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Hadith   1145   الحديث
الأهمية: أن رسول الله -صلى الله عليه وسلم- كان إذا استَوَى على بعيره خارجا إلى سفر، كَبَّرَ ثلاثا، ثم قال: «سبحان الذي سخَّر لنا هذا وما كنا له مُقْرِنِينَ وإنا إلى ربنا لـمُنْقَلِبُون...»
Thème: Lorsque le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) s'installait sur son chameau en sortant pour un voyage, il proclamait la grandeur d'Allah (« At-Takbîr ») à trois reprises puis disait : « Gloire et Pureté à Celui qui nous a soumis cela alors que nous n'étions pas capables de le dominer et c'est vers notre Seigneur que nous retournons. »

عن عبد الله بن عمر -رضي الله عنهما- أن رسول الله -صلى الله عليه وسلم- كان إذا استَوَى على بَعِيره خارجًا إلى سَفَر، كَبَّرَ ثلاثا، ثم قال: «سبحان الذي سخَّر لنا هذا وما كُنَّا له مُقْرِنِينَ وإنَّا إلى ربِّنا لـمُنْقَلِبُون، اللهم إنَّا نَسْأَلُك في سفرنا هذا البِرَّ والتَّقْوَى، ومن العمل ما تَرْضَى، اللهم هَوِّنْ علينا سفرنا هذا واطْوِ عنا بُعْدَه، اللهم أنت الصاحب في السفر، والخليفة في الأهل، اللهم إني أعوذ بك مِن وَعْثَاء السفر، وكآبة الـمَنْظر، وسوء الـمُنْقَلَب في المال والأهل والولد». وإذا رجع قالهن. وزاد فيهن «آيبون تائبون عابدون لِربنا حامدون».
وفي رواية: كان النبي -صلى الله عليه وسلم- إذا قَفَل من الحج أو العمرة، كلما أَوْفَى على ثَنِيَّة أو فَدْفَدٍ كَبَّرَ ثلاثا، ثم قال: «لا إله إلا الله وحده لا شريك له، له الملك وله الحمد، وهو على كل شيء قدير، آيِبون، تائبون، عابدون، ساجدون، لربنا حامدون، صدَق الله وَعْدَه، ونصَر عَبْدَه، وهزَم الأحزابَ وحده». وفي لفظ: إذا قَفَل من الجيوش أو السَّرايا أو الحج أو العمرة.

Abdullah ibn 'Umar (qu'Allah l'agrée, lui et son père) relate que lorsque le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) s'installait sur son chameau en sortant pour un voyage, il proclamait la grandeur d'Allah (en prononçant : « At-Takbîr ») à trois reprises puis, il disait : « Gloire et Pureté à Celui qui nous a soumis cela alors que nous n'étions pas capables de le dominer et c'est vers notre Seigneur que nous retournons. Ô Allah ! Nous Te demandons dans notre présent voyage la bonté et la piété, ainsi que les œuvres que Tu agrées. Ô Allah ! Facilite notre présent voyage et raccourcis sa distance ! Ô Allah ! Tu es le Compagnon du voyage et le Remplaçant au sein de la famille. Ô Allah ! Je me réfugie auprès de Toi contre les difficultés du voyage, la vision pénible et un mauvais retour vers les biens et la famille. » Et lorsqu’il revenait, il disait la même chose mais il ajoutait à celles-ci : « Nous sommes de retour, en nous repentant, en adorant et en louant notre Seigneur. » Et dans une [autre] version : Lorsque le Prophète (sur lui la paix et le salut) revenait du Pèlerinage ou de la ‘Umrah, à chaque fois qu’il passait par un col ou un endroit en hauteur, il proclamait la grandeur d’Allah à trois reprises, puis il disait : « Il n’est de divinité digne d'adoration, excepté Allah, Seul, sans associé. À Lui la Royauté et la Louange et Il est Omnipotent sur toute chose. Nous sommes de retour, en nous repentant, en adorant, en nous prosternant et en louant notre Seigneur. Allah a été véridique dans Sa promesse, Il a secouru Son serviteur et Il a mis en déroute les coalisés, Seul. » Et dans une [autre] version : Lorsqu’il revenait avec les armées, ou revenait des expéditions, ou du Pèlerinage, ou de la ‘Umrah.

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
يبين ابن عمر -رضي الله عنهما- في هذا الحديث أن النبي -صلى الله عليه وسلم- كان إذا أراد أن يسافر, وركب بعيره قال: الله أكبر ثلاث مرات, ثم قال هذا الدعاء العظيم, الذي يتضمن الكثير من المعاني الجليلة, ففيه تنزيه الله -عز وجل- عن الحاجة والنقص, واستشعار نعمة الله -تعالى- على العبد, وفيه البراءة من الحول والقوة, والإقرار بالرجوع إلى الله -تعالى-, ثم سؤاله -سبحانه- الخير والفضل والتقوى والتوفيق للعمل الذي يحبه ويتقبله, كما أن فيه التوكل على الله -تعالى- وتفويض الأمور إليه, كما اشتمل على طلب الحفظ في النفس والأهل, وتهوين مشقة السفر, والاستعاذة من شروره ومضاره, كأن يرجع المسافر فيرى ما يسوؤه في أهله أو ماله أو ولده.
وذكر ابن عمر -رضي الله عنهما- في الرواية الأخرى أن النبي -صلى الله عليه وسلم- كان إذا رجع من سفره قال هذا الدعاء, وزاد قوله: (آيبون) أي نحن معشر الرفقاء راجعون (تائبون) أي من المعاصي، (عابدون) من العبادة (لربنا حامدون) شاكرون على السلامة والرجوع, وأنه كان إذا كان بمكان عالٍ, قال: الله أكبر؛ فيتواضع أمام كبرياء الله -عز وجل-, ثم قال: «لا إله إلا الله وحده لا شريك له..» إقرارًا بأنه -تعالى- المتفرد في إلهيته وربوبيته وأسمائه وصفاته, وأنه -جل وعلا- الناصر لأوليائه وجنده.
Dans ce hadith, ibn 'Umar (qu'Allah l'agrée, lui et son père) explique clairement que lorsque le Prophète (sur lui la paix et le salut) désirait voyager, il s'installait sur son chameau et il proclamait la grandeur d’Allah [en disant : « Allâhu Akbar ! » (Allah est plus Grand [que tout] ! )] à trois reprises, puis il disait cette invocation immense et majestueuse qui comporte de nombreuses significations sublimes. Notamment, le fait de reconnaître qu'Allah, à Lui la Puissance et la Grandeur, est exempt de tout besoin d'aide et de toute déficience ; il y a aussi le fait que le serviteur ressente le bienfait d’Allah, Exalté soit-Il, sur lui ; il y a encore le fait d’être déresponsabilisé de toute force et de puissance ; de même, il y a l’aveu du retour vers Allah, le Très-Haut. Ensuite, il y a le fait de Lui demander, Gloire à Lui, le bien, le mérite, la piété et la réussite dans les œuvres qu'Il aime et accepte. Par ailleurs, cette invocation comprend [aussi] le fait de placer sa confiance en Allah, le Très-Haut, de Lui confier les affaires et de s'en remettre à Lui. De même, elle englobe la demande de préservation de la personne et de la famille, celle de la facilité vis-à-vis de la pénibilité du voyage ainsi que le fait de chercher refuge contre ses maux et ses préjudices comme dans le cas où le voyageur retournerait chez lui et constaterait des choses embarrassantes auprès de sa famille, ses biens et ses enfants. Et dans une autre version, Ibn 'Umar (qu'Allah l'agrée, lui et son père) mentionne que lorsque le Prophète (sur lui la paix et le salut) revenait de son voyage, il disait la même invocation en ajoutant : " Nous sommes de retour ", c’est-à-dire : nous, les compagnons de voyage, rentrons chez nous ; " en nous repentant ", c’est-à-dire : de nos actes de désobéissance ; " en adorant " : d'une adoration ; " et en louant notre Seigneur " [c'est-à-dire :] en Le remerciant d'être en bonne santé et de retour chez soi. Et s'il se trouvait dans un endroit en hauteur, il disait : " Allah est le plus Grand ! " Il se montrait humble [et modeste] devant la Grandeur d’Allah, le Glorieux, l’Exalté. Puis, il disait : " Il n'y a aucun dieu excepté Allah, le Seul, sans aucun associé..." reconnaissant ainsi qu'Allah, le Très-Haut, est certes l'Unique et le Seul dans Sa divinité, Sa seigneurie, Ses noms et Ses attributs, de même qu'Il est, Glorifié et Exalté soit-Il, Celui qui secourt Ses alliés et Ses soldats.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6003

 
Hadith   1146   الحديث
الأهمية: يا معشر المهاجرين والأنصار، إن من إخوانكم قومًا ليس لهم مال، ولا عشيرة، فلْيَضُمَّ أحدكم إليه الرَّجُلَيْنِ أو الثلاثة
Thème: Ô groupe des Émigrés et des Anṣâr ! Certains de vos frères n’ont ni biens, ni clan. Que chacun d’entre vous joigne à lui deux ou trois hommes d’entre eux et chacun d’entre nous ne montera sur sa monture que lorsque son tour viendra, comme pour les autres.

عن جابر -رضي الله عنه- عن رسول الله -صلى الله عليه وسلم-: أنه أراد أن يغزو، فقال: «يا معشر المهاجرين والأنصار، إن من إخوانكم قومًا ليس لهم مال، ولا عشيرة، فلْيَضُمَّ أحدكم إليه الرَّجُلَيْنِ أو الثلاثة، فما لأحدنا مِن ظَهْر يَحْمِلُه إلا عُقْبَة كعُقْبَة». يعني: أحدهم، قال: فضَمَمْتُ إليَّ اثنين أو ثلاثة ما لي إلا عُقْبَة كعُقْبَة أحدهم من جَمَلي.

Jâbir (qu’Allah l’agrée) relate : « Alors que le Prophète (sur lui la paix et le salut) souhaitait partir en guerre, il dit : " Ô groupe des Émigrés et des Anṣâr ! Certains de vos frères n’ont ni biens, ni clan. Que chacun d’entre vous joigne à lui deux ou trois hommes d’entre eux et chacun d’entre nous ne montera sur sa monture que lorsque son tour viendra, comme pour les autres. " »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
المعنى: أن النبي -صلى الله عليه وسلم- أمر أصحابه -رضي الله عنهم- أن يَتَنَاوَب الرجلان والثلاثة على البعير الواحد حتى يكون الناس كلهم سواء.
Le Prophète (sur lui la paix et le salut) a ordonné aux gens de partager les montures de telle sorte que, pour chaque chameau, il y ait deux ou trois cavaliers en alternance. Et ceci afin d'assurer l’égalité entre les gens [quant à la fatigue].

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Abû Dâwud]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6005

 
Hadith   1147   الحديث
الأهمية: كانوا يَضْرِبُوننا على الشَّهادة والعَهْد ونحن صغار
Thème: Ils nous frappaient en ce qui concerne le témoignage et l'engagement alors que nous étions petits.

قال إبراهيم: "كانوا يَضْرِبُونَنا على الشَّهادة والعَهْد ونحن صِغار".

Ibrâhîm [an-Nakha'î] (qu'Allah lui fasse miséricorde) a dit : « Ils nous frappaient en ce qui concerne le témoignage et l'engagement alors que nous étions petits. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
دل الأثر على أن بعض السلف يمنعون أولادهم من اعتياد التزام العهد حتى لا يتعرضون لنكثه فيأثموا بذلك، وكذا الأمر بالنسبة للشهادة لئلا يسهل عليهم أمرها.
Ce propos (« Athar ») indique que certains prédécesseurs interdisaient à leurs enfants de transgresser l'attachement à l'engagement. Ceci, afin qu'ils ne s'exposent pas à sa violation et commettent ainsi un péché. Il en était de même en ce qui concerne le témoignage afin qu'ils ne prennent pas cette affaire à la légère.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6007

 
Hadith   1148   الحديث
الأهمية: أن النبي -صلى الله عليه وسلم- كان إذا دخل على من يعوده قال: لا بأس طهور إن شاء الله
Thème: Lorsque le Prophète (sur lui la paix et le salut) entrait visiter un malade il disait : « Pas de mal ! C'est une purification, si Allah le veut. »

عن عبدالله بن عباس -رضي الله عنهما- أنّ النبي -صلى الله عليه وسلم- دخلَ على أعرابيٍّ يَعُودُه، وكان إذا دَخَلَ على مَن يَعودُه، قال: «لا بأس؛ طَهُور إن شاء الله».

Abdullah ibn 'Abbas (qu'Allah l'agrée, lui et son père) relate que le Prophète (sur lui la paix et le salut) se rendit au chevet d'un bédouin malade afin de le visiter et que, lorsqu'il entrait visiter un malade, il disait : « Pas de mal ! C'est une purification, si Allah le veut. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
عن ابن عباس -رضي الله عنهما- أن النبي -صلى الله عليه وسلم- دخل على أعرابي يزوره في مرضه، وكان إذا دخل على مريض يزوره، قال: "لا بأس؛ طهور إن شاء الله"، يعني: لا شدة عليك ولا أذى، وأن يكون مرضك هذا مطهرا ًلذنبك، مكفراً لعيبك، وأيضًا سبباً لرفع الدرجات في العقبى.
Abdullah ibn 'Abbas (qu'Allah l'agrée, lui et son père) relate que le Prophète (sur lui la paix et le salut) se rendit au chevet d'un bédouin malade afin de le visiter durant sa maladie. Et lorsqu'il entrait visiter un malade, il avait l'habitude de dire : « Pas de mal ! C'est une purification, si Allah le veut. » C'est à dire : qu'il n'y ait aucune difficulté ni préjudice pour ta personne ! Et que ta maladie soit pour toi une purification de ton péché, une expiation de tes défauts et une cause d'élévation de tes degrés dans l'ultime demeure.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bûkhârî]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6009

 
Hadith   1149   الحديث
الأهمية: دخلت على النبي -صلى الله عليه وسلم- وهو يوعك فمسسته
Thème: Je suis entré voir le Prophète (sur lui la paix et le salut) alors qu’il souffrait de douleurs fiévreuses. Je l'ai alors touché

عن ابن مسعود -رضي الله عنه- قال: دخلتُ على النبيِّ -صلى الله عليه وسلم- وهو يُوعَكُ، فَمَسَسْتُهُ، فقلتُ: إنّكَ لَتُوعَكُ وَعَكًا شَدِيدًا، فقالَ: «أجَلْ، إنِّي أُوعَكُ كما يُوعَكُ رَجُلانِ منكُم».

‘Abdullah ibn Mas‘ûd (qu’Allah l’agrée) relate : « Je suis entré voir le Prophète (sur lui la paix et le salut) alors qu’il souffrait de douleurs fiévreuses. Je l'ai alors touché et j'ai dit : " Tu as une très forte fièvre ! - Il dit alors : En effet, je souffre comme souffrent deux hommes d’entre vous. " »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
يذكر ابن مسعود -رضي الله عنه- أنه دخل على النبي -صلى الله عليه وسلم- وهو يتألم من شدة المرض، فمد يده فقال له: إنك ليشدد عليك في المرض يا رسول الله، فأخبره أنه يشدد عليه -صلى الله عليه وسلم- في المرض، كما يشدد على الرجلين منا؛ وذلك من أجل أن ينال -صلى الله عليه وسلم- أعلى درجات الصبر.
Ibn Mas’ûd (qu’Allah l’agrée) dit qu’il entra chez le Prophète (sur lui la paix et le salut) alors que celui-ci souffrait de douleurs intenses. Il tendit la main et dit : « Tu as une très forte fièvre ! » Le Prophète (sur lui la paix et le salut) l’informa alors du fait que, lorsqu’il était malade, sa douleur était décuplée et qu'elle devenait équivalente à celle de deux hommes. Ceci, afin de lui permettre d’atteindre les plus hauts degrés de patience (sur lui la paix et le salut).

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6010

 
Hadith   1150   الحديث
الأهمية: دخلنا على خباب بن الأرت رضي الله عنه نعوده وقد اكتوى سبع كيات
Thème: Nous nous rendîmes au chevet de Khabbâb ibn Al-Art (qu’Allah l’agrée) qui en était à sa septième cautérisation.

عن قيس بن أبي حازم، قال: دخلنا على خباب بن الأرت - رضي الله عنه - نعودُه وقد اكْتَوى سبعَ كَيّات، فقال: إن أصحابنا الذين سَلفوا مضوا، ولم تَنقصهم الدنيا، وإنّا أصبنا ما لا نجد له مَوضعاً إلا التراب ولولا أن النبي - صلى الله عليه وسلم - نهانا أن ندعوَ بالموت لدعوتُ به. ثم أتيناه مرة أخرى وهو يبني حائطاً له، فقال: إن المسلم ليُؤجَر في كل شيء يُنفقه إلا في شيء يجعلُه في هذا التراب.

Qays ibn Abî Ḥâzim (qu’Allah l’agrée) a dit : « Nous nous rendîmes au chevet de Khabbâb ibn Al-Art (qu’Allah l’agrée), qui en était à sa septième cautérisation, et il nous dit : " Nos anciens compagnons sont morts sans que les biens et les plaisirs de ce bas monde n'aient pu diminuer leur récompense. A présent, nous voici si aisés que nous ne trouvons plus que la terre pour placer nos biens. Si le Prophète (sur lui la paix et le salut) ne nous avait pas interdit de souhaiter la mort, je l’aurai souhaitée. " Puis, nous nous rendîmes à nouveau auprès de lui. Nous le trouvâmes qui supervisait la construction d’un mur. En nous voyant arriver, il dit : " Le musulman est récompensé pour tout ce qu’il dépense, à l’exception de ce qu’il place dans la terre. " »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
في الحديث أن خباب بن الأرت -رضي الله عنه- كُوِي سبع كيات ثم جاءه أصحابه يعودونه فأخبرهم أن الصحابة الذين سبقوا ماتوا ولم يتمتعوا بشيء من ملذات الدنيا، فيكون ذلك منقصاً لهم مما أُعدَ لهم في الآخرة. وإنه أصاب مالاً كثيرا ًلا يجد له مكانًا يحفظه فيه إلا أن يبني به، وقال: ولولا أن رسول الله نهانا أن ندعو بالموت لدعوت به، إلا عند الفتن في الدين فيدعو بما ورد. ثم قال: إن الإنسان يؤجر على كل شيء أنفقه إلا في شيء يجعله في التراب يعني: في البناء؛ لأن البناء إذا اقتصر الإنسان على ما يكفيه، فإنه لا يحتاج إلى كبير نفقة، ، فهذا المال الذي يجعل في البناء الزائد عن الحاجة لا يؤجر الإنسان عليه، اللهم إلا بناء يجعله للفقراء يسكنونه أو يجعل غلته في سبيل الله أو ما أشبه ذلك، فهذا يؤجر عليه، لكن بناء يسكنه، هذا ليس فيه أجر.
والنهي الذي جاء عن الكي هو لمن يعتقد أن الشفاء من الكي، أما من اعتقد أن الله عز وجل هو الشافي فلا بأس به، أو ذلك للقادر على مداواة أخرى وقد استعجل ولم يجعله آخر الدواء.
Dans ce hadith, Khabbâb ibn Al-Art (qu’Allah l’agrée) en était à sa septième cautérisation lorsqu'un groupe de ses amis se rendirent à son chevet. Il leur dit alors que ses anciens compagnons étaient morts sans savourer des biens et des plaisirs de ce bas monde, ce qui aurait pu diminuer leur récompense dans l’au-delà. Quant à lui, par contre, il avait acquis tellement de biens qu’il ne trouvait plus d'endroit pour les protéger hormis le fait de construire avec. Et il dit : « Si le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) ne nous avait pas interdit de souhaiter la mort, je l’aurai souhaitée. » [Sauf qu'en] ces moments d’épreuves dans la religion, on invoque comme évoqué dans la Tradition. Et [il dit aussi] que le Prophète (sur lui la paix et le salut) a dit : « Le musulman est récompensé pour tout ce qu’il dépense, à l’exception de ce qu’il place dans la terre. » C’est-à-dire : dans la construction. Car, concernant la construction, si l’individu se contente de ce qui lui suffit, il n’aura pas besoin de dépenser beaucoup. Ainsi, ces biens qu’il débourse pour les constructions en surplus ne lui apporteront aucune récompense. Sauf s'il consacre ces constructions à loger les pauvres ou dépense l'argent qu'elles lui rapportent dans la voie d’Allah, ou des actions du même genre. Dans ce cas-là, il sera récompensé. Mais pas concernant celles qu'il habite. En ce qui concerne l’interdiction de pratiquer la cautérisation, elle est uniquement destinée à celui qui croit que la guérison provient d’elle. Quant à celui qui a la certitude qu’Allah est Celui qui guérit, il n’y a pas de mal à ce qu’il la pratique. A noter qu’il est aussi interdit à quiconque peut utiliser un autre moyen de guérison que la cautérisation de s’y précipiter. Il doit laisser cela comme un dernier recours.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim, selon la narration d'Al-Bukhârî]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6011

 
Hadith   1151   الحديث
الأهمية: رجلان من أصحاب -محمد صلى الله عليه وسلم- كلاهما لا يألو عن الخير
Thème: Il y a deux hommes, parmi les Compagnons de Muḥammad (sur lui la paix et le salut), à qui la vertu ne fait pas défaut.

عن أبي عطية، قال: دخلت أنا ومسروق على عائشة -رضي الله عنها-، فقالَ لها مسروقٌ: رجلانِ من أصحابِ محمدٍ -صلى الله عليه وسلم- كِلاَهُمَا لا يَألُو عَنِ الخَيْرِ؛ أحَدُهُمَا يُعَجِّلُ المَغْرِبَ وَالإفْطَارَ، وَالآخر يؤخِّر المغرب وَالإفْطَارَ؟ فَقَالَتْ: مَنْ يُعَجِّلُ المَغْرِبَ وَالإفْطَار؟ قالَ: عبدُ اللهِ -يعني: ابن مسعود- فقالتْ: هَكذا كانَ رسولُ اللهِ يَصْنَعُ.

Abû 'Aṭiyah a dit : « Masrûq et moi entrâmes chez ʽÂ’ishah (qu'Allah les agrée). Masrûq lui dit : " Il y a deux hommes, parmi les Compagnons de Muḥammad (sur lui la paix et le salut), à qui la vertu ne fait pas défaut. Pourtant le premier hâte le Maghrib et la rupture du jeûne, le second retarde l'un et l'autre. - Elle demanda : Qui hâte le Maghrib et la rupture du jeûne ? - Il répondit : 'Abdallah - c'est à dire Ibn Mas'ûd. - Elle dit alors : C'est ce que faisait le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut). " »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
سأل أبو عطية ومسروق أم المؤمنين عائشة -رضي الله عنها- عن رجلين من أصحاب رسول الله -صلى الله عليه وسلم- أحدهما: يؤخر الفطر ويؤخر صلاة المغرب، والثاني: يعجل الفطر ويعجل صلاة المغرب، أيهما أصوب؟ فقالت عائشة: من هذا؟ أي: الذي يعجل؟ قالوا: ابن مسعود -رضي الله عنه-، فقالت: هكذا كان النبي -صلى الله عليه وسلم- يفعل، يعني: يعجل الفطر ويعجل صلاة المغرب، فهذه سنة فعلية منه –صلى الله عليه وسلم- تدل على أن الأفضل تقديم الإفطار.
Abû 'Aṭiyah et Masrûq interrogèrent la mère des croyants ʽÂ’ishah (qu'Allah l'agrée) au sujet de deux Compagnons du Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) : « L'un des deux retarde l'accomplissement de la prière du Maghrib et la rupture du jeûne, le second hâte l'accomplissement de la prière du Maghrib et la rupture du jeûne. Qui donc des deux a agi correctement ? » ʽÂ’ishah (qu'Allah l'agrée) demanda : « Qui hâte la rupture du jeûne et l'accomplissement de la prière du Maghreb ? » Ils répliquèrent : « Ibn Mas'ûd (qu'Allah l'agrée). » Elle déclara : « C'est ce que faisait le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) », c'est à dire qu'il hâtait la rupture du jeûne et l'accomplissement de la prière du Maghrib. C'est donc un acte de la Sunnah du Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) qui prouve que le mieux est de se précipiter à rompre le jeûne.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6013

 
Hadith   1152   الحديث
الأهمية: رغم أنف رجل ذكرت عنده فلم يصل علي
Thème: Malheur à un homme en la présence de qui je suis évoqué et qui ne prie pas sur moi.

عن أبي هريرة -رضي الله عنه- قال: قال رسول الله - صلى الله عليه وسلم: «رَغِمَ أنْفُ رجل ذُكِرْتُ عنْده فلم يُصَلِّ عَلَي».

Abû Hurayrah (qu’Allah l’agrée) relate que le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) a dit : « Malheur à un homme en la présence de qui je suis évoqué et qui ne prie pas sur moi. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
في هذا الحديث بيان أمر مهم وهو وجوب الصلاة على النبي على النبي -صلى الله عليه وسلم-، بحيث دعا -عليه الصلاة والسلام- على من سمع اسمه الكريم ولم يصل عليه أن يلتصق أنفه بالرغام وهو التراب، كناية على هوانه وحقارته لما ترك الصلاة على رسول الله -صلى الله عليه وسلم- مع قدرته على ذلك.
Ce hadith met en évidence une affaire importante qui est l’obligation de prier sur le Prophète (sur lui la paix et le salut). En effet, le Prophète (sur lui la paix et le salut) a invoqué Allah contre celui qui entend son noble nom et ne prie pas sur lui, en lui souhaitant que son nez soit collé à la poussière, qui est la terre. Et ceci est une image pour désigner son peu de cas et son rabaissement, puisqu’il a délaissé de prier sur le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) alors qu’il en était capable.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par At-Tirmidhî - Rapporté par Aḥmad]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6014

 
Hadith   1153   الحديث
الأهمية: سبوح قدوس رب الملائكة والروح
Thème: Glorifié, Sanctifié, Le Seigneur des Anges et de l'Esprit !

عن عائشة -رضي الله عنها- أنّ رسولَ اللهِ -صلى الله عليه وسلم- كانَ يقول في ركوعه وسجودِه: «سبُّوحٌ قُدُّوسٌ رَبُّ المَلاَئِكَةِ وَالرُّوحِ».

ʽÂ’ishah (qu’Allah l’agrée) relate que lorsque le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) était incliné ou prosterné, il disait : « Glorifié, Sanctifié, Le Seigneur des Anges et de l’Esprit ! »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
عن عائشة -رضي الله عنها- قالت كان النبي -صلى الله عليه وسلم- يقول في ركوعه وسجوده: "سبوح قدوس رب الملائكة والروح"، يعني: أنت سبوح قدوس، وهذه مبالغة في التنزيه، وأنه جل وعلا سبوح قدوس، "رب الملائكة"، وهم جند الله -عز وجل- عالم لا نشاهدهم، "والروح"، هو جبريل وهو أفضل الملائكة، فينبغي للإنسان أن يكثر في ركوعه وسجوده، من قوله: "سبوح قدوس رب الملائكة والروح".
القدوس من أسماء الله الحسنى، وهو مأخوذ من قدّس، بمعنى: نزّهه وأبعده عن السوء مع الإجلال والتعظيم.
والسبوح من أسماء الله الحسنى، أي المسبَّح.
ʽÂ’ishah (qu’Allah l’agrée) relate que lorsque le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) était incliné ou prosterné, il disait : « Glorifié, Sanctifié, le Seigneur des Anges et de l’Esprit ! » « Glorifié, Sanctifié… » : En arabe : « Subbûḥ, Quddûs… », Ceci est une tournure emphatique pour glorifier et sanctifier Allah. « …le Seigneur des Anges… » : Ils sont les armées d’Allah que nous ne pouvons voir. « …et de l’Esprit ! » : C’est-à-dire : Jibrîl (Gabriel), le meilleur des Anges. Il est bon de répéter ces paroles dans l’inclinaison et la prosternation : « Glorifié, Sanctifié, le Seigneur des Anges et de l’Esprit ! » (« Subbûḥ, Quddûs, Rabbu-l-Malâ’ikati War-Rûḥ »). « Al-Quddûs » et « As-Subbûḥ » sont des Noms d’Allah qui signifient : Celui qui est sanctifié, glorifié, Celui que l’on reconnaît Seul à être exempt de tout mal, tout en Le glorifiant et en Le vénérant.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6015

 
Hadith   1154   الحديث
الأهمية: صوم ثلاثة أيام من كل شهر صوم الدهر كله
Thème: Le jeûne de trois jours de chaque mois équivaut à un jeûne perpétuel

عن عبد الله بن عمرو بن العاص -رضي الله عنهما- عن النبي -صلى الله عليه وسلم- قال: «صَوْمُ ثلاثةِ أيامٍ من كُلِّ شهرٍ صَومُ الدَّهرِ كُلِّه».

Abdullah ibn 'Amr ibn Al-ʽÂṣ (qu'Allah l'agrée, lui et son père) relate que le Prophète (sur lui la paix et le salut) a dit : « Le jeûne de trois jours de chaque mois équivaut à un jeûne perpétuel. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
كان الصحابي الجليل عبد الله بن عمرو -رضي الله عنهما- قد أخذ بالعزيمة في الصوم وأراد أن يستمر عليها، فأرشده النبي -عليه الصلاة والسلام- أن يصوم من كل شهر ثلاثة أيام؛ لأنه يعدل صيام سنة كاملة في الأجر، وذلك لأن الحسنة بعشرة أمثالها، فتكون ثلاثين يوماً، فإذا صام من كل شهر ثلاثة أيام فكأنه صام الدهر كله.
Le Compagnon ʽAbdullah ibn ʽAmr ibn Al-ʽÂṣ (qu'Allah l'agrée, lui et son père) a pris la décision de jeûner beaucoup et de continuer sur cette voie. Mais le Prophète (sur lui la paix et le salut) lui conseilla de ne jeûner que trois jours de chaque mois car cela équivalait au jeûne d'une année toute entière dans la récompense ; la bonne action étant décuplée cela équivaudrait à trente jours [de jeûne]. Ainsi, en jeûnant trois jours chaque mois, c'est comme s'il jeûnait tout le temps.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6017

 
Hadith   1155   الحديث
الأهمية: ضع يدك على الذي يألم من جسدك
Thème: Pose ta main sur l’endroit de ton corps qui te fait mal

عن أبي عبد الله عثمان بن أبي العاص -رضي الله عنه-: أنه شكا إلى رسول الله -صلى الله عليه وسلم- وَجَعاً، يجده في جسده، فقال له رسول الله -صلى الله عليه وسلم-: «ضعْ يدك على الذي يَألم مِن جَسَدِك وقُل: بسم الله ثلاثا، وقُل سبعَ مرات: أعوذُ بعزة الله وقُدرتِه من شَرِّ ما أجد وأُحاذر».

Abû ‘Abdillah ‘Uthmân ibn Abî Al-‘Âṣ (qu’Allah l’agrée) relate qu’il s’est plaint au Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) d’un mal dont il souffrait. Le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) lui a dit : « Pose ta main sur l’endroit de ton corps qui te fait mal et dis trois fois : " Au nom d’Allah ! " Ensuite, répète sept fois de suite : " Je me mets sous la protection de la puissance d’Allah et de Son pouvoir contre le mal dont je souffre et que je crains. " »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
حديث عثمان بن أبي العاص أن النبي -صلى الله عليه وسلم- سأله عثمان أنه يشكو من مرض في جسده، فأمره النبي -صلى الله عليه وسلم- أن يقول هذا الدعاء: "بسم الله ثلاثاً، ويضع يده على موضع الألم، ثم يقول: أعوذ بعزة الله وقدرته من شر ما أجد وأحاذر"، يقولها سبع مرات، فهذا من أسباب الشفاء أيضاً، فينبغي للإنسان إذا أحس بألم أن يضع يده على موضع هذا الألم، ويقول: بسم الله ثلاثاً أعوذ بعزة الله وقدرته من شر ما أجد وأحاذر، يقولها سبع مرات، إذا قالها موقناً بذلك مؤمناً به، وأنه سوف يستفيد من هذا، فإنه يسكن الألم بإذن الله عز وجل، وهذا أبلغ من الدواء الحسي كالأقراص والشراب والحقن؛ لأنك تستعيذ بمن بيده ملكوت السماوات والأرض الذي أنزل هذا المرض هو الذي يجيرك منه.
وأمره بوضع اليد على موضع الألم إنما هو أمر على جهة التعليم والإرشاد إلى ما ينفع من وضع يد الراقي على المريض ومسحه بها، ولا ينبغي للراقي العدول عنه للمسح بحديد وملح ولا بغيره، فإنه لم يفعله النبي -صلى الله عليه وسلم- ولا أصحابه.
Uthmân ibn Abî Al-‘Âṣ (qu'Allah l'agrée) relate s’être plaint un jour au Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) d’un mal dont il souffrait. Le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) lui dit alors : « Pose ta main sur l’endroit de ton corps qui te fait mal et dis trois fois : " Au nom d’Allah ! " Ensuite, répète sept fois de suite : " Je me mets sous la protection de la puissance d’Allah et de Son pouvoir contre le mal dont je souffre et que je crains. " Ce hadith prouve que ceci est une cause de guérison que l’individu doit mettre en pratique comme prescrit par le Prophète (sur lui la paix et le salut). C’est-à-dire : il doit dire trois fois : " Au nom d'Allah ! " Ensuite, il doit répéter sept fois de suite : " Je me mets sous la protection de la puissance d’Allah et de Son pouvoir contre le mal dont je souffre et que je crains. " La personne doit avoir la certitude et la conviction que cette invocation lui sera bénéfique et profitable. Dès lors, sa douleur s’apaisera grâce à la permission d’Allah, à Lui la Puissance et la Grandeur. En effet, ceci est bien plus efficace que de véritables médicaments comme les cachets, les sirops, les piqûres, etc. car à ce moment-là, tu demandes protection auprès de Celui qui détient les royaumes des Cieux et de la Terre dans Sa Main et tout comme Il a fait descendre ce mal, Il est Celui qui t’en guérira. Quant à l’ordre du Prophète (sur lui la paix et le salut) de poser la main sur l’endroit d’où provient le mal, alors cela relève de l’enseignement et de la conduite à avoir lorsque le guérisseur pose sa main sur le malade et l’essuie avec. Ainsi, il n’est pas permis au guérisseur d’essuyer avec un morceau de fer, du sel ou tout autre chose, car ni le Prophète (sur lui la paix et le salut) ni ses Compagnons (qu’Allah les agrée) n’ont fait cela.

 

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তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6018

 
Hadith   1156   الحديث
الأهمية: ليس لك عليه نفقة
Thème: Il n’a pas de dépenses à effectuer à ton égard.

عن فاطمة بنت قيس- رضي الله عنها- «أن أبا عمرو بن حفص طلقها البَتَّةَ، وهو غائب (وفي رواية: "طلقها ثلاثا")، فأرسل إليها وكيله بشعير، فسخطته. فقال: والله ما لك علينا من شيء. فجاءت رسول الله -صلى الله عليه وسلم- فذكرت ذلك له، فقال: ليس لك عليه نفقة (وفي لفظ: "ولا سكنى") فأمرها أن تَعْتَدَّ في بيت أم شريك؛ ثم قال: تلك امرأة يَغْشَاهَا أصحابي؛ اعتدي عند ابن أم مكتوم. فإنه رجل أعمى تضعين ثيابك، فإذا حَلَلْتِ فآذِنِيني.
قالت: فلما حللت ذكرت له: أن معاوية بن أبي سفيان وأبا جهم خطباني. فقال رسول الله -صلى الله عليه وسلم-: أما أبو جهم: فلا يَضَعُ عصاه عن عاتقه. وأما معاوية: فصعلوك لا مال له. انكحي أسامة بن زيد. فكرهته ثم قال: انكحي أسامة بن زيد. فنكحته، فجعل الله فيه خيرا، واغْتَبَطْتُ به».

Fâtimah bint Qays (qu’Allah l’agrée) relate qu'Abû ‘Amr ibn Ḥafs (qu’Allah l’agrée) l’avait répudiée définitivement alors qu’il était absent (dans une version : « Il l’avait répudiée trois fois. »). Il délégua quelqu’un pour lui apporter de l’orge, mais elle s’énerva contre cette personne, qui dit alors : « Par Allah ! Nous ne te devons plus rien ! » Elle alla donc en informer le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut), qui lui dit : « Il n’a pas de dépenses à effectuer à ton égard » (et dans une version : « ni à te loger ») » et il lui ordonna de passer son délai de viduité chez Umm Sharîk. Ensuite, il a dit : « C’est une femme chez qui mes Compagnons se rendent, alors passe ton délai de viduité chez ibn Umm Maktûm. Il est aveugle et tu pourras te dévêtir chez lui. En outre, lorsque tu seras de nouveau disponible, informe-moi. » Elle a dit : « Une fois redevenue disponible, je l’informai que Mu’âwiyah ibn Abî Sufyân et Abû Jahm m’avaient demandée en mariage. Le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) fit alors remarquer : " En ce qui concerne Abû Jahm, il a toujours son bâton sur l’épaule. Quant à Mu’âwiyah, c’est un indigent qui ne possède aucun bien. Épouse donc Usâmah ibn Zayd ! " L’idée de l’épouser me déplût, mais il m’a de nouveau dit : " Epouse Usâmah ibn Zayd ! " Je l’épousai donc et Allah fit de lui un grand bien pour moi. En effet, je fus très heureuse de lui. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
بَتَّ أبو عمرو بن حفص طلاق زوجته فاطمة بنت قيس. وهي آخر طلقة لها منه، والمبتوتة ليس لها نفقة على زوجها، ولكنه أرسل إليها بشعير، فظنت أن نفقتها واجبة عليه ما دامت في العدة، فاستقلت الشعير وكرهته، فأقسم أنه ليس لها عليه شيء.
فشكته إلى رسول الله صلى الله عليه وسلم، فأخبرها أنه ليس لها نفقة عليه ولا سكنى، وأمرها أن تعتد في بيت أم شريك.
ولما ذكر صلى الله عليه وسلم أن أم شريك يكثر على بيتها تردد الصحابة، أمرها أن تعتد عند ابن أم مكتوم لكونه رجلا أعمى، فلا يبصرها إذا وضعت ثيابها، وأمرها أن تخبره بانتهاء عدتها.
فلما اعتدت خطبها (معاوية) و (أبو جهم) فاستشارت النبي صلى الله عليه وسلم في ذلك.
بما أن النصح واجب -لا سيما للمستشير- فإنه لم يُشرْ عليها بواحد منهما؛ لأن أبا جهم شديد على النساء ومعاوية فقير ليس عنده مال، وأمرها بنكاح أسامة، فكرهته لكونه مَوْلَى.
و لكنها امتثلت أمر النبي صلى الله عليه وسلم، فقبلته، فاغتبطت به، وجعل الله فيه خيراً كثيراً.
Abû ‘Amr ibn Ḥafs (qu’Allah l’agrée) avait répudié définitivement son épouse Fâṭimah bint Qays (qu’Allah l’agrée), en prononçant la dernière répudiation possible. Or, la femme qui est répudiée de façon définitive n’a droit à aucune dépense de la part de son époux. Lorsqu’il lui envoya un peu d’orge, elle pensa qu’il lui était obligatoire de l’entretenir tant qu’elle était dans son délai de viduité et répugna de se voir donner cette orge, qu’elle trouvait trop négligeable. C’est alors qu’il jura qu’il ne lui devait plus rien. Elle alla s’en plaindre au Prophète (sur lui la paix et le salut) qui lui confirma qu’elle n’avait droit à aucune dépense, ni au logis. Puis, il lui ordonna de passer son délai de viduité chez Umm Sharîk. Ensuite, en se rappelant que ses Compagnons se rendaient souvent chez Umm Sharîk, il lui dit de passer plutôt son délai de viduité chez ibn Umm Maktûm, car c’était un aveugle qui ne pouvait pas la voir si elle ôtait ses vêtements. Il lui a également dit de l’informer une fois son délai terminé. Une fois son délai terminé, Mu’âwiyah et Abû Jahm vinrent la demander en mariage. Elle demanda donc conseil au Prophète (sur lui la paix et le salut), sachant que le fait de conseiller autrui est une obligation, surtout quand la personne en question vient demander conseil. Il ne lui conseilla aucun des deux, en avançant le fait qu’Abû Jahm était dur envers les femmes et que Mu’âwiyah était trop pauvre et ne possédait rien. Par ailleurs, il lui conseilla d’épouser Usâmah (qu’Allah l’agrée) mais cette idée lui déplût dans un premier temps, parce qu’Usâmah (qu’Allah l’agrée) était le fils d’un affranchi. Finalement, elle finit par obéir au Prophète (sur lui la paix et le salut) et accepta cette proposition. Elle fut alors très satisfaite de lui et Allah lui accorda beaucoup de bénédiction en la personne d’Usâmah ibn Zayd (qu’Allah l’agrée).

 

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তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6020

 
Hadith   1157   الحديث
الأهمية: إن أحق الشروط أن توفوا به: ما استحللتم به الفروج
Thème: Certes, la condition qui mérite le plus d’être respectée est celle par laquelle vous rendez licite le rapport intime.

عن عقبة بن عامر -رضي الله عنه- مرفوعاً: «إن أحَقَّ الشُّروط أن تُوفُوا به: ما استحللتم به الفروج».

Uqbah ibn 'Âmir (qu'Allah l'agrée) relate : « Certes, la condition qui mérite le plus d’être respectée est celle par laquelle vous rendez licite le rapport intime.

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
لكل واحد من الزوجين مقاصد وأغراض في إقدامه على عقد النكاح، فيشترط على صاحبه شروطًا ليتمسك بها ويطلب تنفيذها، وتسمى الشروط في النكاح، وهي زائدة على شروط النكاح التي لا يصح بدونها.
وجاء التأكيد على الوفاء بها؛ لأن الشروط في النكاح عظيمة الحرمة قوية اللزوم؛ لكونها استحق بها استحلال الاستمتاع بالفروج.
Chaque époux, lorsqu’il s'engage dans un contrat de mariage, a ses propres buts et intérêts. En effet, ce contrat impose des conditions à la personne afin qu’elle s’y attache et qu’elle les applique mise à part les conditions qui sont inhérentes au mariage. L’incitation à respecter fidèlement les conditions émises dans le contrat de mariage a été appuyée ici du fait qu'elles sont plus que sacrées et doivent impérativement être respectées, car c’est par elles que l’on rend licite l’acte charnel.

 

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তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6021

 
Hadith   1158   الحديث
الأهمية: أن رسول الله -صلى الله عليه وسلم- أعتق صفية، وجعل عتقها صداقها
Thème: Le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) affranchit Ṣafiyyah et fit de son affranchissement sa dot.

عن أنس بن مالك -رضي الله عنه- أن رسول الله -صلى الله عليه وسلم- أعتق صفية، وجعل عِتْقَهَا صَدَاقَهَا.

Anas ibn Mâlik (qu'Allah l'agrée) relate que le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) affranchit Ṣafiyyah et fit de son affranchissement sa dot.

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
كانت صفية بنت حُيي -وهو أحد زعماء بنى النضير- زوجة كنانة بن أبي الحقيق، فقتل يوم خيبر، وفتح النبي -صلى الله عليه وسلم- خيبر، وصار النساء والصبيان أرقاء للمسلمين، ومنهم صفية، ووقعت في نصيب دِحْيةَ بن خليفة الكلبي -رضي الله عنه-، فعوضه عنها غيرها واصطفاها لنفسه، جبراً لخاطرها، ورحمة بها لعزها الذاهب.
ومن كرمه إنه لم يكتف بالتمتع بها أمة ذليلة، بل رفع شأنها، بإنقاذها من ذُل الرقِّ، وجعلها إحدى أمهات المؤمنين،
لأنه أعتقها، وتزوجها، وجعل عتقها صداقها.
Ṣafiyyah était la fille de Ḥuyay, l’un des chefs des Banî Nadîr. Elle était l’épouse de Kinânah ibn Abî Al-Ḥaqîq qui fut tué le jour de Khaybar lorsque le Prophète (sur lui la paix et le salut) prit Khaybar de force. Les femmes et les enfants furent donc pris comme esclaves par les musulmans et Ṣafiyyah fut donnée à Diḥyah ibn Khalîfa Al-Kalbî. Le Prophète (sur lui la paix et le salut) voulut alors se l’approprier et donna à Diḥyah une autre femme en échange. C’était une façon de la consoler et une marque de bienveillance à son égard, elle qui avait perdu sa gloire passée. De même, par noblesse, il ne se contenta pas de jouir d’elle comme d’une misérable esclave. Plutôt, il l’honora en la libérant du joug de la servitude et en faisant d’elle l'une des mères des croyants. En effet, il l’affranchit et l’épousa, en faisant de son affranchissement sa dot.

 

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তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6022

 
Hadith   1159   الحديث
الأهمية: أن النبي -صلى الله عليه وسلم- عامل أهل خيبر بشطر ما يخرج منها من تمر أو زرع
Thème: Le Prophète (sur lui la paix et le salut) a fait travailler la terre de Khaybar par ses gens en contrepartie de la moitié de sa production en fruits et céréales.

عن عبدالله بن عمر -رضي الله عنهما- أن النبي -صلى الله عليه وسلم- عامل أهل خيبر بِشَطْرِ ما يخرج منها من ثَمَرٍ أو زرع.

Abdallah ibn 'Omar (qu'Allah l'agrée, lui et son père) relate que le Prophète (sur lui la paix et le salut) a fait travailler la terre de Khaybar par ses gens en contrepartie de la moitié de sa production en fruits et céréales.

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
بلدة خيبر بلدة زراعية، كان يسكنها طائفة من اليهود.
فلما فتحها النبي -صلى الله عليه وسلم- في السنة السابعة من الهجرة، وقسم أراضيها ومزارعها بين الغانمين، وكانوا مشتغلين عن الحراثة والزراعة بالجهاد في سبيل الله والدعوة إلى الله -تعالى-، وكان يهود "خيبر" أبصر منهم بأمور الفلاحة أيضاً، لطول معاناتهم وخبرتهم فيها، لهذا أقر النبي -صلى الله عليه وسلم- أهلها السابقين على زراعة الأرض وسقْي الشجر، ويكون لهم النصف، مما يخرج من ثمرها وزرعها، مقابل عملهم، وللمسلمين النصف الآخر، لكونهم أصحاب الأصل.
La ville de « Khaybar » est une région agricole qui était habitée par une tribu juive. Le Prophète (sur lui la paix et le salut) l’a conquise en l’an 7 de l’Hégire et partagea le butin de ses terres et de ses champs entre les combattants. Cependant, les soldats étaient occupés par le combat dans la voie d’Allah, Exalté soit-Il, et l'appel à l'Islam, au détriment de l’activité agricole qui consistait à semer les terres et à les labourer. D'un autre côté, les juifs de Khaybar étaient plus aptes qu’eux dans le domaine de l’agriculture étant donné qu’ils prenaient soin des terres depuis longtemps et possédaient une grande expérience dans le domaine. Voilà pourquoi, le Prophète (sur lui la paix et le salut) accepta de laisser les habitants de Khaybar semer les terres et les irriguer en contre partie de la moitié des récoltes fruitières et céréalières obtenues comme salaire. Quant à l’autre moitié, elle était destinée aux musulmans car, à l’origine, c’étaient eux les propriétaires des terres.

 

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তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6023

 
Hadith   1160   الحديث
الأهمية: أن رجلا رمى امرأته، وانتفى من ولدها في زمن رسول الله -صلى الله عليه وسلم- فأمرهما رسول الله -صلى الله عليه وسلم- فتلاعنا، كما قال الله تعالى، ثم قضى بالولد للمرأة، وفرق بين المتلاعنين
Thème: Un homme accusa sa femme d’adultère et renia son enfant à l’époque du Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut). Il ordonna aux deux de se maudire mutuellement comme l'a dit Allah, Exalté soit-Il. Après cela, il jugea que l’enfant était à la femme et sépara les deux qui s'étaient maudits.

عن عبد الله بن عمر -رضي الله عنها-: أن رجلا اتهم امرأته بالزنا، ونفى كون ولدها منه في زمن رسول الله -صلى الله عليه وسلم- فأمرهما رسول الله -صلى الله عليه وسلم- فتلاعنا، كما قال الله تعالى، ثم قضى بالولد للمرأة، وفرق بين المتلاعنين

‘Abdullah ibn ‘Umar (qu’Allah l'agrée, lui et son père) relate qu’un homme accusa sa femme d’adultère et renia son enfant à l’époque du Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut). Il ordonna aux deux de se maudire mutuellement comme l'a dit Allah, Exalté soit-Il. Après cela, il jugea que l’enfant était à la femme et sépara les deux qui s'étaient maudits.

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
في هذا الحديث يروي عبد الله بن عمر -رَضيَ الله عنهما-: أن رجلًا قذف زوجته بالزنا، وانتفى من ولدها، وبرئ منه فكذبته في دعواه ولم تُقِرَّ على نفسها.
فتلاعنا، بأن شهد الزوج بالله -تعالى- أربع مرات أنه صادق في قذفها، ولعن نفسه في الخامسة.
ثم شهدت الزوجة بالله أربع مرات أنه كاذب، ودعت على نفسها بالغضب في الخامسة.
فلما تمَّ اللعان بينهما، فرق بينهما النبي -صلى الله عليه وسلم- فرقة دائمة، وجعل الولد تابعا للمرأة، منتسبا إليها، منقطعا عن الرجل، غير منسوب إليه.
Dans ce hadith, ‘Abdullah ibn ‘Umar (qu’Allah l'agrée, lui et son père) relate qu’un homme a accusé sa femme d’adultère et a renié son enfant, mais sa femme le démentit et nia avoir commis ce dont il l’accusait. Ils se sont donc mutuellement maudits. Ainsi, l’époux a juré quatre fois par Allah qu’il était véridique dans son accusation et, la cinquième fois, il a invoqué la malédiction sur sa personne [s'il mentait]. Puis, l’épouse a juré quatre fois qu’il mentait et, la cinquième fois, elle a invoqué la colère divine contre sa propre personne [si c'était elle la menteuse]. Une fois la malédiction mutuelle terminée, le Prophète (sur lui la paix et le salut) les a séparés pour toujours et attribué l’enfant à la femme, annulant ainsi son affiliation à l’homme.
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6024

 
Hadith   1161   الحديث
الأهمية: لا سبيل لك عليها، قال: يا رسول الله، مالي؟ قال: لا مال لك: إن كنت صدقت عليها فهو بما استحللت من فرجها، وإن كنت كذبت فهو أبعد لك منها
Thème: Tu n’as aucune voie de recours contre elle ! - Il répondit : Ô Messager d’Allah ! Et mes biens ? - Il lui répondit : Aucun bien ne te revient. Si tu lui as donné une dot, tu t’es autorisé son intimité en échange ; et si tu mens, tu le mérites encore moins qu’elle !

عن عبد الله بن عمر -رضي الله عنهما- مرفوعاً: «أن فلان بن فلان قال: يا رسول الله، أرأيت أن لو وجد أحدنا امرأته على فاحشة، كيف يصنع؟ إن تكلم تكلم بأمر عظيم، وإن سَكَتَ سَكَتَ على مثل ذلك.
قال: فسكت النبي -صلى الله عليه وسلم- فلم يُجبه.
فلما كان بعد ذلك أتاه فقال: إن الذي سألتك عنه قد ابتليت به. فأنزل الله -عز وجل- هؤلاء الآيات في سورة النور ?والذين يرمون أزواجهم...? فتلاهن عليه ووعظه وذكره. وأخبره أن عذاب الدنيا أهون من عذاب الآخرة. فقال: لا، والذي بعثك بالحق، ما كذبتُ عليها. ثم دعاها، فوعظها، وأخبرها: أن عذاب الدنيا أهون من عذاب الآخرة. فقالت: لا، والذي بعثك بالحق، إنه لكاذب. فبدأ بالرجل؛ فشهد أربع شهادات بالله: إنه لمن الصادقين، والخامسة: أن لعنة الله عليه إن كان من الكاذبين. ثم ثَنَّى بالمرأة. فشهدت أربع شهادات بالله: إنه لمن الكاذبين، والخامسة: أن غضب الله عليها إن كان من الصادقين. ثم فرق بينهما.
ثم قال: إن الله يعلم أن أحدكما كاذب فهل منكما تائب؟ -ثلاثا-»، وفي لفظ «لا سبيل لك عليها. قال: يا رسول الله، مالي؟ قال: لا مال لك: إن كنت صدقت عليها فهو بما استحللت من فرجها، وإن كنت كذبت فهو أبعد لك منها».

‘Abdullah ibn ‘Umar (qu’Allah l'agrée, lui et son père) relate : « Untel fils d’untel a dit : " Ô Messager d’Allah ! Si l’un d’entre nous surprend sa femme en train de commettre la turpitude, que doit-il faire ? Car s’il parle, il dira quelque chose de grave et s’il se tait, alors il se tait aussi sur quelque chose de grave ! " Le Prophète (sur lui la paix et le salut) se tut et ne lui répondit pas. Plus tard, l’homme revint et dit : " J’ai été éprouvé par ce sur quoi je t’ai interrogé. " Lorsqu’Allah révéla les versets de la sourate : « La Lumière » : {( Et ceux qui accusent leurs épouses...)} [Coran : 24/6]. Le Prophète (sur lui la paix et le salut) les lui récita, puis il l’exhorta et lui rappela que la punition d’ici-bas et moins grave que celle de l’au-delà, mais l’homme répondit : " Non ! Par celui qui t’a envoyé avec la vérité, je n’ai pas menti à son sujet ! " Le Prophète (sur lui la paix et le salut) convoqua alors la femme, puis il l’exhorta et lui rappela que la punition d’ici-bas est moins grave que celle de l’au-delà, mais elle répondit : " Non ! Par celui qui t’a envoyé avec la vérité, il ment ! " Alors, il commença par l’homme, qui attesta par quatre fois, en prenant Allah pour témoin, qu’il était de ceux qui disent la vérité et, la cinquième fois, il invoqua la malédiction d’Allah sur sa personne s’il était du nombre des menteurs. Puis, ce fut au tour de la femme, qui jura par quatre fois, en prenant Allah comme témoin, qu’elle était du nombre des véridiques et, la cinquième fois, elle invoqua la malédiction d’Allah sur sa personne si elle était de celles qui mentent. Ensuite, il prononça leur séparation et dit trois fois : " Allah sait que l’un de vous deux ment, alors est-ce que l’un de vous souhaite se repentir ? " Et dans une version : " Tu n’as aucune voie de recours contre elle ! - Il répondit : Ô Messager d’Allah ! Et mes biens ? - Il lui répondit : Aucun bien ne te revient. Si tu lui as donné une dot, tu t’es autorisé son intimité en échange ; et si tu mens, tu le mérites encore moins qu’elle ! " »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
جاء الإسلام باللعان ليكون حلًّا لمشكلة اجتماعية، وهي إذا رأى الزوج من يفعل الفاحشة بزوجته وليس له شهود، فإنه يلجأ إلى اللعان، ولكن ليس في حال الشك والوساوس، بل إذا رأى بعينه، فإن الوعيد في اللعان عظيم، وصاحب هذه القصة كأنه أحسَّ من زوجه ريبةً، وخاف أن يقع منها على فاحشة، فحار في أمره، لأنه إن قذفها ولم يأت ببينة، فعليه الحد، وإن سكت فهي الدياثة والعار، وأبدى هذه الخواطر للنبي -صلى الله عليه وسلم-، فلم يجبه كراهة لسؤال قبل أوانه، ولأنه من تعجل الشر والاستفتاح به، بالإضافة إلى أن الرسول -صلى الله عليه وسلم- لم ينزل عليه في ذلك شيء.
بعد هذا رأى هذا السائل الفاحشة التي خافها فأنزل الله في حكمه وحكم زوجه، هذه الآيات من سورة النور {وَالَّذِينَ يَرْمُونَ أزواجهم} (النور: 60) الآيات.
فَتلاهن عليه النبي -صلى الله عليه وسلم-، وذكَّره ووعظه إن كان كاذبا في قذفه لامرأته بأن عذاب الدنيا -وهو حَد القذف- أهون من عذاب الآخرة.
فأقسم أنه لم يكذب بِرَمْيهِ امرأته بالزنا.
ثم وعظ الزوجة كذلك وأخبرها أن عذاب الدنيا -وهو حدُّ الزنا بالرَّجم- أهون من عذاب الآخرة.
فأقسمت أيضا: إنه لمن الكاذبين.
حينئذ بدأ النبي -صلى الله عليه وسلم- بما بدأ الله به، وهو الزوج، فشهد أربع شهادات بالله: إنه لمن الصادقين فيما رماها به، وفي الخامسة أن لعنة الله عليه إن كان من الكاذبين.
ثم ثنى بالمرأة، فشهدت أربع شهادات بالله، إنه لمن الكاذبين، والخامسة أن غضب الله عليها إن كان من الصادقين في دعواه. ثم فرق بينهما فرقة مؤبدة.
وبما أن أحدهما كاذب، فقد عرض عليهما النبي -صلى الله عليه وسلم- التوبة.
فطلب الزوج صداقه، فقال: ليس لك صداق، فإن كنت صادقًا في دعواك زناها، فالصداق بما استحللت من فرجها، فإن الوطء يقرر الصداق.
وإن كنت كاذبا عليها، فهو أبعد لك منها، إذ رميتها بهذا البهتان العظيم.
Apparemment, l’homme concerné par cette histoire avait des soupçons sur sa femme et craignait de découvrir qu’elle commettait la turpitude. Il était donc hésitant, car s’il l’accusait, il ne pouvait apporter aucune preuve mais s’il ne disait rien, il encourait la honte et perdait sa fierté. Il a donc fait part de ses pensées au Prophète (sur lui la paix et le salut), mais ce dernier ne lui répondit pas, parce qu’il détestait répondre à ce genre de question de façon anticipée et parce que cela revient à précipiter le mal. De plus, rien ne lui avait été révélé à ce sujet. Par la suite, l’homme en question découvrit la turpitude qu’il redoutait, alors Allah, Exalté soit-Il, révéla des versets pour juger du cas de cet homme et de sa femme. Ces versets sont dans la sourate : « La Lumière », à partir du verset 6 : {( Et ceux qui accusent leurs épouses...)}. Le Prophète (sur lui la paix et le salut) lui récita donc ces versets, puis il l’exhorta, en lui rappelant que s’il avait faussement accusé sa femme, alors la punition d’ici-bas [c’est-à-dire : la punition légale infligée à celui qui accuse sa femme à tort] est moins grave que celle de l’au-delà. Mais, l’homme jura qu’il n’avait pas menti en accusant sa femme. Ensuite, de la même manière, il exhorta la femme, en lui rappelant que la punition d’ici-bas [c’est-à-dire : la lapidation de la fornicatrice] est moins grave que celle de l’au-delà. Mais, elle jura également, en disant que son mari mentait. Le Prophète (sur lui la paix et le salut) procéda alors dans le même ordre qu’Allah, en commençant par l’époux, qui jura par quatre fois qu’il était véridique dans ses accusations envers sa femme, et, la cinquième fois, il invoqua la malédiction d’Allah sur sa personne au cas où il mentait. Puis, il continua avec la femme, qui jura par quatre fois que l’homme mentait et, la cinquième fois, elle invoqua la malédiction d'Allah contre sa personne s’il disait vrai. Là, le Prophète (sur lui la paix et le salut) prononça leur séparation définitive et, comme l’un des deux mentait, il leur proposa de se repentir. L’homme réclama la dot qu’il avait donnée, mais le Prophète (sur lui la paix et le salut) lui répondit : « Aucun bien ne te revient ! » car si tu as dit vrai, la dot que tu as donnée est en échange du fait que tu as joui d’elle. Or, le rapport sexuel entre les deux époux rend le versement de la dot irréversible. Et si tu as menti sur elle, tu mérites cela encore moins qu’elle, puisque tu as proféré à son encontre une accusation gravissime.

 

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তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6025

 
Hadith   1162   الحديث
الأهمية: دخل علي رسول الله -صلى الله عليه وسلم- وعندي رجل، فقال: يا عائشة، من هذا؟ قلت: أخي من الرضاعة، فقال: يا عائشة: انظرن من إخوانكن؟ فإنما الرضاعة من المجاعة
Thème: Le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) entra chez moi et trouva un homme avec moi. Il dit alors : " Ô ʽÂ’ishah ! Qui est-ce ? - J’ai répondu : Mon frère de lait. - Il a dit : Ô ʽÂ’ishah ! Regardez bien qui sont vos frères, car ce n’est que la faim qui est la cause de l’allaitement. "

عن عائشة- رضي الله عنها- قالت: «دخل علي رسول الله -صلى الله عليه وسلم- وعندي رجل، فقال: يا عائشة، من هذا؟ قلت: أخي من الرضاعة، فقال: يا عائشة: انظرن من إخوانكن؟ فإنما الرضاعة من المجاعة».

ʽÂ’ishah (qu’Allah l’agrée) relate : « Le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) entra chez moi et trouva un homme avec moi. Il dit alors : " Ô ʽÂ’ishah ! Qui est-ce ? - J’ai répondu : Mon frère de lait. - Il a dit : Ô ʽÂ’ishah ! Regardez bien qui sont vos frères, car ce n’est que la faim qui est la cause de l’allaitement. " »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
دخل النبي -صلى الله عليه وسلم- على عائشة، فوجد عندها أخاها من الرضاعة -وهو لا يعلم عنه- فتغير وجهه -صلى الله عليه وسلم-، كراهةً لتلك الحال، وغَيْرَةً على محارمه.
فعلمت السببَ الذي غيَّر وجهه، فأخبرته: أنه أخوها من الرضاعة.
فقال: يا عائشة انظرْن وتثبتنَ في الرضاعة، فإن منها ما لا يسبب المحرمية، فلا بد من رضاعة ينبت عليها اللحم وتشتد بها العظام، وذلك أن تكون من المجاعة، حين يكون الطفل محتاجا إلى اللبن، فلا يتقوت بغيره، فيكون حينئذ كالجزء من المرضعة، فيصير كأحد أولادها، فّتثبت المحرمية، والمحرمية أن يكون محرمًا للمرضعة وعائلتها، فلا تحتجب عنه، ويخلو بها، ويكون محرمها في السفر، وهذا يشمل المرضعة وزوجها صاحب اللبن، وأولادهما وإخوانهما وآباءهما وأمهاتهما.
Un jour, le Prophète (sur lui la paix et le salut) entra chez ʽÂ’ishah et y trouva son frère de lait (dont il ignorait l’existence). Là, on put voir sur son visage qu’il désapprouvait cette situation et ressentait de la jalousie. ʽÂ’ishah comprit ce qui le dérangeait et l’informa que l’homme était son frère de lait. Il dit alors : « Ô ʽÂ’ishah ! Prenez soin de vérifier la question de l’allaitement, car tout allaitement n’entraîne pas forcément un lien fraternel. » En effet, l’allaitement doit être la cause de la chair qui pousse et des os qui se solidifient et c’est le cas lorsque l’allaitement est pratiqué parce que l’enfant a faim, il a besoin de lait et il ne se nourrit de rien d’autre. Dans ce cas-là, le lait est comme une partie de la nourrice et l’enfant devient comme l’un de ses enfants, ce qui entraîne le lien fraternel. Celui-ci consiste en ce que l'enfant ne puisse épouser ni celle qui l'a allaité, ni sa famille. Ainsi, elle n'a pas à se couvrir devant lui, peut s'isoler et voyager avec lui. Ce lien s'étend aussi au mari de celle qui a allaité [si l'enfant est une fille], leurs enfants, leurs frères [et sœurs], leurs pères et mères.

 

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তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6027

 
Hadith   1163   الحديث
الأهمية: إنما جعل الإمام ليؤتم به، فلا تختلفوا عليه، فإذا كبر فكبروا، وإذا ركع فاركعوا، وإذا قال: سمع الله لمن حمده، فقولوا: ربنا ولك الحمد، وإذا سجد فاسجدوا، وإذا صلى جالسا فصلوا جلوسا أجمعون
Thème: L’imam a été établi dans le seul but qu’on le suive, alors n’agissez pas différemment de lui. Quand il dit : « Allâhu Akbar ! » (Allah est plus Grand [que tout] !), dites : « Allâhu Akbar ! » ; quand il s’incline, inclinez-vous ; quand il dit : « Sami’a Llâhu Liman Ḥamidah ! » (Allah a entendu celui qui L’a loué !), dites : « Rabbanâ Wa Laka-l-Ḥamd ! » (Notre Seigneur ! Et c’est à Toi que La louange appartient !). Quand il se prosterne, prosternez-vous et s’il prie assis, priez tous assis.

عن أبي هريرة -رضي الله عنه- مرفوعاً: «إنما جُعِلَ الإمام ليِؤُتَمَّ به، فلا تختلفوا عليه، فإذا كبر فكبروا، وإذا ركع فاركعوا، وإذا قال: سمع الله لمن حمده، فقولوا: ربنا ولك الحمد. وإذا سجد فاسجدوا، وإذا صلى جالسا فصلوا جلوسا أجمعون».

Abû Hurayrah (qu'Allah l'agrée) relate : « L’imam a été établi dans le seul but qu’on le suive, alors n’agissez pas différemment de lui. Quand il dit : « Allâhu Akbar ! » (Allah est plus Grand [que tout] !), dites : « Allâhu Akbar ! » ; quand il s’incline, inclinez-vous ; quand il dit : « Sami’a Llâhu Liman Ḥamidah ! » (Allah a entendu celui qui L’a loué !), dites : « Rabbanâ Wa Laka-l-Ḥamd ! » (Notre Seigneur ! Et c’est à Toi que La louange appartient !). Quand il se prosterne, prosternez-vous et s’il prie assis, priez tous assis. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
أرشد النبي -صلى الله عليه وسلم- المأمومين إلى الحكمة من جعل الإمام وهي أن يقتدي به المصلون في صلاتهم، ولا يختلفون عليه بعمل من أعمال الصلاة، وإنما تراعى تَنَقلاته بنظام فإذا كبر للإحرام، فكبروا أنتم كذلك، وإذا رَكع فاركعوا بعده، وإذا ذكركم أن الله مجيب لمن حمده بقوله: "سمع الله لمن حمده" فاحمدوه -تعالى- بقولكم:
"ربنا لك الحمد"، وكذلك ما ورد من صيغ أخرى مثل: "ربنا ولك الحمد" "اللهم ربنا ولك الحمد" "اللهم ربنا لك الحمد"، وإذا سجد فتابعوه واسجدوا، وإذا صلى جالساً لعجزه عن القيام -فتحقيقاً للمتابعة- صلوا جلوساً، ولو كنتم قادرين على القيام.
Le Prophète (sur lui la paix et le salut) a indiqué aux croyants la sagesse pour laquelle l’imam a été établi : on doit l’imiter, le suivre et ne pas agir différemment de lui. Ceci est valable pour tous les gestes de la prière. Il faut suivre soigneusement ses mouvements : quand il prononce la proclamation de la grandeur d’Allah en disant : « Allâhu Akbar ! » (Allah est plus Grand [que tout] !) lors de l’ouverture de la prière, on doit faire de même. Quand il s’incline, on s’incline après lui. Quand il nous rappelle qu’Allah répond à celui qui Le loue, en disant : « Sami’a Llâhu Liman Ḥamidah ! » (Allah a entendu celui qui L’a loué !), on loue Allah en disant : « Rabbanâ Wa Laka-l-Ḥamd ! » (Notre Seigneur ! Et c’est à Toi que La louange appartient !). Quand il se prosterne, on le suit et on se prosterne. Et s’il prie assis parce qu’il est incapable de se tenir debout, on le suit au point de tous prier assis derrière lui, même si l’on est capable de se tenir debout.

 

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তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6029

 
Hadith   1164   الحديث
الأهمية: كانت المرأة إذا توفي عنها زوجها: دخلت حفشا، ولبست شر ثيابها، ولم تمس طيبا ولا شيئا حتى تمر بها سنة، ثم تؤتى بدابة -حمار أو طير أو شاة- فتفتض به!
Thème: Auparavant, quand la femme perdait son mari, elle entrait dans une petite cabane pour y rester. Elle mettait ses pires vêtements et ne pouvait utiliser ni parfum, ni quoi que ce soit, et ce, pendant un an. Après cela, on lui amenait une bête : un âne, un oiseau, ou un mouton, qu’elle frottait contre ses parties intimes ...

عن أم سلمة -رضي الله عنها- مرفوعاً: «جاءت امرأة إلى رسول الله -صلى الله عليه وسلم- فقالت: يا رسول الله، إن ابنتي توفي عنها زوجها، وقد اشتكت عينها أفَنَكْحُلُها؟ فقال رسول الله -صلى الله عليه وسلم-: لا -مرتين، أو ثلاثا-، ثم قال: إنما هي أربعة أشهر وعشر، وقد كانت إحداكن في الجاهلية ترمي بالبَعْرَةِ على رأس الحول».
فقالت زينب: كانت المرأة إذا توفي عنها زوجها: دخلت حفشا، ولبست شر ثيابها، ولم تَمَسَّ طيبا ولا شيئا حتى تمر بها سنة، ثم تؤتى بدابة -حمار أو طير أو شاة- فتَفْتَضُّ به! فقلما تفتض بشيء إلا مات! ثم تخرج فتُعطى بعرة؛ فترمي بها، ثم تراجع بعد ما شاءت من طيب أو غيره».

Umm Salamah (qu’Allah l’agrée) relate : « Une femme vint au Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) et demanda : " Ô Messager d’Allah ! Ma fille a perdu son mari et souffre maintenant des yeux, pouvons-nous lui appliquer du khôl ? - Non ! répondit-il, deux ou trois fois. Ensuite, il dit : Ce n’est que quatre mois et dix jours ! Pendant le paganisme, la femme devait jeter un crottin au bout d’une année ! " Zaynab dit alors : " Auparavant, lorsque la femme perdait son mari, elle entrait dans une petite cabane afin d’y demeurer. Elle mettait ses pires vêtements et ne pouvait utiliser ni parfum, ni quoi que ce soit pendant un an. Après cela, on lui amenait une bête : un âne, un oiseau, ou un mouton, contre laquelle elle se frottait. Et il était rare que ce sur quoi elle se frotte reste en vie ! Puis, elle sortait et on lui donnait un crottin qu’elle devait jeter. Après cela, elle utilisait de nouveau ce qu’elle voulait : du parfum, ou autre. " »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
جاء الإسلام وأزال عن الناس أعباء الجاهلية، وخاصة المرأة، فقد كانوا يسيئون معاملتها ويظلمونها، فحفظ الإسلام حقها.
ففي هذا الحديث جاءت امرأة تستفتي النبي صلى الله عليه وسلم، فتخبره أن زوج ابنتها توفي، فهي حاد عليه، والحادُّ تجتنب الزينة، ولكنها اشتكت وجعا في عينيها فهل من رخصة لها في استعمال الكحل؟
فقال صلى الله عليه وسلم: لا- مكرراً ذلك، مؤكدا.
ثم قلَّل صلى الله عليه وسلم المدة، التي تجلسها حادًّا لحرمة الزوج وهي أربعة أشهر وعشرة أيام، أفلا تصبر هذه المدة القليلة التي فيها شيء من السعة.
وكانت النساء في الجاهلية، تدخل الحاد منكن بيتًا صغيراٍ كأنه جحر وحش، فتتجنب الزينة، والطيب، والماء، ومخالطة الناس، فتراكم عليها أوساخها وأقذارها، معتزلة الناس، سنة كاملة.
فإذا انتهت منها أعطيت بعرة، فرمت بها، إشارة إلى أن ما مضى عليها من ضيق وشدة وحرج لا يساوي -بجانب القيام بحق زوجها- هذه البعرة.
فجاء الإسلام فأبدلهن بتلك الشدة نعمة، وذلك الضيق سعة، ثم لا تصبر عن كحل عينها، فليس لها رخصة، لئلا تكون سُلَّماً إلى فتح باب الزينة للحادِّ.
Une femme vint interroger le Prophète (sur lui la paix et le salut) au sujet de sa fille, qui était veuve et ne pouvait donc pas s’embellir, mais qui souffrait des yeux. Elle voulut donc savoir s’il lui était toutefois permis d’utiliser du khôl. Le Prophète (sur lui la paix et le salut) lui répondit par la négative et réitéra sa réponse, comme pour insister. Puis, il minimisa la période pendant laquelle la veuve doit patienter en l’honneur de son mari, qui est de quatre mois et dix jours. C’est comme s’il lui disait : ne peut-elle pas patienter durant cette courte période, qui est marquée d’une certaine facilité ?! En effet, durant l’ère préislamique, la veuve devait rester dans une sorte de cabane, en s’abstenant de s’embellir, d’utiliser de l’eau, de se parfumer et de fréquenter les gens. Les impuretés de son corps et la saleté s’accumulaient donc sur elle, qui restait isolée des gens, pendant toute une année. Une fois l’année écoulée, on lui tendait un crottin, qu’elle jetait de façon symbolique, pour exprimer le fait que toute la souffrance et la gêne qu’elle venait d’endurer n’étaient rien en comparaison avec ce qu’elle devait à son mari. Cela n’était rien de plus que ce crottin. Puis, l’Islam est venu et a remplacé cette souffrance par un bienfait et cette gêne par une facilité. Mais, même malgré cela, la femme ne peut patienter et s’abstenir de mettre du khôl dans ses yeux. En tout cas, aucune dérogation n’a été accordée, car cela ouvrirait la porte aux veuves qui prendraient l’habitude de s’embellir.

 

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তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6030

 
Hadith   1165   الحديث
الأهمية: يا رسول الله، إني أصبت أرضا بخيبر، لم أصب مالا قط هو أنفس عندي منه، فما تأمرني به؟ فقال: إن شئت حبست أصلها، وتصدقت بها
Thème: Ô Messager d’Allah ! J’ai acquis une terre à Khaybar qui m’est le bien le plus cher que j’ai pu acquérir ! Que m’ordonnes-tu d'en faire ? - Il lui répondit : Si tu veux, immobilises-en le fonds et fais-en aumône.

عن عبد الله بن عمر -رضي الله عنهما- قال: «قد أصاب عمر أرضًا بخيبر. فأتى النبي -صلى الله عليه وسلم- يستأمره فيها. فقال: يا رسول الله، إني أصبت أرضًا بخيبر، لم أُصِبْ مالًا قَطُّ هو أنفس عندي منه، فما تأمرني به؟ فقال: إن شِئْتَ حَبَّسْتَ أصلها، وتصدقت بها.
قال: فتصدق بها، غير أنه لا يُباع أصلها، ولا يوهب، ولا يورث.
قال: فتصدق عمر في الفقراء، وفي القربى، وفي الرقاب، وفي سبيل الله، وابن السبيل، والضيف. لا جناح على من وليها أن يأكل منها بالمعروف، أو يطعم صديقًا، غير مُتَمَوِّلٍ فيه»، وفي لفظ: «غير مُتَأثِّلٍ».

‘Abdullah ibn ‘Umar (qu’Allah l'agrée, lui et son père) relate : « ‘Umar avait acquis une terre à Khaybar. Il alla voir le Prophète (sur lui la paix et le salut) afin de le consulter au sujet de celle-ci, en disant : " Ô Messager d’Allah ! J’ai acquis une terre à Khaybar qui m’est le bien le plus cher que j’ai pu acquérir ! Que m’ordonnes-tu d'en faire ? - Il lui répondit : Si tu veux, immobilises-en le fonds et fais-en aumône. Il poursuivit : Fais-en aumône, à condition que son fond ne soit ni vendu, ni donné, ni hérité. » ‘Umar fit donc un don pour les pauvres, pour ses proches, pour l’affranchissement des esclaves, dans la voie d’Allah et pour les invités, en autorisant à celui qui s’en occupe d’en manger de façon raisonnable et d’en donner à manger à un ami, sans en tirer profit. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
أصاب عمر بن الخطاب رضى الله عنه أرضا بخيبر، قدرها مائة سهم، هي أغلى أمواله عنده، لطيبها وجودتها: وقد كانوا- رضى الله عنهم- يتسابقون إلى الباقيات الصالحات، فجاء رضي اللَه عنه إلى النبي صلى الله عليه وسلم طمعا في البر المذكور في قوله تعالى: {لَنْ تَنَالوا البِرً حَتًى تُنْفِقُوا مِمًا تُحِبونَ} يستشيره في صفة الصدقة بها لوجه الله تعالى.
فأشار عليه بأحسن طرق الصدقات، وذلك بأن يحبس أصلها ويقفه، ففعل عمر ذلك وصارت وقفا فلا يتصرف به ببيع، أو إهداء، أو إرث أو غير ذلك من أنواع التصرفات، التي من شأنها أن تنقل الملك ، أو تكون سببا في نقله، ويصدق بها في الفقراء والمساكين، وفي الأقارب والأرحام، وأن يَفُك منها الرقاب بالعتق من الرق، أو بتسليم الديات عن المستوجبين، وأن يساعد بها المجاهدين في سبيل الله لإعلاء كلمته ونصر دينه، وأن يطعم المسافر الذي انقطعت به نفقته في غير بلده، ويطعم منها الضيف أيضا، فإكرام الضيف من الإيمان بالله تعالى.
بما أنها في حاجة إلى من يقوم عليها ويتعاهدها بالري والإصلاح، مع رفع الحرج والإثم عمن وليها أن يأكل منها بالمعروف، فيأكل ما يحتاجه، ويطعم منها صديقا غير متخذ منها مالا زائدا عن حاجته، فهي لم تجعل إلا للإنفاق في طرق الخير والإحسان، لا للتمول والثراء.
تنبيه:
الوقف أن يتصدق المسلم بمال له عائد على جهة من جهات الخير، فيُصرف العائد على تلك الجهة ويبقى أصل المال، مثاله أن يقف مزرعة على الفقراء، فالثمار والزروع التي تنتجها هذه المزرعة تعطى للفقراء وتبقى المزرعة محبوسة.
‘Umar (qu’Allah l’agrée) avait acquis une terre à Khaybar, qui équivalait à cent parcelles et qui, de par sa qualité, était son bien préféré. Les Compagnons avaient l’habitude de se concurrencer dans la course aux bonnes œuvres, c’est pourquoi ‘Umar alla voir le Prophète (sur lui la paix et le salut), dans l’espoir d'arriver à la bonté mentionné dans le verset suivant : {( Vous n’atteindrez la bonté que lorsque vous dépenserez de ce que vous aimez ! )} [Coran : 3/92] mais aussi pour connaître la manière d’en faire aumône pour le visage d’Allah. Le Prophète (sur lui la paix et le salut) lui indiqua donc la meilleure manière d’en faire aumône. Tout d’abord, Il lui dit d’immobiliser le fonds du terrain, ce que fit ‘Umar, de sorte à ce que le terrain ne puisse plus être vendu, donné ou hérité. Ainsi, il n’était plus soumis à aucune transaction qui consisterait à déplacer la propriété entre les mains d’une autre personne, ou qui entraînerait un changement de propriétaire. Ensuite, il lui a dit d’en faire aumône aux pauvres, aux proches, d’en tirer de quoi affranchir les esclaves, de quoi aider ceux qui doivent payer le prix du sang, de quoi subvenir aux combattants qui luttent dans la voie d’Allah pour élever sa parole, d’en donner à manger au voyageur qui a épuisé ses ressources et d’en tirer de quoi honorer ses invités, puisque l’hospitalité fait partie de la foi en Allah, Exalté soit-Il. De même, et étant donné que l'entretien du terrain nécessitait quelqu’un qui s’en occupe, qui arrose la terre et en prend soin d'une manière générale, il stipula que celui qui en était responsable avait le droit d’en manger, de façon raisonnable, ce dont il avait besoin, mais aussi d’en donner à manger à un ami, sans en prendre plus que ce qui lui était nécessaire. En effet, ce terrain a été consacré aux différents domaines de bienfaisance et non pour que quelqu’un en tire profit ou s’enrichisse.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6031

 
Hadith   1166   الحديث
الأهمية: يا رسول الله تزوجت امرأة، فقال: «ما أصدقتها؟» قال: وزن نواة من ذهب قال: «بارك الله لك، أولم ولو بشاة»
Thème: Ô Messager d’Allah ! J’ai épousé une femme. - Il poursuivit : Lui as-tu donné quelque chose ? - Il répondit : Le poids d’un noyau en or. - Il dit alors : " Qu’Allah t’accorde Ses bénédictions ! Organise un repas de mariage, ne serait-ce qu’un mouton. "

عن أنس بن مالك -رضي الله عنه- أن رسول الله -صلى الله عليه وسلم- رأى عبد الرحمن بن عوف، وعليه ردَعْ ُزَعفَرَان. فقال النبي -صلى الله عليه وسلم-: «مَهْيَمْ؟ فقال: يا رسول الله تزوجت امرأة، فقال: ما أصدقتها؟ قال: وَزْنُ نواة من ذهب قال: بارك الله لك، أَوْلِمْ ولو بشاة».

Anas ibn Mâlik (qu’Allah l’agrée) a dit : « Le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) vit ‘Abdaraḥmân ibn ‘Awf qui portait sur lui des traces de safran. Il lui demanda : " Qu’est-ce donc ?! - Il répondit : Ô Messager d’Allah ! J’ai épousé une femme. - Il poursuivit : Lui as-tu donné quelque chose ? - Il répondit : Le poids d’un noyau en or. - Il dit alors : " Qu’Allah t’accorde Ses bénédictions ! Organise un repas de mariage, ne serait-ce qu’un mouton. " »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
رأى النبي -صلى الله عليه وسلم- على عبد الرحمن بن عوف -رضي الله عنه- شيئًا من أثر الزعفران، وكان الأولى بالرجال أن يتطيبوا بما يظهر ريحه، ويخفي أثره، فسأله- بإنكار- عن هذا الذي عليه، فأخبره أنه حديث عهد بزواج، فقد يكون أصابه من زوجه، فرخص له في ذلك.
ولما كان صلى الله عليه وسلم حَفِيا بهم، عطوفاً عليهم، يتفقد أحوالهم ليقرهم على الحسن منها، وينهاهم عن القبيح، سأله عن صداقه لها.
فقال: ما يعادل وزن نواة من ذهب.
فدعا له صلى الله عليه وسلم بالبركة، وأمره أن يولم من أجل زواجه ولو بشاة.
Un jour, le Prophète (sur lui la paix et le salut) vit ‘Abduraḥmân ibn ‘Awf, qui avait sur lui des traces de safran, sachant qu’il est recommandé pour l’homme d’utiliser un parfum dont on peut sentir l’odeur sans voir les traces. Il lui a donc demandé ce que c’était, comme pour réprouver ce qu’il voyait, et ‘Abduraḥmân l’informa qu’il s’était marié récemment, ce qui signifiait que les traces de safran provenaient de son épouse. Le Prophète (sur lui la paix et le salut) ne lui fit donc aucun reproche. Le Prophète (sur lui la paix et le salut) faisait preuve de douceur et de compassion envers ses Compagnons. Il avait pour habitude de s’enquérir de leurs affaires, pour cautionner ce qui était bon et réprouver ce qui était mauvais. Voilà pourquoi, il demanda à ‘Abduraḥmân ce qu’il avait donné à son épouse pour le mariage. Ce dernier répondit qu’il avait donné l’équivalent d’un noyau en or. Là, le Prophète (sur lui la paix et le salut) invoqua la bénédiction divine en sa faveur et lui ordonna d’organiser un repas de noces, en servant ne serait-ce qu'un simple mouton.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6032

 
Hadith   1167   الحديث
الأهمية: أوه، أوه، عين الربا، عين الربا، لا تفعل، ولكن إذا أردت أن تشتري فبع التمر ببيع آخر، ثم اشتر به
Thème: Malheur ! Malheur ! C’est cela même l’usure ! C’est cela même l’usure ! Ne fais pas cela ! Lorsque tu désires acheter, vends les tiennes contre autre chose, puis achète celles-ci !

عن أبي سعيد الخدري- رضي الله عنه-: جاء بلال إلى رسول الله -صلى الله عليه وسلم- بتمر بَرْنِيٍّ، فقال له النبي -صلى الله عليه وسلم-: «من أين لك هذا؟» قال بلال: كان عندنا تمر رديء، فبعتُ منه صاعين بصاع ليطعم النبي -صلى الله عليه وسلم-. فقال النبي -صلى الله عليه وسلم- عند ذلك: «أَوَّهْ، أَوَّهْ، عَيْنُ الربا، عين الربا، لا تفعل، ولكن إذا أردت أن تشتري فَبِعِ التمرَ ببيع آخر، ثم اشتر به».

Abû Sa'îd al-Khudrî relate : « Bilâl (qu’Allah l’agrée) apporta des dattes de type : « Barnî » au Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) qui lui demanda : « D’où proviennent-elles ? - Bilâl (qu’Allah l’agrée) répondit : Nous avions des dattes de mauvaise qualité, j’en ai troqué deux « Ṣâ’ » contre un afin d'en nourrir le Prophète (sur lui la paix et le salut). » A ce moment-là, le Prophète (sur lui la paix et le salut) s’exclama : « Malheur ! Malheur ! C’est cela même l’usure ! C’est cela même l’usure ! Ne fais pas cela ! Lorsque tu désires acheter, vends les tiennes contre autre chose, puis achète celles-ci ! »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
جاء بلال -رضي الله عنه- إلى النبي -صلى الله عليه وسلم- بتمر برني جيد، فتعجب النبي -صلى الله عليه وسلم- من جودته وقال: من أين هذا؟
قال بلال: كان عندنا تمر، فبعت الصاعين من الردي بصاع من هذا الجيد، ليكون مطعم النبي -صلى الله عليه وسلم- منه.
فعظم ذلك على النبي -صلى الله عليه وسلم- وتأوه، لأن المعصية عنده هي أعظم المصائب.
وقال: عملك هذا، هو عين الربا المحرم، فلا تفعل، ولكن إذا أردت استبدال رديء، فبع الرديء بدراهم، ثم اِشتر بالدراهم تمرًا جيدًا. فهذه طريقة مباحة تعملها، لاجتناب الوقوع في المحرم.
Bilâl (qu’Allah l’agrée) est venu apporter au Prophète (sur lui la paix et le salut) des dattes de type : « Barnî » [c’est-à-dire : des dattes jaunes et rondes de très bonne qualité] elles étaient de si bonne qualité que le Prophète (sur lui la paix et le salut) s'en étonna. Il lui demanda alors : « D’où proviennent-elles ? » Bilâl (qu’Allah l’agrée) répondit : « Nous avions des dattes de mauvaise qualité, j’en ai troqué deux Ṣâ’ [unité de mesure équivalente au contenu de quatre paumes de mains jointes] contre un afin d’en nourrir le Prophète (sur lui la paix et le salut). » A ce moment-là, le Prophète (sur lui la paix et le salut) s’alarma et réagit. En effet, pour lui, la désobéissance accomplie était l’un des plus grands malheurs qui soit. Il dit alors au sujet de ce qui venait d’être accompli : « C’est cela même l’usure ! C’est cela même l’usure ! Ne fais pas cela ! Lorsque tu désires acheter, vends les tiennes contre autre chose, puis achète celles-ci ! » ce qui signifie : si tu désires échanger des dattes de mauvaise qualité, alors vends les tiennes contre des dirhams, puis achète avec cet argent des dattes de qualité supérieure ! En effet, voilà le moyen autorisé et permis que tu peux pratiquer afin d’éviter de tomber dans l’interdit !

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6033

 
Hadith   1168   الحديث
الأهمية: إذا أوى أحدكم إلى فراشه فَليَنْفُضْ فِرَاشَهُ بِدَاخِلَةِ إزَارِهِ فإنَّهُ لا يدري ما خلفه عليه
Thème: Lorsque l’un d'entre vous se couche, qu’il frotte sa couche avec l’intérieur de son pagne car il ne sait pas ce qui lui a succédé sur celle-ci.

عن أبي هريرة -رضي الله عنه- مرفوعاً: «إذا أوى أحدكم إلى فراشه فَليَنْفُضْ فِرَاشَهُ بِدَاخِلَةِ إزَارِهِ فإنَّهُ لا يدري ما خلفه عليه، ثم يقول: باسمك ربي وضعت جنبي، وبك أرفعه، إن أمسكت نفسي فارحمها، وإن أرسلتها، فاحفظها بما تحفظ به عبادك الصالحين».

Abû Hurayrah (qu’Allah l’agrée) relate que le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) a dit : « Lorsque l’un d'entre vous se couche, qu’il frotte sa couche avec l’intérieur de son pagne car il ne sait pas ce qui lui a succédé sur celle-ci. Qu’il dise ensuite : " C’est en Ton nom, mon Seigneur, que je pose mon flanc et c’est par Toi que je me relève. Si Tu retiens mon âme, fais-lui miséricorde et si Tu la retournes, alors préserve-la comme Tu préserves Tes serviteurs vertueux ! " »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
يدور معنى هذا الحديث حول بيان أذكار النوم، وهي اللحظة التي يسلم الإنسان فيها روحه لربه في لحظة لا يملك فيها حولا ولا قوة، فيتركها في يد خالقها يحفظها ، ويردها مع تمام التفويض لله تعالى.
قال أهل العلم: وحكمة الذكر والدعاء عند النوم واليقظة أن تكون خاتمة أعماله على الطاعة، وأول أفعاله على الطاعة.
وفي هذا الحديث المبارك يبين لنا النبي صلى الله عليه وسلم ما يسن على العبد فعله وقوله عند النوم، فأرشدنا النبي صلى لله عليه سلم إلى الجانب الفعلي، فقال: «إذا أوى أحدكم إلى فراشه فَليَنْفُضْ" وهذا لأن العرب كانوا يتركون الفراش بحاله، فلربما دخل الفراش بعد مغادرة العبد له بعض الحشرات المؤذية، أو تلوث بالغبار ونحوه، فأمر النبي صلى الله عليه سلم بنفض الفراش قبل النوم، ثم بين النبي صلى الله عليه وسلم آلة النفض والتنظيف فقال: "فلينفض فِرَاشَهُ بِدَاخِلَةِ إزَارِهِ" والإزار: هو ما يلبس على أسفل البدن، والمقصود أي: بطرف الثياب الداخلي، لأنه أسهل للنفض، وحتى لا يصيب ظاهر الإزار شيء من القذر ونحوه، كما انه أستر للعورة، والغالب على العرب أنه لم يكن لهم ثوب غير ما هو عليهم من إزار ورداء، فالمهم هو نفض الفراش سواء كان النفض بملابس متصلة (يرتديها الشخص) أم منفصلة (لا يرتديها)، أو بما ينفض به الفراش غير ذلك.
ثم يبين النبي صلى الله عليه وسلم العلة من هذا النفض والتنظيف: "فإنَّهُ لا يدري ما خلفه عليه" وهذا يدل على حرص الشريعة على سلامة الأبدان، لأن بالأبدان قوام الأديان، وهكذا انتهت هنا السنة الفعلية مع بيان علتها.
ثانيا: السنة القولية.
ثم قال النبي صلى الله عليه وسلم: "ثم يقول: باسمك ربي" أي: باسم الله العلي العظيم أضع هذا الجسد الهامد على الفراش، وهذا يدل على استحباب مداومة الإنسان لذكر ربه في كل وقت، ثم يقول: "وضعت جنبي وبك أرفعه" أي: أني لا أضع هذا الجسد ولا أرفعه إلا مستصحبا فيها ذكرك.
ثم قال صلى الله عليه وسلم : "إن أمسكت نفسي فارحمها" كناية عن الموت.
   قوله صلى الله عليه وسلم: "وإن أرسلتها" كناية عن الحياة.
وقوله صلى الله عليه وسلم: "فاحفظها بما تحفظ به عبادك الصالحين" أي أن تحفظ نفسي وروحي بما تحفظ به عبادك، وهو حفظ عام من سائر الآثام والموبقات والشرور ، كقوله صلى الله عليه وسلم: "احفظ الله يحفظك" فهذا حفظ عام    ولذا خصه بالصالحين فإن حفظ الرب تعالى لا ينال إلا بالصلاح، فليس للمفرط والمضيع حظ من حفظ الله الحفظ الخاص الذي يوليه الله تعالى لأوليائه، ولكن قد يناله شيء من الحفظ العام.
Ce hadith tourne autour de l’explication des invocations à dire avant de dormir, au moment où l’individu confie son âme à Allah, Exalté soit-Il, pour une durée lors de laquelle il ne détient aucune force et ne peut se mouvoir. Il la laisse donc dans la main de son Créateur, avec une confiance absolue, afin qu’Il la protège et la Lui rende. Les savants disent que la raison pour laquelle on évoque et invoque Allah avant de dormir ainsi qu'en se réveillant, c’est afin que les actions commencent et se concluent par l’adoration. Dans ce hadith béni, le Prophète (sur lui la paix et le salut) nous apprend ce qu’il est bon de dire et de faire avant de dormir. Il nous a montré ce qu’il fallait faire en disant : « Lorsque l’un d'entre vous se couche, qu’il frotte sa couche. » En effet, les Arabes avaient l’habitude de laisser la couche telle qu’elle était et il arrivait donc que des insectes nuisibles y pénètrent, ou que de la poussière y entre et la salisse. Il a donc ordonné de frotter la couche avant de dormir. Ensuite, il a montré ce avec quoi il fallait la frotter en disant : « … avec l’intérieur de son pagne. » Le pagne est le vêtement porté sur la partie inférieure du corps. Ce qui est visé ici est l’intérieur du pagne, car c’est plus facile pour frotter et cela aide à garder propre l’extérieur du pagne. De même, cette façon est plus à même de cacher ses parties intimes. Puis, il a montré la raison pour laquelle il faut frotter la couche, en disant : « car il ne sait pas ce qui lui a succédé sur celle-ci. ». Cela nous montre à quel point la loi islamique veille à préserver le corps et la santé. En effet, c’est par le biais du corps que l’on peut pratiquer la Religion. L’aspect pratique de cette tradition prophétique se termine ici et sa sagesse nous a donc été expliquée. Ensuite, vient l’aspect oral. Le Prophète (sur lui la paix et le salut) a dit : « Puis, qu’il dise : C’est en Ton nom, mon Seigneur... » C’est-à-dire : au nom d’Allah, le Très-Haut, le Très Grand, je pose ce corps inerte sur la couche. Cela nous apprend qu’il est recommandé que l’individu évoque son Seigneur à chaque instant. Il a dit : « que je pose mon flanc et c’est par Toi que je me relève » C’est-à-dire : je ne pose et je ne relève ce corps qu’en mentionnant Ton Nom. Il (sur lui la paix et le salut) a ensuite dit : « Si Tu retiens mon âme, alors fais-lui miséricorde. » C’est-à-dire : si je meurs. « Et si Tu la retournes… » : si je vis. « Alors préserve-la comme Tu préserves Tes serviteurs vertueux ! » : préserve mon âme comme Tu préserves Tes serviteurs, en la protégeant de façon générale, de tous les péchés, de tous les dangers, de tous les maux, etc. Ceci est semblable à la parole du Prophète (sur lui la paix et le salut) : « Préserve Allah, Il te préservera ! ». C’est une préservation générale. Voilà pourquoi, il a précisé qu’il s’agissait des « serviteurs vertueux », car la protection d’Allah ne se gagne que par la vertu. Ainsi, celui qui se montre négligent et insouciant ne gagnera aucune part de la protection divine particulière, celle qu’Allah réserve à Ses alliés et à ceux qu’Il aime. Il pourra cependant gagner une part de la protection générale.
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6034

 
Hadith   1169   الحديث
الأهمية: فلا تُشْهدني إذًا؛ فإني لا أشهد على جور
Thème: Dans ce cas, ne me prends pas à témoin, car je ne témoigne pas de l’injustice !

عن النعمان بن بشير-رضي الله عنهما- قال: تصدق علي أبي ببعض ماله، فقالت أمي عَمْرَة بنت رَوَاحَة: لا أرضى حتى تشهد رسول الله -صلى الله عليه وسلم- فانطلق أبي إلى رسول الله -صلى الله عليه وسلم- ليُشْهِد على صدقتي فقال له رسول الله -صلى الله عليه وسلم-: أفعلت هذا بولدك كلهم؟ قال: لا، قال: «اتقوا الله واعدلوا في أولادكم، فرجع أبي، فرد تلك الصدقة».
وفي لفظ: «فلا تُشْهدني إذًا؛ فإني لا أشهد على جَوْرٍ».
وفي لفظ: «فأشهد على هذا غيري».

An-Nu’mân ibn Bashîr (qu’Allah l’agrée, lui et son père) relate : « Lorsque mon père me fit un jour aumône d’une partie de ses biens, ma mère, ‘Amrah bint Rawâḥah, a dit : " Je n’accepterai que si tu prends le Messager d’Allah à témoin ! " Il m’emmena alors jusqu’au Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) en vue de le prendre à témoin du don qu’il me faisait et celui-ci (sur lui la paix et le salut) lui demanda : " En as-tu fait autant avec tous tes enfants ? - Non ! répondit [Nu’mân]. Il lui dit donc : Craignez Allah et soyez équitables entre vos enfants ! " Sur ce, mon père s’en retourna et revint sur son aumône. Et selon une expression : " Dans ce cas, ne me prends pas à témoin, car je ne témoigne pas de l’injustice ! " Et selon une autre expression : " Prends donc à témoin quelqu’un d’autre que moi ! "

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
ذكر النعمان بن بشير الأنصاري: أن أباه خصه بصدقة من بعض ماله فأرادت أُمه أن توثقها بشهادة النبي -صلى الله عليه وسلم- إذ طلبت من أبيه أن يُشهد النبي -صلى الله عليه وسلم- عليها.
فلما أتى به أبوه إلى النبي -صلى الله عليه وسلم- ليتحمل الشهادة، قال له النبي -صلى الله عليه وسلم-: أتصدقت مثل هذه الصدقة على ولدك كلهم؟ قال: لا.
وتخصيص بعض الأولاد دون بعض، أو تفضيل بعضهم على بعض عمل مناف للتقوى وأنه من الجور والظلم، لما فيه من المفاسد، إذ يسبب قطيعة المفضَّل عليهم لأبيهم وابتعادهم عنه، ويسبب عداوتهم وبغضهم لإخوانهم المفضلين.
لما كانت هذه بعض مفاسده قال النبي -صلى الله عليه وسلم- له: "اتقوا الله واعدلوا بين أولادكم ولا تشهدني على جور وظلم" ووبخه ونفَّره عن هذا الفعل بقوله: أشهد على هذا غيري.
فما كان من بشير -رضى اللَه عنه- إلا أن أرجع تلك الصدقة كعادتهم في الوقوف عند حدود الله -تعالى-.
An-Nu’mân ibn Bashîr Al-Anṣârî (qu’Allah l’agrée, lui et son père) relate que son père lui avait fait don de certains de ses biens, sans en donner à ses autres enfants. Sa mère voulut officialiser ce don et demanda à son père de prendre le Prophète (sur lui la paix et le salut) à témoin. Lorsqu’il se rendit chez le Prophète (sur lui la paix et le salut) pour le prendre à témoin, celui-ci lui demanda : « As-tu fait une aumône semblable en faveur de chacun des tes enfants ? » Ce à quoi il répondit par la négative. Favoriser certains enfants par rapport à d’autres est contraire à la piété et représente une injustice dont les conséquences sont désastreuses. En effet, elle entraîne la rupture des liens qui existent entre le père et ceux qui sont désavantagés, elle les éloigne de lui et les pousse à détester leurs frères, ceux qui sont favorisés. Voilà certaines de ses conséquences et c’est pourquoi le Prophète (sur lui la paix et le salut) a dit : « Craignez Allah et traitez vos enfants avec équité ! Ne me faites pas témoigner d’une injustice. » Il l’a blâmé et l’a dissuadé en disant : « Prends quelqu’un d’autre que moi à témoin ! » En réaction, Bashîr (qu’Allah l’agrée) a tout simplement annulé son don, comme c’était l’habitude des Compagnons, qui ne dépassaient pas les limites tracées par Allah, Exalté soit-Il.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim en plusieurs versions]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6035

 
Hadith   1170   الحديث
الأهمية: أن رسول الله -صلى الله عليه وسلم- نهى عن ثمن الكلب، ومهر البغي، وحلوان الكاهن
Thème: Le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) a interdit le prix de la vente de chiens, la contrepartie financière de la prostituée et le gain du devin.

عن أبي مسعود -رضي الله عنه- «أن رسول الله -صلى الله عليه وسلم- نهى عن ثمن الكلب، ومَهْرِ البغي، وحُلْوَانِ الكَاهِنِ».

Abû Mas'ûd (qu'Allah l'agrée) relate : « Le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) a interdit [le profit de] la vente de chiens, la contrepartie financière de la prostituée et le gain du devin. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
لطلب الرزق طرق كريمة شريفة طيبة، جعلها الله عوضا عن الطرق الخبيثة الدنيئة.
فلما كان في الطرق الأولى كفاية عن الثانية، ولما كانت مفاسد الثانية عظيمة لا يقابلها ما فيها من منفعة، حَرَّم الشرع الطرق الخبيثة التي من جملتها، هذه المعاملات الثلاث.
1- بيع الكلب: فإنه خبيث رجس.
2- وكذلك ما تأخذه الزانية مقابل فجورها، الذي به فساد الدين والدنيا.
3- ومثله ما يأخذه أهل الدجل والتضليل، ممن يدعون معرفة الغيب والتصرف في الكائنات، ويخيلون على الناس-بباطلهم- ليسلبوا أموالهم، فيأكلوها بالباطل.
كل هذه طرق خبيثة محرمة، لا يجوز فعلها، ولا تسليم العوض فيها، وقد أبدلها اللَه بطرق مباحة شريفة.
Pour gagner sa vie, il existe des voies nobles, saines et bonnes qu’Allah nous a données en alternative aux voies viles et malsaines. Ainsi, dès lors où les premières nous dispensent des secondes, dont les méfaits sont plus importants que les avantages qu’on en tire, la législation [islamique] les a interdites. Parmi elles, il y a les trois suivantes : La vente de chiens, car le chien est vil et impur ; Le salaire qu’une prostituée prend en contrepartie du péché qu’elle commet, péché qui corrompt la religion et la vie terrestre ; L’argent touché par les charlatans et les gens de l’égarement, ceux qui prétendent connaître l’invisible et agir sur la création, qui dupent les gens avec leurs inepties afin de les spolier de leurs biens, qu’ils mangent injustement. Toutes ces voies sont viles et illicites. Il est interdit de les pratiquer et de payer quelqu’un pour ces pratiques, d’autant plus qu’Allah nous a accordés, à la place, des voies licites et nobles.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6036

 
Hadith   1171   الحديث
الأهمية: ثمن الكلب خبيث، ومهر البغي خبيث، وكسب الحجام خبيث
Thème: Le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) a dit : « Le prix du chien est impur, la contrepartie financière de la prostituée est impure, le profit de celui qui pratique la saignée est impur. »

عن رافع بن خديج -رضي الله عنهما- أن رسول الله -صلى الله عليه وسلم- قال: «ثمن الكلب خبيث، ومهر البغي خبيث، وكسب الحجام خبيث».

Râfi' ibn Khadîj (qu'Allah l'agrée, lui et son père) relate : « Le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) a dit : « Le prix du chien est impur, la contrepartie financière de la prostituée est impure, le profit de celui qui pratique la saignée est impur. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
يبين لنا النبي -صلى الله عليه وسلم- المكاسب الخبيثة والدنيئة لنتجنبها، إلى المكاسب الطيبة الشريفة، ومنها ثمن الكلب، وأجرة الزانية على زناها، وكسب الحجام.
Le Prophète (sur lui la paix et le salut) nous a expliqué quels étaient les moyens de gagner sa vie qui étaient vils et impurs afin que nous les évitions en nous tournant vers des moyens nobles et purs. Parmi ces moyens illicites, il y a la vente de chiens, la prostitution, qui consiste à ce qu’une fornicatrice tire profit du péché, et le fait de tirer profit de la pratique de la saignée.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6037

 
Hadith   1172   الحديث
الأهمية: أتراني ماكستك لآخذ جملك؟ خذ جملك ودراهمك، فهو لك
Thème: Me vois-tu vraiment comme ayant marchandé avec toi en vue de te prendre ton chameau ?! Prends ton chameau et ton or, ils sont à toi !

عن جابر بن عبد الله -رضي الله عنهما-: «أنه كان يسير على جمل فأعيا، فأراد أن يُسَيِّبَهُ. فلحقني النبي -صلى الله عليه وسلم- فدعا لي، وضربه، فسار سيرا لم يَسِرْ مثله. ثم قال: بِعْنِيهِ بأُوقية. قلتُ: لا. ثم قال: بِعْنِيه. فَبِعْتُهُ بأوقية، واستثنيت حُمْلَانَهُ إلى أهلي. فلما بلغت: أتيته بالجمل. فنقدني ثمنه. ثم رجعت. فأرسل في إثري. فقال: أتَرَانِي مَاكستُكَ لآخذ جملك؟ خذ جملك ودراهمك، فهو لك».

Jâbir ibn ‘Abdillah (qu’Allah l'agrée, lui et son père) relate qu’il allait à dos de chameau lorsque sa bête s’épuisa, il pensa alors à la laisser libre. Il a dit : « Le Prophète (sur lui la paix et le salut) me rejoignit, il pria pour moi et frappa ma monture, qui se mit à avancer comme jamais. Ensuite, il m’a dit : " Vends-la moi pour une once d’or ! - Non ! répondis-je. - Il m’a de nouveau dit : Vends-la moi ! " Alors, je la lui vendis pour une once, à condition de l’utiliser jusqu’à rejoindre ma famille. Une fois arrivé, je lui donnai ma monture, dont il me paya le prix aussitôt et en une seule fois. Pendant que je m’en retournai, il envoya quelqu’un me chercher et me dit : " Me vois-tu vraiment comme ayant marchandé avec toi en vue de te prendre ton chameau ?! Prends ton chameau et ton or, ils sont à toi ! " »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
كان جابر بن عبد اللّه -رضي الله عنهما- مع النبي -صلى الله عليه وسلم- في إحدى غزواته، وكان راكباً على جمل قد هزل فتعب عن السير ومسايرة الجيش حتى إنه أراد أن يطلقه فيذهب لوجهه، لعدم نفعه. وكان النبي -صلى الله عليه وسلم- من رأفته بأصحابه وبأمته يمشي في مؤخرة الجيوش، رِفْقاً بالضعيف، والعاجز، والمنقطع، فلحق جابراً وهو على بعيره الهزيل، فدعا له وضرب جمله، فصار ضربه الكريم الرحيم قوةً وعوناً للجمل العاجز، فسار سيراً لم يسر مثله. فأراد -صلى الله عليه وسلم- من كرم خلقه ولطفه تطييب نفس جابر ومجاذبته الحديث المعين على قطع السفر، فقال: بعنيه بأوقية. فطمع جابر -رضي الله عنه - بفضل الله وعَلِمَ أن لا نقص على دينه من الامتناع من بيعه للنبي -صلى الله عليه وسلم- لأن هذا لم يدخل في الطاعة الواجبة، إذ لم يكن الأمر على وجه الإلزام، ومع هذا فإن النبي -صلى الله عليه وسلم- أعاد عليه الطلب فباعه إياه بالأوقية واشترط أن يركبه إلى أهله في المدينة، فقبل -صلى الله عليه وسلم- شرطه، فلما وصلوا أتاه بالجمل، وأعطاه النبي -صلى الله عليه وسلم- الثمن، فلما رجع أرسل في أثره فرجع إليه وقال له: أتظنني بايعتك طمعا في جملك لآخذه منك؟ خذ جملك ودراهمك فهما لك. وليس هذا بغريب على كرمه وخلقه ولطفه، فله المواقف العظيمة -صلى الله عليه وسلم-.
Jâbir ibn ‘Abdillah (qu’Allah l'agrée, lui et son père) était avec le Prophète (sur lui la paix et le salut) lors de l’une de ses expéditions. Il montait un chameau devenu trop maigre et trop fatigué pour continuer à avancer avec l’armée. Il voulut donc le libérer et le laisser aller à sa guise car il ne lui était plus d’aucune utilité. Dans sa bienveillance envers ses Compagnons, mais aussi pour sa communauté, le Prophète (sur lui la paix et le salut) restait toujours à l’arrière de l’armée, pour ménager le faible et celui qui devait s’arrêter. Il rejoignit donc Jâbir, qui était sur son pauvre chameau, pria en sa faveur et frappa le chameau. Cette noble frappe pleine de miséricorde procura de la force et de l'aide à ce chameau incapable, qui se mit alors à avancer comme il ne l’avait jamais fait auparavant. A cet instant, le Prophète (sur lui la paix et le salut), avec la noblesse et la douceur qui le caractérisaient, voulut réconforter Jâbir et discuter avec lui, car cela aide à supporter le voyage. Il lui a dit : « Vends-le moi pour une once d’or ! ». Mais, Jâbir (qu’Allah l'agrée) aspira à la grâce d’Allah et savait que le fait de refuser la proposition du Prophète (sur lui la paix et le salut) n’entachait en rien sa religion, puisqu’il ne s’agissait pas d’un commandement. Le Prophète (sur lui la paix et le salut) réitéra malgré tout sa demande et Jâbir lui vendit donc son chameau pour une once d’or, en posant une condition : il voulait continuer de l’utiliser jusqu’à son retour à Médine. Le Prophète (sur lui la paix et le salut) accepta cette condition et une fois arrivés, Jâbir donna le chameau au Prophète (sur lui la paix et le salut) qui lui en donna le prix. Alors que Jâbir (qu’Allah l'agrée) repartait, le Prophète (sur lui la paix et le salut) envoya quelqu’un pour le chercher. Il revint donc au Prophète (sur lui la paix et le salut), qui lui demanda : « Me vois-tu vraiment comme ayant marchandé avec toi en vue de te prendre ton chameau ?! Prends ton chameau et ton or, ils sont à toi ! » Ceci n’est pas étonnant de sa part, lui qui était si noble et si doux, lui qui, tant de fois, a fait preuve d’actes éminents .

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6038

 
Hadith   1173   الحديث
الأهمية: سألت رافع بن خديج عن كراء الأرض بالذهب والورق؟ فقال: لا بأس به
Thème: J’ai interrogé Râfi’ ibn Khadîj (qu’Allah l’agrée) à propos du fait de louer une terre en échange d’or et d’argent. Il me répondit : « Il n’y a aucun mal à cela ! »

عن حنظلة بن قيس قال: سألت رافع بن خديج عن كراء الأرض بالذهب والورق؟ فقال: لا بأس به، إنما كان الناس يؤاجرون على عهد رسول الله -صلى الله عليه وسلم- بما على المَاذَيَاناتِ، وأَقْبَالِ الجَدَاوِلِ، وأشياء من الزرع؛ فيهلك هذا، ويسلم هذا، ولم يكن للناس كراء إلا هذا؛ ولذلك زجر عنه، فأما شيء معلوم مضمون؛ فلا بأس.

Ḥanẓalah ibn Qays a dit : « J’ai interrogé Râfi’ ibn Khadîj (qu’Allah l’agrée) à propos du fait de louer une terre en échange d’or et d’argent. Il me répondit : « Il n’y a aucun mal à cela ! En effet, à l’époque du Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut), les gens louaient en échange de ce qui pousse près des ruisseaux, vers le haut des ruisseaux et certaines parties du champ. Or, il arrivait qu'une partie soit stérile tandis que l’autre était productive et, vu que les gens ne pratiquaient que cette façon de louer, le Prophète (sur lui la paix et le salut) a interdit cette pratique. Toutefois, s’il s’agit de quelque chose de connu et de sûr, alors il n’y a pas de mal. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
ذكر رافع بن خديج أن أهله كانوا أكثر أهل المدينة مزارع وبساتين.
فكانوا يؤاجرون الأرض بطريقة جاهلية، فيعطون الأرض لتزرع، على أن لهم جانباً من الزرع، وللمزارع، الجانب الآخر، فربما أثمر هذا، وتلف ذاك.
وقد يجعلون لصاحب الأرض، أطايب الزرع، كالذي ينبت على الأنهار والجداول، فيهلك هذا، ويسلم ذاك، أو بالعكس.
فنهاهم النبي -صلى الله عليه وسلم- عن هذه المعاملة، لما فيها من الغرر والجهالة والظلم، فلابد من العلم بالعوض، كما لابد من التساوي في المغنم والمغرم.
فإن كانت جزء منها، فهي شركة مبناها العدل والتساوي في غنْمِهَا وغُرْمِهَا، وبالنسبة المعلومة كالربع والنصف.
وإن كانت بعوض، فهي إجارة لابد فيها من العلم بالعوض، وهي جائزة سواء أكانت بالذهب والفضة، أم بالطعام مما يخرج من الأرض أو من جنسه أو من جنس آخر؛ لأنها إجارة للأرض أو مساقاة أو مزارعة، ولعموم الحديث [ فأما شيء معلوم مضمون، فلا بأس به].
Râfi’ ibn Khadîj (qu’Allah l’agrée) a rappelé que sa famille faisait partie de ceux qui possédaient le plus de champs et de jardins à Médine. Ils louaient leur terre de la même manière qu’à l’époque préislamique, c’est-à-dire : ils laissaient la terre à des gens qui devaient la cultiver, en désignant une partie du champ pour eux-mêmes et l’autre partie pour les cultivateurs. Il arrivait donc que l’une des deux parties soit productive et l’autre stérile. De même, il était fréquent de laisser au propriétaire les meilleures parties du terrain, comme celles qui sont proches des ruisseaux et des cours d’eau et que cette partie soit productive tandis que l’autre ne donne rien, ou l’inverse. Le Prophète (sur lui la paix et le salut) leur a donc interdit ce genre de pratique car elle comporte de la tromperie, de l’inconnu et du risque. En outre, elle relève des transactions basées sur le hasard, qui sont illicites. Le prix de la location doit être quelque chose de connu et déterminé et les gains et les pertes doivent être partagés. Si la terre est laissée à disposition contre une partie des récoltes, les deux protagonistes sont associés et leur relation est soumise à l’équité et à l’égalité des pertes et des profits. Et si elle est laissée à disposition en échange de quelque chose, alors c’est une location dont le prix doit être connu et fixé. La location est autorisée, que ce soit contre de l’or, de l’argent, ou de la nourriture qui sort de cette terre, ou une nourriture du même genre, ou encore d’un autre genre. En effet, il s’agit là de la location d’un terrain et ce hadith est général : « Si c’est quelque chose de connu et de sûr, alors il n’y a pas de mal. »

 

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তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6039

 
Hadith   1174   الحديث
الأهمية: تعوذوا بالله من جهد البلاء، وَدَرَكِ الشقاء، وسوء القضاء، وشماتة الأعداء
Thème: Réfugiez-vous auprès d’Allah contre une épreuve épuisante, un malheur affligeant, contre le mauvais destin et contre la réjouissance de vos ennemis.

عن أبي هريرة-رضي الله عنه- مرفوعاً: «تعوذوا بالله من جَهْدِ البلاء، وَدَرَكِ الشقاء، وسوء القضاء، وشماتة الأعداء». وفي رواية قال سفيان: أشك أني زدت واحدة منها.

Abû Hurayrah (qu’Allah l’agrée) relate que le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) a dit : « Réfugiez-vous auprès d’Allah contre une épreuve épuisante, un malheur affligeant, contre le mauvais destin et contre la réjouissance de vos ennemis. » Et dans une version, Sufyân a dit : « Je ne suis pas sûr, mais je crains d’en avoir ajoutée une. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
هذا الحديث من جوامع الكلم؛ لأن النبي صلى الله عليه وسلم استعاذ من أربعة أمور، إذا سلم منها العبد سلمت له دنياه وأخراه، وهذا هو الفوز المبين، والفلاح العظيم؛ وجوامع الكلم اختصار المعاني الكثير في كلمات يسيرة.
فقد استعاذ النبي صلى الله عليه وسلم من أربعة امور، وهي:
"من جهد البلاء": أي شدة البلاء والجهد فيه- والعياذ بالله- لأن البلاء إذا اشتد فالإنسان لا يأمن نفسه من التبرم والضجر من أقدار الله تعالى، فيخسر بذلك العبد الدنيا والآخرة.
"ودرك الشقاء": أي اللحاق بالشقاء، وهو عام ويدخل فيه شقاء الآخرة دخولا أوليا ، لأنه الشقاء الذي لا يعقبه هناء، بخلاف شقاء الدنيا فالأيام دول، يوم لك تسر به، ويوم عليك تشقي به.
"وسوء القضاء": أي يقدر ويقع على العبد فيما لا يسره، وهو عام في كل شؤون الدنيا من: مال وولد وصحة وزوجة وغيرها، وشؤون الآخرة والمعاد.
والمراد بالقضاء هنا: المقضي، لأن قضاء الله وحكمه كله خير .
"وشماتة الأعداء": فهذا مما يتأثر به الإنسان أن يجد عدوه فرحا بمصابه، فدخول عدو الدين هو دخولا أصليا، وعدو الدنيا    دخولاً ثانوياً.
Ce hadith fait partie des paroles concises et riches de sens. En effet, le Prophète (sur lui la paix et le salut) implore la protection d’Allah contre quatre choses qui, si l’individu en est protégé, laisseront sa vie terrestre et sa vie future préservées, ce qui constitue le grand succès et la grande réussite. Les paroles concises et riches de sens sont, quant à elles, celles qui contiennent de très nombreux sens tout en étant composées de quelques mots. Le Prophète (sur lui la paix et le salut) a donc demandé à être protégé de quatre choses qui sont : Une épreuve épuisante : c’est-à-dire une épreuve difficile, qui fatigue l’individu, qu’Allah nous en préserve. En effet, lorsque l’être humain traverse une épreuve trop difficile, il risque de se lasser et de se plaindre du Décret divin. Ce qui causerait sa perte ici-bas et dans l’au-delà ; Un malheur affligeant : c’est-à-dire : connaître un malheur, quel qu’il soit, et surtout le malheur dans l’au-delà, puisque celui-ci n’est suivi d’aucun bonheur, à la différence du malheur en ce bas monde dont les jours s’alternent : un jour de réjouissance succédant à un jour de tristesse, et vice-versa ; Le mauvais destin : c’est-à-dire : le mal qui peut nous être destiné et qui afflige l’individu. Ceci est général et concerne aussi bien les choses de la vie terrestre, comme : les biens, les enfants, l’épouse, la santé, etc. que les choses de la vie future et de la Résurrection. Ici, le mot : Destin, désigne en fait ce qui est destiné, car le Destin et la Prédestinée d’Allah sont foncièrement bons, comme disait le Prophète (sur lui la paix et le salut) : « …et le mal ne T’est pas attribué ni ne Te revient. » ; La réjouissance des ennemis : Parmi les choses qui peuvent affecter l’individu, il y a le fait de voir ses ennemis se réjouir de son malheur. De même, et en réalité, les ennemis du musulman ne sont autres que les mécréants, qui se réjouissent de la façon dont les musulmans se disputent et s’entre-tuent ainsi que de leur avilissement. Les ennemis de la Religion sont donc les premiers concernés par ce hadith tandis que les ennemis dont l’inimitié ne tourne qu'autour de ce bas monde n'y sont concernés que de façon secondaire. En outre, celui qui invoque doit avoir une éminente intention, en visant d’abord les ennemis de la Religion puis, seulement ensuite, ses ennemis parmi les musulmans. Et nous demandons à Allah de réconcilier les musulmans.

 

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তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6040

 
Hadith   1175   الحديث
الأهمية: ذكر العزل لرسول الله -صلى الله عليه وسلم- فقال: ولم يفعل ذلك أحدكم؟ فإنه ليست نفس مخلوقة إلا الله خالقها
Thème: On évoqua « Al-‘Azl » (l’éjaculation externe) au Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut), il dit alors : " Pourquoi donc faites-vous cela ? Il n'est pas une âme qui soit créée sans qu'Allah ne soit son Créateur ! "

عن أبي سعيد الخدري -رضي الله عنه-: «ذُكِرَ َالعزل لرسول الله -صلى الله عليه وسلم- فقال: ولم يفعل ذلك أحدكم؟ -ولم يقل: فلا يفعل ذلك أحدكم؟-؛ فإنه ليست نفس مخلوقة إلا الله خالقها».

Abû Sa’îd Al-Khudrî (qu’Allah l’agrée) relate : « On évoqua « Al-‘Azl » (l’éjaculation externe) au Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut), il dit alors : " Pourquoi donc faites-vous cela ? - Toutefois, il n’a pas dit : Qu'aucun d'entre-vous ne fasse cela ! - Il n'est pas une âme qui soit créée sans qu'Allah ne soit son Créateur ! "

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
ذكر العزل عند رسول الله -صلى الله عليه وسلم- وأنه يفعله بعض الرجال في نسائهم وإمائهم. فاستفهم منهم النبي -صلى الله عليه وسلم- عن السبب الباعث على ذلك بصيغة الإنكار.
ثم أخبرهم -صلى الله عليه وسلم- عن قصدهم من هذا العمل بالجواب المقنع المانع عن فعلهم. وذلك بأن الله -تعالى- قد قدر المقادير، فليس عملكم هذا براد لنسمة قد كتب الله خلقها وقدر وجودها، لأنه مقدر الأسباب والمسببات، فإذا أراد خلق النطفة من ماء الرجل، سرى من حيث لا يشعر، إلى قراره المكين.
Un jour, des gens parlèrent de « Al-‘Azl » (l’éjaculation externe) en présence du Prophète (sur lui la paix et le salut), en disant que certains hommes la pratiquaient avec leurs femmes. Alors, le Prophète (sur lui la paix et le salut), sur le ton de la réprobation, leur demanda ce qui les poussait à agir ainsi. Puis, il leur donna une explication à la fois convaincante et dissuasive, en leur disant : « Allah a tout décrété et cette pratique qui est la vôtre ne peut empêcher l’existence d’une âme qu’Allah, Exalté soit-Il, a créée et dont Il a décidé l’existence ! » En effet, c’est Lui qui crée à la fois les causes et les conséquences et s’Il veut créer un embryon à partir du sperme d’un homme, le liquide originel quittera son foyer pour s’établir dans un lieu stable, même sans que l’homme ne s’en rende compte.

 

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তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6041

 
Hadith   1176   الحديث
الأهمية: أن رسول الله -صلى الله عليه وسلم- رخص في بيع العرايا، في خمسة أوسق أو دون خمسة أوسق
Thème: Le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) a autorisé de vendre les fruits des palmiers isolés, dans un volume de cinq mesures ou de moins de cinq mesures.

عن أبي هريرة -رضي الله عنه-: «أن رسول الله -صلى الله عليه وسلم- رخص في بيع العرايا، في خمسة أوَسْقُ ٍأو دون خمسة أوسق».

Abû Hurayrah (qu’Allah l’agrée) relate : « Le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) a autorisé de vendre les fruits des palmiers isolés, dans un volume de cinq mesures ou de moins de cinq mesures. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
العرايا جمع عرية، ومعناها أن يرغب إنسان في أكل الرطب في وقت ظهوره، ولكنه لا يقدر على ذلك لفقره، وعنده تمر يابس، فيشتري الرطب على رؤوس النخل بالتمر اليابس، على أن يُقدَّر وزن الرطب بخمسة أوسق؛ لأنه لما كانت مسألة "العرايا" مباحة للحاجة من أصل محرم، اقتصر على القدر المحتاج إليه غالباً، فرخص فيما قدره خمسة أوسق فقط أو ما دون ذلك؛ لأنه في هذا القدر تحصل الكفاية للتفكه بالرطب، والأصل المحرم هو ربا الفضل، قال -صلى الله عليه وسلم- لما سئل عن بيع الرطب بالتمر: (أينقص الرطب إذا جف) قالوا: نعم، قال: (فلا إذًا) حديث صحيح رواه الخمسة.
« Al-‘Arâyah » est le pluriel de « Ariyyah ». [Il s’agit d’une vente exceptionnellement permise, concernant des palmiers isolés à cet effet et qui] s’illustre comme suit : Lorsqu'une personne désire manger des dattes fraîches au moment où elles apparaissent mais qu'elle n'a pas les moyens, dû à sa pauvreté ; [on lui permet] d'acheter les dattes fraîches encore sur le palmier en échange de dattes sèches [en sa possession]. A condition que le poids des dattes fraîches ne dépasse pas cinq mesures. Car, étant donné que le cas de « Al-‘Arâyah » est une autorisation qui répond à un besoin et fait office d’exception à la règle de base qui est l'interdiction, seule la quantité dont les gens ont généralement besoin a été autorisée. Cette pratique est donc permise dans une quantité égale ou inférieure à cinq volumes, car cette quantité suffit pour que celui qui se la procure puisse profiter des dattes fraîches. Et ce qui est interdit à l'origine est « Ribâ al-faḍl » (l’usure par excédent). Lorsque l'on demanda au Prophète (sur lui la paix et le salut) s'il était permis de vendre des dattes fraîches contre des dattes sèches il demanda : " Est-ce que la datte fraîche diminue lorsqu'elle sèche ? - Ils répondirent : Oui ! - Il dit : Alors, non ! " ». Hadith authentique, rapporté par les cinq.

 

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তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6042

 
Hadith   1177   الحديث
الأهمية: أن رسول الله -صلى الله عليه وسلم- رخص لصاحب العرية: أن يبيعها بخرصها
Thème: Le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) a autorisé au propriétaire d’un dattier isolé de vendre ses dattes après en avoir estimé le volume.

عن زيد بن ثابت -رضي الله عنه-: «أن رسول الله -صلى الله عليه وسلم- رخص لصاحب العَرِيَّةِ: أن يبيعها بِخَرْصِهَا».
   ولمسلم: «بخرصها تمرا، يأكلونها رُطَبَاً».

Zayd ibn Thâbit (qu’Allah l’agrée) relate : « Le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) a autorisé au propriétaire d’un dattier isolé de vendre ses dattes après en avoir estimé le volume. » Et dans la version de Muslim : « Ils les estiment en dattes mûres et ils les mangent fraîches. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
بيع الرطب على رؤوس النخيل بتمر محرم، ويسمى المزابنة، لما فيه من الجهل بتساوي النوعين الربويين، ولكن استثني منه العرايا، وهي مبادلة بيع الرطب على رؤوس النخيل بتمر بشروط معينة، منها أن يكون في أقل من خمسة أوسق، فقد كانت النقود كالدنانير والدراهم قليلة في الزمن الأول، فيأتي زمن الرطب والتفكه به، في المدينة والناس محتاجون إليه، وليس عند بعضهم ما يشترى به من النقود، فرخص لهم أن يشتروا ما يتفكهون به من الرطب بالتمر الجاف ليأكلوها رطبة مراعين في ذلك تساويهما لو آلت ثمار النخل إلى الجفاف، وهو الخرص، فالعرايا استثناء من تحريم المزابنة.
Vendre des dattes encore sur les palmiers en contrepartie de dattes déjà cueillies est interdit. Cette transaction, qui s’appelle « Al-Muzâbanah », est interdite car elle empêche de connaître l’équivalence des matières échangées. A l’époque, l’or et l’argent étaient rares, et lorsqu’arrivait la période des dattes fraîches à Médine, les gens étaient désireux de pouvoir s’en délecter et en avaient besoin, mais certains ne possédaient aucune monnaie pour pouvoir les acheter. Il leur a donc été autorisé de se procurer des dattes fraîches en les échangeant contre des dattes sèches à condition d’observer l’équivalence des deux volumes échangés, en estimant le volume qui serait celui des dattes fraîches si on les laissait sécher. [Cet échange entre la datte fraîche et la datte sèche, après estimation, appelé] « Al-‘Arâyah » est une exception à l'interdiction d'al-Muzâbanah.

 

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তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6043

 
Hadith   1178   الحديث
الأهمية: رد رسول الله -صلى الله عليه وسلم- على عثمان بن مظعون التبتل، ولو أذن له لاختصينا
Thème: Le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) a refusé à ‘Uthmân ibn Maẓ’ûn de rester célibataire. S’il lui avait autorisé, nous nous serions castrés.

عن سعد بن أبي وقاص -رضي الله عنه- قال: رد رسول الله -صلى الله عليه وسلم- على عثمان بن مظعون التَّبَتُّلَ، ولو أذن له لاختَصَيْنَا.

Sa’d ibn Abî Waqqâṣ (qu’Allah l’agrée) relate : « Le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) a refusé à ‘Uthmân ibn Maẓ’ûn de rester célibataire. S’il lui avait autorisé, nous nous serions castrés. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
روى سعد بن أبي وقاص -رضي الله عنه-: أن عثمان بن مظعون من شدة رغبته في الإقبال على العبادة، أراد أن يتفرغ لها ويهجر ملاذَ الحياة.
فاستأذن النبي -صلى الله عليه وسلم- في أن ينقطع عن النساء ويقبل على طاعة الله -تعالى- فلم يأذن له، لأن ترك ملاذّ الحياة والانقطاع للعبادة، من الغُلو في الدين والرهبانية المذمومة.
وإنما الدين الصحيح هو القيام بما لله من العبادة مع إعطاء النفس حظها من الطيبات، ولذا فإن النبي -صلى الله عليه وسلم- لو أذن لعثمان، لاتبعه كثير من المُجدّين في العبادة.
Sa’d ibn Abî Waqqâṣ (qu’Allah l’agrée) relate que ‘Uthmân ibn Maẓ’ûn aimait tellement se consacrer à l’adoration qu’il voulait s’y consacrer entièrement et délaisser les jouissances terrestres. Il demanda alors au Prophète (sur lui la paix et le salut) la permission de délaisser le mariage afin de se consacrer à l’adoration d’Allah, mais il le lui refusa. Ceci car le fait de délaisser les jouissances terrestres pour se consacrer [exclusivement] au culte d’Allah relève de l’exagération religieuse et du monachisme réprouvable. La vraie religion consiste simplement à pratiquer le culte qui revient à Allah, tout en accordant à sa personne sa part de bonnes choses. Et si le Prophète (sur lui la paix et le salut) l’avait autorisé à ‘Uthmân, alors beaucoup d’adorateurs zélés l’auraient suivi.

 

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তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6044

 
Hadith   1179   الحديث
الأهمية: زوجتكها بما معك من القرآن
Thème: Je te la donne en mariage en échange de ce que tu connais du Coran.

عن سهل بن سعد الساعدي -رضي الله عنهما- أن رسول الله -صلى الله عليه وسلم- جاءته امرأة فقالت: إني وَهَبْتُ نفسي لك: فقامت طويلا، فقال رجل: يا رسول الله، زَوِّجْنِيهَا، إن لم يكن لك بها حاجة. فقال: هل عندك من شيء تُصْدِقُهَا؟ فقال: ما عندي إلا إِزَارِي هذا. فقال رسول الله -صلى الله عليه وسلم-: إِزَارُكَ إن أَعْطَيْتَهَا جلست ولا إِزَارَ لك، فالْتَمِسْ شيئا قال: ما أجد. قال: الْتَمِسْ ولو خَاتَمًا من حَدِيدٍ. فالْتَمَسَ فلم يجد شيئا. فقال رسول الله -صلى الله عليه وسلم- هل معك شيء من القرآن؟ قال: نعم. فقال رسول الله -صلى الله عليه وسلم-: زَوَّجْتُكَهَا بما معك من القرآن».

Sahl ibn Saʽd as-Sâìdî (qu'Allah l'agrée, lui et son père) relate : « Une femme vint dire au Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) : " Je m'offre à toi ! " Elle resta là un long moment, jusqu'à ce qu'un homme dise : " Ô, Messager d'Allah ! Si elle ne t'intéresse pas, donne-la-moi en mariage ! - Il dit : As-tu quelque chose à lui doter ? - Il dit : Je n'ai que ce pagne ! - Le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) dit : " Si tu lui donnes ton pagne, tu n'en auras plus. Cherche autre chose ! - Il dit : Je ne trouve rien. - Il dit : Cherche, ne serait-ce qu'une bague en fer. " Il chercha, mais ne trouva rien. Le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) dit alors : " Connais-tu quoi que ce soit du Coran ? - Oui, dit-il. Le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) dit alors : Je te la donne en mariage en échange de ce que tu connais du Coran ! " »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
خُص النبي -صلى الله عليه وسلم- بأحكام ليست لغيره.
منها: تزوجه من تهب نفسها له بغير صداق، فجاءت امرأة واهبة له نفسها، لعلها تكون إحدى نسائه.
فنظر إليها فلم تقع في نفسه، ولكنه لمْ يردها، لئلا يخجلها، فأعرض عنها، فجلست، فقال رجل: يا رسول الله، زَوجْنيهَا إن لم يكن لك بها حاجة.
وبما أن الصداق لازم في النكاح، قال له: هل عندك من شيء تصدقها؟.
فقال: ما عندي إلا إزاري.
وإذا أصدقها إزاره يبقى عريانا لا إزار له، فلذلك قال له: "التمس، ولو خاتَماً من حديد".
فلما لم يكن عنده شيء قال: "هل معك شيء من القرآن؟" قال: نعم.
قال -صلى الله عليه وسلم-: زوجتكها بما معك من القرآن، تعلمها إياه، فيكون صداقها.
Un certain nombre de règles furent dédiées exclusivement au Prophète (sur lui la paix et le salut), à l'exclusion de tout autre. Parmi celles-ci : il peut épouser toute femme qui se donne à lui, sans la doter. Ainsi, une femme est venue se proposer à lui, dans l'espoir de devenir l'une de ses épouses. Il la regarda, mais elle ne l'attira pas. Pour autant, il ne la rejeta pas, pour ne pas la blesser, mais détourna simplement le regard. Elle s'assit donc, puis un homme dit : " Ô, Messager d'Allah ! Donne-la moi en mariage, si elle ne t'intéresse pas ! " Étant donné que la dot est obligatoire pour le mariage, il lui dit : " As-tu quelque chose à lui doter ? - Il dit : Je n'ai que mon pagne ! " Or, s'il lui donnait son pagne, il serait resté nu, c'est pourquoi il lui dit : " Cherche donc, ne serait-ce qu'une bague en fer. " N'ayant rien trouvé, il lui dit finalement : " Connais-tu quoi que ce soit du Coran ? - Oui ! dit-il. Le Prophète (sur lui la paix et le salut) dit alors : " Je te la donne en mariage en échange de ce que tu connais du Coran, que tu lui enseigneras en guise de dot !

 

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তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6045

 
Hadith   1180   الحديث
الأهمية: حديث سُبيعة الأسلمية في العِدَّة
Thème: Récit de Subay’ah al-Aslamiyyah concernant le délai de viduité

عن سبيعة الأسلمية -رضي الله عنها- أنها كانت تحت سعد بن خولة -وهو من بني عامر بن لؤي، وكان ممن شهد بدرا- فتوفي عنها في حجة الوداع، وهي حامل. فلم تنشب أن وضعت حملها بعد وفاته.
فلما تعلت من نفاسها؛ تجملت للخطاب، فدخل عليها أبو السنابل بن بعكك -رجل من بني عبد الدار- فقال لها: ما لي أراك متجملة؟ لعلك ترجين النكاح؟ والله ما أنت بناكح حتى يمر عليك أربعة أشهر وعشر.
قالت سبيعة: فلما قال لي ذلك: جمعت علي ثيابي حين أمسيت، فأتيت رسول -صلى الله عليه وسلم- فسألته عن ذلك؟ فأفتاني بأني قد حللت حين وضعت حملي، وأمرني بالتزويج إن بدا لي».
وقال ابن شهاب: ولا أرى بأسا أن تتزوج حين وضعت -وإن كانت في دمها-، غير أنه لايقربها زوجها حتى تطهر.

Subay’ah al-Aslamiyyah (qu’Allah l’agrée) relate qu’elle était mariée à Sa’d ibn Khawlah (qui était des Banî ‘Âmir ibn Lu’ay et avait participé à la bataille de Badr), qui mourut lors du pèlerinage d’Adieu, alors qu’elle était enceinte. Elle accoucha peu après sa mort et, une fois ses lochies terminées, elle se fit belle pour les prétendants. Abû As-Sanâbil ibn Ba’kak, un homme des Banî ‘Abdiddâr, entra chez elle et demanda : « Pourquoi t’es-tu embellie ? Espères-tu te marier ? Par Allah ! Tu ne pourras te marier qu’au bout de quatre mois et dix jours ! » Subay’ah dit : « Lorsqu’il m’a dit cela, arrivée au soir, je me vêtis et allai voir le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) afin de l’interroger à ce sujet. Il me répondit que j’étais disponible depuis que j’avais accouché et m’ordonna de me marier si j’en avais envie. » Ibn Shihâb a dit : « Je suis d’avis qu’il n’y a aucun mal à ce qu’elle se marie à partir du moment où elle accouche, même si ses lochies ne sont pas terminées. Par contre, son mari ne l’approchera qu’une fois qu’elle sera purifiée. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
توفي سعد بن خولة عن زوجته سبيعة الأسلمية وهي حامل، فلم تمكث طويلا حتى وضعت حملها.
فلما طَهُرَت من نِفَاسها تجملَّت، وكانت عالمة أنها بوضع حملها قد خرجت من عدتها وحلَّت للأزواج.
فدخل عليها أبو السنابل، وهي متجملة، فعرف أنها متهيئة للخُطَّاب، فأنكر عليها بناء على اعتقاده أنه لم تنته عدتها، وأقسم أنه لا يحل لها النكاح حتى يمر عليها أربعة أشهر وعشر، أخذا من قوله -تعالى-: (والذِين يُتَوَفوْن منكم ويذرون أزْواجاً يتَرَبصْنَ بِأنفُسِهن أربعة أشهُر وعشراً) وكانت غير متيقنة من صحة ما عندها من العلم، والداخل أكَّدَ الحكم بالقسم.
فأتت النبي -صلى الله عليه وسلم-، فسألته عن ذلك، فأفتاها بحلها للأزواج حين وضعت الحمل، فإن أحبت الزواج، فلها ذلك، عملا بقوله -تعالى-: (وَأولاتُ الأحمال أجلُهُن أن يضَعْنَ حَمْلَهُن).
فالمتوفى عنها زوجها وهي حامل تنتهي عدتها بالولادة، فإلم تكن حاملًا فعدتها أربعة أشهر وعشرة أيام.
Sa’d ibn Khawlah (qu'Allah l'agrée) est décédé alors que sa femme, Subay’ah al-Aslamiyya, était enceinte. Elle accoucha peu après son décès et, une fois ses lochies terminées, elle se para pour d’éventuels prétendants. Elle savait qu’en accouchant, elle sortait de son délai de viduité et devenait à nouveau disponible pour le mariage. C’est alors qu’Abû As-Sanâbil entra chez elle et, la voyant sous cet aspect, il comprit qu’elle désirait se marier. Conformément à ce qu’il pensait, il jura qu’elle n’avait pas le droit de se marier de nouveau si ce n’est au bout de quatre mois et dix jours, comme l’indique le verset suivant : {(Et ceux d’entre vous qui meurent et laissent des épouses, alors celles-ci doivent observer un délai de quatre mois et dix jours.)} [Coran : 2/234] Elle se mit alors à douter de ce qu’elle savait, d’autant plus que l’homme avait juré. Elle alla donc voir le Prophète (sur lui la paix et le salut) afin de l’interroger à ce sujet. Il lui répondit qu’elle était disponible aux prétendants depuis qu’elle avait accouché et qu’elle pouvait se marier si elle le désirait, conformément au verset : {(Et celles qui sont enceintes, leur délai s’étend jusqu’à ce qu’elles accouchent.)} [Coran : 65/4]

 

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তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6046

 
Hadith   1181   الحديث
الأهمية: أن النبي -صلى الله عليه وسلم- كان يقول: اللهم إني أعوذ بك مِنَ البَرَصِ، والجُنُونِ، والجُذَامِ، وَسَيِّيءِ الأسْقَامِ
Thème: Le Prophète (sur lui la paix et le salut) disait : « Ô Allah ! Je me réfugie auprès de toi contre la dépigmentation, la folie, la lèpre et les mauvaises maladies. »

عن أنس بن مالك -رضي الله عنه- قال: كَانَ رَسُولُ اللهِ -صَلَّى اللهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ- يَقُولُ: «اللهم إني أعوذ بك من    البَرَصِ، والجُنُونِ، والجُذَامِ، وَسَيِّئِ الأسْقَامِ».

Anas ibn Mâlik (qu'Allah l'agrée) relate que le Prophète (sur lui la paix et le salut) disait : « Ô Allah ! Je me réfugie auprès de toi contre la dépigmentation, la folie, la lèpre et les mauvaises maladies. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
في الحديث كان النبي -صلى الله عليه وسلم- يستعيذ من أمراض معينة، وهذا يدل على خطرها، وعظيم أثرها، ثم سأل السلامة والعافية من قبيح الأمراض عموما، فقد تضمن هذا الدعاء: التخصيص والإجمال، فقال:" اللهم إني أعوذ بك من البرص"، وهو بياض يظهر في الجسم، يُوَلِّدُ نُفرة الخلق عن الإنسان، فيورث الإنسان العزلة التي قد تودي به إلى التسخط والعياذ بالله.
"والجنون": وهو ذهاب العقل، فالعقل هو مناط التكليف وبه يعبد الإنسان ربه، وبه يتدبر ويتفكر في خلائق الله -تعالى-، وفي كلامه العظيم، فذهاب العقل ذهاب بالإنسان.
و"الجذام": وهو مرض تتآكل منه الأعضاء حتى تتساقط -والعياذ بالله– .
"وسيء الأسقام": أي قبيح الأمراض: وهي العاهات التي يصير المرء بها مُهاناً بين الناس، تنفرُ عنه الطباع، كالشلل والعمى والسرطان، ونحو ذلك؛ لأنها أمراض شديدة تحتاج إلى كلفة مالية، وصبر قوي لا يتحمله إلا من صبره الله -تعالى- وربط على قلبه.
وهنا تظهر عظمة هذا الدين الذي يحافظ ويرعى بدن المسلم ودينه.
Le Prophète (sur lui la paix et le salut) cherchait refuge auprès d’Allah contre certaines maladies, ce qui montre le danger et la gravité de celles-ci. Dans cette invocation, il cherche refuge contre certaines maladies bien précises, puis demande à être protégé de toutes les mauvaises maladies, de façon générale. Cette invocation comporte une partie détaillée et une partie générale, comme nous allons l’expliquer : En premier lieu, le Prophète (sur lui la paix et le salut) cherche refuge contre « la dépigmentation », qui rend la peau blanche et donne à l’individu un aspect repoussant. L’individu peut se retrouver isolé, seul, ce qui peut l’amener à se rebeller contre le Décret Divin. Puis, « la folie » qui est la perte de la raison. La raison est le critère qui rend l’individu responsable. Elle est l’outil par le biais duquel il adore Allah et médite sur Sa création et Ses paroles. La disparition de la raison signifie donc la perte de l’individu et c’est pourquoi le Prophète (sur lui la paix et le salut) disait : « La plume est levée pour trois types de personnes : [...] et le fou, jusqu’à ce qu’il retrouve la raison. » Ensuite, « la lèpre » qui est une maladie qui ronge les membres et les fait tomber, qu’Allah nous en préserve. C’est une maladie contagieuse, c’est pourquoi le Prophète (sur lui la paix et le salut) disait : « Fuyez le lépreux comme vous fuiriez le lion ! » Enfin, « les mauvaises maladies » C’est-à-dire : les maladies repoussantes, qui font que l’individu se sent rabaissé au milieu des gens. Ce sont des maladies qui heurtent la sensibilité, comme : la paralysie, la cécité, le cancer, etc. Ce sont des maladies difficiles qui demandent beaucoup de dépenses et exigent une forte résignation, dont seul peut faire preuve celui qu’Allah assiste et à qui Il accorde la capacité de patienter. La grandeur de cette religion apparaît à travers cette invocation. En effet, celle-ci tient à préserver le corps du musulman ainsi que sa religion.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par An-Nassâ'î - Rapporté par Abû Dâwud - Rapporté par Aḥmad]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6047

 
Hadith   1182   الحديث
الأهمية: سئل رسول الله -صلى الله عليه وسلم- عن لقطة الذهب، أو الورق؟ فقال: اعرف وكاءها وعفاصها، ثم عرفها سنة، فإن لم تُعرَف فاستنفقها، ولتكن وديعة عندك فإن جاء طالبها يوما من الدهر؛ فأدها إليه
Thème: Le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) fut interrogé au sujet de l’or ou de l’argent que l’on trouve par terre. Il répondit : " Observe bien comment sont la bourse et le cordon, puis fais-en l’annonce pendant un an. Si personne ne les reconnaît, tu peux alors les dépenser. Toutefois, considère-les comme quelque chose que l’on t’a confié. Et si un jour leur propriétaire vient les réclamer, rends-les-lui ! "

عن زيد بن خالد الجهني -رضي الله عنه-: «سئل رسول الله -صلى الله عليه وسلم- عن لُقَطَة الذهب، أو الوَرِق؟ فقال: اعرف وكِاَءَهَا وعِفَاصَهَا، ثم عَرِّفْهَا سَنَةً، فإن لم تُعرَف فاستنفقها، ولتكن وديعة عندك فإن جاء طالبها يوما من الدهر؛ فأدها إليه.
وسأله عن ضالة الإبل؟ فقال: ما لك ولها؟ دَعْهَا فإن معها حِذَاَءَهَا وسِقَاءَهَا، تَرِدُ الماء وتأكل الشجر، حتى يجدها رَبُّهَا.
وسأله عن الشاة؟ فقال: خذها؛ فإنما هي لك، أو لأخيك، أو للذئب».

Zayd ibn Khâlid Al-Juhanî (qu’Allah l’agrée) relate : « Le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) fut interrogé au sujet de l’or ou de l’argent que l’on trouve par terre. Il répondit : " Observe bien comment sont la bourse et le cordon, puis fais-en l’annonce pendant un an. Si personne ne les reconnaît, tu peux alors les dépenser. Toutefois, considère-les comme quelque chose que l’on t’a confié. Et si un jour leur propriétaire vient les réclamer, rends-les-lui ! " On l’interrogea aussi au sujet des chameaux perdus. Là, il répondit : " Qu’as-tu à voir avec cette bête ? Laisse-la donc ! Elle a des sabots, de quoi boire, elle se rend aux points d’eau et mange dans les arbres. Laisse-la jusqu’à ce que son propriétaire la retrouve ! " Enfin, lorsqu’on l’interrogea au sujet des moutons, il répondit : " Prends-le, car ceux-ci sont soit pour toi, soit pour ton frère, soit pour le loup ! " »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
سأل رجل النبي صلى الله عليه وسلم عن حكم المال الضال عن ربه، من الذهب، و الفضة، والإبل، والغنم.
فبين له صلى الله عليه وسلم حكم هذه الأشياء لتكون مثالا لأشباهها، من الأموال الضائعة، فتأخذ حكمها.
فقال عن الذهب والفضة: اعرف الرباط الذي شدت به، والوعاء الذي جعلت فيه، لتميزها من بين مالك، ولتخبر بعلمك بها من ادعاها.
فإن طابق وصفه صفاتها، أعطيه إياها، وإلا تبين لك عدم صحة دعواه .
وأمره أن يعرفها سنة كاملة بعد التقاطه إياها.
ويكون التعريف في مجامع الناس كالأسواق ، وأبواب المساجد. والمجمعات العامة، وفي مكان التقاطها.
ثم أباح له- بعد تعريفها سنة، وعدم العثور على صاحبها أن يستنفقها، فإذا جاء صاحبها في أي يوم من أيام الدهر، أداها إليه.
وأما ضالة الإبل ونحوها، مما يمتنع بنفسه، فنهاه عن التقاطها؛ لأنها ليست بحاجة إلى الحفظ، فلها من طبيعتها حافظ، لأن فيها القوة على صيانة نفسها من صغار السباع، ولها من أخفافها ما تقطع به المفاوز، ومن عنقها ما تتناول به الشجر والماء، ومن جوفها ما تحمل به الغذاء، فهي حافظة نفسها حتى يجدها ربها الذي سيبحث عنها في مكان ضياعها.
وأما ضالة الغنم ونحوها من صغار الحيوان، فأمره أن يأخذها حفظا لها من الهلاك وافتراس السباع، وبعد أخذها يأتي صاحبها فيأخذها، أو يمضي عليها حول التعريف فتكون لواجدها .
Un homme interrogea le Prophète (sur lui la paix et le salut) sur le statut d'un bien perdu par son propriétaire. Qu'il s'agisse d'or, d'argent, de chameau ou de mouton. Il lui précisa alors le statut de ces choses afin qu'elles servent d'exemple dans des cas semblables. Au sujet de l’or et de l’argent, il a dit : Regarde bien comment sont la bourse dans laquelle les pièces sont contenues et le cordon qui sert à fermer cette bourse, de sorte à ce que tu ne les confondes pas avec tes autres biens et afin de pouvoir tester celui qui viendrait te les réclamer. S’il en donne une description exacte, alors rends-les-lui, sinon, tu sauras qu’il ment. En outre, il lui a dit d’en faire l’annonce pendant une année complète, à compter du moment où il les a trouvés. L’annonce doit se faire dans les lieux de rassemblement comme : les marchés, les mosquées, etc. ainsi qu’à l’endroit où l’objet a été trouvé. Puis, il lui a autorisé de les dépenser une fois l’année écoulée, au cas où le propriétaire ne se manifesterait pas. Mais si le propriétaire se manifeste un jour, il devra alors lui rendre son bien. Quant aux chameaux perdus, ainsi que les bêtes qui, comme les chameaux, peuvent se défendre par elles-mêmes, il a interdit de les prendre car elles n’ont pas besoin de quelqu’un pour les garder. En effet, elles peuvent se défendre naturellement, elles ont la force nécessaire pour repousser les petites bêtes féroces, elles ont des sabots qui leur permettent de traverser de grandes distances, elles ont des cous assez grands pour manger dans les arbres et atteindre l’eau et elles ont un corps qui préserve la nourriture. Donc, elles sont en mesure de se préserver par elles-mêmes, et cela jusqu’à ce que leurs propriétaires les retrouvent, après les avoir cherchées à l’endroit où ils les ont perdues. Quant aux moutons perdus et aux petits animaux du même acabit, il a ordonné de les prendre pour les préserver et les protéger des bêtes féroces. Si quelqu’un les prend, qu’il annonce qu’il les a trouvés, et cela durant une année. Une fois celle-ci écoulée, dans le cas où leur propriétaire ne se manifeste pas, elles lui appartiendront. Mais s’il se manifeste, il devra alors les lui rendre.
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6048

 
Hadith   1183   الحديث
الأهمية: أكبر الكبائر: الإشراك بالله، والأمن من مكر الله، والقنوط من رحمة الله، واليأس من روح الله
Thème: Les plus grands des péchés majeurs sont : Attribuer un associé à Allah, Se considérer à l’abri de la ruse d’Allah, désespérer de la miséricorde d’Allah et de Sa délivrance.

عن عبد الله بن مسعود -رضي الله عنه- عن النبي -صلى الله عليه وسلم- أنه قال: "أكبر الكبائر: الإشراك بالله، والأمن من مَكْرِ الله، والقُنُوطُ من رحمة الله، واليَأْسُ من رَوْحِ الله".

‘Abdullah ibn Mas’ûd (qu'Allah l'agrée) relate que le Prophète (sur lui la paix et le salut) a dit : « Les plus grands des péchés majeurs sont : Attribuer un associé à Allah, Se considérer à l’abri de la ruse d’Allah, désespérer de la miséricorde d’Allah et de Sa délivrance. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
ذكر رسول الله -صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ- في هذا الحديث ذنوبًا تعتبر من كبائر الذنوب، وهي: أن يُجعل لله -سبحانه- شريكٌ في ربوبيته أوعبوديته وبدأ به؛ لأنه أعظم الذنوب، وقطع الرجاء والأمل من الله؛ لأن ذلك إساءة ظنٍّ بالله وجهل بسعة رحمته، والأمن من استدراجه للعبد بالنعم حتى يأخذه على غفلة، وليس المراد بهذا الحديث حصر الكبائر فيما ذكر؛ لأن الكبائر كثيرة، لكن المراد بيان أكبرها.
Dans ce hadith, le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) a évoqué des péchés qui comptent parmi les péchés majeurs : Attribuer un associé à Allah, Gloire et Pureté à Lui, dans Sa seigneurie ou Son culte divin. Il l’a cité en premier car c’est le plus grand des péchés ; Ne plus avoir d’espoir et désespérer d’Allah, car cela revient à penser du mal de Lui et à ignorer l’ampleur de Sa miséricorde ; Se sentir à l’abri du stratagème d’Allah qui consiste en ce qu’Il continue d’accorder Ses bienfaits à un serviteur jusqu’à le saisir ensuite en pleine insouciance. Dans ce hadith, ce qui est voulu n’est pas de restreindre les péchés majeurs à ceux qui ont été cités, car ils sont bien plus nombreux. Ce qui est voulu ici est d’expliquer lesquels sont les plus graves.

 

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[Sa chaine de transmission est authentique]    ← →    Rapporté par ʽAbd Ar-Razzâq]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6049

 
Hadith   1184   الحديث
الأهمية: صفة صلاة الخوف كما رواها جابر
Thème: La prière de la peur, telle que rapportée par Jâbir

عن جابر بن عبد الله الأنصاري -رضي الله عنهما- قال: «شَهِدْتُ مع رسول الله -صلى الله عليه وسلم- صلاة الخوف فَصَفَفْنَا صَفَّيْنِ خلف رسول الله -صلى الله عليه وسلم- والعدو بيننا وبين القبلة، وكَبَّرَ النبي -صلى الله عليه وسلم- وكَبَّرنا جميعا، ثم ركع ورَكَعْنا جميعا، ثم رفع رأسه من الركوع ورفعنا جميعا، ثم انحدر بالسجود والصف الذي يليه، وقام الصَّفُّ الْمُؤَخَّرُ في نَحْرِ الْعَدُوِّ، فلما قضى النبي -صلى الله عليه وسلم- السجود، وقام الصفّ الذي يليه انْحَدَرَ الصَّفُّ الْمُؤَخَّرُ بالسجود، وقاموا، تَقَدَّمَ الصَّفُّ الْمُؤَخَّرُ, وَتَأَخَّرَ الصَّفُّ الْمُقَدَّمُ، ثم ركع النبي -صلى الله عليه وسلم- وركعنا جميعا، ثم رفع رأسه من الركوع ورفعنا جميعا، ثم انحدر بالسجود، والصفّ الذي يليه -الذي كان مُؤَخَّرا في الركعة الأولى- فقام الصَّفُّ الْمُؤَخَّرُ فِي نَحْرِ الْعَدُوِّ، فلما قضى النبي -صلى الله عليه وسلم- السجود والصف الذي يليه: انْحَدَرَ الصَّفُّ الْمُؤَخَّرُ بالسجود، فسجدوا ثم سلَّم -صلى الله عليه وسلم- وسَلَّمْنا جميعا، قال جابر: كما يصنع حَرَسُكُمْ هؤلاء بأُمرائهم».
وذكر البخاري طرفا منه: «وأنه صلى صلاة الخوف مع النبي -صلى الله عليه وسلم- في الغزوة السابعة، غزوة ذات الرِّقَاعِ».

Jâbir ibn Abdillah Al-Anṣârî (qu’Allah l'agrée) relate : « J’ai assisté à la prière de la peur avec le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut). Nous formâmes deux rangs derrière le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut), et l’ennemi se trouvait entre nous et la Qiblah. Le Prophète (sur lui la paix et le salut) prononça le « Takbîr » [Il dit : « Allâhu Akbar ! » pour entrer en prière] et nous fîmes de même. Puis, il s’inclina et nous aussi. Puis il releva la tête de l’inclinaison et nous tous également. Ensuite il se baissa pour se prosterner, et le rang qui était juste derrière lui fît de même pendant que l’autre rang restait debout face à l’ennemi. Ensuite, lorsqu’il termina la prosternation, ainsi que le rang qui était juste derrière lui, le deuxième rang se baissa à son tour pour se prosterner, puis ils se relevèrent. Après cela, le rang qui était derrière s’avança et celui qui était devant, recula. Ensuite le Prophète (sur lui la paix et le salut) s’inclina, et nous fîmes tous de même. Puis il releva la tête de l’inclinaison et nous tous également. Puis il se baissa pour se prosterner, et le rang juste derrière lui, et qui était au fond lors du premier cycle de prière, fît de même. Le rang qui était au fond resta, lui, debout face à l’ennemi. Puis, lorsqu’ils eurent terminé avec la prosternation, lui et le rang juste derrière lui, le rang du fond se baissa à son tour pour se prosterner. Une fois leurs prosternations terminées, le Prophète (sur lui la paix et le salut) effectua le salut final, et nous fîmes tous de même. Jâbir dit : [Nous avons agi] comme le fait la garde rapprochée de vos gouverneurs. L’Imam Muslim a rapporté ce hadith en entier. Et Al-Bukhârî n'en a cité qu'une partie, [en y ajoutant] : « Jâbir effectua la prière de la peur avec le Prophète (sur lui la paix et le salut) durant la septième bataille, celle de « Dhât Ar-Riqâ’ ».

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
في هذا الحديث صفةٌ من صفات صلاة الخوف وهذه الصفة فيما إذا كان العدو في جهة القبلة حيث قسم النبي -صلى الله عليه وسلم- الجيش فرقتين، فرقة تكون صفاً مقدماً وفرقة تكون صفاً ثانيًا، ثم يصلى بهم فيكبر بهم جميعاً ويقرأون جميعًا ويركعون جميعًا ويرفعون من الركوع جميعًا ثم يسجد ويسجد معه الصف الذي يليه ثم إذا قام للركعة الثانية سجد الصف المؤخر الذي كان يحرس العدو فإذا قاموا تقدم المؤخر وتأخر المقدم مراعاة للعدل حتى لا يكون الصف الأول في مكانه في كل الصلاة، وفعل في الركعة الثانية كما فعل في الأولى وتشهد بهم جميعًا وسلم بهم جميعًا.
وهذه الكيفية المفصلة في هذا الحديث عن صلاة الخوف، مناسبة للحال التي كان عليها النبي -صلى الله عليه وسلم- وأصحابه حين ذاك، من كون العدو في جهة القبلة، ويرونه في حال القيام والركوع، وقد أمنوا من كمين يأتي من خلفهم.
Il est décrit dans ce hadith l’une des manières d'effectuer la prière de la peur. Cette description correspond à la situation où l’ennemi se trouve en direction de la Qiblah. Dans celle-ci, le Prophète (sur lui la paix et le salut) divisa l’armée en deux groupes : un groupe formant un rang devant, et l’autre groupe formant un deuxième rang [derrière]. Ensuite, il dirigea la prière : ils prononcèrent le takbîr ensemble, récitèrent le Coran ensemble, s’inclinèrent ensemble et se relevèrent de l’inclinaison ensemble. Puis, il se prosterna avec le rang juste derrière lui. Ensuite, une fois qu’ils se levèrent pour faire la deuxième unité de prière, le deuxième rang, celui qui surveillait l’ennemi, se prosterna à son tour. Lorsque ces derniers se relevèrent, le rang qui était devant recula et l’autre avança, afin d’être équitable envers les deux groupes, et éviter ainsi que le rang qui était devant ne fasse la prière à la même place tout le long. Puis ils procédèrent de la même façon pour la deuxième unité de prière que pour la première. A la fin, le Prophète (sur lui la paix et le salut) effectua le « tashahhud » et la salutation finale avec tout le monde. Cette manière de faire la prière de la peur, décrite dans ce ḥadith, convient le mieux à la situation dans laquelle se trouvait le Prophète (sur lui la paix et le salut) et ses Compagnons (qu'Allah les agrée). En effet, l’ennemi se trouvant face à la Qiblah, ils le voyaient lorsqu’ils étaient debout et pendant l’inclinaison, et se sentaient à l'abri d'une quelconque embuscade pouvant venir par derrière.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6050

 
Hadith   1185   الحديث
الأهمية: طعام الاثنين كافي الثلاثة، وطعام الثلاثة كافي الأربعة
Thème: La nourriture de deux est suffisante pour trois et la nourriture de trois est suffisante pour quatre.

عن أبي هريرة -رضي الله عنه- قال: قال رسول الله -صلى الله عليه وسلم-: "طعام الاثنين كافي الثلاثة، وطعام الثلاثة كافي الأربعة".
وفي رواية لمسلم عن جابر -رضي الله عنه- عن النبي -صلى الله عليه وسلم- قال: "طعام الواحد يكفي الاثنين، وطعام الاثنين يكفي الأربعة، وطعام الأربعة يكفي الثمانية".

Abû Hurayrah (qu’Allah l’agrée) relate que le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) a dit : « La nourriture de deux est suffisante pour trois et la nourriture de trois est suffisante pour quatre. » Et dans une version de Muslim, Jâbir (qu’Allah l’agrée) relate du Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) qu'il a dit : « La nourriture d’un seul suffit à deux, la nourriture de deux suffit à quatre et la nourriture de quatre suffit à huit. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
في الحديث الحث على المواساة في الطعام، وأنه وإن كان قليلاً حصلت منه الكفاية المقصودة، ووقعت فيه بركة تعم الحاضرين عليه، وهو حث منه عليه الصلاة والسلام على الإيثار يعني أنك لو أتيت بطعامك الذي قدرت أنه يكفيك، وجاء رجل آخر فلا تبخل عليه، وتقول هذا طعامي وحدي؛ بل أعطه منه حتى يكون كافياً للاثنين.
Ce récit encourage à partager la nourriture avec convivialité, même s’il y en a peu. Celle-ci sera amplement suffisante et répondra au but recherché. En effet, la bénédiction accompagnera la nourriture qui suffira ainsi à toutes les personnes présentes. Le Prophète (sur lui la paix et le salut) a donc encouragé à être altruiste et généreux. C’est-à-dire que si l'on t’apporte un repas qui semble ne suffire qu’à ta propre personne et qu'une autre vient te rejoindre, ne fais pas preuve d’avarice, ne dis pas : « C’est mon repas à moi seul ! » Partage plutôt ton repas avec elle et donne-lui-en afin qu’il vous suffise à tous les deux.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Muslim - Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6057

 
Hadith   1186   الحديث
الأهمية: اللهم إني أعوذ بك من فتنة النار، وعذاب النار، ومن شر الغنى والفقر
Thème: Ô Allah ! Je me réfugie auprès de Toi contre l’épreuve de l’Enfer et le châtiment de l’Enfer, et contre le mal de la richesse et de la pauvreté.

عن عائشة -رضي الله عنها- أن النبي -صلى الله عليه وسلم- كان يدعو بهذه الكلمات: «اللهم إني أعوذ بك من فتنة النار، وعذاب النار، ومن شر الغنى والفقر».

ʽÂ’ishah (qu’Allah l’agrée) relate que le Prophète (sur lui la paix et le salut) invoquait par ces mots : « Ô Allah ! Je me réfugie auprès de Toi contre l’épreuve de l’Enfer et le châtiment de l’Enfer, et contre le mal de la richesse et de la pauvreté. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
كان النبي المختار -عليه الصلاة والسلام- يستعيذ من أمور أربعة:
فقوله: (اللهم إني أعوذ بك من فتنة النار) أي فتنة تؤدي إلى النار، ويحتمل أن يراد بفتنة النار سؤال الخَزَنَة على سبيل التوبيخ، وإليه الإشارة بقوله تعالى: (كلما ألقي فيها فوج سألهم خزنتها ألم يأتكم نذير).
وقوله: (وعذاب النار) أي أعوذ بك من أن أكون من أهل النار، وهم الكفار فإنهم هم المعذبون، وأما الموحدون فإنهم مؤدبون ومهذبون بالنار لا معذبون بها.
(ومن شر الغنى): وهو البطر والطغيان وتحصيل المال من الحرام وصرفه في العصيان، والتفاخر بالمال والجاه والحرص على جمع المال وأن يكسبه من غير حله ويمنعه من إنفاقه في حقوقه.
و(الفقر) أي وشر الفقر، وهو الفقر الذي لا يصحبه صبر ولا ورع؛ حتى يتورط صاحبه بسببه فيما لا يليق بأهل الدين والمروءة، ويصحبه الحسد على الأغنياء والطمع في أموالهم والتذلل بما يدنس العِرْض والدين وعدم الرضا بما قسم الله له وغير ذلك مما لا تحمد عاقبته.
Le Prophète élu (sur lui la paix et le salut) cherchait refuge auprès d’Allah contre quatre choses : « Ô Allah ! Je me réfugie auprès de Toi contre l’épreuve de l’Enfer », c’est-à-dire : contre une épreuve qui mène à l’Enfer, de crainte qu’elle ne se répète. Cela peut aussi vouloir dire : contre la façon dont les gardiens de l’Enfer interrogeront les gens pour les blâmer et les humilier, comme l’indique le verset suivant : {( A chaque fois qu’une vague y sera jetée, ses gardiens leur demanderont : « Un avertisseur ne vous était-il pas venu ? » )} [Coran : 67/8]. « Contre le châtiment de l’Enfer », c’est-à-dire : contre le fait d’être du nombre des gens de l’Enfer, qui ne sont autres que les mécréants, qui seront, eux, les victimes du châtiment. Quant aux monothéistes, ils seront corrigés et purifiés par l’Enfer, mais pas châtiés. « Contre le mal de la richesse », c’est-à-dire : l’orgueil, la transgression, gagner ses biens de façon illicite et les dépenser dans la désobéissance. Tout ce qui pousse à la cupidité, au fait de chercher l’argent là où il ne le faut pas et à ne pas remplir ses obligations matérielles. « Et de la pauvreté », c'est à dire la pauvreté qui est dépourvue de scrupule et de résignation, qui amène l’homme à faire ce qui ne convient pas aux gens pieux et honorables, pousse à envier les riches et convoiter leurs biens, se rabaisser en écrasant son honneur et sa religion, ne pas se satisfaire de la part qu’Allah a destinée à chacun et autres attitudes désastreuses.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Ibn Mâjah - Rapporté par At-Tirmidhî - Rapporté par Abû Dâwud]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6072

 
Hadith   1187   الحديث
الأهمية: لا تَشْتَرِهِ، ولا تعد في صدقتك؛ فإن أَعْطَاكَهُ بِدِرْهَمٍ؛ فإن العَائِدَ في هِبَتِهِ كالعَائِدِ في قَيْئِهِ
Thème: Ne l’achète pas et ne reviens pas sur ton aumône, même s’il te le vend pour une pièce d’argent ! Celui qui revient sur son aumône est semblable à celui qui ravale son vomi !

عن عمر بن الخطاب -رضي الله عنه- قال: «حَمَلْتُ على فرس في سبيل الله، فأضاعه الذي كان عنده، فأردت أن أشتريه، وظننت أنه يبيعه بِرُخْصٍ، فسألت النبي -صلى الله عليه وسلم-؟ فقال: لا تَشْتَرِهِ، ولا تعد في صدقتك؛ فإن أَعْطَاكَهُ بِدِرْهَمٍ؛ فإن العَائِدَ في هِبَتِهِ كالعَائِدِ في قَيْئِهِ».

‘Umar ibn Al-Khaṭṭâb (qu’Allah l’agrée) dit : « J’ai donné un cheval dans le sentier d’Allah et celui qui l’avait en sa possession n’en a pas pris soin. Je voulus alors le racheter, pensant qu’il le vendrait pour pas cher. Je questionnai à ce propos le Prophète (sur lui la paix et le salut) qui répondit : « Ne l’achète pas et ne reviens pas sur ton aumône, même s’il te le vend pour une pièce d’argent ! Celui qui revient sur son aumône est semblable à celui qui ravale son vomi ! »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
أعان عمر بن الخطاب -رضي الله عنه- رجلا على الجهاد في سبيل الله، فأعطاه فرسا يغزو عليه، فقصر الرجل في نفقة ذلك الفرس، ولم يحسن القيام عليه، وأتعبه حتى هزل وضعف، فأراد عمر أن يشتريه منه وعلم أنه سيكون رخيصًا لهزاله وضعفه، فلم يقدم على شرائه حتى استشار النبي -صلى الله عليه وسلم- عن ذلك، ففي نفسه من ذلك شيء، فنهاه النبي -صلى الله عليه وسلم- عن شرائه ولو بأقل ثمن، لأن هذا شيء خرج لله -تعالى- فلا تتبعه نفسك ولا تعلق به، ولئلا يحابيك الموهوب له في ثمنه، فتكون راجعاً ببعض صدقتك، ولأن هذا خرج منك، وكفر ذنوبك، وأخرج منك الخبائث والفضلات، فلا ينبغي أن يعود إليك، ولهذا سمى شراءه عوداً في الصدقة مع أنه يشتريه بالثمن، وشبهه بالعود في القيء، وهو ما يخرج من البطن عن طريق الفم، والعود فيه أن يأكله بعد خروجه، وهذا للتقبيح والتنفير عن هذا الفعل.
‘Umar ibn Al-Khaṭṭâb (qu’Allah l’agrée) aida un homme à combattre dans le sentier d’Allah et lui fît don d’un cheval dans cet objectif. Cependant, l’homme ne prit pas soin du cheval, ne dépensa guère assez pour son entretien et l’épuisa à tel point qu’il maigrit et s'affaiblit. Voyant cela, ‘Umar voulu le racheter. Vu l’état d’amaigrissement et de faiblesse du cheval, il pensait que le prix ne serait pas élevé. Cependant, il ne voulut rien faire avant de consulter le Prophète (sur lui la paix et le salut) qui le lui interdit, même s'il avait pu l'acquérir au plus bas prix. En effet ce qui a été donné en aumône l'a été pour Allah, et c’est pourquoi ton âme ne doit ni s’y accrocher, ni chercher à le reprendre. [L’interdiction vient aussi] afin d’éviter que le donataire ne soit complaisant avec toi sur le prix, car cela reviendrait à récupérer une partie de ton aumône. Cette aumône a également effacé tes péchés et autres [actes méprisables], il n'est donc pas opportun qu’elle te revienne. Voilà pourquoi cet achat a été considéré comme une : « reprise d'aumône », bien qu'il fût acheté avec de l'argent. Cet acte a été comparé au fait de ravaler son propre vomi du fait que c'est un acte détestable et méprisable.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6073

 
Hadith   1188   الحديث
الأهمية: العائد في هبته، كالعائد في قيئه
Thème: Celui qui revient sur un don qu'il a fait est semblable à celui qui ravale son vomi !

عن عبد الله بن عباس -رضي الله عنهما- مرفوعاً: "العائد في هِبَتِهِ، كالعائد في قَيْئِهِ".
وفي لفظ: "فإن الذى يعود في صدقته: كالكلب يَقِئ ُثم يعود في قيئه".

‘Abdullah ibn ‘Abbâs (qu’Allah l'agrée, lui et son père) relate que le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) a dit : « Celui qui revient sur un don qu'il a fait est semblable à celui qui ravale son vomi ! » Et dans une expression : « Celui qui revient sur un don qu'il a fait est comme un chien qui vomit puis réingurgite son vomi ! »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
ضرب النبي -صلى الله عليه وسلم- مثلًا للتنفير من العود في الهدية بأبشع صورة وهى أن العائد فيها، كالكلب الذي يقىء ثم يعود إلى قيئه فيأكله مما يدل على بشاعة هذه الحال وخستها، ودناءة مرتكبها.
Le Prophète (sur lui la paix et le salut) a employé une parabole repoussante pour dissuader l’individu de revenir sur le don qu’il a fait : quiconque revient sur un don est semblable à un chien qui vomit puis se met à manger de nouveau ses vomissures. Cela montre à quel point cette façon d’agir est abjecte et basse et à quel point son auteur est vil.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6074

 
Hadith   1189   الحديث
الأهمية: صلى رسول الله -صلى الله عليه وسلم- في بيته وهو شَاكٍ
Thème: Le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) pria chez lui alors qu’il était malade

عن عائشة -رضي الله عنها- قالت: صلى رسول الله -صلى الله عليه وسلم- في بيته وهو شَاكٍ، صلى جالسا، وصلى وراءه قوم قِيَامًا، فأشار إليهم: أنِ اجْلِسُوا، لما انْصَرَفَ قال: إنما جُعِلَ الإمامُ لِيُؤْتَمَّ به: فإذا ركع فاركعوا، وإذا رفع فارفعوا، وإذا قال: سمع الله لمن حمده فقولوا: ربنا لك الحمد، وإذا صلى جالسا فصلوا جلوسا أجمعون».

ʽÂ’ishah (qu’Allah l’agrée) relate : « Le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) pria chez lui alors qu’il était malade, il pria assis. Un groupe de fidèles pria derrière lui, debout. Il leur fît signe de s’asseoir. Après avoir terminé, il leur dit : " L’imam a été institué afin d'être suivi. Lorsqu’il s’incline, inclinez-vous et lorsqu’il se relève, relevez-vous. Et lorsqu’il dit : " Allah exauce celui qui Le loue ! ", dites : " Ô notre Seigneur, à Toi reviennent les louanges ! " Et lorsqu’il prie assis, priez tous assis également. " »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
في هذا الحديث صلاة النبي -صلى الله عليه وسلم- جالسًا لمرضه، وفيه بيان صفة اقتداء المأموم بالإمام، ومتابعته له.
فقد أرشد النبي -صلى الله عليه وسلم- المأمومين إلى الحكمة من جعل الإمام وهي أن يقتدي به ويتابع، فلا يختلف عليه بعمل من أعمال الصلاة، وإنما تراعى تَنَقلاته بنظام فإذا كبر للإحرام، فكبروا أنتم كذلك، وإذا رَكع فاركعوا بعده، وإذا ذكركم أن الله مجيب لمن حمده بقوله: "سمع الله لمن حمده" فاحمدوه تعالى بقولكم:
"ربنا لك الحمد"، وإذا سجد فتابعوه واسجدوا، وإذا صلى جالساً لعجزه عن القيام؛ -فتحقيقاً للمتابعة- صلوا جلوساً، ولو كنتم على القيام قادرين.
فقد ذكرت عائشة أن النبي -صلى الله عليه وسلم- اشتكى من المرض فصلى جالساً، وكان الصحابة يظنون أن عليهم القيام لقدرتهم عليه؛ فصلوا وراءه قياما فأشار إليهم: أن اجلسوا.
فلما انصرف من الصلاة أرشدهم إلى أن الإمام لا يخالف، وإنما يوافق؛ لتحقق المتابعة التامة والاقتداء الكامل، بحيث يصلى المأموم جالساً مع قدرته على القيام لجلوس إمامه العاجز، وهذا إن ابتدأ بهم الصلاة جالساً صلوا خلفه جلوسًا، وإن ابتدأ بهم الإمام الراتب الصلاة قائماً، ثم اعتل في أثنائها فجلس أتموا خلفه قياماً وجوباً؛ عملا بحديث صلاة النبي -صلى الله عليه وسلم- بأبي بكر والناس حين مرِض مرَض الموت.
Ce récit de la tradition prophétique met en lumière comment le fidèle qui prie sous la direction de l’imam doit faire pour le suivre correctement. Le Prophète (sur lui la paix et le salut) a d’ailleurs expliqué la raison pour laquelle il y a un imam, c'est afin qu’il soit suivi et imité. Ainsi, il n’est pas permis d'agir différemment de lui, quel que soit le mouvement de la prière, et il convient plutôt d’observer consciencieusement ses déplacements. Ainsi, lorsqu’il dit : « Allâhu Akbar ! » au début de la prière, faites de même. Lorsqu’il s’incline, suivez-le, et lorsqu’il vous rappelle qu’Allah exauce celui qui Le loue par cette phrase : « Allah exauce celui qui Le loue », louez alors Le Très-Haut en disant : « Ô notre Seigneur, à Toi reviennent les louanges ! ». Lorsqu’il se prosterne, prosternez-vous également. Lorsqu’il prie assis, parce qu’il est dans l’incapacité d’être debout, priez également assis, même si vous êtes aptes à prier debout, afin que ce suivi se concrétise. ʽÂ’ishah (qu’Allah l’agrée) relate que le Prophète (sur lui la paix et le salut), pria assis à cause de la maladie. Les Compagnons, derrière lui, se considérant aptes à prier debout, restèrent levés. Mais le Prophète (sur lui la paix et le salut) leur fît signe de s’asseoir. Après la prière, il leur expliqua qu’on ne pouvait pas agir différemment de l’imam et que l’on devait être en accord avec lui dans les gestes qu'il accomplissait, concrétisant ainsi le suivi complet et l’accord parfait avec lui. Ainsi, si l’imam prie assis par incapacité, le fidèle, derrière lui, priera assis également, malgré son aptitude à être debout. Cependant, cela ne concerne que le cas où l’imam commence sa prière en position assise, les fidèles prieront donc assis derrière lui, et ce afin de mettre en pratique les deux récits de la tradition prophétique évoqués dans ce chapitre. En effet, dans l'autre récit, lors de la prière du Prophète (sur lui la paix et le salut) avec Abû Bakr (qu’Allah l’agrée) et les gens, au moment de la maladie qui a entraîné sa mort, on apprend que si l’imam officiel commence sa prière debout mais perd son aptitude au cours de celle-ci et finit sa prière assis, les fidèles devront obligatoirement finir leur prière debout dans ce cas-là.

 

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তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6075

 
Hadith   1190   الحديث
الأهمية: إِذَا أَوَيْتُمَا إِلَى فِرَاشِكُمَا -أَوْ إِذَا أَخَذْتُمَا مَضَاجِعَكُمَا- فَكَبِّرا ثَلاَثًا وَثَلاثِينَ، وَسَبِّحَا ثَلاثًا وَثَلاثِينَ، واحْمِدا ثَلاثًا وَثَلاثِينَ
Thème: Lorsque vous allez vous coucher - ou vous mettre au lit - proclamez la grandeur d’Allah trente-trois fois, glorifiez-Le trente-trois fois, et louez-Le trente-trois fois !

عن علي بن أبي طالب -رضي الله عنه- أن رسول الله -صلى الله عليه وسلم- قال له ولفاطمة: «إذَا أَوَيْتُمَا إِلَى فِرَاشِكُمَا -أَوْ إِذَا أَخَذْتُمَا مَضَاجِعَكُمَا- فَكَبِّرا ثَلاَثًا وَثَلاثِينَ، وَسَبِّحَا ثَلاثًا وَثَلاثِينَ، واحْمِدا ثَلاثًا وَثَلاثِينَ» وفي روايةٍ: التَّسْبيحُ أرْبعًا وثلاثينَ، وفي روايةٍ: التَّكْبِيرُ أرْبعًا وَثَلاَثينَ.

‘Alî ibn Abî Ṭâlib (qu’Allah l’agrée) relate que le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) a dit : « Lorsque vous allez vous coucher - ou vous mettre au lit - proclamez la grandeur d’Allah trente-trois fois, glorifiez-Le trente-trois fois, et louez-Le trente-trois fois ! » Et dans une version : « At-Tasbîḥ », la glorification d’Allah, est à dire trente-quatre fois ; et dans une autre version, c’est « At-Takbîr », la proclamation de la grandeur d’Allah, qui est à dire trente-quatre fois.

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
اشتكت فاطمة إلى النبي -صلى الله عليه وسلم- ما تجده من الرحى (أداة لطحن الحب) وطلبت من أبيها خادما فقال صلى الله عليه وسلم: "ألا أدلكما على ما هو خير من الخادم؟" ثم أرشدهما إلى هذا الذكر: أنهما إذا أويا إلى فراشهما وأخذا مضجعيهما: يسبحان ثلاثة وثلاثين، ويحمدان ثلاثة وثلاثين، ويكبران أربعة وثلاثين. ثم قال -عليه الصلاة والسلام-: فهذا خير لكما من الخادم؛ وعلى هذا: فيسن للإنسان إذا أخذ مضجعه لينام أن يسبح ثلاثة وثلاثين، ويحمد ثلاثة وثلاثين، ويكبر أربعة وثلاثين فهذه مائة مرة، فإن هذا مما يعين الإنسان في قضاء حاجاته كما أنه أيضا إذا نام فإنه ينام على ذكر الله -عز وجل-.
Fâṭimah (qu’Allah l’agrée) s’est plainte au Prophète (sur lui la paix et le salut) des douleurs causées par le moulin à bras et elle lui demanda de lui accorder un domestique. Il lui répondit : « Voulez-vous que je vous indique quelque chose de mieux qu’un domestique ? » Puis, il leur apprit à évoquer Allah, Exalté soit-Il, au moment de se coucher, Le glorifiant en disant : « SubḥânaLlâh » trente-trois fois ; Le louant en disant : « Al-ḤamduliLlâh » trente-trois fois et proclamant Sa grandeur en disant : « Allâhu Akbar » trente-quatre fois. Puis, il leur a dit : « Cela est mieux pour vous qu’un domestique ! » Donc, lorsque la personne se met au lit pour dormir, il est recommandé qu’elle glorifie Allah trente-trois fois, qu’elle Le loue trente-trois fois et proclame Sa grandeur trente-quatre fois, complétant ainsi les cent. Ceci aide l’individu à accomplir ses différentes tâches et lui permet de dormir en ayant évoqué Allah, à Lui la Puissance et la Gloire.

 

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তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6076

 
Hadith   1191   الحديث
الأهمية: إنها لو لم تكن ربيبتي في حجري، ما حلت لي؛ إنها لابنة أخي من الرضاعة، أرضعتني وأبا سلمة ثويبةُ؛ فلا تعرضن علي بناتكن ولا أخواتكن
Thème: Même si elle n’était pas ma belle-fille, qui vit sous mon toit, elle me serait interdite, car elle est la fille de mon frère de lait. En effet, Thuwaybah nous a allaités, Abû Salamah et moi. Par conséquent, ne me proposez plus vos filles, ni vos sœurs !

عن أم حبيبة بنت أبي سفيان -رضي الله عنهما- قالت: قلت يا رسول الله، انكح أختي ابنة أبي سفيان. قال: أو تحبين ذلك؟ فقلت: نعم؛ لست لك بمُخْلِيَةٍ، وأحَبُّ من شاركني في خير أختي. فقال رسول الله -صلى الله عليه وسلم-: إن ذلك لا يحل لي. قالت: إنا نُحَدَّثُ أنك تريد أن تنكح بنت أبي سلمة. قال: بنت أم سلمة؟! قالت: قلت: نعم، قال: إنها لو لم تكن ربيبتي في حَجْرِي، ما حلت لي؛ إنها لابنة أخي من الرضاعة، أرضعتني وأبا سلمة ثويبةُ؛ فلا تعرضن علي بناتكن ولا أخواتكن.
قال عروة: وثويبة مولاة لأبي لهب أعتقها، فأرضعت النبي -صلى الله عليه وسلم-، فلما مات أبو لهب رآه بعض أهله بشرِّ حِيبة، فقال له: ماذا لقيت؟ قال أبو لهب: لم ألق بعدكم خيرًا، غير أني سقيت في هذه بعتاقتي ثويبة.

Umm Ḥabîbah bint abî Sufyân (qu’Allah l’agrée) relate qu’elle a dit : « Ô Messager d’Allah ! Épouse ma sœur, la fille d’abû Sufyân ! - Il a dit : Tu aimerais ? - J’ai dit : Oui, je ne suis pas ta seule épouse et j’aimerais que ma sœur aussi en profite ! » Alors, le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) a dit : « Ceci ne m’est pas autorisé. - Elle répondit : Mais, on entend dire que tu veux épouser la fille d’Abû Salamah ! - Il rétorqua : La fille d’umm Salamah ?! - Oui, dit-elle. - Il a dit : Même si elle n’était pas ma belle-fille, qui vit sous mon toit, elle me serait interdite, car elle est la fille de mon frère de lait ! En effet, Thuwaybah nous a allaités, Abû Salamah et moi. Par conséquent, ne me proposez plus vos filles, ni vos sœurs ! » ‘Urwah (qu’Allah l’agrée) ajouta : « Thuwaybah était l’esclave d’abû Lahab, qui l’a affranchie et qui a ensuite allaité le Prophète (sur lui la paix et le salut). Lorsqu’abû Lahab mourut, quelqu’un de sa famille le vit en rêve, dans un piteux état. Il lui demanda : « Qu’as-tu trouvé ? - Il répondit : Je n’ai rien trouvé de bien depuis que je vous ai quittés, si ce n’est que l’on m’a donné à boire, en Enfer, parce que j’avais affranchi Thuwaybah. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
أم حبيبة بنت أبي سفيان هي إحدى أمهات المؤمنات -رضي الله عنهن- وكانت حظية وسعيدة بزواجها من رسول الله -صلى الله عليه وسلم-، وحُقَّ لها ذلك، فالتمست من النبي -صلى الله عليه وسلم- أن يتزوج أختها.
فعجب -صلى الله عليه وسلم-، كيف سمحت أن ينكح ضرة لها، لما عند النساء من الغيرة الشديدة في ذلك، ولذا قال -مستفهمًا متعجبًا-: أو تحبين ذلك؟ فقالت: نعم أحب ذلك.
ثم شرحت له السبب الذي من أجله طابت نفسها بزواجه من أختها، وهو أنه لابد لها من مشارك فيه من النساء، ولن تنفرد به وحدها، فليكن المشارك لها في هذا الخير العظيم هو أختها.
وكأنها غير عالمة بتحريم الجمع بين الأختين، ولذا فإنه أخبرها -صلى الله عليه وسلم- أن أختها لا تحل له.
فأخبرته أنها حدثت أنه سيتزوج بنت أبي سلمة.
فاستفهم منها متثبتاً: تريدين بنت أم سلمة؟ قالت: نعم.
فقال مبينا كذب هذه الشائعة: إن بنت أم سلمة لا تحل لي لسببين.
أحدهما: أنها ربيبتي التي قمت على مصالحها في حجري، فهي بنت زوجتي.
والثاني: أنها بنت أخي من الرضاعة، فقد أرضعتني، وأباها أبا سلمة، ثويبة -وهي مولاة لأبي لهب- فأنا عمها أيضاً، فلا تعرضْنَ علي بناتِكن وأخواتكن، فأنا أدرى وأولى منكن بتدبير شأني في مثل هذا.
Umm Ḥabîbah bint abî Sufyân était l’une des mères des croyants. Elle était ravie de son union avec le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut), d’ailleurs, comment aurait-il pu en être autrement ? Elle demanda donc au Prophète (sur lui la paix et le salut) d’épouser sa sœur. Il fut surpris de l’entendre souhaiter avoir une coépouse, puisque les femmes sont d’ordinaire très jalouses, c’est pourquoi il lui demanda, par étonnement et pour mieux comprendre : « Aimerais-tu cela ? » Elle répondit par l’affirmative, en expliquant pourquoi elle apprécierait qu’il épouse sa sœur : puisque, de toute façon, elle doit avoir des coépouses et ne sera jamais sa seule épouse, alors elle aimerait autant que ce soit sa sœur qui profite avec elle de cet immense bien. En fait, il semblerait qu’elle ne savait pas qu’il était interdit d’épouser deux sœurs, il l’informa donc que sa sœur lui était interdite. Là, elle lui dit avoir entendu qu’il devait épouser la fille d’umm Salamah. Etonné, il demanda : « Tu parles de la fille d’abû Salamah ? - Oui », répondit-elle. Alors, il démentit en disant : « La fille d’umm Salamah m’est interdite, pour deux raisons : Premièrement, elle est ma belle-fille, qui vit sous mon toit et que j’entretiens, elle est donc la fille de mon épouse. Deuxièmement, elle est la fille de mon frère de lait, puisque Thuwaybah, l’esclave d’abû Lahab, nous a allaités son père, abû Salamah, et moi. Je suis donc aussi son oncle paternel. Ne me proposez donc plus vos filles, ni vos sœurs, car je suis mieux placé et mieux renseigné que vous pour savoir ce que je dois faire dans ce genre de cas. »

 

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তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6077

 
Hadith   1192   الحديث
الأهمية: ما بال أقوام قالوا كذا؟ لكني أصلي وأنام وأصوم وأفطر، وأتزوج النساء؛ فمن رغب عن سنتي فليس مني
Thème: Qu’ont donc certaines personnes à dire de telles choses ? En ce qui me concerne, je prie et je dors, je jeûne et je mange et j’épouse des femmes ! Quant à celui qui s’écarte de ma Tradition, il n’est pas des miens !

عن أنس بن مالك -رضي الله عنه- أن نفرًا من أصحاب النبي -صلى الله عليه وسلم- سألوا أزواج النبي -صلى الله عليه وسلم- عن عمله في السر؟ فقال بعضهم: لا أتزوج النساء. وقال بعضهم: لا آكل اللحم. وقال بعضهم: لا أنام على فراش. فبلغ ذلك النبي -صلى الله عليه وسلم- فحمد الله وأثنى عليه، وقال: «ما بال أقوام قالوا كذا؟ لكني أصلي وأنام وأصوم وأفطر، وأتزوج النساء؛ فمن رغب عن سنتي فليس مني».

Anas ibn Mâlik (qu’Allah l’agrée) relate : « Quelques Compagnons du Prophète (sur lui la paix et le salut) interrogèrent ses épouses au sujet des œuvres qu’il accomplissait en privé. Suite à cela, l’un d’entre eux dit : " Je n’épouserai pas de femme ! " Un autre a dit : " Je ne mangerai plus de viande ! " Et un dernier dit : " Je ne dormirai plus sur une couche ! " Lorsque ces paroles parvinrent au Prophète (sur lui la paix et le salut), il fit les éloges d’Allah et s’exclama : " Qu’ont donc certaines personnes à dire de telles choses ? En ce qui me concerne, je prie et je dors, je jeûne et je mange, et j’épouse des femmes ! Quant à celui qui s’écarte de ma Tradition, il n’est pas des miens ! " »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
بنيت هذه الشريعة السامية على السماح واليسر، وإرضاء النفوس بطيبات الحياة وملاذِّها المباحة، وعلى كراهية العنت والشدة والمشقة على النفس، وحرمانها من خيرات هذه الدنيا.
ولذا فإن نفرا من أصحاب النبي صلى الله عليه وسلم حملهم حب الخير والرغبة فيه إلى أن يذهبوا فيسألوا عن عمل النبي -صلى الله عليه وسلم- في السر الذي لا يطلع عليه غير أزواجه فلما علموه استقلوه، وذلك من نشاطهم على الخير وَجَدهم فيه.
فقالوا : وأين نحن من رسول الله -صلى الله عليه وسلم-، قد غفر الله له ما تقدم من ذنبه وما تأخر ؟! فهو- في ظنهم- غير محتاج إلى الاجتهاد في العبادة.
فَهَمَّ بعضهم في ترك النساء، ليفرغ للعبادة، ومال بعضهم إلى ترك أكل اللحم، زهادةً في ملاذ الحياة، وصمم بعضهم على أنه سيقوم الليل كله، تَهَجُّدا أو عبادة.
فبلغت مقالتهم من هو أعظمهم تقوى، وأشدهم خشية، وأعرف منهم بالأحوال والشرائع -صلى الله عليه وسلم-.
فخطب الناس، وحمد الله، وجعل الوعظ والإرشاد عاما، جريًا على عادته الكريمة.
فأخبرهم أنه يعطى كل ذي حق حقه، فيعبد الله -تعالى-، ويتناول ملاذ الحياة المباحة، فهو ينام ويصلى، ويصوم ويفطر، ويتزوج النساء، فمن رغب عن سنته السامية، فليس من أتباعه، وإنما سلك سبيل المبتدعين.
Cette éminente Législation est basée sur la facilité et la tolérance, sur le fait de satisfaire son âme en jouissant des bonnes choses et des plaisirs licites de ce bas monde, mais aussi sur l’interdiction de la difficulté, de la dureté, et du fait de faire souffrir son âme en la privant des choses licites de ce bas monde. Ainsi, un jour, un groupe de Compagnons, poussés par le désir et l’amour du bien, allèrent questionner les femmes du Prophète (sur lui la paix et le salut) au sujet des œuvres que celui-ci effectuait en privé, celles que personne d’autre que ses épouses ne pouvait connaître. Lorsqu’ils en prirent connaissance, ils trouvèrent que c’était bien peu, et ce, parce qu’ils étaient motivés et déterminés à faire le bien. Ils se dirent alors : « Mais que sommes-nous, comparés au Prophète (sur lui la paix et le salut), lui à qui Allah a pardonné ses péchés passés et futurs ? » En fait, ils pensaient que le Prophète (sur lui la paix et le salut) n’avait pas besoin de faire beaucoup d’efforts dans les pratiques cultuelles. Là, l’un d’entre eut l’idée de délaisser le mariage afin de se consacrer à l’adoration. Un autre choisit d’arrêter de manger de la viande afin de délaisser les plaisirs terrestres. Enfin, un autre prit la décision de veiller chaque nuit afin de prier ou accomplir d’autres pratiques cultuelles. Leurs paroles parvinrent alors à celui qui craignait et vénérait Allah plus qu’eux et qui connaissait mieux qu’eux les états de l’âme et les commandements religieux (sur lui la paix et le salut). Il prononça donc un discours, dans lequel il fit les éloges d’Allah, Exalté soit-Il, et exhorta les gens de manière générale, comme à sa noble habitude. Il les informa qu’il donnait à chaque chose et à chacun son droit, qu’il adorait Allah, Exalté soit-Il, tout en jouissant des plaisirs terrestres. Ainsi, il priait et dormait, il jeûnait et mangeait et il épousait des femmes. Par conséquent, celui qui s’écarte de son éminente Tradition, ne fait pas partie de ses adeptes, mais a plutôt emprunté le chemin des innovateurs.

 

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তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6078

 
Hadith   1193   الحديث
الأهمية: من أسلف في شيء فليسلف في كيل معلوم، ووزن معلوم، إلى أجل معلوم
Thème: Celui qui paie d’avance pour quelque chose, qu’il le fasse pour une mesure connue, selon un poids connu, et pour un délai connu.

عن عبد الله بن عباس -رضي الله عنهما- قال: قدم رسول الله -صلى الله عليه وسلم- المدينة، وهم يُسلفون في الثمار: السنة والسنتين والثلاث، فقال: «من أسلَفَ في شيء فليُسلف في كيل معلوم، ووزن معلوم، إلى أجل معلوم».

‘Abdallah ibn ‘Abbâs (qu’Allah l'agrée, lui et son père) relate : « Lorsque le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) est arrivé à Médine, ses habitants avaient l’habitude d’acheter les fruits en payant d’avance : un, deux, voire trois ans à l’avance. Alors, il a dit : " Celui qui paie d’avance pour quelque chose, qu’il le fasse pour une mesure connue, selon un poids connu, et pour un délai connu. " »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
قدم النبي -صلى الله عليه وسلم- للمدينة مهاجرًا من مكة كما هو معلوم، فوجد أهل المدينة -لأنهم أهل زروع وثمار- يسلفون، وذلك بأن يقدموا الثمن ويؤجلوا المثمن -المسلم فيه- من الثمار، مدة سنة، أو سنتين، أو ثلاث سنين، أو أقل أو أكثر لأن هذه المدد للتمثيل، فأقرهم -صلى الله عليه وسلم- على هذه المعاملة ولم يجعلها من باب بيع ما ليس عند البائع المفضي إلى الغرر؛ لأن السلف متعلق بالذمم لا الأعيان، ولكن بين -صلى الله عليه وسلم- لهم في المعاملة أحكاما تبعدهم عن المنازعات والمخاصمات التي ربما يجرها طول المدة في الأجل فقال: من أسلف في شيء فليضبط قدره بمكياله أو ميزانه المعلومين، وليربطه بأجل معلوم، حتى إذا عرف قدره وأجله انقطعت الخصومة والمشاجرة، واستوفى كل منهما حقه بسلام.
Lorsque le Prophète (sur lui la paix et le salut) émigra à Médine, il constata que ses habitants, qui possédaient habituellement des champs et des arbres fruitiers, pratiquaient le paiement à l’avance. Ils payaient le prix mais ne prenaient possession des fruits qu’après un, deux ou trois ans. Le Prophète (sur lui la paix et le salut) a cautionné cette façon de procéder. Il ne l’a pas considérée comme le fait qu’une personne vende ce qu’elle ne possède pas et qui mène à la duperie. En effet, le paiement à l’avance est lié au devoir du vendeur et non à des biens précis. De même, le Prophète (sur lui la paix et le salut) leur a enseigné des règles qui concernent ce genre de transaction et qui visent à leur épargner les disputes et les désaccords qui pourraient résulter de la longueur du délai. Il leur a donc dit que celui qui payait en avance devait désigner un volume précis, ou une mesure précise, en fonction des poids et des volumes connus et acceptés par la Religion. Il doit également fixer un délai précis. Ainsi, si le volume, la mesure et le délai sont prédéfinis, il ne reste plus aucune place pour les désaccords et les conflits et l’acheteur peut récupérer sereinement ce qui lui revient.

 

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তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6079

 
Hadith   1194   الحديث
الأهمية: قضى رسول الله -صلى الله عليه وسلم- بالعمرى لمن وهبت له
Thème: Le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) a décrété que le don viager revenait à celui qui l'avait reçu.

عن جابر بن عبد الله -رضي الله عنهما- قال: «قضى رسول الله -صلى الله عليه وسلم- بالعُمْرَى لمن وهبت له».
وفي لفظ: «من أُعمِر عمرى له ولعقبه؛ فإنها للذي أعطيها، لا ترجع إلى الذي أعطاها؛ لأنه أعطى عطاء وقعت فيه المواريث».
وقال جابر: «إنما العمرى التي أجازها رسول الله -صلى الله عليه وسلم-، أن يقول: "هي لك ولعقبك"، فأما إذا قال: "هي لك ما عشت"؛ فإنها ترجع إلى صاحبها».
وفي لفظ لمسلم: «أمسكوا عليكم أموالكم ولا تفسدوها، فإنه من أُعمِر عمرى فهي للذي أُعمِرها حيًّا وميتًا ولعقبه».

Jâbir ibn 'Abdillah (qu'Allah l'agrée, lui et son père) relate : « Le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) a décrété que le don viager revenait à celui qui l'avait reçu. » Dans une version : « Si quelqu'un reçoit un don viager qui lui est adressé ainsi qu'à sa descendance, ce don lui appartient et ne revient pas à celui qui l'a donné, car il a donné une chose qui est maintenant sujette à l'héritage. » Jâbir a dit : « Le don viager que le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) a autorisé consiste à dire : " Ceci est pour toi et pour ta descendance. " Quant à s'il a été dit : " Ceci est pour toi tant que tu es en vie. ", il revient [tout de même] à celui à qui il a été donné. » Dans une version rapportée par Muslim : « Gardez vos biens et ne les gâchez pas ! Celui qui reçoit un don viager, ce dernier lui appartient, de son vivant et après son décès, ainsi qu'à sa descendance. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
العُمْرى ومثلها الرُّقْبى: نوعان من الهبة، كانوا يتعاطونهما في الجاهلية، فكان الرجل يعطى الرجل الدار أو غيرها بقوله: أعمرتك إياها أو أعطيتكها عمرك أو عمري.
فكانوا يرقبون موت الموهوب له، ليرجعوا في هبتهم.
فأقر الشرع الهبة، وأبطل الشرط المعتاد لها، وهو الرجوع، لأن العائد في هبته، كالكلب، يقيئ ثم يعود في قيئه، ولذا قضى النبي -صلى الله عليه وسلم- بالعمرى لمن وهبت له ولعقبه من بعده.
ونبههم -صلى الله عليه وسلم- إلى حفظ أموالهم بظنهم عدم لزوم هذا الشرط وإباحة الرجوع فيها فقال: "أمسكوا عليكم أموالكم ولا تفسدوها، فإنه من أعمر عمرى فهي للذي اعمِرَها، حياً وميتا، ولعقبها".
« Al-'umrâ » et « Ar-ruqbâ » sont deux sortes de dons que les gens pratiquaient dans l'ère préislamique. Un homme donnait une maison ou autre à quelqu'un en lui disant : « Je te le donne tant que tu es en vie », ou « tant que je suis en vie ». Ils attendaient ensuite la mort de celui qui recevait ce don afin de récupérer leur bien. La religion a donc cautionné le don, mais a invalidé la condition qui l'accompagnait habituellement, qui était de pouvoir reprendre le bien donné. En effet, celui qui reprend ce qu'il a donné est semblable à un chien qui vomit puis mange de ses vomissures. Le Prophète (sur lui la paix et le salut) a de ce fait décrété que ce qui est donné appartient à celui qui le reçoit et à sa descendance après lui. Il a également conseillé à ses Compagnons de préserver leurs biens, car ils pensaient que la condition de pouvoir reprendre ce qui était donné était valable et qu'ils pouvaient récupérer leurs biens. Il leur dit : « Gardez vos biens et ne les gâchez pas ! Celui qui reçoit un don viager, ce dernier lui appartient, de son vivant et après son décès, ainsi qu'à sa descendance. »

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Muslim - Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6080

 
Hadith   1195   الحديث
الأهمية: قضى النبي -صلى الله عليه وسلم- بالشفعة في كل ما لم يقسم، فإذا وقعت الحدود، وصرفت الطرق، فلا شفعة
Thème: Le Prophète (sur lui la paix et le salut) a décrété le droit de rachat du copropriétaire dans ce qui n’est pas divisé. Toutefois, une fois que les limites sont tracées et que les passages sont créés, ce droit n’existe plus.

عن جابر بن عبد الله -رضي الله عنهما- قال: (جعل وفي لفظ: قضى) النبي -صلى الله عليه وسلم- بالشُّفْعة في كل ما لم يقسم، فإذا وقعت الحدود، وصُرِّفَتِ الطرق؛ فلا شفعة).

Jâbir ibn ‘Abdillah (qu’Allah l'agrée, lui et son père) relate que le Prophète (sur lui la paix et le salut) a décrété le droit de rachat du copropriétaire dans ce qui n’est pas divisé. Toutefois, une fois que les limites sont tracées et que les passages sont créés, ce droit n’existe plus.

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
هذه الشريعة الحكيمة جاءت لإحقاق الحق والعدل ودفع الشر والضر، ولهذا فإنه لما كانت الشركة في العقارات يكثر ضررها ويمتد شررها وتشق القسمة فيها، أثبت الشارع الحكيم الشفعة للشريك.
بمعنى أنه إذا باع أحد الشريكين نصيبه من العقار المشترك بينهما، فللشريك الذي لم يبع أخذ النصيب من المشترى بمثل ثمنه، دفعاً لضرره بالشراكة.
هذا الحق، ثابت للشريك ما لم يكن العقار المشترك قد قسم وعرفت حدوده وصرفت طرقه.
أما بعد معرفة الحدود وتميزها بين النصيبين، وبعد تصريف شوارعها فلا شفعة، لزوال ضرر الشراكة والاختلاط الذي ثبت من أجله استحقاق انتزاع المبيع من المشتري.
Cette sage législation est venue établir la justice, garantir les droits de chacun ainsi qu’éloigner tout mal et toute nuisance. Et puisque la copropriété des biens immobiliers est une question délicate, qui cause beaucoup de problèmes et de désagréments qui perdurent dans le temps, Le Sage Législateur a accordé au copropriétaire un droit appelé : « Ash-Shuf’ah ». Cela signifie que lorsque l’un des deux propriétaires vend sa part du bien immobilier qu’ils possèdent tous les deux, son associé - qui n’a pas vendu sa part - a le droit de reprendre la part vendue, en payant son prix, afin d’éviter le mal qui pourrait lui être causé par l’arrivée d’un nouveau copropriétaire. Ce droit est valable tant que le bien immobilier n’a pas été divisé. Mais, si les limites ont été tracées et les passages attribués, de sorte à ce que la part de chacun soit bien distincte, alors ce droit n’existe plus, car la copropriété ne représente plus une nuisance. En effet, le [désagrément dû au] fait d’être mêlé à l’autre au sein de la propriété a disparu et c’est la raison pour laquelle le copropriétaire a le droit de reprendre à l’acheteur la part vendue.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6081

 
Hadith   1196   الحديث
الأهمية: اقرأ: قل هو الله أحد، والمُعَوِّذَتَيْنِ حين تمسي وحين تصبح، ثلاث مرات تكفيك من كل شيء
Thème: Récite : {(Dis : Il est Allah ! Il est Unique !)} et « les deux protectrices » trois fois, matin et soir, elles te suffiront pour tout !

عن عبد الله بن خُبَيْب -رضي الله عنه- قال: قال لي رسول الله -صلى الله عليه وسلم-: «اقرأ: قل هو الله أحد، والمُعَوِّذَتَيْنِ حين تمسي وحين تصبح، ثلاث مرات تكفيك من كل شيء».

‘Abdallah ibn Khubayb (qu’Allah l’agrée) relate : « Le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) m’a dit : " Récite : {(Dis : Il est Allah ! Il est Unique !)} et « les deux protectrices » trois fois, matin et soir, elles te suffiront pour tout ! " »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
جاء هذا الحديث بهذا التوجيه النبوي الفريد، والذي يحث المسلم على الاعتصام بذكر الله -تعالى-، فمن حفظ الله -تعالى- حفظه الله ، فهنا يرشد النبي -صلى الله عليه وسلم- عبد الله بن خبيب -رضي الله عنه- وأمته كلها من خلفه أن من حافظ على قراءة سورة الإخلاص والمعوذتين ثلاث مرات حين يصبح وحين يمسي فإن الله -تعالى- يكفيه كل شيء، وفي هذا الحديث فضيلة عظيمة، ومنقبة جليلة لكل مؤمن يسعى لتحصين نفسه من سائر الشرور والمؤذيات، وقد تضمن هذا الحديث الكلام على ثلاث سور عظيمة، وهي:
أ‌- سورة الإخلاص {قل هو الله أحد} التي أخلصها الله -تعالى- لنفسه فلم يذكر فيها شيئا إلا يتعلق بنفسه -جل وعلا- كلها مخلصة لله -عز وجل- ثم الذي يقرأها يكمل إخلاصه لله -تعالى- فهي مُخْلَصة ومُخَلِّصة، تخلص قارئها من الشرك، وقد بين النبي -صلى الله عليه وسلم- أنها تعدل ثلث القرآن ولكنها لا تجزئ عنه.
ب- سورة الفلق، وقد تضمنت الاستعاذة من شر ما خلق الله -تعالى-، والاستعاذة من شر الليل وما حوى من المؤذيات، ومن شر السحرة والحسد، فجمعت أغلب ما يستعيذ منه المسلم ويحذره.
ج- سورة الناس، وقد استوعبت أقسام التوحيد {رب الناس} توحيد الربوبية {ملك الناس} الأسماء والصفات؛ لأن الملك لا يستحق أن يكون ملكا إلا بتمام أسمائه وصفاته {إله الناس} الألوهية {من شر الوسواس الخناس الذي يوسوس في صدور الناس من الجنة والناس} فختمت بالاستعاذة من شر وساوس الشيطان.
Ce hadith contient un conseil qui n'a pas son pareil de la part du Prophète (sur lui la paix et le salut) et qui incite le musulman à s’attacher à l’évocation d’Allah. En effet, celui qui s’attache à Allah, Exalté soit-Il, Allah le préservera. Ici, le Prophète (sur lui la paix et le salut) apprend à ‘Abdallah ibn Khubayb (qu’Allah l’agrée) ainsi qu’à toute sa communauté que celui qui s’attache à réciter les trois dernières sourates, trois fois le matin et trois fois le soir, alors Allah le protégera contre tout. Ce hadith montre donc le considérable mérite du croyant qui s’efforce de préserver sa personne de tout ce qui est nuisible.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par At-Tirmidhî - Rapporté par An-Nassâ'î - Rapporté par Abû Dâwud]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6082

 
Hadith   1197   الحديث
الأهمية: كنا أكثر الأنصار حقلا، وكنا نكري الأرض، على أن لنا هذه، ولهم هذه، فربما أخرجت هذه، ولم تخرج هذه فنهانا عن ذلك، فأما بالورق: فلم ينهنا
Thème: Nous étions, parmi les Anṣâr, ceux qui possédaient le plus de champs. Nous avions pour habitude de louer la terre en disant : " Celle-ci est pour nous et celle-ci est pour vous ! " mais que l’une soit productive et pas l’autre. Voilà pourquoi, par la suite, il nous a interdit cette façon de faire. Par contre, pour ce qui est de louer contre de l’argent, il ne nous l’a pas interdit.

عن رافع بن خديج -رضي الله عنه- قال: «كنا أكثر الأنصار حقلًا، وكنا نكري الأرض، على أن لنا هذه، ولهم هذه، فربما أخرجت هذه، ولم تخرج هذه فنهانا عن ذلك، فأما بالورق: فلم ينهنا».

Râfi’ ibn Khadîj (qu'Allah l'agrée, lui et son père) a dit : « Nous étions, parmi les Anṣâr, ceux qui possédaient le plus de champs. Nous avions pour habitude de louer la terre en disant : " Celle-ci est pour nous et celle-ci est pour vous ! " mais que l’une soit productive et pas l’autre. Voilà pourquoi, par la suite, il nous a interdit cette façon de faire. Par contre, pour ce qui est de louer contre de l’argent, il ne nous l’a pas interdit. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
في هذا الحديث بيان وتفصيل للمزارعة الصحيحة والفاسدة، فقد ذكر رافع بن خديج أن أهله كانوا أكثر أهل المدينة مزارع وبساتين.
فكانوا يزارعون بطريقة جاهليةً، فيعطون الأرض لتزرع، على أن لهم من الزرع ما يخرج في جانب من الأرض، وللمزارع الجانب الآخر، فربما جاء هذا وتلف ذاك.
فنهاهم النبي -صلى الله عليه وسلم- عن هذه المعاملة، لما فيها من الغرر والجهالة، فلابد من العلم بالعوض، كما لابد من التساوي في المغنم والمغرم.
فإن كان المقابل جزءًا من الخارج من الأرض فهي مزارعة أو مساقاة، مبناها العدل والتساوي في غنْمِهَا وغُرْمِهَا، بأن يكون لكل واحد نسبة معلومة من الربع أو النصف ونحو ذلك.
وإن كانت بعوض، فهي إجارة لابد فيها من العلم بالعوض.
وهى جائزة سواء أكانت بالذهب والفضة، وهذه إجارة، أم كانت بما يخرج من الأرض، وهذه مزارعة؛ لعموم الحديث: [أما شيء معلوم مضمون، فلا بأس به].
Ce hadith explique et détaille la bonne et la mauvaise façon de s’associer dans les cultures. Râfi’ ibn Khadîj (qu'Allah l'agrée, lui et son père) relate que lui et sa famille étaient les gens de Médine qui possédaient le plus de champs et de jardins. Ils s’associaient aux gens d’une façon propre au paganisme : ils laissaient à une personne le soin de travailler la terre, à condition que les récoltes d’une partie du champ leur reviennent, tandis que les récoltes de l’autre partie revenaient au travailleur. Or, il arrivait qu’une partie soit productive et que l’autre ne le soit pas. Le Prophète (sur lui la paix et le salut) leur a donc interdit cette pratique, qui est basée sur la duperie, l’aléa et le hasard. En effet, c'est une sorte de hasard, et c'est illicite. En outre, il est impératif que la contrepartie de la mise à disposition du terrain soit prédéfinie et que les protagonistes partagent de façon égale les gains et les pertes. S’ils s’accordent sur une partie définie des récoltes, il s’agit alors d’une association, un partenariat qui est basée sur l’équité et l’égalité des gains et des pertes. Si le terrain est mis à disposition en échange d’une contrepartie, d’une indemnité, alors il s’agit d’une location, et la contrepartie doit être connue et prédéfinie. La location est autorisée, que ce soit en échange de monnaie [on parle alors de : « Ijârah »] ou d’une partie des récoltes [on parle alors de : « Muzâra’ah »]. En effet, il y a un hadith général qui précise : « S’il s’agit de quelque chose de sûr et de connu, il n’y a alors aucune gêne ! »

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6083

 
Hadith   1198   الحديث
الأهمية: كنا نعزل والقرآن ينزل، قال سفيان: لو كان شيئا ينهى عنه؛ لنهانا عنه القرآن
Thème: Nous pratiquions l’éjaculation externe alors que le Coran descendait encore. Sufyân a dit : " Si c'était quelque chose d’interdit, le Coran nous l’aurait interdit ! "

عن جابر بن عبد الله -رضي الله عنهما- قال: "كنا نعزل والقرآن ينزل".
قال سفيان: لو كان شيئا ينهى عنه؛ لنهانا عنه القرآن.

Jâbir ibn ‘Abdillah (qu’Allah l'agrée, lui et son père) relate : « Nous pratiquions l’éjaculation externe alors que le Coran descendait encore. Sufyân a dit : " Si c'était quelque chose d’interdit, le Coran nous l’aurait interdit ! " »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
يخبر جابر بن عبد الله -رضي الله عنهما-: أنهم كانوا يعزلون من نسائهم وإمائهم على عهد رسول الله -صلى الله عليه وسلم-، ويقرهم على ذلك، ولو لم يكن مباحا ما أقرهم عليه.
فكأنه قيل له: لعله لم يبلغه صنيعكم؟
فقال: إذا كان لم يبلغه فإن الله -تبارك وتعالى- يعلمه، والقرآن ينزل، ولو كان مما ينهى عنه، لنَهى عنه القرَان، ولما أقرنا عليه المشرع.
توفيق بين النصوص:
حديث جابر يدل على جواز العزل ولكن وردت أحاديث أخرى يفهم منها عدم جواز العزل، مثل ما رواه مسلم عن جُذَامة بنت وهب قالت: حضرت رسول الله -صلى الله عليه وسلم- في أناس، فسألوه عن العزل فقال: "ذلك الوأد الخفي"، فكيف يمكن التوفيق بين هذه النصوص؟
الجواب عن ذلك:
   الأصل الإباحة كما في حديث جابر وأبي سعيد، -رضي الله عنهما-، وحديث جذامة يحمل على ما إذا أراد بالعزل التحرز عن الولد، ويدل له قوله: "ذلك الوأد الخفي"، أو يكون العزل مكروهًا لا محرمًا.
Jâbir ibn ‘Abdillah (qu’Allah l'agrée, lui et son père) nous informe qu’ils avaient l’habitude de pratiquer l’éjaculation externe avec leurs femmes, à l’époque même du Prophète (sur lui la paix et le salut) et celui-ci ne leur faisait aucun reproche à ce sujet. Si cela n’avait pas été autorisé, il n’aurait pas cautionné cela de leur part. Il semble que quelqu’un ait dit à Jâbir : « Peut-être qu’il ne savait pas que vous agissiez de la sorte ? » Voilà pourquoi, Jâbir répondit que même si cela ne lui était pas parvenu, Allah en avait connaissance et le Coran continuait d’être révélé. Donc, si c’était interdit, le Coran nous l’aurait interdit et Le Législateur n’aurait jamais laissé faire cela. Maintenant, comment parvenir à concilier les textes ? En effet, ce hadith de Jâbir prouve que l’éjaculation externe est permise tandis qu’il existe d’autres hadiths qui sous entendent qu’elle est interdite. Par exemple, Muslim rapporte que Judhâmah bint Wahb a dit : « J’étais, avec d’autres personnes, auprès du Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) lorsqu’ils l’interrogèrent au sujet de l’éjaculation externe, et il leur répondit : " C’est une façon subtile d’enterrer les filles vivantes ! " En réponse, nous disons : la règle de base est la permission, qui est stipulée dans les hadiths de Jâbir et d’Abû Sa’îd (qu'Allah les agrée). Quant au hadith de Judhâmah, il concerne le cas où l’homme pratique l’éjaculation externe pour éviter d’avoir un enfant, comme l’indique la phrase : " C’est une façon subtile d’enterrer les filles vivantes ! " On peut également répondre en disant que l’éjaculation externe est déconseillée, mais pas interdite.

 

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তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6084

 
Hadith   1199   الحديث
الأهمية: لا تحد امرأة على الميت فوق ثلاث، إلا على زوج: أربعة أشهر وعشرا، ولا تلبس ثوبا مصبوغا إلا ثوب عصب، ولا تكتحل، ولا تمس طيبا إلا إذا طهرت: نبذة من قسط أو أظفار
Thème: Une femme ne porte pas le deuil pour un défunt au-delà de trois jours, sauf s’il s'agit de son mari, pour lequel il durera quatre mois et dix jours. Elle ne doit alors pas porter de vêtement de parure teint - sauf celui dont la trame a été teinte avant le tissage, lui donnant des rayures - ni se mettre du kohl sur les yeux, ni se parfumer, sauf lorsqu’elle se purifie usant d'un peu de costus ou d’encens. »

عن أم عطية -رضي الله عنها- مرفوعاً: «لا تُحِدُّ امرأة على الميت فوق ثلاث، إلا على زوج: أربعة أشهر وعشرًا، ولا تلبس ثوبًا مَصْبُوغا إلا ثوب عَصْبٍ، ولا تكتحل، ولا تَمَسُّ طيبًا إلا إذا طهرت: نبُذة من قُسط أو أظْفَار».

Umm ʽAṭiyyah (qu’Allah l’agrée) relate que le Prophète (sur lui la paix et le salut) a dit : « Une femme ne porte pas le deuil pour un défunt au-delà de trois jours, sauf s’il s'agit de son mari, pour lequel il durera quatre mois et dix jours. Elle ne doit alors pas porter de vêtement de parure teint - sauf celui dont la trame a été teinte avant le tissage, lui donnant des rayures - ni se mettre du kohl sur les yeux, ni se parfumer, sauf lorsqu’elle se purifie usant d'un peu de costus ou d’encens. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
في هذا الحديث نهى النبي -صلى الله عليه وسلم- المرأة أن تُحِدَّ على ميت فوق ثلاث لأن الثلاث كافية للقيام بحق القريب والتفريج عن النفس الحزينة، ما لم يكن الميت زوجها، فلا بد من الإحداد عليه أربعة أشهر وعشراً، قياما بحقه الكبير، وتصوُّنا في أيام عدته.
والإحداد هو ترك الزينة من الطيب والكحل والحلي والثياب الجميلة، على المرأة المتوفى عنها زوجها أو قريبها، فلا تستعمل شيئًا من ذلك، لكن لا يجب الإحداد إلا على الزوج، أما غير الزوج فلها أن تحد عليه ثلاثة أيام إن شاءت.
أما لبس المحدة الثياب المصبوغة لغير الزينة، فلا بأس بها من أي لون كان.
وكذلك تجعل في فرجها إذا طهرت قطعة يسيرة من الأشياء المزيلة للرائحة الكريهة، وليست طيبا مقصوداً في هذا الموضع الذي ليس محلًّا للزينة.
Dans ce hadith, le Prophète (sur lui la paix et le salut) a interdit à la femme de porter le deuil pour un défunt au-delà de trois jours, car cela suffit pour s'acquitter du droit du défunt proche et dissiper la tristesse de l’âme, sauf s’il s’agit de son mari. Dans ce cas, le deuil durera quatre mois [lunaires] et dix jours. En effet, pour s’acquitter de l’immense droit du mari, elle doit porter le deuil et le respecter pendant tous les jours de cette période. C’est-à-dire qu'elle ne doit absolument pas s’embellir en se parfumant, se mettant du kohl dans les yeux ou en portant des bijoux et de beaux habits. Elle n'utilise rien de tout cela. Toutefois, il n’y a pas de mal en ce qui concerne les habits colorés qui ne sont pas considérés comme des parures. De plus, lorsqu’elle se purifie de ses menstrues ou des lochies, elle peut faire usage d’un peu de parfum afin de faire disparaître les mauvaises odeurs, car de toute évidence, ce n’est pas un endroit où l’on se parfume dans le but de s’embellir.

 

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তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6086

 
Hadith   1200   الحديث
الأهمية: لا تبيعوا الذهب بالذهب إلا مثلا بمثل، ولا تشفوا بعضها على بعض، ولا تبيعوا الورق بالورق إلا مثلا بمثل، ولا تشفوا بعضها على بعض، ولا تبيعوا منها غائبا بناجز
Thème: Ne vendez pas de l’or contre de l’or, sauf en quantités identiques et n’accordez pas plus de valeur à l’un qu'à l’autre ! Ne vendez pas de l’argent contre de l’argent, sauf en quantités identiques et n’accordez pas plus de valeur à l’un qu'à l’autre ! Ne vendez rien de ces métaux, l’un étant présent et l’autre absent !

عن أبي سعيد الخدري- رضي الله عنه- مرفوعاً: «لا تبيعوا الذهب بالذهب إلا مثِلْاً بمثل، ولا تُشِفُّوا بعضها على بعض، ولا تبيعوا الوَرِقَ بالوَرِقِ إلا مثلا بمثل، ولا تُشفوا بعضها على بعض، ولا تبيعوا منها غائبا بناجز».
وفي لفظ «إلا يدا بيد».
وفي لفظ «إلا وزنا بوزن، مثلا بمثل، سواء بسواء».

Abû Sa’îd Al-Khudrî (qu’Allah l’agrée) relate que le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut a dit : « Ne vendez pas de l’or contre de l’or, sauf en quantités identiques et n’accordez pas plus de valeur à l’un qu'à l’autre ! Ne vendez pas de l’argent contre de l’argent, sauf en quantités identiques et n’accordez pas plus de valeur à l’un qu'à l’autre ! Ne vendez rien de ces métaux, l’un étant présent et l’autre absent ! » Dans une autre expression : « … sauf de main en main. » Et dans une autre expression : « … sauf de poids égal, en quantités identiques et du pareil au même. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
في هذا الحديث الشريف ينهى النبي -صلى الله عليه وسلم- عن الربا بنوعيه: الفضل، والنسيئة.
فهو ينهى عن بيع الذهب بالذهب، سواء أكانا مضروبين، أم غير مضروبين، إلا إذا تماثلا وزناً بوزنْ، وأن يحصل التقابض فيهما، في مجلس العقد، إذ لا يجوز بيع أحدهما حاضراً، والآخر غائبا.
كما نهى عن بيع الفضة بالفضة، سواء أكانت مضروبة أم غير مضروبة، إلا أن تكون متماثلة وزناً بوزن، وأن يتقابضا بمجلس العقد.
فلا يجوز زيادة أحدهما عن الآخر، ولا التفرُّق قبل التقابض.
Dans ce noble hadith, le Prophète (sur lui la paix et le salut) nous a interdit l’usure sous ses deux formes : l’usure par excédent et l’usure par crédit. Le Prophète (sur lui la paix et le salut) a donc interdit de vendre de l’or contre de l’or, qu’il soit frappé en monnaie ou non, sauf à poids égal et que l’échange se fasse entre les deux parties lors de la séance de vente, car il est formellement interdit de vendre l’un des deux articles de poids et de quantité identiques, l’un étant présent et l’autre absent. De plus, le Prophète (sur lui la paix et le salut) a aussi interdit de vendre de l’argent contre de l’argent, qu’il soit frappé en monnaie ou non, sauf à poids égal et que l’échange se fasse entre les deux parties lors de la séance de vente, car il est clairement interdit de vendre l’un des deux articles en poids et en quantité supérieures à l’autre mais aussi de se séparer lors de la séance de vente avant l’échange de marchandises.

 

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তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6087

 
Hadith   1201   الحديث
الأهمية: لا تنكح الأيم حتى تستأمر، ولا تنكح البكر حتى تستأذن، قالوا: يا رسول الله، فكيف إذنها قال: أن تسكت
Thème: On ne marie la femme veuve ou divorcée que si elle donne son accord, et on ne marie la vierge que si elle manifeste son consentement. - On demanda : Ô Messager d’Allah ! Comment manifeste-t-elle son consentement ? - Il répondit : Par son silence !

عن أبي هريرة -رضي الله عنه- مرفوعاً: «لا تنُكْحَ ُالأيُّم حتى تُستأمر، ولا تنكح البكر حتى تُستَأذن، قالوا: يا رسول الله، فكيف إذنها قال: أن تسكت».

Abû Hurayrah (qu’Allah l’agrée) relate que le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) a dit : « On ne marie la femme veuve ou divorcée que si elle donne son accord, et on ne marie la vierge que si elle manifeste son consentement. - On demanda : Ô Messager d’Allah ! Comment manifeste-t-elle son consentement ? - Il répondit : Par son silence ! »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
عقد النكاح عقد خطير، يستبيح به الزوج أشد ما تحافظ عليه المرأة، هو: بضعها، وتكون بهذا العقد أسيرة عند زوجها، لهذا جعل لها الشارع العادل الرحيم الحكيم أن تختار شريك حياتها، وأن تصطفيه بنظرها، فهي التي تريد أن تعاشره، وهى أعلم بميولها ورغبتها.
فلهذا نهى النبي -صلى الله عليه وسلم- أن تزوج الثيب حتى يؤخذ أمرها فتأمر.
كما نهى عن تزويج البكر حتى تستأذن في ذلك أيضا فتأذن.
ولأنه يغلب الحياء على البكر اكتفى منها بما هو أخف من الأمر، وهو الإذن، كما اكتفى بسكوتها، دليلا على رضاها.
Le contrat de mariage est un contrat grave et sérieux qui autorise au mari ce que la femme préserve et protège le plus : ses parties intimes. A la suite de ce contrat, elle sera telle une « prisonnière » aux mains de son mari. Pour cette raison, Le Législateur, Le Juste, Le Miséricordieux et Le Sage lui a conféré le choix de son partenaire pour la vie afin qu’elle le désigne après l’avoir vu et désiré faire sa vie avec lui, et elle connaît mieux que quiconque ses penchants et ses aspirations. C’est pour cela que le Prophète (sur lui la paix et le salut) a interdit de marier la femme veuve ou divorcée sans lui avoir demandé son avis et qu’elle ait donné son accord. Il a aussi interdit de marier la vierge si ce n’est après qu’elle ait manifesté son consentement. En effet, de manière générale, la vierge est très pudique. On accepte donc d’elle le moindre signe d'approbation, comme son silence qui est la preuve de son consentement et permet qu’elle n’ait pas à exprimer oralement son avis.

 

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তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6088

 
Hadith   1202   الحديث
الأهمية: أتريدين أن ترجعي إلى رفاعة؟ لا، حتى تذوقي عسيلته، ويذوق عسيلتك
Thème: Veux-tu retourner avec Rifâ'ah ? Ceci est impossible, jusqu'à ce que tu aies goûté son petit miel et qu'il ait goûté ton petit miel.

عن عائشة- رضي الله عنها- مرفوعاً: «جاءت امرأة رفاعة القرظي إلى النبي -صلى الله عليه وسلم- فقالت: كنت عند رفاعة القرظي فطلقني فَبَتَّ طلاقي، فتزوجت بعده عبد الرحمن بن الزَّبير، وإنما معه مثل هُدْبَةِ الثَّوْبِ، فتبسم رسول الله -صلى الله عليه وسلم- وقال: أتريدين أن ترجعي إلى رفاعة؟ لا، حتى تَذُوقي عُسَيْلَتَهُ، ويذوق عُسَيْلَتَكِ، قالت: وأبو بكر عنده، وخالد بن سعيد بالباب ينتظر أن يؤذن له، فنادى: يا أبا بكر، ألا تسمع إلى هذه: ما تَجْهَرُ به عند رسول الله -صلى الله عليه وسلم-».

ʽA’ishah (qu'Allah l'agrée) relate : « La femme de Rifâ'ah al-Quraẓî vint dire au Prophète (sur lui la paix et le salut) : " J'étais avec Rifâ'ah al-Quraẓî, qui m'a répudié définitivement. Après lui, j'ai épousé 'Abdurraḥmân ibn Az-Zubayr, mais il n'a que l'équivalent du bout d'un vêtement ! " Le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) sourit et dit : " Veux-tu retourner avec Rifâ'ah ? Ceci est impossible, jusqu'à ce que tu aies goûté son petit miel et qu'il ait goûté ton petit miel. " Elle dit : " Abû Bakr était avec lui et Khâlid ibn Sa'îd attendait à la porte qu'on lui autorise d'entrer. Ce dernier éleva la voix en disant : " Ô, Abâ Bakr ! N'entends-tu pas ce qu'elle ose dire devant le Messager d'Allah ? " »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
جاءت امرأة رفاعة القرظي شاكية حالها إلى النبي صلى الله عليه وسلم، فأخبرته أنها كانت زوجاً لرفاعة، فبتَّ طلاقها بالتطليقة الأخيرة، وهي الثالثة من طلقاتها، وأنها تزوجت بعده عبد الرحمن بن الزَّبِير، فادعت أنه لم يستطع أن يمسها لأن ذكرَه ضعيف رِخْو، لا ينتشر.
فتبسم النبي صلى الله عليه وسلم من جهرها وتصريحها بهذا الذي تستحي منه النساء عادة، وفهم أن مرادها، الحكم لها بالرجوع إلِى زوجها الأول رفاعة. حيث ظنت أنها بعقد النكاح من عبد الرحمن قد حلت له.
ولكن النبي صلى الله عليه وسلم أبى عليها ذلك، وأخبرها بأنه لابد لحل رجوعها إلى رفاعة من أن يطأها زوجها الأخير.
وكان عند النبي صلى الله عليه وسلم أبو بكر، وخالد بن سعيد، بالباب ينتظر الإذن بالدخول فنادى خالد أبا بكر، متذمرا من هذه المرأة التي تجهر بمثل هذا الكلام عند رسول الله صلى الله عليه وسلم، كل هذا، لما له في صدورهم من الهيبة والإجلال له صلى الله عليه وسلم ورضي اللَه عنهم وأرضاهم، ورزقنا الأدب معه، والاتباع له.
L'ex-femme de Rifâ'ah al-Quraẓî vint se plaindre au Prophète (sur lui la paix et le salut). Elle lui dit qu'elle était mariée à Rifâ'ah, qui l'a répudiée pour la troisième et dernière fois et qu'elle avait ensuite épousé 'Abdurraḥmân ibn Az-Zubayr, qui était impuissant et ne pouvait avoir des rapports avec elle. Le Prophète (sur lui la paix et le salut) sourit en l'entendant dire si franchement ce que les femmes auraient plutôt honte de prononcer. Il comprit qu'elle attendait de lui qu'il l'autorise à retourner auprès de son premier mari, Rifâ'ah, car elle pensait qu'après avoir épousé 'Abdurraḥmân, elle pouvait de nouveau retourner avec son premier mari. Cependant, le Prophète (sur lui la paix et le salut) refusa et lui expliqua que, pour qu'elle puisse épouser de nouveau son ex-mari, il fallait qu'elle ait un rapport charnel avec son mari actuel. A ce moment, Abû Bakr était avec lui et, à la porte, Khâlid ibn Sa'îd attendait qu'on lui donne l'autorisation d'entrer. Ce dernier s'adressa à Abû bakr, outré d'entendre cette femme parler ouvertement de la sorte en présence du Prophète (sur lui paix et le salut). Ainsi étaient les Compagnons, ils accordaient un respect et une considération immenses au Prophète (sur lui paix et le salut), qu'Allah soit satisfait d'eux et les satisfasse, qu'Il nous accorde [à nous aussi] d’avoir un bon comportement à son égard et de le suivre.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6089

 
Hadith   1203   الحديث
الأهمية: لا يجمع بين المرأة وعمتها، ولا بين المرأة وخالتها
Thème: On ne regroupe pas une femme et sa tante paternelle, ni une femme et sa tante maternelle.

عن أبي هريرة -رضي الله عنه- مرفوعاً: «لا يجُمَعُ بين المرأة وعمتها، ولا بين المرأة وخالتها».

Abû Hurayrah (qu’Allah l’agrée) relate que le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) a dit : « On ne regroupe pas une femme et sa tante paternelle, ni une femme et sa tante maternelle. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
جاءت هذه الشريعة المطهرة بكل ما فيه الخير والصلاح وحاربت كل    ما فيه الضرر والفساد، ومن ذلك أنها حثت على الألفة والمحبة والمودة، ونهت عن التباعد، والتقاطع، والبغضاء.
فلما أباح الشارع تعدد الزوجات لما قد يدعو إليه من المصالح، وكان- غالبا- جمع الزوجات عند رجل، يورث بينهن العداوة والبغضاء، لما يحصل من الغيرَةِ، نهى أن يكون التعدد بين بعض القريبات، خشية أن تكون القطيعة بين الأقارب.
فنهى أن تنكح الأخت على الأخت، وأن تنكح العمة على بنت الأخ وابنة الأخت على الخالة وغيرهن، مما لو قدر إحداهما ذكراً والأخرى أنثى، حرم عليه نكاحها في النسب. فإنه لا يجوز الجمع والحال هذه. وهذا الحديث يخصص عموم قوله تعالى: (وأحِلَّ لكم ما وَرَاءَ ذلِكم).
Cette pure législation est venue avec tout ce qui constitue un bien et dans lequel il y a un intérêt de même qu’elle a combattu tout ce qui constitue un préjudice et une corruption. Elle a donc encouragé l’entente, l’amour et l’affection, tout comme elle a interdit le fait de s’éloigner les uns des autres, la rupture et la haine. La religion a autorisé à l’homme d’avoir plusieurs épouses, pour les [divers] intérêts que cela peut comporter. Et comme la polygamie, à cause de la jalousie entre les coépouses, fait souvent naître l’inimitié et la haine entre ces dernières, la religion a interdit de pratiquer la polygamie avec des femmes qui ont un certain lien familial, afin éviter la rupture de ce lien. Il est donc interdit d’épouser une femme et sa sœur ainsi que d’épouser une femme et sa tante, que celle-ci soit sa tante paternelle ou maternelle. La règle veut aussi qu’il soit interdit d’épouser deux femmes qui, si l’on imaginait que l’une des deux était un homme, n’auraient pas le droit de se marier, à cause d’un lien sanguin. En outre, ce hadith vient spécifier la portée générale du verset : {( Et il vous est autorisé d’épouser les autres femmes. )} [Coran : 4/24]

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6090

 
Hadith   1204   الحديث
الأهمية: لا يحل لامرأة تؤمن بالله واليوم الآخر أن تحد على ميت فوق ثلاث، إلا على زوج: أربعة أشهر وعشرًا
Thème: Il n'est pas permis à une femme qui croit en Allah et au jour dernier de porter le deuil d'un mort plus de trois jours, sauf pour un époux, dont le deuil est de quatre mois et dix jours.

عن زينب بنت أبي سلمة قالت: تُوُفِّيَ حَمِيْمٌ لأم حبيبة، فدعت بصُفْرَةٍ، فَمَسحَتْ بذراعيها، فقالت: إنما أصنع هذا؛ لأني سمعت رسول الله -صلى الله عليه وسلم- يقول: «لا يحل لامرأة تؤمن بالله واليوم الآخر أن تُحِدَّ على ميت فوق ثلاث، إلا على زوج: أربعة أشهر وعشرًا».

Alors qu'elle avait perdu un être cher, Umm Ḥabîbah demanda qu'on lui amène du parfum jaunâtre puis en étala sur ses bras. Elle dit : « J'agis ainsi parce que j'ai entendu le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) dire : " Il n'est pas permis à une femme qui croit en Allah et au jour dernier de porter le deuil d'un mort plus de trois jours, sauf pour un époux, dont le deuil est de quatre mois et dix jours. " »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
توفي والد أم حبيبة وكانت قد سمعت النهْيَ عن الإحداد فوق ثلاث إلا على زوج، فأرادت تحقيق الامتثال، فدعت بطيب مخلوط بصفرة، فمسحت ذراعيها، وبيَّنت سبب تطيبها، وهو أنها سمعت النبي -صلى الله عليه وسلم- يقول: "لا يحل لامرأة تؤمن بالله واليوم الآخر، أن تحد على ميت فوق ثلاث، إلا على زوج أربعة أشهر وعشراً".
Lorsque le père de Umm Ḥabîbah décéda, elle voulut mettre en pratique l'interdiction qu'elle entendit au sujet du fait de porter le deuil d'un mort plus de trois jours, sauf pour un mari. Elle demanda donc qu'on lui apporte du parfum mélangé à une matière jaune, qu'elle passa sur ses bras. Elle expliqua ensuite la raison pour laquelle elle s'était parfumée : elle avait entendu le Prophète (sur lui la paix et le salut) dire : « Il n'est pas permis à une femme qui croit en Allah et au jour dernier de porter le deuil d'un mort plus de trois jours, sauf pour un époux, dont le deuil est de quatre mois et dix jours. »

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6091

 
Hadith   1205   الحديث
الأهمية: قلت يا رسول الله، أتنزل غدا في دارك بمكة؟ قال: وهل ترك لنا عقيل من رباع؟
Thème: Je dis : " Ô, Messager d'Allah ! T'installeras-tu demain dans ta demeure à la Mecque ? - Il dit : Et 'Aqîl nous a-t-il laissé la moindre maison ?

عن أسامة بن زيد- رضي الله عنه- مرفوعاً: «قلت ُيا رسول الله، أتنزل غدا في دارك بمكة؟ قال: وهل ترك لنا عقيل من رِبَاعٍ؟
ثم قال: لا يَرِثُ الكافر المسلم، ولا المسلم الكافر

Usâmah ibn Zayd (qu’Allah l’agrée) relate : « Je dis : " Ô, Messager d'Allah ! T'installeras-tu demain dans ta demeure à la Mecque ? - Il dit : Et 'Aqîl nous a-t-il laissé la moindre maison ? " Il dit ensuite : " Le mécréant n'hérite pas du musulman et le musulman n'hérite pas du mécréant. "

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
لما جاء النبي صلى الله عليه وسلم لفتح مكة سأله أسامة بن زيد: هل سينزل صبيحة دخوله فيها داره؟
فقال صلى الله عليه وسلم: وهل ترك لنا عقيل بن أبي طالب من رباع نسكنها؟
وذلك أن أبا طالب توفي على الشرك، وخلف أربعة أبناء: طالبًا وعقيلًا وجعفرًا وعليًّا.
فجعفر وعلي أسلما قبل وفاته، فلم يرثاه، وطالب وعقيل بقيا على دين قومهما فورثاه، ففقد طالب في غزوة بدر، فرجعت الدور كلها لعقيل فباعها.
ثم بيَّن حكماً عامًّا يين المسلم والكافر فقال: "لا يرث المسلم الكافر، ولا يرث الكافر المسلم"؛ لأن الإرث مبناه على الصلة والقربى والنفع، وهي منقطعة ما دام الدين مختلفاً لأنه الصلة المتينة، والعروة الوثقى، فإذا فقدت هذه الصلة، فقد معها كل شيء حتى القرابة، وانقطعت علاقة التوارث بين الطرفين، لأن فصمها أقوى من وصل النسب والقرابة.
Lorsque le Prophète (sur lui la paix et le salut) est venu conquérir la Mecque, Usâmah ibn Zayd lui demanda si au matin de son arrivée, il allait se diriger vers sa demeure afin de s'y installer. Le Prophète (sur lui la paix et le salut) lui répondit : « Et 'Aqîl nous a-t-il laissé la moindre maison ? » En effet, Abû Ṭâlib était mort polythéiste et laissa derrière lui quatre fils : Ṭâlib, 'Aqîl, Ja'far et 'Ali. Ja'far et 'Ali s'étaient convertis avant sa mort et n'ont rien hérité de lui. Néanmoins, Ṭâlib et 'Aqîl n'ayant pas quitté la religion de leur peuple, ils héritèrent de lui. Ṭâlib mourut durant la bataille de Badr et toutes les maisons d'Abû Ṭâlib finirent entre les mains de 'Aqîl, qui les vendit. Ensuite, il rendit un jugement général gérant les liens entre le musulman et le mécréant en disant : « Le mécréant n'hérite pas du musulman et le musulman n'hérite pas du mécréant. » En effet, l'héritage est basé sur les liens familiaux, la proximité et les intérêts, or, tout ceci disparaît quand la religion des deux personnes diffère, car la religion est le lien le plus fort et le plus solide. Quand ce lien disparaît, tout disparaît, même les liens du sang et l'héritage sont interrompus entre les deux parties. Ceci, car ce qui les sépare est plus fort que les liens familiaux et du sang.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6092

 
Hadith   1206   الحديث
الأهمية: ما من عبد يقول في صباح كل يوم ومساء كل ليلة: بسم الله الذي لا يضر مع اسمه شيء في الأرض ولا في السماء وهو السميع العليم، ثلاث مرات، إلا لم يضره شيء
Thème: Il n'est pas un serviteur qui dise chaque matin et chaque soir, trois fois : " Au Nom d’Allah, Celui dont la mention empêche toute chose de nuire, tant sur la Terre que dans le Ciel. Il est Celui qui entend [tout] et Celui qui sait [tout]. " sans que rien ne lui nuise.

عن عثمان بن عفان -رضي الله عنه- مرفوعاً: «ما من عبد يقول في صباح كل يوم ومساء كل ليلة: بسم الله الذي لا يضر مع اسمه شيء في الأرض ولا في السماء وهو السميع العليم، ثلاث مرات، إلا لم يَضُرَّهُ شيء».

Uthmân ibn ‘Affân (qu’Allah l’agrée) relate que le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) a dit : « Il n'est pas un serviteur qui dise chaque matin et chaque soir, trois fois : " Au Nom d’Allah, Celui dont la mention empêche toute chose de nuire, tant sur la Terre que dans le Ciel. Et Il est Celui qui entend [tout], Celui qui sait [tout]. " sans que rien ne lui nuise. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
ما من عبد يقول في صباح كل يوم ومساء كل ليلة أي بعد طلوع الفجر وبعد غروب الشمس، وفي رواية أحمد: "قال في أول يومه أو في أول ليلته ": (بسم الله) أي: أذكر اسمه على وجه التعظيم والتبرك، (الذي لا يضر مع اسمه) أي: مع ذكره باعتقاد حسن ونية خالصة، (لم يضره شيء) كائن (في الأرض ولا في السماء) أي: من البلاء النازل منها (وهو السميع) أي: بأقوالنا (العليم) أي: بأحوالنا.
وفي الحديث دليل على أن هذه الكلمات تدفع عن قائلها كل ضر كائنًا ما كان، روى هذا الحديث عن عثمان بن عفان –رضي الله عنه- ابنه أبان وهو من ثقات التابعين، وكان أبان قد أصابه الفالج (شلل) فجعل الرجل الذي سمع منه الحديث ينظر إليه متعجبًا، فقال له أبان: مالك تنظر إلي فوالله ما كذبت على عثمان ولا كذب عثمان على النبي -صلى الله عليه وسلم-، ولكن اليوم الذي أصابني غضبت فنسيت أن أقولها"، ويستفاد من ذلك ما يلي: أ‌- الغضب آفة تحول بين المرء وعقله. ب‌- إذا أراد الله إنفاذ قدره صرف العبد عما يحول بينه وبين ذلك. ت‌- الدعاء يرد القضاء. ث‌- قوة يقين السلف الأول بالله وتصديقهم بما أخبر به رسول الله -صلى الله عليه وسلم-.
(للترجمة)

 

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তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6093

 
Hadith   1207   الحديث
الأهمية: لا يمنعن جارٌ جارَه: أن يغرز خشبه في جداره، ثم يقول أبو هريرة: ما لي أراكم عنها معرضين؟ والله لأرمين بها بين أكتافكم
Thème: « Qu’un voisin n’empêche pas son voisin de faire passer sa poutre dans son mur. » Ensuite, Abû Hurayrah (qu’Allah l’agrée) dit : " Pourquoi vous vois-je vous en détourner ? Par Allah ! Je vais vous les jeter sur le dos ! "

عن أبي هريرة -رضي الله عنه- أنّ رسولَ الله -صلى الله عليه وسلم- قال: «لا يمَنَعَنَّ جارٌ جاره: أن يغرِزَ خَشَبَهُ في جداره، ثم يقول أبو هريرة: ما لي أراكم عنها مُعْرِضِين؟ والله لَأرْميَنّ َبها بين أكتافكم».

Abû Hurayrah (qu’Allah l’agrée) relate que le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) que celui-ci a dit : « Qu’un voisin n’empêche pas son voisin de faire passer sa poutre dans son mur. » Ensuite, Abû Hurayrah (qu’Allah l’agrée) dit : " Pourquoi vous vois-je vous en détourner ? Par Allah ! Je vais vous les jeter sur le dos ! "

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
للجار على جاره حقوق تجب مراعاتها، فقد حث النبي -صلى الله عليه وسلم- على صلة الجار، وذكر أن جبريل مازال يوصيه به حتى ظن أنه سيورثه من جاره، لعظم حقه، وواجب بره.
فلهذا تجب بينهم العشرة الحسنهَ، والسيرة الحميدة، ومراعاة حقوق الجيرة، وأن يكف بعضهم عن بعض الشر القولي والفعلي.
ومن حسن الجوار ومراعاة حقوقه أن يبذل بعضهم لبعض المنافع التي لا تعود عليهم بالضرر الكبير مع نفعها للجار.
ومن ذلك أن يريد الجار أن يضع خشبة في جدار جاره، فإن وجدت حاجة لصاحب الخشب، وليس على صاحب الجدار ضرر من وضع الخشب، فيجب على صاحب الجدار أن يأذن له في هذا الانتفاع الذي ليس عليه منه ضرر مع حاجة جاره إليه، ويجبره الحاكم على ذلك إن لم يأذن.
فإن كان هناك ضرر أو ليس هناك حاجة فالضرر لا يزال بضرر مثله، والأصل في حق المسلم المنع، فلا يجب عليه أن يأذن.
ولذا فإن أبا هريرة -رضي الله عنه-، لما علم مراد المشرع الأعظم من هذه السنة الأكيدة، استنكر منهم إعراضهم في العمل بها، وتوعدهم بأن يلزمهم بالقيام بها، فإن للجار حقوقا فرضها اللَه -تعالى- تجب مراعاتها والقيام بها.
وقد أجمع العلماء على المنع من وضع خشب الجار على جدار جاره مع وجود الضرر إلا بإذنه لقوله -عليه الصلاة والسلام-: " لا ضرر ولا ضرار ".
Le voisin a des droits qu’il est obligatoire de respecter et le Prophète (sur lui la paix et le salut) nous a encouragés à bien nous comporter avec nos voisins. Il a même dit que Jibrîl (sur lui la paix) a tellement insisté, lorsqu’il l’exhortait au sujet du voisin, qu’il pensait qu’il allait l’inclure parmi les héritiers du défunt. En effet, son droit est immense et il est obligatoire de faire preuve de bonté envers lui. L’Islam prescrit le bon voisinage et le respect des droits du voisin. Il interdit aux voisins de se nuire l'un l'autre, que ce soit par la parole ou par les actes, et celui qui cause du tort à son voisin, sa foi n'est pas complète. Notamment, le bon voisinage consiste à observer les droits du voisin et à ce que l’homme prodigue à son voisin ce qui peut lui être utile tant que cela ne cause pas un mal [plus] important à sa propre personne. Par exemple, le fait qu’un homme souhaite faire passer une poutre dans le mur de son voisin. Même s’il n’en a pas réellement besoin, il est tout de même recommandé à son voisin de le laisser faire, par égard à son statut de voisin. S’il en a réellement besoin et que cela ne nuit nullement au propriétaire du mur, ce dernier a obligation de le laisser tirer profit de son mur. D’une part, cela ne lui cause aucun tort et, d’autre part, son voisin en a un besoin réel. Le gouverneur peut même le contraindre d’accepter au cas où il ne donne pas sa permission. Toutefois, si cela représente pour lui une nuisance avérée, ou si le besoin n’est pas avéré, alors la règle veut que l’on ne repousse pas un mal par un mal semblable. De plus, en ce qui concerne les biens d’un musulman, le principe de base établit qu’il est interdit d’en disposer. Abû Hurayrah (qu’Allah l’agrée) avait bien compris l’objectif du Législateur que renferme cet enseignement prophétique d’importance et il a donc désapprouvé la façon dont les gens refusaient de le mettre en pratique et les a menacés de les contraindre à s’exécuter. Le voisin a donc des droits qui ont été mis en place par Allah, Exalté soit-Il, il est donc obligatoire de les respecter et de les observer. En outre, les savants sont unanimes quant à l’interdiction de faire passer une poutre dans le mur du voisin si cela représente une nuisance et qu’il n'en donne pas la permission. En effet, le Prophète (sur lui la paix et le salut) dit : « Aucune nuisance n’est tolérée, ni volontaire, ni involontaire. »

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6094

 
Hadith   1208   الحديث
الأهمية: كان رسول الله -صلى الله عليه وسلم- إذا قال: سمع الله لمن حمده: لم يحن أحد منا ظهره حتى يقع رسول الله -صلى الله عليه وسلم- ساجدًا، ثم نقع سجودًا بعده
Thème: Lorsque le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) disait : " Allah exauce celui qui Le loue ! ", aucun d'entre nous ne pliait son dos avant que le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) ne soit prosterné, puis nous tombions prosternés après lui.

عن عبد الله بن يزيد الخطمي الأنصاري -رضي الله عنه- قال: حدثني البراء -وهو غير كَذُوبٍ- قال: «كان رسول الله -صلى الله عليه وسلم- إذا قال: سمع الله لمن حمده: لم يَحٍنِ أحدٌ منا ظهره حتى يقع رسول الله -صلى الله عليه وسلم- ساجدًا، ثم نقع سجودًا بعده».

Abdullah ibn Yazîd al-Khaṭmî al-Anṣârî (qu'Allah l'agrée) a dit : « Al-Barâ‘ m'a dit, et ce n'est pas un menteur : " Lorsque le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) disait : " Allah exauce celui qui Le loue ! ", aucun d'entre nous ne pliait son dos avant que le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) ne soit prosterné, puis nous tombions prosternés après lui. " »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
يذكر هذا الصحابي الصدوق البراء -رضي الله عنه- أن النبي -صلى الله عليه وسلم- كان يؤم أصحابه في الصلاة فكانت أفعال المأمومين تأتي بعد أن يتم فعله، بحيث كان -صلى الله عليه وسلم- إذا رفع رأسه من الركوع وقال: "سمع الله لمن حمده" رفع أصحابه بعده وإذا هبط ساجدا ووصل إلى الأرض يقعون ساجدين بعده.
Ce Compagnon véridique, Al-Barâ' (qu'Allah l'agrée), évoque le fait que lorsque le Prophète (sur lui la paix et le salut) dirigeait la prière, ceux qui étaient derrière lui ne bougeaient qu'une fois qu'il terminait complètement ses mouvements. Ainsi, les Compagnons ne se relevaient de l'inclinaison qu'une fois que le Prophète se relevait de l'inclinaison et terminait de dire : « Allah exauce celui qui Le loue ! ». De même, ils ne se prosternaient qu'une fois qu'il était lui-même complètement prosterné sur le sol.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6097

 
Hadith   1209   الحديث
الأهمية: عليك بتقوى الله والتكبير على كل شرف
Thème: Crains Allah ! Et chaque fois que tu te trouves sur une hauteur, dis : « Allâhu Akbar ! »

عن أبي هريرة -رضي الله عنه-: أنّ رجلًا قال: يا رسول الله، إني أُريد أن أُسافرَ فأَوْصِني، قال: «عليك بتقوى الله، والتَّكبير على كلِّ شَرَفٍ» فلمّا ولَّى الرجلُ، قال: «اللهم اطْوِ له البُعدَ، وهَوِّنْ عليه السفر».

Abû Hurayrah (qu’Allah l’agrée) relate qu’un homme vint voir le Prophète (sur lui la paix et le salut) et lui dit : « Je compte partir en voyage, conseille-moi ! » Il lui répondit : « Crains Allah ! Et chaque fois que tu te trouves sur une hauteur, dis : « Allâhu Akbar ! » Puis, lorsque l’homme s’en alla, le Prophète (sur lui la paix et le salut) dit : « Ô Allah ! Raccourcis-lui la distance de son trajet et facilite-lui son voyage ! »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
أراد رجل أن يسافر فقال: يا رسول الله أوصني، فأوصاه النبي -صلى الله عليه وسلم- أن يلتزم تقوى الله -عز وجل-، وأن يكبر الله -عز وجل- في كل علوّ ومرتفع، فلما أدبر الرجل دعا له النبي -صلى الله عليه وسلم- بأن يتيسر له من النشاط، وحسن الدواب ما يصل به مستريحًا، وأن يُسَهل عليه السفر بدفع مؤذياته عنه.
Un homme qui voulait voyager demanda au Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) de le conseiller, le Prophète lui conseilla de s’attacher à la crainte d’Allah, à Lui la Puissance et la Grandeur, et de dire : « Allâhu Akbar ! » (Allah est plus Grand [que tout] !) à chaque monticule et élévation de la route. Lorsque celui-ci s’en retourna, le Prophète (sur lui la paix et le salut) invoqua Allah de lui donner la forme ainsi qu’une bonne monture afin qu’il puisse arriver à destination reposé. Il demanda aussi qu’Allah lui facilite son voyage en repoussant toute chose pouvant lui nuire.

 

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[Bon]    ← →    Rapporté par Ibn Mâjah - Rapporté par At-Tirmidhî - Rapporté par Aḥmad]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6102

 
Hadith   1210   الحديث
الأهمية: عودوا المريض وأطعموا الجائع وفكوا العاني
Thème: Visitez le malade, nourrissez l’affamé et rendez la liberté au prisonnier !

عن أبي موسى -رضي الله عنه- قال: قال رسول الله -صلى الله عليه وسلم-: «عُودُوا المريضَ، وأطْعِمُوا الجَائِعَ، وفُكُّوا العَانِي».

Abû Mûsâ (qu’Allah l’agrée) relate que le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) a dit : « Visitez le malade, nourrissez l’affamé et rendez la liberté au prisonnier ! »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
أمر النبي -صلى الله عليه وسلم- بزيارة المريض، وإطعام الجائع، وأن إذا اختطف الكفار رجلًا مسلمًا وجب على المسلمين أن يفكوا أسره.
Le Prophète (sur lui la paix et le salut) a ordonné aux musulmans de visiter le malade, de nourrir l’affamé et si les mécréants faisaient prisonnier un musulman, de mettre tout en œuvre afin de le libérer.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bûkhârî]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6103

 
Hadith   1211   الحديث
الأهمية: فصل ما بين صيامنا وصيام أهل الكتاب أكلة السحر
Thème: La différence entre notre jeûne et le jeûne des gens du Livre est la collation prise avant l'aube.

عن عمرو بن العاص -رضي الله عنه- أن رسول الله -صلى الله عليه وسلم- قال: «فَصْلُ مَا بَيْنَ صِيَامِنَا وصِيَامِ أهْلِ الكِتَابِ، أكْلَةُ السَّحَرِ».

Amr ibn Al-'Âṣ (qu'Allah l'agrée) relate que le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) a dit : « La différence entre notre jeûne et celui des Gens du Livre est la collation prise avant l'aube. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
يخبر النبي -عليه الصلاة والسلام- في هذا الحديث عن الفارق المميز بين صيامنا وصيام اليهود والنصارى، وهو الطعام الذي يأكله المسلمون وقت    السحور، لأنَّ أهل الكتاب لا يتسحرون، والمسلمون يستحب لهم السحور؛ مخالفة لأهل الكتاب وتحقيقاً للسنة وفيه بركة وخير كما ثبت في السنة، وأهل الكتاب يصومون من نصف الليل، فيأكلون قبل منتصف الليل ولا يأكلون في السحر، والتمييز بين المسلمين والكفار أمر مطلوب في الشرع.
Le Prophète (sur lui la paix et le salut) nous informe à travers ce hadith de la différence significative entre notre jeûne et celui des juifs et des chrétiens : le repas pris par les musulmans avant l'aube (« As-Saḥûr »). Ceci, car les Gens du Livre ne le prennent pas tandis qu'il est recommandé pour les musulmans de prendre cette collation matinale afin de se différencier des Gens du Livre et d’appliquer la Tradition prophétique. En outre, il y a en cela une bénédiction et un bien comme confirmé dans la Tradition. En effet, les Gens du Livre jeûnent à partir de la moitié de la nuit, ils mangent avant ce moment et ne s'alimentent plus avant l'aube. Par ailleurs, le fait que les musulmans se distinguent des mécréants est une affaire requise dans la législation islamique.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6105

 
Hadith   1212   الحديث
الأهمية: فضل العالم على العابد كفضلي على أدناكم
Thème: Le mérite du savant par rapport à l'adorateur est semblable à mon mérite par rapport au moindre d'entre vous !

عن أبي أمامة الباهلي -رضي الله عنه- أن النبي -صلى الله عليه وسلم- قال: «فضل العالم على العابد كفضلي على أدناكم»، ثم قال رسول الله -صلى الله عليه وسلم-: «إن الله وملائكته وأهل السماوات والأرض حتى النملة في جحرها وحتى الحوت ليصلون على معلمي الناس الخير».

Abû Umâmah Al-Bâhilî (qu'Allah l'agrée) relate que le Prophète (sur lui la paix et le salut) a dit : « Le mérite du savant par rapport à l'adorateur est semblable à mon mérite par rapport au moindre d'entre vous ! » Puis, le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) a dit : « Certes, Allah et Ses Anges, ainsi que les habitants des cieux et de la Terre, jusqu'à la fourmi dans sa fourmilière et le poisson, prient pour ceux qui enseignent le bien aux gens. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
سيق هذا الحديث لبيان فضل العلم والعالم بالعلوم الشرعية مع القيام بفرائض العبادات وبما يتيسر له من النوافل، "على العابد"، أي: على المتفرغ للعبادة "كفضلي على أدناكم"، أي: نسبة شرف العالم إلى شرف العابد؛ كنسبة شرف الرسول -صلى الله عليه وسلم- إلى أدنى الصحابة شرفا ومنزلة، فإن المخاطبين بقوله: "أدناكم" الصحابة، ثم قال رسول الله -صلى الله عليه وسلم- : "إن الله وملائكته وأهل السماوات والأرض"، أي: أهل الأرض من الإنس والجن وجميع الحيوانات، "حتى النملة في جحرها" أي ثقبها الذي تسكنه "وحتى الحوت ليصلون على معلمي الناس الخير"، أراد بالخير هنا علم الدين وما به النجاة في الدنيا والآخرة، والصلاة من الله -تعالى- ثناؤه على عبده في الملأ الأعلى، ومن الملائكة بمعنى الاستغفار، ولا رتبة فوق رتبة من تشتغل الملائكة وجميع المخلوقات بالاستغفار والدعاء له إلى يوم القيامة ولهذا كان ثوابه لا ينقطع بموته.
Ce hadith expose le mérite de la science et du savant dans les sciences religieuses qui accomplit les adorations obligatoires ainsi que celles surérogatoires qui lui ont été facilitées. « Par rapport à l'adorateur », c'est-à-dire : celui qui se consacre totalement à l'adoration. « Semblable à mon mérite par rapport au moindre d'entre vous ! » C'est-à-dire : le rapport de noblesse du savant par rapport à celui de l'adorateur est semblable au rapport [de noblesse] du Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) par rapport à celui de ses Compagnons (qu’Allah les agrée). En effet, les interlocuteurs auxquels le Prophète s'adresse sont contenus dans sa parole : « au moindre d'entre vous » et ce sont les Compagnons. Puis, le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) a dit : « Certes, Allah et Ses Anges ainsi que les habitants des cieux et de la Terre », c'est à dire : les habitants de la Terre parmi les êtres humains, les djinns et l'ensemble des animaux. « Jusqu'à même la fourmi dans sa fourmilière », c'est-à-dire : l'endroit où elle vit. « et le poisson prient pour ceux qui enseignent le bien aux gens. » Ici, à travers le mot « bien », il a voulu désigner la science de la religion (le savoir religieux) et tout ce qui permet d'être délivré en ce bas monde et dans l'au-delà. Ici, la prière d'Allah, Exalté soit-Il, signifie Son éloge adressé à Son serviteur auprès de la Haute Assemblée [des Anges] tandis que la prière des Anges signifie la demande de pardon. Il n’est pas, pour une personne, de rang meilleur que celui où les Anges et toutes les créatures s'emploient à demander pardon en sa faveur et à invoquer Allah pour elle jusqu'au Jour de la Résurrection. C'est pourquoi sa récompense ne s'interrompt pas à sa mort.

 

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[Bon car renforcé par d'autres chaînes de rapporteurs]    ← →    Rapporté par At-Tirmidhî]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6106

 
Hadith   1213   الحديث
الأهمية: قال الله -عز وجل- العز إزاري، والكبرياء ردائي، فمن نازعني بشيء منهما عذبته
Thème: Allah, à Lui la Puissance et la Grandeur, a dit : « La fierté est Mon pagne et l’orgueil est Mon manteau. Celui qui Me dispute l’un d’eux, Je le châtierai ! »

عن أبي هريرة -رضي الله عنه- قَال رسول الله -صلى الله عليه وسلم-: «العز إزاري، والكبرياء ردائي، فمن نازعني بشيء منهما عذبته».

Abû Hurayrah (qu’Allah l’agrée) relate que le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) a dit qu’Allah, à Lui la Puissance et la Grandeur, a dit : « La fierté est Mon pagne et l’orgueil est Mon manteau. Celui qui Me dispute l’un d’eux, Je le châtierai ! »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
العزّ والكبرياء صفتان مختصتان بالله لا يشاركه فيهما غيره؛ كما لا يشارك الرجل في ردائه وإزاره اللذين هما لباساه غيره، فجعل الله -تعالى- هاتين الصفتين ملازمتين له، ومن خصائصه التي لا تقبل أن يشاركه فيها أحد، فمن ادعى العزة والكبرياء فقد نازع الله في ملكه، ومن نازع الله عذبه.
A l'instar du pagne et du manteau que l'homme utilise pour se couvrir et qu'il ne partage avec nul autre, la gloire et l’orgueil sont deux caractéristiques propres à Allah qu'il est inacceptable qu'autre que Lui revendique. Par conséquent, quiconque prétend à la gloire et s’enfle d’orgueil aura, certes, tenté de rivaliser avec Allah dans Son royaume. Et quiconque tente de rivaliser avec Allah sera châtié.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6107

 
Hadith   1214   الحديث
الأهمية: قال رجل يا رسول الله الرجل منا يلقى أخاه أو صديقه أينحني له؟ قال: لا، قال: أَفَيَلْتَزِمُهُ ويُقبِّلُهُ؟ قال: لا، قال: فيأخذ بيده ويصافحُهُ؟ قال: نعم.
Thème: Un homme demanda : " Ô, Messager d'Allah ! Quand quelqu'un parmi nous rencontre son frère ou son ami, peut-il s'incliner devant lui ? - Non, dit-il. - Il dit : Peut-il le serrer contre lui et l'embrasser ? - Non, dit-il. - Il dit : Alors, il le prend par la main et lui serre la main ? - Oui, dit-il. "

عن أنس -رضي الله عنه- قال: قال رجلٌ: يا رسول الله، الرجلُ مِنّا يَلقى أخاه، أو صديقَه، أَيَنْحَني له؟ قال: «لا»، قال: أَفَيَلْتَزِمُهُ ويُقبِّلُهُ؟ قال: «لا» قال: فيأخذ بيده ويصافحُهُ؟ قال: «نعم».

Anas (qu'Allah l'agrée) relate : « Un homme demanda : " Ô, Messager d'Allah ! Quand quelqu'un parmi nous rencontre son frère ou son ami, peut-il s'incliner devant lui ? - Non, dit-il. - Il dit : Peut-il le serrer contre lui et l'embrasser ? - Non, dit-il. - Il dit : Alors, il le prend par la main et lui serre la main ? - Oui, dit-il. " »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
سئل النبي -صلى الله عليه وسلم- عن الانحناء عند لقاء المرء أخاه، قال: لا ينحني له، قال السائل: أيضمه إليه ويعانقه ولا ينحني له؟ قال: لا، قال السائل: هل يصافحه؟ قال: نعم.
Quand on lui demanda si l'homme pouvait s'incliner devant son frère lorsqu'il le rencontre, le Prophète (sur lui la paix et le salut) répondit qu'il ne pouvait pas faire cela. L'homme demanda alors s'il pouvait lui faire l'accolade, le serrer contre lui, sans s'incliner devant lui ? Il répondit non. L'homme demanda enfin s'il pouvait lui serrer la main ? Il répondit oui.

 

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[Bon]    ← →    Rapporté par At-Tirmidhî - Rapporté par Aḥmad]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6108

 
Hadith   1215   الحديث
الأهمية: قل لا إله إلا الله وحده لا شريك له الله أكبر كبيرًا
Thème: Dis : " Il n’est de divinité [digne d'adoration] excepté Allah, Seul, sans associé ; Allah est le Plus Grand dans toute Sa grandeur..."

عن سعد بن أبي وقاص -رضي الله عنه- قال: جاء أعرابي إلى رسول الله -صلى الله عليه وسلم- فقال: عَلِّمْنِي كلامًا أقوله. قال: «قل: لا إله إلا الله وحده لا شريك له، الله أكبر كبيرًا، والحمد لله كثيرًا، وسبحان الله رب العالمين، ولا حول ولا قوة إلا بالله العزيز الحكيم» قال: فهؤلاء لربي، فما لي؟ قال: «قل: اللهم اغفر لي وارحمني واهدني وارزقني».

Sa'd ibn Abî Waqqâṣ (qu'Allah l'agrée) a dit : « Un bédouin s'est présenté au Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) et lui a dit : " Enseigne-moi une parole que je puisse dire ! - Le Prophète (sur lui la paix et le salut) lui a alors dit : Dis : " Il n’est de divinité [digne d'adoration] excepté Allah, Seul, sans associé ; Allah est le Plus Grand dans toute Sa grandeur. La louange est à Allah en abondance. Gloire et Pureté à Allah, Seigneur des Mondes. Et il n’est de puissance ni de force que par Allah, le Puissant, le Sage. - Le bédouin dit alors : Ces paroles sont pour mon Seigneur ! Quelles sont donc les miennes ? - Le Prophète (sur lui la paix et le salut) lui a dit : Dis : " Ô Allah ! Pardonne-moi ! Fais-moi miséricorde ! Guide-moi ! Et accorde-moi ma subsistance ! " »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
جاء أعرابي إلى رسول الله -صلى الله عليه وسلم- فقال: "علمني كلاماً" أي: ذكراً، "أقوله" أي: أذكره ورداً في أي وقت "قال: قل: لا إله إلا الله وحده لا شريك له" بدأ بشهادة التوحيد، ومعناها لا معبود بحق إلا الله    "الله أكبر" أي: من كل شيء، "كبيراً" توكيد للتكبير: كبرت كبيراً أو يجوز أن يكون حالاً مؤكدة، "والحمد لله كثيراً" أي: حمداً كثيراً، "وسبحان الله رب العالمين" أي: جميع الخلائق، وقوله: "لا حول ولا قوة إلا بالله العزيز الحكيم"    أي لا تحول من حال إلى حال إلا بتوفيق من الله وحكمته، "قال الأعرابي: فهؤلاء" أي: الكلمات، "لربي" أي: موضوعة لذكره تعالى وتعظيمه، "فمالي؟" أي: من الدعاء لنفسي، "فقال: قل: اللهم اغفر لي" أي: بمحو السيئات، "وارحمني" أي: بتوفيق الطاعات في الحركات والسكنات، "واهدني" أي: لأحسن الأحوال، "وارزقني" أي: المال الحلال والصحة وكل خير.
Un bédouin s'est présenté auprès du Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) et lui a dit : « Enseigne-moi une parole », c'est à dire : une invocation « que je puisse dire », c'est-à-dire : une chose que j'évoque à n'importe quel instant. Le Prophète (sur lui la paix et le salut) lui a alors dit : « Dis : Il n’y a aucune divinité [digne d'adoration] excepté Allah, Seul, sans associé. » Il a débuté par l'attestation de l'Unicité dont la signification est qu'il n'y a pas de véritable adoré [méritant l'adoration] excepté Allah. « Allah est Plus Grand » que toute chose « dans toute Sa grandeur. » C'est une confirmation de Sa grandeur ou pour bien insister sur Sa situation de grandeur. « La louange est à Allah en abondance », c'est à dire : de nombreuses louanges. « et Gloire à Allah, Seigneur des Mondes », c'est-à-dire : [Seigneur] de l'ensemble des créatures. Sa parole : « Et il n’est de puissance ni de force que par Allah, le Puissant, le Sage. », c'est à dire : tu ne changes pas d'une situation à une autre sans la réussite et la sagesse d'Allah. " Le bédouin a alors dit : « Ces paroles sont pour mon Seigneur ! » afin de L’invoquer et proclamer Sa grandeur mais « Quelles sont donc les miennes ? » C'est à dire : quelles invocations sont pour ma personne ? Alors, le Prophète (sur lui la paix et le salut) lui a dit : « Dis : Ô Allah ! Pardonne-moi ! » En effaçant mes mauvaises actions. « Fais-moi miséricorde ! » En me donnant la réussite dans l'accomplissement d'actes d'obéissance lors de mes mouvements et de mon immobilité. « Guide-moi ! » vers les meilleures situations. « Et accorde-moi ma subsistance ! », c’est-à-dire : des biens licites, la santé et tout bien.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6112

 
Hadith   1216   الحديث
الأهمية: بِسمِ اللهِ، تُرْبَةُ أرْضِنَا، بِرِيقَةِ بَعْضِنَا، يُشْفَى بِهِ سَقِيمُنَا، بإذْنِ رَبِّنَا
Thème: Au Nom d’Allah ! La terre de notre sol et la salive de l’un d’entre nous, on guérit par cela notre malade, avec la permission de notre Seigneur !

عن عائشة -رضي الله عنها-: أنَّ النَّبيَّ -صلى الله عليه وسلم- كَانَ إِذَا اشْتَكى الإنْسَانُ الشَّيْءَ مِنْهُ، أَوْ كَانَتْ بِهِ قَرْحَةٌ أَوْ جُرْح، قالَ النبيُّ -صلى الله عليه وسلم- بأُصبعِهِ هكذا - ووضع سفيان بن عيينة الراوي سبابته بالأرض ثم رفعها- وقالَ: «بِسمِ اللهِ، تُرْبَةُ أرْضِنَا، بِرِيقَةِ بَعْضِنَا، يُشْفَى بِهِ سَقِيمُنَا، بإذْنِ رَبِّنَا».

ʽÂ’ishah (qu'Allah l'agrée) relate : « Lorsque quelqu’un était souffrant, avait un ulcère ou une blessure, le Prophète (sur lui la paix et le salut) disait en faisant ainsi avec son doigt - Sufyân ibn ‘Uyaynah, le rapporteur du hadith, posa son index sur le sol, puis le releva - : « Au Nom d’Allah ! La terre de notre sol et la salive de l’un d’entre nous, on guérit par cela notre malade, avec la permission de notre Seigneur ! »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
كان النبي -صلى الله عليه وسلم- إذا مرض إنسان، أو كان به جرح أو شيء يأخذ من ريقه على أصبعه السبابة، ثم يضعها على التراب، فيعلق بها منه شيء، فيمسح به على الموضع الجريح أو العليل، ويقول «بِاسْمِ اللهِ، تُرْبَةُ أَرْضِنَا، بِرِيقَةِ بَعْضِنَا، يُشْفَى بِهِ سَقِيمُنَا، بِإِذْنِ رَبِّنَا».
Lorsque quelqu’un était malade, blessé ou souffrant, le Prophète (sur lui la paix et le salut) mettait de sa salive sur son index, puis il le frottait au sol afin qu’il s’imprègne de la terre et l’essuyait enfin sur la blessure ou l’endroit malade en disant : « Au Nom d’Allah ! La terre de notre sol et la salive de l’un d’entre nous, on guérit avec cela notre malade, avec la permission de notre Seigneur ! »

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6113

 
Hadith   1217   الحديث
الأهمية: مطل الغني ظلم، وإذا أُتبعَ أحدكم على مليء فليتبع
Thème: L’homme riche qui retarde le paiement d’une dette commet une injustice, et si la créance de l’un de vous est transférée vers un tiers, qu’il transfère !

عن أبي هريرة -رضي الله عنه- أن رسول الله -صلى الله عليه وسلم- قال: «مَطْلُ الغني ظلم، وإذا أُتْبِعَ أحدكم على مَلِيءٍ فَلْيَتْبَعْ».

Abû Hurayrah (qu'Allah l'agrée) relate que le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) a dit : « L’homme riche qui retarde le paiement d’une dette commet une injustice, et si la créance de l’un de vous est transférée vers un tiers, qu’il transfère ! »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
في هذا الحديث الشريف أدب من آداب المعاملة الحسنة.
فهو -صلى الله عليه وسلم- يأمر المدين بحسن القضاء، كما يرشد الغريم إلى حسن المطالبة.
فبين -صلى الله عليه وسلم- أن الغريم إذا طلب حقه، أو فهم منه الطلب بإشارة أو قرينة، فإن تأخير حقه عند الغني القادر على الوفاء، ظلم له، أنه دون حقه بلا عذر.
وهذا الظلم يزول إذا أحال المدين الغريم على مليء يسهل عليه أخذ حقه منه، فَلْيَقْبَل الغريم الحوالة حينئذ.
ففي هذا حسن الاقتضاء منه، وتسهيل الوفاء، كما أن فيه إزالة الظلم بما لو بقي الدين بذمة المدين المماطل.
Dans ce noble hadith, on trouve certains des bons comportements concernant les relations entre les gens. En effet, le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) y ordonne au débiteur de s'acquitter convenablement de sa dette et conseille au créancier de demander son dû de manière correcte. Il a indiqué clairement que lorsque le créancier réclame son dû, ou que l'on comprend cela de lui par un signe ou un indice, il est interdit au riche de retarder son remboursement sans motif légal car c'est une injustice. Cette injustice disparaît si le débiteur transfert sa créance vers un tiers capable de s'en acquitter et, dans ce cas, le créancier doit obligatoirement accepter le transfert de créance proposé. Il y a en cela une bonne manière de réclamer son dû, une facilité de remboursement, ainsi que la suppression de l'injustice qui résulterait du fait que la dette reste sous la responsabilité du débiteur retardataire.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6141

 
Hadith   1218   الحديث
الأهمية: ليس من رجل ادعى لغير أبيه -وهو يعلمه- إلا كفر، ومن ادعى ما ليس له، فليس منا وليتبوأ مقعده من النار، ومن دعا رجلا بالكفر، أو قال: عدو الله، وليس كذلك، إلا حار عليه
Thème: Il n'est pas un homme qui s'affilie consciemment à un autre que son père, sans qu'il n’ait mécru. Celui qui prétend à ce qui ne lui revient pas n'est pas des nôtres et n'a qu'à préparer sa place en Enfer. Et celui qui appelle un homme en le traitant de mécréant ou en disant : « Ennemi d'Allah ! », alors qu'il ne le mérite pas, cela se retourne contre lui.

عن أبي ذر-رضي الله عنه- مرفوعًا: (ليس من رجل ادَّعَى لغير أبيه -وهو يعلمه- إلا كفر، ومن ادعى ما ليس له، فليس منا وَلَيَتَبَوَّأْ مَقْعَدَهُ من النار، ومن دعا رجلا بالكفر، أو قال: عدو الله، وليس كذلك، إلا حَارَ عليه).

Abû Dharr (qu’Allah l’agrée) relate que le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) a dit : « Il n'est pas un homme qui s'affilie consciemment à un autre que son père, sans qu'il n’ait mécru. Celui qui prétend à ce qui ne lui revient pas n'est pas des nôtres et n'a qu'à préparer sa place en Enfer. Et celui qui appelle un homme en le traitant de mécréant ou en disant : « Ennemi d'Allah ! », alors qu'il ne le mérite pas, cela se retourne contre lui. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
في هذا الحديث وعيد شديد وإنذار أكيد، لمن ارتكب عملا من هذه الثلاثة، فما بالك بمن عملها كلها؟
أولها: أن يكون عالمًا أباه، مثبتًا نسبه فينكره ويتجاهله، مدّعيًا النسب إلى غير أبيه، أو إلى غير قبيلته.
وثانيها: أن يدعي "وهو عالم" ما ليس له من نسب، أو مال، أو حق من الحقوق، أو عمل من الأعمال، أو علم من العلوم، أو يزعم صفة فيه يستغلها ويصرف بها وجوه الناس إليه، وهو كاذب فهذا عذابه عظيم، إذ تبرأ منه النبي -صلى الله عليه وسلم-، وأمره أن يختار له مقرا في النار؛ لأنه من أهلها.
وثالثها: أن يرمِىَ بريئا بالكفر، أو اليهودية، أو النصرانية، أو بأنه من أعداء الله.
فمثل هذا يرجع عليه ما قال؛ لأنه أحق بهذه الصفات القبيحة من المسلم الغافل عن أعمال السوء وأقواله.
Ce récit prophétique contient une menace très dure ainsi qu'un avertissement certifié à l'encontre de celui qui commet l'un des trois méfaits suivants. Que dire, donc, de celui qui les commet tous ? Le premier est le fait qu'un homme sache de façon certaine qui est son père mais qu’il le renie, ou fasse semblant de ne pas le savoir, et s'affilie à un autre homme ou se réclame d'une autre tribu que la sienne. Le deuxième est le fait qu'un homme, en connaissance de cause, cherche mensongèrement à s'attribuer une ascendance, un bien matériel, une œuvre, un savoir ou un droit quelconque. Ou qu'il prétende avoir telle ou telle caractéristique par laquelle il attire l'attention et la considération des gens. Son châtiment sera immense, puisque le Prophète (sur lui la paix et le salut) se désavoue de lui et lui dit de préparer sa place en Enfer, car il fera partie de ses habitants. Le troisième concerne le fait d'accuser injustement quelqu'un de mécréant, de juif, de chrétien, ou d'ennemi d'Allah. Cette accusation se retourne contre celui qui la profère, car il mérite davantage ces qualificatifs déshonorants qu'un musulman innocent qui s'abstient de dire ou de faire du mal.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6144

 
Hadith   1219   الحديث
الأهمية: من السنة إذا تزوج البكرَ على الثيب: أقام عندها سبعا ثم قسم. وإذا تزوج الثيب: أقام عندها ثلاثا ثم قسم
Thème: Lorsque quelqu’un prend comme épouse [supplémentaire] une femme vierge, cela fait partie de la Tradition qu'il reste à ses côtés sept jours. Ensuite, il partage. Et si elle a déjà été mariée, il reste à ses côtés trois jours. Ensuite, il partage.

عن أنس بن مالك -رضي الله عنه- قال: «من السنة إذا تَزَوَّجَ البِكْرَ على الثَّيِّبِ: أقام عندها سبعا ثم قَسَمَ. وإذا تَزَوَّجَ الثَّيِّبَ: أقام عندها ثلاثا ثم قَسَمَ».
قال أبو قلابة:" ولو شِئْتُ لَقُلْتُ: إنَّ أَنَسًا رَفَعَهُ إلى النبي -صلى الله عليه وسلم-».

Anas ibn Mâlik (qu’Allah l’agrée) a dit : « Lorsque quelqu’un prend comme épouse [supplémentaire] une femme vierge, cela fait partie de la Tradition qu'il reste à ses côtés sept jours. Ensuite, il partage. Et si elle a déjà été mariée, il reste à ses côtés trois jours. Ensuite, il partage. » Abû Qilâbah a dit : « Et si je le voulais, je dirais qu’Anas tient certes cela directement du Prophète (sur lui la paix et le salut). »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
من السنة أنه إذا تزوج البكر على الثيب، أقام عندها سبعًا يؤنسها، ويزيل وحشتها وخجلها، لكونها حديثة عهد بالزواج، ثم قسم لنسائه بالسوية.
وإذا تزوج الثيب أقام عندها ثلاثًا، لكونها أقل حاجة إلى هذا من الأولى.
وهذا الحكم الرشيد، جَاء في هذا الحديث الذي له حكم الرفع، لأن الرواة إذا قالوا: من السنة، فلا يقصدون إلا سنة النبي -صلى الله عليه وسلم-، فقال أبو قلابة الراوي عن أنس: "لو شئت لقلت إن أنسًا رفعه"؛ لأنه عندي مرفوع فهو عندي بلفظ: "من السنة" وبلفظ صريح في الرفع.
والرفع والحديث المرفوع معناه المضاف إلى النبي -صلى الله عليه وسلم-، مثل قول الراوي: قال رسول الله -صلى الله عليه وسلم- كذا.
(للترجمة)

 

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   [+++]   

 
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6145

 
Hadith   1220   الحديث
الأهمية: إنما الولاء لمن أعتق
Thème: Le droit de tutelle ne revient qu'à celui qui affranchit

عن عائشة بنت أبي بكر-رضي الله عنهما- قالت: كانت في بريرة ثلاث سنن:
خُيِّرَتْ على زوجها حين عتقت.
وأُهْدِيَ لها لحم، فدخل علي رسول الله -صلى الله عليه وسلم- والبُرْمَةُ على النار، فدعا بطعام، فَأُتِيَ بخبز وأُدْمٌ من أدم البيت، فقال: ألم أَرَ البرمة على النار فيها لحم؟ قالوا: بلى، يا رسول الله، ذلك لحم تُصدِّق به على بريرة، فكرهنا أن نطعمك منه، فقال: هو عليها صدقة، وهو منها لنا هدية.
وقال النبي -صلى الله عليه وسلم- فيها: إنما الوَلاء لمن أعتق».

ʽÂ’ishah bint Abî Bakr (qu'Allah l'agrée, elle et son père) évoqua le cas de Barîrah (qu’Allah l’agrée) qui donna lieu à trois traditions prophétiques : lorsqu’elle fut affranchie, elle eut le choix de rester, ou non, avec son mari et on lui offrit de la viande. Le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) entra chez lui alors qu’une marmite était sur le feu. Il demanda à manger et on lui présenta du pain et de la sauce qu’il y avait dans la maison. Puis, il dit : « N’ai-je pas vu une marmite contenant de la viande sur le feu ? - On lui répondit : Oui, ô Messager d’Allah ! C’est de la viande qui a été offerte en aumône à Barîrah, alors il nous a déplu de t’en donner. - Le Prophète (sur lui la paix et le salut) répondit : C’était une aumône pour elle mais un cadeau pour nous de sa part ! » Le Prophète (sur lui la paix et le salut) a aussi dit au sujet de Barîrah : « Le droit de tutelle ne revient qu'à celui qui affranchit. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
تذكر عائشة رضي الله عنها من بركة مولاتها بريرة متيمنة بتلك الصفقة، التي قربتها منها، إذ أجرى الله تعالى من أحكامه الرشيدة في أمرها ثلاث سنن، بقيت تشريعاً عاماً على مر الدهور.
فالأولى: أنها عتقت تحت زوجها الرقيق (مغيث) فخُيِّرت بين الإقامة معه على نكاحهما الأول، وبين مفارقته واختيارها نفسها؛ لأنه أصبح لايكافئها في الدرجة، إذ هي حرة وهو رقيق، والكفاءة هنا معتبرة، فاختارت نفسها، وفسخت نكاحها، فصارت سنة لغيرها.
والثانية: أنه تُصدقَ عليها بلحم وهي في بيت مولاتها عائشة فدخل النبي صلى الله عليه وسلم واللحم يطبخ في البرمة، فدعا بطعام فأتوه بخبز وأدم من أدم البيت الذي كانوا يستعملونه في عادتهم الدائمة، ولم يأتوه بشيء من اللحم الذي تصدق به على بريرة، لعلمهم أنه لا يأكل الصدقة. فقال: ألم أر البرمة على النار فيها لحم؟ فقالوا: بلى، ولكنه قد تصدق به على بريرة، وكرهنا إطعامك منه.
فقال: هو عليها صدقة، وهو منها لنا هدية.
والثالثة: أن أهلها لما أرادوا بيعها من عائشة، اشترطوا أن يكون ولاؤها لهم لينالوا به الفخر حينما انتسب إليهم الجارية وربما حصلوا به نفعا ماديًّا، من إرث ونصرة وغيرهما فقال النبي صلى الله عليه وسلم: (إنما الولاء لمن أعتق). وليس للبائع ولا لغيره.
والولاء علاقة بين السيد المالك والعبد المملوك بعد عتقه وريته، فيرث السيد العبد إذا لم يكن له وارث أو بقي شيء بعد أن يأخذ أصحاب الفروض نصيبهم من الميراث.
ʽÂ’ishah (qu’Allah l’agrée) évoqua la bénédiction de son esclave Barîrah (qu’Allah l’agrée) lors de son affranchissement. Celui-ci lui a non seulement permis de se rapprocher d’elle mais fut aussi la cause du fait qu’Allah, Exalté soit-Il, révèle trois traditions prophétiques concernant Barîrah (qu’Allah l’agrée), parmi Ses jugements éclairés et judicieux au sujet de son affaire, qui sont encore considérées comme une législation générale et ont fait jurisprudence au fil des siècles. Premièrement : Elle fut affranchie tandis qu’elle était mariée à al-Mughîth, encore esclave. Elle eut alors le choix de rester avec lui en tant qu’épouse ou de le quitter car, après son affranchissement, elle n’avait plus le même statut social que lui. Elle décida de le quitter. Leur mariage fut donc résilié et [cette possibilité de choisir] fut une tradition pour quiconque serait dans la même situation qu’elle. Deuxièmement : Elle reçut de la viande en aumône tandis qu’elle se trouvait dans l’appartement de ʽÂ’ishah (qu’Allah l’agrée). Le Prophète (sur lui la paix et le salut) entra chez lui alors que la viande cuisait dans une marmite sur le feu. Puis, il demanda à manger et on lui présenta du pain et de la sauce servie habituellement dans la maison. Ses épouses ne lui donnèrent pas de la viande qui avait été offerte en aumône à Barîrah (qu’Allah l’agrée) car elles savaient qu’il ne mangeait pas de la nourriture donnée en tant qu’aumône. Le Prophète (sur lui la paix et le salut) dit alors : « N’ai-je pas vu une marmite contenant de la viande sur le feu ? - Elles lui répondirent : Oui, ô Messager d’Allah ! C’est de la viande qui a été offerte en aumône à Barîrah (qu’Allah l’agrée), alors il nous a déplu de t’en donner. - Le Prophète (sur lui la paix et le salut) répondit : C’était une aumône pour elle mais un cadeau pour nous de sa part ! » Troisièmement : Lorsque ses maîtres voulurent la vendre à ʽÂ’ishah (qu’Allah l’agrée), ils demandèrent à conserver la tutelle afin de récolter le prestige du fait que Barîrah (qu’Allah l’agrée) soit affiliée à eux et pensant qu’ils pourraient peut-être profiter d’elle financièrement grâce à son héritage, ou autre. Cependant, le Prophète (sur lui la paix et le salut) fit remarquer [sur ce point et] au sujet de Barîrah (qu’Allah l’agrée) : « Le droit de tutelle ne revient qu'à celui qui affranchit. », non au vendeur ou à quelqu’un d’autre.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6159

 
Hadith   1221   الحديث
الأهمية: الولد للفراش، وللعاهر الحجر
Thème: L’enfant s’affilie à la couche conjugale, et l’adultère ne mérite que la pierre !

عن عائشة -رضي الله عنها- قالت: «اخْتَصَمَ سعد بن أبي وقاص، وعبد بن زَمْعَةَ في غلام: فقال سعد: يا رسول الله، هذا ابن أخي عتبة بن أبي وقاص، عهد إلي أنه ابنه، انظر إلى شبهه، وقال عبد بن زمعة: هذا أخي يا رسول الله، وُلِدَ على فِرَاشِ أبي من وَلِيدَتِهِ، فنظر رسول الله -صلى الله عليه وسلم- إلى شَبَهِهِ، فرأى شَبَهًا بَيِّنًا بعتبة، فقال: هو لك يا عبد بن زمعة، الولدُ لِلْفِرَاشِ ولِلْعَاهِرِ الحَجَرُ. واحْتَجِبِي منه يا سَوْدَةُ. فلم يَرَ سَوْدَةَ قَطُّ».

ʽÂ’ishah (qu’Allah l’agrée) relate que Sa’d ibn Abî Waqqâṣ et ‘Abd ibn Zum’ah se disputèrent au sujet d’un enfant. Sa’d dit : « Ô Messager d’Allah ! Il est le fils de mon frère : ‘Utbah ibn Abî Waqqâṣ ! Il m’a confié qu’il était son fils. Regarde comme il lui ressemble ! » Mais, ‘Abd ibn Zum’ah rétorqua : « C’est mon frère ! Ô Messager d’Allah ! Il est du lit de mon père, c’est l’enfant d’une de ses esclaves ! » Le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) le scruta et constata une ressemblance évidente avec ‘Utbah. Il dit alors : « Il te revient à toi ô ‘Abd ibn Zum’ah, car l’enfant s’affilie à la couche conjugale, et l’adultère ne mérite que la pierre ! Ô Sawdah ! Mets ton voile devant lui ! » Suite à cela, il n’a plus jamais vu Sawdah.

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
كانوا في الجاهلية يضربون على الإماء ضرائب يكتسبنها من فجورهن، ويلحقون الولد بالزاني إذا ادعاه، فزنا عتبة بن أبي وقاص بأمة لزمعة بن الأسود، فجاءت بغلام، فأوصى عتبة إلى أخيه سعد بأن يلحق هذا الغلام بنسبه، فلمَّا جاء فتح مكة، ورأى سعد الغلام، عرفه بشبهه بأخيه، فأراد استلحاقه، أي أن يلحقه بأخيه، فاختصم عليه هو وعبد بن زمعة، فأدلى سعد بحجته وهي: أن أخاه أقر بأنه ابنه، وبما بينهما من شبَه، فقال عبد بن زمعة: هو أخي، ولد من وليدة أبي، يعني: أبوه سيد الأمة التي ولدته، فهو صاحب الفراش، فنظر النبي -صلى الله عليه وسلم- إلى الغلام، فرأى فيه شبها بَيِّنًا بعتبة، وقضى به لزمعه وقال: الولد للفراش، وللعاهر الزاني الخيبة والخسار، فهو بعيد عن الولد؛ لأن الأصل أنَّه تابع لمالك الأمة الذي يستحقه، وطأها بطريقة صحيحة، ولكن لما رأى شبه الغلام بعتبة، تورع -صلى الله عليه وسلم- أن يستبيح النظر إلى أخته سودة بنت زمعة بهذا النسب، فأمرها بالاحتجاب منه؛ احتياطا وتورُعاً، فالشبه والقرائن لا يلتفت لها مع وجود الفراش.
Pendant la période préislamique, les gens prélevaient des taxes en soumettant leurs esclaves à la prostitution, puis ils attribuaient l’enfant au fornicateur si celui-ci revendiquait sa paternité. ‘Utbah ibn Abî Waqqâṣ commit l’adultère à l’époque préislamique avec une esclave qui appartenait à Zam’ah ibn Al-Aswad. Celle-ci mit au monde un garçon et ‘Utbah chargea son frère Sa’d de s’occuper du jeune garçon en reconnaissant sa filiation. Lorsque La Mecque fut conquise, Sa’d aperçut le jeune garçon et le reconnut étant donné sa forte ressemblance avec son frère, il voulut alors revendiquer sa filiation, mais il se disputa avec ‘Abd ibn Zam’ah (qu’Allah les agrées tous les deux) à son sujet. Sa’d (qu’Allah l’agrée) avança comme preuve le fait que son frère ‘Utbah avait reconnu sa paternité envers cet enfant et aussi qu’ils avaient une forte ressemblance commune. ‘Abd ibn Zam’ah (qu’Allah l’agrée) rétorqua alors : « C’est mon frère ! Il est l'un des enfants de mon père ! » Le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) regarda l’enfant et constata qu’il ressemblait clairement à ‘Utbah. Cependant, il jugea en faveur de Zam’ah car, à l’origine, l’enfant appartient au maître et possesseur de l’esclave. Il dit Alors : « Il est à toi, ô ‘Abd ibn Zamah ! L’enfant s’affilie à la couche conjugale, et l’adultère ne mérite que la pierre ! » En effet, Il est loin de posséder l’enfant. Cependant, lorsque le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) constata la ressemblance frappante de l’enfant avec ‘Utbah, il ressentit le scrupule de permettre à l’enfant de voir sa sœur Sawdah bint Zam’ah étant donné cette filiation. Il ordonna donc à cette dernière, par précaution, de se voiler en sa présence.

 

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তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6160

 
Hadith   1222   الحديث
الأهمية: قال رسول الله -صلى الله عليه وسلم- في بنت حمزة: لا تحل لي، يحرم من الرضاع: ما يحرم من النسب، وهي ابنة أخي من الرضاعة
Thème: Le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) a dit au sujet de la fille de Ḥamzah (qu’Allah l’agrée) : « Elle ne m’est pas permise, car l’allaitement interdit ce que les liens du sang interdisent. Or, elle est la fille de mon frère de lait. »

قال رسول الله -صلى الله عليه وسلم- في بنت حمزة: «لَا تَحِلُّ لِي يَحْرُمُ من الرَّضَاعِ مَا يَحْرُمُ من النَّسَبِ وهي ابنة أَخِي من الرَّضاعة».

Le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) a dit au sujet de la fille de Ḥamzah (qu’Allah l’agrée) : « Elle ne m’est pas permise, car l’allaitement interdit ce que les liens du sang interdisent. Or, elle est la fille de mon frère de lait. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
رَغِبَ علي بن أبي طالب -رضي الله عنه-، من النبي -صلى الله عليه وسلم- أن يتزوج بنت عمهما حمزة، فأخبره -صلى الله عليه وسلم- أنها لا تحل له، لأنها بنت أخيه من الرضاعة، فإنه -صلى الله عليه وسلم-، وعمه حمزة رضعا من (ثويبة) وهى مولاة لأبي لهب، فصار أخاه من الرضاعة، فيكون عم ابنته، ويحرم بسبب الرضاع، ما يحرم مثله من الولادة.
‘Alî ibn Abî Ṭâlib (qu’Allah l’agrée) a exprimé son souhait de voir le Prophète (sur lui la paix et le salut) épouser la fille de leur oncle Ḥamzah (qu’Allah l’agrée). Mais, le Prophète (sur lui la paix et le salut) lui a dit qu’elle ne lui était pas autorisée, puisqu’elle était la fille de son frère de lait. En effet, Ḥamzah et lui étaient des frères de lait, qui tous les deux, avaient été allaités par Thuwaybah, la servante d’Abû Lahab. Le Prophète (sur lui la paix et le salut) était donc l’oncle de la fille de Ḥamzah. Or, l’allaitement interdit ce qu'interdit l’enfantement.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6162

 
Hadith   1223   الحديث
الأهمية: قلت: يا رسول الله، علمني دعاء، قال: قل: اللهم إني أعوذ بك من شر سمعي، ومن شر بصري، ومن شر لساني، ومن شر قلبي، ومن شر منيي
Thème: J'ai dit : " Ô Messager d’Allah ! Apprends-moi une invocation ! - Il me répondit : Dis : " Ô Allah ! Je me réfugie auprès de Toi contre le mal de mon ouïe, contre le mal de ma vue, contre le mal de ma langue, contre le mal de mon cœur et contre le mal de mon sperme. "

عن شكل بن حميد -رضي الله عنه- قال: قلت: يا رسول الله، عَلِّمْنِي دعاء، قال: (قل: اللهم إني أعوذ بك من شر سمعي، ومن شر بصري، ومن شر لساني، ومن شر قلبي، ومن شر مَنِيِّي).

Shakil ibn Ḥumayd (qu’Allah l’agrée) relate : « J'ai dit : " Ô Messager d’Allah ! Apprends-moi une invocation ! - Il me répondit : Dis : " Ô Allah ! Je me réfugie auprès de Toi contre le mal de mon ouïe, contre le mal de ma vue, contre le mal de ma langue, contre le mal de mon cœur et contre le mal de mon sperme. " »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
في هذا الحديث يذهب شكل بن حميد -رضي الله عنه- إلى النبي -صلى الله عليه وسلم- باحثًا عن خيري الدنيا والآخرة، إنه لم يطلب من النبي -صلى الله عليه وسلم- دنيا فانية، ولا حفنة من مال، ولا صاعا من طعام، ولكنه ذهب يطلب الدعاء، يريد من النبي -صلى الله عليه وسلم- أن يعلمه دعاء ينتفع به في دينه ودنياه، فهذه هي حقيقة الصحابة يبتغون فضلا من الله ورضوانا، فأرشده النبي -صلى الله عليه وسلم- إلى هذا الدعاء العظيم الجليل، فقال له: "قل: اللهم إني": دعا الله -تعالى- وتوجه إليه باسمه الجامع لكل أسماء الله الحسنى "الله"، "أعوذ بك من شر سمعي": أعوذ أي: أحتمي بالله -تعالى- من شر السمع، وهو ما يقع فيه سمع الإنسان من المحرمات: كشهادة الزور، وكلام بالكفر والبهتان، والانتقاص من الدين وسائر ما يصل إلى سمع الإنسان من المحرمات، "ومن شر بصري": وهو أن يستعمله في النظر إلى المحرمات من الأفلام الخليعة ، والمناظر القبيحة، "ومن شر لساني": أي ومن كل محرم قد يخرج من اللسان كشهادة الزور، والسب، واللعن، والانتقاص من الدين وأهله، أو التكلم فيما لا يعني الإنسان، أو ترك الكلام فيما يعنيه، "ومن شر قلبي": وهو أن يعمر القلب بغير ذكر الله -تعالى-، أو أن يتوجه إلى غير الله -تعالى- بالعبادات القلبية من الرجاء والخوف، والرهبة، والتعظيم، أو يترك ما يجب عليه من صرف العبادات القلبية للرب -سبحانه وتعالى-، "ومن شر منيي": أي ومن شر الفرج وهو أن يقع فيما حرم الله عليه ، أو يوقعني في مقدمات الزنى من النظر، واللمس، والمشي، والعزم، وأمثال ذلك، فهذا الدعاء المبارك فيه حفظ الجوارح والتي هي من نعم الله -تعالى-، والنبي -صلى الله عليه وسلم- إنما أمره هنا أن يستعيذ بالله من شر هذه النعم ، ولم يأمره أن يستعيذ من هذه النعم كأن يقول: "أعوذ بالله من سمعي"، لأن هذه نعم ، وبها يعبد الله -تعالى-، فليست هي شر محض حتى يستعاذ منها ولكن يستعاذ من الشر الذي قد يتولد عنها، وحفظها يكون برعاية ما خلقت له، و أن لا يباشر بها معصية، ولا ينشر بها رذيلة، لأنه مسؤول يوم القيامة عن هذه النعم مصداقا لقوله -تعالى-: {وَلَا تَقْفُ مَا لَيْسَ لَكَ بِهِ عِلْمٌ إِنَّ السَّمْعَ وَالْبَصَرَ وَالْفُؤَادَ كُلُّ أُولَئِكَ كَانَ عَنْهُ مَسْئُولًا} [الإسراء: 36].
Dans ce hadith, Shakil ibn Ḥumayd (qu’Allah l’agrée) vint au Prophète (sur lui la paix et le salut) en recherchant un bien utile dans cette vie d’ici-bas et dans l’au-delà. Il n’est pas venu demander une [chose de la] vie éphémère, ni une poignée d’argent ou un sac de nourriture, mais il demanda plutôt une invocation que le Prophète (sur lui la paix et le salut) lui enseignerait afin qu’elle lui soit profitable dans ce bas monde et dans l’au-delà. Voilà la réalité des Compagnons (qu’Allah les agrée) qui recherchaient un bienfait d’Allah et Sa satisfaction. Alors, le Prophète (sur lui la paix et le salut) lui enseigna cette noble et importante invocation en lui disant : « Dis : " Ô Allah ! ", il a invoqué Allah et s’est dirigé vers Lui par Son Nom « Allah » qui domine tous Ses autres Noms sublimes. " Je me réfugie auprès de Toi contre le mal de mon ouïe ", c’est-à-dire : je me mets à l’abri auprès d’Allah contre le mal de mon ouïe, ce qui vient à l’oreille de l’individu comme paroles illicites telles que le faux témoignage, les propos mensongers, les paroles de mécréance, la moquerie sur la religion et tout autre propos interdit qui peut arriver aux oreilles de l’individu. " Contre le mal de ma vue " : lorsque celle-ci est utilisée pour regarder des choses interdites comme les films pornographiques et les scènes immorales. " Contre le mal de ma langue ", c’est-à-dire contre toute parole illicite qui pourrait sortir de ma bouche telle que le faux témoignage, les insultes, la malédiction, la moquerie sur la religion et ses adeptes, ou le fait de parler sur ce qui ne concerne en rien l’individu, ou bien de se taire au sujet de ce qui le concerne. " Contre le mal de mon cœur ", c’est-à-dire [contre le fait de se] remplir le cœur par autre chose que le rappel d’Allah, Exalté soit-Il, ou de se diriger vers autre que Lui en ce qui concerne les adorations du cœur comme l’espérance, la peur, la crainte, la glorification, ou aussi le fait de se retrouver à abandonner les adorations obligatoires du cœur destinées au Seigneur, Gloire et Pureté à Lui et qu'Il soit Exalté. " Et contre le mal de mon sperme. " », c’est-à-dire : contre le mal de mon sexe qui peut être utilisé dans ce qu’Allah lui a rendu illicite, ou dans des préliminaires d’adultère que ce soit par la vue, le toucher, la marche, la forte intention, ou autres causes similaires. Par conséquent, cette invocation bénie englobe la protection des membres qui sont des bienfaits d’Allah, Exalté soit-Il. De plus, le Prophète (sur lui la paix et le salut) lui a certes ordonné de se réfugier auprès d’Allah contre le mal de ces bienfaits et non contre ces bienfaits eux-mêmes comme s’il avait dit : " Je me réfugie auprès de Toi contre mon ouïe ! " car, en effet, ce sont des bienfaits avec lesquels on adore Allah, Exalté soit-Il, donc, ils ne sont pas des maux en eux-mêmes nécessitant que l'on désire s’en protéger. Mais, par contre, on demande la protection du mal qu’ils risquent de générer. Par ailleurs, la protection de ces bienfaits s'obtient en veillant à les employer à ce pourquoi ils ont été créés ainsi qu'à les préserver du fait d'être utilisés dans un acte de désobéissance ou développant une immoralité. En effet, le Jour de la Résurrection, l’individu sera redevable et responsable de ces bienfaits comme Allah, Exalté soit-Il, l’a confirmé à travers Sa parole : {( Et ne poursuis pas ce dont tu n’as aucune science. Certes, l’ouïe, la vue et le cœur : sur tout cela, en vérité, on sera interrogé.)} [Coran : 17/36].

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par At-Tirmidhî - Rapporté par An-Nassâ'î - Rapporté par Abû Dâwud - Rapporté par Aḥmad]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6163

 
Hadith   1224   الحديث
الأهمية: أن رسول الله -صلى الله عليه وسلم- كَانَ إِذَا أَرَادَ أَنْ يَرْقُدَ، وَضَعَ يَدَهُ اليُمْنَى تَحْتَ خَدِّهِ، ثُمَّ يَقُولُ: اللَّهُمَّ قِني عذابك يوم تبعث عبادك
Thème: Lorsque le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) voulait dormir, il plaçait sa main droite sous sa joue puis il disait : « Ô Allah ! Épargne-moi Ton châtiment le Jour où Tu ressusciteras Tes serviteurs ! »

عن حذيفة بن اليمان -رضي الله عنهما- وحفصة بنت عمر بن الخطاب -رضي الله عنهما- أن رسول الله -صلى الله عليه وسلم-كَانَ إِذَا أَرَادَ أَنْ يَرْقُدَ، وَضَعَ يَدَهُ اليُمْنَى تَحْتَ خَدِّهِ، ثُمَّ يَقُولُ: «اللَّهُمَّ قِني عذابك يوم تبعث عبادك». وفي رواية: أنه كان يقوله ثلاث مرات.

Ḥudhayfah ibn Al-Yamân (qu'Allah l'agrée, lui et son père) et Ḥafṣah bint 'Umar ibn Al-Khaṭṭâb (qu'Allah l'agrée, elle et son père) relatent que lorsque le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) voulait dormir, il plaçait sa main droite sous sa joue puis il disait : « Ô Allah ! Épargne-moi Ton châtiment le Jour où Tu ressusciteras Tes serviteurs ! »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
هذا الحديث يتناول سنة فعلية وقولية من سنن النبي -صلى الله عليه وسلم-، وكلا السنتين من سنن النوم.
فالسنة الفعلية هي هيئة نوم النبي -صلى الله عليه وسلم-، فقد وصف لنا حذيفة -رضي الله عنه- هيئة نوم رسول الله فقال: "كان إذا أراد أن يرقد وضع يده اليمنى تحت خده" فيه دليل على نوم النبي -صلى الله عليه وسلم- على جنبه الأيمن، لأنه إذا وضع يده اليمنى تحت خده كان نائمًا على جنبه الأيمن لا محالة، ويدل على ذلك الروايات الأخرى.
ولكن هذا الحديث زاد وضع اليد تحت الخد، فمن قدر على فعله فعله تأسيًا، ومن اكتفى بالنوم على الشق الأيمن فإنه يكفيه، ويدل على ذلك أن بعض الروايات إنما وردت بنومه -صلى الله عليه وسلم- على جنبه الأيمن بدون ذكر وضع اليد تحت الخد، فلربما كان يفعله النبي -صلى الله عليه وسلم- أحيانًا، ويشير إليه ذكر بعض الصحابة له وعدم ذكر البعض الآخر، ولكن جميع الروايات اتفقت على النوم على الشق الأيمن فدل على أنّ هذا هو السنة المتعينة.
"ثم يقول" ثم تدل على الترتيب والتراخي، وهو الملائم لحال من أراد النوم، فكان يضطجع أولا على شقه الأيمن، ويضع يده اليمنى تحت خده الأيمن، ثم يقول الذكر بعد ذلك ولا يشترط أن يقول الإنسان هذا الذكر مباشرة عقب الاضطجاع لأن "ثم" تدل على التراخي، فلو تكلم الإنسان مع زوجته ثم قال الذكر بعد ذلك فلا بأس.
"اللهم قني عذابك يوم تبعث عبادك" احفظني من العذاب يوم البعث، ولفظ "قني" يشمل الوقاية من الله تفضلا وإحسانًا، وتوفيق العبد لفعل ما يوجب الجنة والنجاة من العذاب؛ لأن العموم هو الأصل ولا يصار للتخصيص إلا لدليل، واللفظ يستوعب المعنيين.
وقوله "عذابك" يعم كل ألوان عذاب ذلك اليوم، ويدخل فيه عذاب النار دخولًا أوليًّا، وهذا اليوم سماه الله -تعالى- بيوم القارعة والصاخة والطامة والقيامة، مما يدل على هوله وشدته فكان المناسب دعاء الله -تعالى- النجاة من عذاب هذا اليوم، وقوله "عذابك" أضاف العذاب إلى الله -تعالى- ليدل على هوله وشدته وعظمته، وأيضًا فيه معنى التفويض إذ الرب -سبحانه- هو المتصرف في العبيد، وفي هذا العذاب تصرف المالك المسيطر، واللفظ يشمل المعنيين.
وانظر إلى المناسبة اللطيفة بين النوم الذي هو أخو الموت أو الموتة الصغرى والبعث الذي يعقب الموت، فالحديث فيه مناسبة لطيفة دقيقة تجمع بين الشيء وتابعه، وهذا من جلال وجمال ألفاظ النبي -صلى الله عليه وسلم-.
Ce hadith comporte deux traditions du Prophète (sur lui la paix et le salut) ayant trait au sommeil. L'une concernant les choses à faire et l'autre concernant les choses à dire : La première concerne la manière dont le Prophète (sur lui la paix et le salut) s’endormait. Ḥudhayfah (qu’Allah l’agrée) nous a décrit la façon de dormir du Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut). Il a dit : « Lorsqu’il voulait dormir, il plaçait sa main droite sous sa joue. » Dans ceci, il y a une preuve que le Prophète (sur lui la paix et le salut) se couchait sur le côté droit, car en plaçant sa main droite sur sa joue, il ne pouvait être que sur son côté droit. De plus, les autres versions du hadith prouvent clairement ce fait, mais ce récit a précisé que le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) plaçait sa main droite sous sa joue. Donc, celui qui peut le faire, qu’il le fasse en suivant la tradition du Prophète (sur lui la paix et le salut), et celui qui dort uniquement sur le côté droit, alors cela est suffisant. En effet, cette manière de faire a également été prouvée à travers plusieurs autres versions décrivant le sommeil du Prophète (sur lui la paix et le salut) sans évoquer le placement de la main droite sous la joue. Il se peut alors que le Prophète (sur lui la paix et le salut) le faisait de temps en temps étant donné que certains Compagnons (qu'Allah les agrée) ont mentionné la position de la main droite sous la joue tandis que d’autres ne l’ont pas signalée. Quoi qu’il en soit, toutes les versions sont unanimes en ce qui concerne le sommeil du Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) sur le côté droit et que c’est précisément la tradition à adopter lors du sommeil. « Puis, il disait » : cette expression indique l’ordre et le temps d’attente pour la personne qui veut aller se coucher. En effet, le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) se couchait d’abord sur le côté droit, et ensuite il prononçait l’invocation du sommeil, et il n’est pas conditionné de dire l’invocation tout de suite après s’être allongé sur son lit, car l’expression : « puis » indique qu’il y a eu un moment d’attente. Donc, si l’individu discute entre temps avec son épouse, puis prononce l’invocation, il n’y a pas de mal à cela. « Ô Allah ! » : le Prophète (sur lui la paix et le salut) a invoqué Allah avec Son Nom le plus important selon la majorité des savants qui n’est autre que : « Allah ». « Épargne-moi », c’est-à-dire : protège-moi du châtiment au Jour de la Résurrection. Et le terme : « Épargne-moi » comprend la protection d’Allah par Bonté et Bienfaisance de Sa part, ou bien par le succès du serviteur qui a accompli un acte qui lui procure le Paradis et le sauvegarde contre le châtiment, ou par les deux en même temps, ce qui est l’avis le plus juste. Il faut savoir que la généralité est la base dans les textes religieux, et elle ne peut être spécifiée qu’à partir d’une preuve. Et comme on peut le constater, ici, le terme employé englobe les deux sens cités auparavant. La parole du Prophète (sur lui la paix et le salut) : « Ton châtiment le Jour où Tu ressusciteras Tes serviteurs ! » inclut tous les types de châtiments y compris l’entrée immédiate en Enfer lors de ce Jour qu’Allah a appelé : « Le Jour du Choc », « Le Jour du Fracas », « Le Jour du Grand Cataclysme », « Le Jour de la Résurrection », et par bien d'autres appellations autres. Tout ceci prouve clairement la frayeur et la dureté de ce Jour ainsi que la nécessité d’invoquer Allah, Exalté soit-Il, de nous sauver des châtiments qu’il contient. La parole du Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) : « Ton châtiment » indique que le châtiment a été annexé à Allah, Exalté soit-Il, afin de mettre en évidence la frayeur qu’il doit susciter, sa dureté et son importance. Il y a aussi le fait que ce Jour appartient au Seigneur, le Glorieux, Celui qui gère tous les serviteurs comme bon Lui semble car Il est le Roi et le Souverain Dirigeant. En effet, le terme suppose et comprend les deux sens, et on constate ainsi la subtile connexion entre le sommeil, qui est considéré comme : « Le frère de la mort » ou : « La petite mort », et la Résurrection qui se manifeste tout de suite après la mort. A travers ce hadith, il y a donc une étroite et subtile connexion qui relie une chose et sa suite, et cela découle de la splendeur et la beauté des paroles du Prophète (sur lui la paix et le salut).

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par At-Tirmidhî - Rapporté par An-Nassâ'î - Rapporté par Abû Dâwud - Rapporté par Aḥmad]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6167

 
Hadith   1225   الحديث
الأهمية: كان إذا رأى الهلال قال اللهم أهله علينا بالأمن والإيمان
Thème: Lorsqu'il voyait le croissant de lune, il disait : « Ô Allah ! Fais qu'il nous apporte la sûreté, la foi...»

عن طلحة بن عبيد الله -رضي الله عنه- أن النبي -صلى الله عليه وسلم- كانَ إذا رأى الهلالَ، قال: «اللّهمَّ أهِلَّهُ عليْنا بالأمْن والإيمان، وَالسَّلامَةِ وَالإسلامِ، ربِّي وربُّكَ اللهُ، هِلالُ رُشْدٍ وخيرٍ».

Talḥah ibn 'UbaydiLlah (qu'Allah l'agrée) relate que lorsque le Prophète (sur lui la paix et le salut) voyait le croissant de lune, il disait : « Ô Allah ! Fais qu'il nous apporte la sûreté, la foi, la sécurité et l'Islam. Allah est Mon Seigneur et ton Seigneur ! Un croissant de lune de bonne direction et de bien. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
يخبر طلحة بن عبيدالله -رضي الله عنه- أن النبي -صلى الله عليه وسلم- كان إذا رأى الهلال من الليلة الأولى أوالثانية أوالثالثة, قال هذا الدعاء الجليل, الذي يشتمل على سؤال الله -تعالى- أن يطلعه بالأمن من المخاوف الدينية والدنيوية، ودوام الإيمان وثباته، ودفع ما يزيغ عنه، كما يشتمل على سؤال الله تعالى السلامة والإسلام، منبِّها بذكر الأمن والسلامة على طلب دفع كل مضرة، وبالإيمان والإسلام على جلب كل منفعة، ثم يختتم هذا الدعاء مخاطبا الهلال بقوله: "ربي وربك الله"، إشارة إلى تنزيه الخالق عن مشاركة غيره له في تدبير خلقه، داعيًا الله -تعالى- أن يكون هلال هدى وخير.
Talḥah ibn 'UbaydiLlah (qu'Allah l'agrée) informe du fait que le Prophète (sur lui la paix et le salut) disait, lorsqu'il voyait le croissant de lune dès sa première, deuxième ou troisième nuit, cette sublime invocation qui comprend la demande à Allah, Exalté soit-Il, de faire apparaître ce croissant de lune avec la sûreté face aux craintes religieuses et mondaines, mais aussi en ayant la foi continuelle et ferme, ainsi qu'en repoussant tout ce qui pourrait la faire vaciller. Cette invocation contient également la demande à Allah, Exalté soit-Il, de la sécurité et l'Islam. En effet, il faut noter que l'évocation de la demande de sûreté et de sécurité consiste à repousser tout préjudice et que la demande de foi et d'Islam consiste à apporter tout bénéfice. Puis, cette invocation se conclut en s'adressant à ce croissant de lune en lui disant : « Allah est Mon Seigneur et ton Seigneur ! » en indiquant à travers cela que le Créateur est exempt de toute association extérieure dans la gestion de Sa création et en invoquant Allah, Exalté soit-Il, que ce croissant de lune soit un croissant de bonne direction et de bien.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Ibn Abî Shaybah - Rapporté par At-Tirmidhî - Rapporté par Aḥmad - Rapporté par Ad-Dârimî]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6177

 
Hadith   1226   الحديث
الأهمية: كان رجل يقرأ سورة الكهف، وعنده فرس مربوط بشطنين
Thème: Un homme récitait la sourate : « La caverne » et il y avait auprès de lui un cheval attaché par deux cordes.

عن البراء بن عازب –رضي الله عنهما- قال: كانَ رجلٌ يَقرَأُ سُورةَ الكهفِ، وعندَه فَرَسٌ مَربُوطٌ بِشَطَنَيْنِ، فَتَغَشَّتْهُ سَحَابَةٌ فَجَعَلَتْ تَدْنُو، وجَعلَ فَرَسُه يَنفِرُ منها، فلمّا أصبحَ أتَى النبيَّ -صلى الله عليه وسلم- فَذَكرَ ذلك له، فقالَ: «تِلكَ السَّكِينةُ تَنَزَّلَتْ للقُرآنِ».

Al-Barâ' ibn 'Âzib (qu'Allah l'agrée, lui et son père) a dit : « Un homme récitait la sourate : « La caverne » et il y avait auprès de lui un cheval attaché par deux cordes. Un nuage l'enveloppa, se mit à tourner et à se rapprocher de lui. Son cheval ne cessa de s'en écarter. Au matin, il alla trouver le Prophète (sur lui la paix et le salut) et lui raconta l'incident. Celui-ci déclara : « C'est la sérénité ! Elle est descendue pour le Coran ! »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
ذكر البراء بن عازب -رضي الله عنهما- قصة عجيبة حصلت زمن النبي -صلى الله عليه وسلم-، حيث كان رجل يقرأ سورة الكهف وإلى جانبه فرس مربوطة بحبل، فغطَّاه شيء مثل الظلة؛ وجعل يقترب منه ويقترب، ففزعت الفرس مما رأته ونفرت، فلما أصبح الرجل أتى النبيَّ -صلى الله عليه وسلم- فذكر ذلك، فبيَّن له النبي -صلى الله عليه وسلم- أن تلك السكينة تنزلت عند قراءة القرآن، كرامة لهذا الصحابي الذي كان يقرأ، وشهادة من الله -تعالى- أن كلامه حق.
والرجل هو أُسيد بن حُضير -رضي الله عنه-.
Al-Barâ' ibn 'Âzib (qu'Allah l'agrée, lui et son père) a raconté une histoire extraordinaire qui se déroula à l'époque du Prophète (sur lui la paix et le salut). Un homme récitait la sourate : « La caverne » [Coran : 18] auprès d'un cheval attaché par deux cordes. Une sorte de nuage l'enveloppa alors et se mit à se rapprocher de lui. Son cheval eut peur et ne cessa de s'en écarter. Au matin, l'homme alla trouver le Prophète (sur lui la paix et le salut) et lui raconta l'incident. Celui-ci lui expliqua que cette sérénité était descendue suite à la récitation du Coran comme prodige accordé à ce Compagnon et aussi en témoignage de la part d'Allah, Exalté soit-Il, que Sa Parole est vérité. De plus, l'homme concerné dans cette histoire était Usayd ibn Ḥuḍayr (qu'Allah l'agrée).

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6178

 
Hadith   1227   الحديث
الأهمية: كان رسول الله -صلى الله عليه وسلم- أجود الناس
Thème: Le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) était le plus généreux des gens.

عن عبدالله بن عباس -رضي الله عنهما- قال: «كان رسول الله -صلى الله عليه وسلم- أَجْوَدَ الناسِ، وكان أَجْوَدَ ما يكونُ في رمضانَ حِينَ يَلْقاهُ جبريلُ، وكان يَلْقاهُ في كلِّ ليلة مِن رمضانَ فَيُدارِسُه القرآن، فَلَرسولُ الله -صلى الله عليه وسلم- أجْوَدُ بالخير من الريح المُرسَلة».

ʽAbdullah ibn ʽAbbâs (qu'Allah l'agrée) relate : « Le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) était le plus généreux des gens. Le moment où il était le plus généreux était le mois de Ramadan, quand Jibrîl venait à sa rencontre. Il venait le voir chaque nuit de Ramadan et lui enseignait le Coran. Là, le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) était encore plus généreux que le vent qui souffle ».

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
كان رسول الله -صلى الله عليه وسلم- أجود الناس"، أي: أكثرهم جوداً، بماله وبدنه وعلمه ودعوته ونصيحته وكل ما ينفع الخلق، "وكان أجود ما يكون في رمضان"؛ لأن رمضان شهر الجود، يجود الله فيه على العباد، والعباد الموفقون يجودون على إخوانهم،"حين يلقاه جبريل"، أي: وقت لقائه إياه، وقوله: "وكان جبريل يلقاه في كل ليلة من رمضان فيدارسه القرآن"، وكان النبي -صلى الله عليه وسلم- ينزل عليه جبريل في رمضان كل ليلة يدارسه القرآن من أجل أن يثبته في قلبه، وأن يحصل الثواب بالمدارسة بينه وبين جبريل، فكان رسول الله -صلى الله عليه وسلم- حين يلقاه جبريل فيدارسه القرآن أجود بالخير من الريح المرسلة، أي: أنه يسارع إلى الخير -عليه الصلاة والسلام- ويجود به حتى إنه أسرع من الريح المرسلة، يعني: التي أرسلها الله -عز وجل- فهي سريعة عاصفة، ومع ذلك فالرسول -صلى الله عليه وسلم- أجود بالخير من هذه الريح في رمضان.
Le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) était le plus généreux des gens, celui qui donnait le plus de ses biens, de sa personne, de son savoir, de son enseignement, de ses conseils et de tout ce qui était utile aux créatures. « Le moment où il était le plus généreux était le mois de Ramadan », car le mois de Ramadan est le mois de la générosité, lors duquel Allah fait générosité à Ses serviteurs et où Ses serviteurs [à qui Il a facilité le bien] se montrent généreux envers leurs frères. « Quand Jibrîl venait à sa rencontre » : le temps lors duquel Jibrîl venait le voir. « Il venait le voir chaque nuit de Ramadan et lui enseignait le Coran. » Jibrîl descendait voir le Prophète (sur lui la paix et le salut) chaque nuit de Ramadan afin de lui faire réviser le Coran, de sorte qu'il soit gravé dans son cœur et pour qu'il gagne des récompenses en l'étudiant avec lui. Quand Jirbîl venait lui enseigner le Coran, « Le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) était plus généreux que le vent qui souffle », c'est-à-dire qu'il s'empressait de faire le bien, plus vite encore que le vent ne souffle, le vent qu'Allah envoie et qui souffle vite et fort. Pendant Ramadan, le Messager (sur lui la paix et le salut) était encore plus prompt à être généreux que ce vent.

 

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তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6179

 
Hadith   1228   الحديث
الأهمية: كان رسول الله صلى الله عليه وسلم أحسن الناس خلقًا
Thème: Le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) était la personne dotée du meilleur des comportements.

عن أنس -رضي الله عنه- قَالَ: كَانَ رسولُ اللهِ -صلى الله عليه وسلم- أحسنَ النَّاس خُلُقاً.

Anas (qu’Allah l’agrée) a dit : « Le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) était la personne dotée du meilleur comportement. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
بيان ما كان النبي -صلى الله عليه وسلم- عليه من حسن الخلق وكرم الشمائل والتواضع، لحيازته جميع المحاسن والمكارم وتكاملها فيه.
La parole d’Anas (qu’Allah l’agrée) nous montre clairement le bon comportement, les nobles traits de caractère et la modestie que le Prophète (sur lui la paix et le salut) possédait étant donné qu’il détenait les qualités et vertus morales les plus parfaites.

 

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তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6180

 
Hadith   1229   الحديث
الأهمية: كان رسول الله صلى الله عليه وسلم إذا ذهب ثلث الليل قام فقال يا أيها الناس اذكروا الله
Thème: Lorsqu'un tiers de la nuit était passé, le Prophète (sur lui la paix et le salut) avait l’habitude de se lever et de dire : " Ô gens ! Évoquez Allah !..."

عن أبي بن كعب -رضي الله عنه-: كان رسولُ اللهِ -صلى الله عليه وسلم- إذا ذَهَبَ ثُلثُ الليلِ قامَ، فقال: "يا أيها الناسُ، اذكروا اللهَ، جاءت الرَّاجِفَةُ، تَتْبَعُها الرَّادِفَةُ، جاءَ الموتُ بما فيه، جاءَ الموتُ بما فيه"، قلتُ: يا رسول الله، إني أُكْثِرُ الصلاةَ عليكَ، فكم أجعلُ لكَ من صلاتِي؟ فقالَ: "ما شِئتَ"، قلتُ: الرُّبُعَ؟، قالَ: "ما شئتَ، فإنْ زِدتَ فهو خيرٌ لكَ"، قلتُ: فالنّصفَ؟، قالَ: "ما شئتَ، فإن زِدتَ فهو خيرٌ لكَ"، قلتُ: فالثلثين؟ قالَ: "ما شئتَ، فإن زدتَ فهو خيرٌ لكَ"، قلتُ: أجعلُ لكَ صلاتِي كُلَّها؟ قالَ: "إذاً تُكْفى هَمَّكَ، ويُغْفَرَ لكَ ذَنبُكَ".

Ubay ibn Ka’b (qu’Allah l’agrée) relate : « Lorsqu'un tiers de la nuit était passé, le Prophète (sur lui la paix et le salut) avait l’habitude de se lever et de dire : " Ô gens ! Évoquez Allah ! Le tremblement arrive, suivi d’un autre ! La mort arrive, avec ce qu’elle comporte ! La mort arrive, avec ce qu’elle comporte ! - J'ai alors dit : Ô Messager d’Allah ! Je prie beaucoup pour toi. Quelle part de ma prière dois-je donc te consacrer ? - Il me répondit : Ce que tu veux. - J’ai demandé : Un quart ? -Il a dit : Ce que tu souhaites et plus tu en fais, mieux c’est pour toi. - J’ai redemandé : La moitié ? - Il a dit : Ce que tu souhaites et plus tu en fais, mieux c’est pour toi. - J’ai dit : Les deux tiers ? - Il a répondu : Ce que tu souhaites et plus tu en fais, mieux c’est pour toi. - Finalement, j’ai demandé : Puis-je te consacrer toute ma prière ? - Il a dit : Si tu le fais, tu seras débarrassé de tout ce qui te préoccupe et tes péchés te seront pardonnés. " »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
ذكر في أول الحديث أن النبي –صلى الله عليه وسلم- كان إذا قام من ثلث الليل، قال منبهاً لأمته من الغفلة، محرضاً لها على ما يوصلها لمرضاة الله سبحانه من كمال رحمته "يا أيها الناس اذكروا اللّه"، أي: باللسان والجنان ليَحمِل ما يحصل من ثمرة الذكر على الإكثار من عمل البرّ وترك غيره.
وفي الحديث أيضاً أن السائل قد يكون له دعاء يدعو به لنفسه، فيمكن أن يجعل ثُلثَه دعاءً للنبي -صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ- ، ويمكن أن يجعل له شَطْرَه، ويمكن أن يكون جميعُ دعائِه دعاءً للنبي، مثل أن يُصلِّي عليه بدلَ دعائه. وقد ثبتَ أنه: "من صلَّى عليه مرة صلَّى الله عليه عشراً" أخرجه مسلم من حديث أبي هريرة، فيكون أجر صلاته كافياً له، ولهذا قال: "يَكفِيْ همَّك ويَغفِر ذنبَك"، أي: إنك إنما تطلب زوالَ سبب الضرر الذي يُعقِب الهمَّ ويُوجب الذنب، فإذا صليتَ علي بدل دعائك حصل مقصودك، ويحتمل هذا الحديث أن المراد أن يشركه معه في الدعاء، فكأنه قال: كلما دعوت لنفسي صليت عليك، ولا يدل على الاكتفاء بالصلاة عن الدعاء، بل يجمع بينهما عملًا بجميع النصوص.
Le début du hadith mentionne que lorsqu’un tiers de la nuit s’écoulait, le Prophète (sur lui la paix et le salut) se levait et alertait sa communauté de son insouciance en l’encourageant à ce qui la mène à la satisfaction d’Allah, Gloire et Pureté à Lui, et à Son infinie et miséricorde. Il disait : « Ô gens ! Évoquez Allah ! », c’est-à-dire : par la langue et par le cœur, de sorte à ce que l’évocation divine entraîne la multiplication des bonnes œuvres et le délaissement des péchés. Le hadith nous enseigne également que celui qui invoque Allah, même s’il peut avoir une invocation qu’il prononce pour sa personne, peut aussi consacrer le tiers de son invocation en faveur du Prophète (sur lui la paix et le salut). En effet, prier en sa faveur est considéré comme une invocation. Il peut lui consacrer la moitié, tout comme il peut lui consacrer l'intégralité de son invocation, en priant pour lui à la place. En effet, il est bien attesté que le Prophète (sur lui la paix et le salut) a dit : « Celui qui prie pour moi une fois, Allah prie sur lui dix fois. » Rapporté par Muslim d’après Abû Hurayrah. La récompense de sa prière lui suffira donc et c’est pourquoi il a dit : « Si tu le fais, tu seras débarrassé de tout ce qui te préoccupe et tes péchés te seront pardonnés. », c'est à dire : Tu ne demandes rien d'autre que la levée de ce qui cause le mal qui [te] préoccupe et entraîne le péché. Eh bien si tu pries sur moi au lieu de demander [la levée de cela] tu obtiendras ce qui était visé. Il peut être compris de ce hadith qu'il s'associe à lui dans le fait d'invoquer. Ainsi, c'est comme s'il avait dit : Chaque fois que tu invoques pour moi, j'en fait de même à ton égard. Par contre, il n'indique pas qu'il faille se contenter de prier [sur le Prophète (sur lui la paix et le salut)] au détriment des invocations. Il faut plutôt joindre entre ces deux [bonnes] actions, conformément à l'ensemble des textes révélés.

 

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তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6181

 
Hadith   1230   الحديث
الأهمية: كان رسول الله -صلى الله عليه وسلم- يتحرى صوم الإثنين والخميس
Thème: Le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) tenait fermement au jeûne du lundi et du jeudi.

عن عائشة -رضي الله عنها- قالت: كانَ رسولُ اللهِ -صلى الله عليه وسلم- يَتَحرّى صومَ الإثنينِ والخميسِ.

ʽA’ishah (qu'Allah l'agrée) a dit : « Le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) tenait fermement au jeûne du lundi et du jeudi. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
تخبر    أم المؤمنين عائشة -رضي الله عنها- عن رسول الله -صلى الله عليه وسلم- أنه كان يجتهد ويتقصد صوم الاثنين والخميس؛ لأن الأعمال تعرض فيهما على الله -تعالى-، فأحبَّ -صلى الله عليه وسلم- أن يُعرض عمله وهو صائم, ولأنه -تعالى- يغفر فيهما لكل مسلم إلا المتشاحنين كما ورد في الأحاديث الأخرى.
La mère des croyants, ʽA’ishah (qu'Allah l'agrée) relate que le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) s'efforçait fermement à jeûner le lundi et le jeudi. En effet, les actions sont présentées devant Allah, Exalté soit-Il, le lundi et le jeudi et le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) aimait que ses actions Lui soient présentées alors qu'il jeûnait. De plus, Allah, Exalté soit-Il, pardonne durant ces deux jours à tout musulman excepté ceux qui restent en brouille.

 

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তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6183

 
Hadith   1231   الحديث
الأهمية: كان رسول الله صلى الله عليه وسلم يتعوذ من الجان، وعين الإنسان
Thème: Le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) avait l'habitude d'implorer la protection d'Allah contre les djinns et le mauvais œil des hommes

عن أبي سعيد الخدري -رضي الله عنه- قال: كان رسول الله -صلى الله عليه وسلم- يَتَعَوَّذُ مِنَ الجَانِّ، وعَيْنِ الإنسان، حتى نَزَلَتْ المُعَوِّذتان، فلمَّا نَزَلَتا، أخذ بهما وتركَ ما سواهما.

Abû Sa'îd Al-Khudrî (qu'Allah l'agrée) a dit : « Le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) avait l'habitude d'implorer la protection d'Allah contre les djinns et le mauvais œil des hommes jusqu'à ce que furent révélées (« Al-Mu’awwidhatân ») : les deux Protectrices (les deux dernières sourates du Coran). Après leur révélation, il se contenta alors uniquement d'elles et délaissa toute autre formule. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
يفيد الحديث أن رسول الله -صلى الله عليه وسلم- كان    يعتصم بالله -تعالى- من شر الجان وعين الإنسان الحاسد، عن طريق الأدعية والأذكار، بأن يقول: أعوذ بالله من الجان وعين الإنسان، حتى نزلت المعوذتان، فلما نزلتا أخذ بهما في التعوذ غالبًا، وترك ما سواهما من التعاويذ والرقيات؛ لاشتمالهما على الجوامع في المستعاذ به، والمستعاذ منه.
Ce hadith nous enseigne que le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) avait l'habitude d'implorer la protection d'Allah, Exalté soit-Il, contre le mal des djinns et le mauvais œil de l'individu envieux, à l'aide des invocations et des rappels en disant : " Je cherche refuge auprès d'Allah contre les djinns et le mauvais œil des hommes ! " Et il fit cela jusqu'à ce que furent révélées (« Al-Mu’awwidhatân ») : les deux Protectrices (les deux dernières sourates du Coran). Après leur révélation, il se contenta d'elles dans la majorité des cas et délaissa toute autre formule de protection et d'incantation de guérison (« Ar-Ruqiyât ») du fait qu'elles englobaient l'ensemble de tout ce dont on cherche protection et auprès de qui on recherche cette protection.

 

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তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6184

 
Hadith   1232   الحديث
الأهمية: كان رسول الله -صلى الله عليه وسلم- يفطر قبل أن يصلي على رطبات
Thème: Le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) rompait le jeûne, avant d'accomplir la prière, avec des dattes fraîches.

عن أنس بن مالك -رضي الله عنه- قال: كان رسولُ اللهِ -صلى الله عليه وسلم- يُفطِر قبْل أن يصلي على رُطَبات, فإن لم تكنْ رُطَباتٌ فَتُمَيْراتٌ, فإن لم تكنْ تُمَيْراتٌ, حَسَا حَسَواتٍ مِن ماء.

Anas ibn Malik (qu'Allah l'agrée) a dit : « Le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) rompait le jeûne, avant d'accomplir la prière, avec des dattes fraîches. S'il n'en trouvait pas, il mangeait des dattes sèches et s'il n'en trouvait pas, il buvait quelques gorgées d'eau. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
يخبر أنس -رضي الله عنه- في هذا الحديث أن رسول الله -صلى الله عليه وسلم- كان يفطر -إذا كان صائماً-، على رطبات قبل أن يصلي المغرب، فإن لم يجد رطبات، فإنه يفطر على تمرات، فإن لم تكن عنده    تمرات، شرب شربات من ماء، وبدايته -عليه الصلاة والسلام- بالتمر أو الماء مناسب لأن الصائم تكون معدته خالية فلا يبدأ بالطعام الدسم لئلا يتضرر.
Anas ibn Malik (qu'Allah l'agrée) informe, dans ce hadith, du fait que lorsque le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) jeûnait, il rompait son jeûne avec des dattes fraîches avant d'accomplir la prière ; s'il n'en trouvait pas, il prenait des dattes sèches ; et s'il n'en trouvait pas, il buvait quelques gorgées d'eau. Et le fait qu'il commence avec des dattes ou de l'eau est approprié car, à cet instant, l'estomac du jeûneur étant vide, il ne convient pas de le remplir directement avec un aliment gras qui pourrait lui nuire.

 

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তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6185

 
Hadith   1233   الحديث
الأهمية: كان غلام يهودي يخدم النبي -صلى الله عليه وسلم-
Thème: Un garçon juif était au service du Prophète.

عن أنس -رضي الله عنه- قال: كَانَ غُلاَمٌ يَهُودِيٌّ يَخْدُمُ النَّبيَّ -صلى الله عليه وسلم- فَمَرِضَ، فَأتَاهُ النَّبيُّ -صلى الله عليه وسلم- يَعُودُهُ، فَقَعَدَ عِنْدَ رَأسِهِ، فَقَالَ لَه: «أسْلِمْ» فَنَظَرَ إِلَى أبِيهِ وَهُوَ عِنْدَهُ؟، فَقَالَ: أَطِعْ أَبَا القَاسِمِ، فَأسْلَمَ، فَخَرَجَ النَّبيُّ -صلى الله عليه وسلم- وَهُوَ يَقُول: «الحَمْدُ للهِ الَّذِي أنْقَذَهُ منَ النَّارِ».

Anas (qu’Allah l’agrée) relate : « Un garçon juif était au service du Prophète (sur lui la paix et le salut). Un jour il tomba malade et le Prophète (sur lui la paix et le salut) lui rendit visite. Une fois arrivé, il s’assit près de sa tête et lui dit : « Accepte l’Islam ! » Le garçon jeta un regard vers son père, qui était auprès de lui, et ce dernier lui dit : « Obéis au père d'Al-Qâsim ! » Il accepta donc l’Islam et le Prophète (sur lui la paix et le salut) sortit de chez lui en disant : « Loué soit Allah qui l’a sauvé de l’Enfer ! »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
في الحديث أن فتى صغيرا من اليهود الذين كانوا في المدينة كان يخدم النبي -صلى الله عليه وسلم-، فمرض فزاره النبي -صلى الله عليه وسلم- فعرض عليه أن يُسلم، فأسلم الغلام فقال: "الحمد لله الذي أنقذه من النار".
Dans ce hadith, un jeune juif parmi ceux qui étaient à Médine servait le Prophète (sur lui la paix et le salut). Il tomba malade, le Prophète (sur lui la paix et le salut) le visita et lui proposa d'accepter l'Islam, ce que le jeune homme fit. Il dit alors : « Loué soit Allah qui l’a sauvé de l’Enfer ! »

 

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তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6186

 
Hadith   1234   الحديث
الأهمية: كان لأبي بكر الصديق -رضي الله عنه- غلام يخرج له الخراج وكان أبو بكر يأكل من خراجه
Thème: Abû Bakr Aṣ-Ṣiddîq (qu’Allah l’agrée) avait un esclave qui lui donnait une partie du fruit de son labeur. Et Abû Bakr en consommait.

عن عائشةَ -رضي الله عنها-، قالت: كانَ لأبي بكرٍ الصديق -رضي الله عنه- غُلامٌ يُخرِجُ له الخَرَاجَ، وكانَ أبو بكرٍ يأكلُ من خراجِهِ، فجاءَ يوماً بشيءٍ، فأكلَ منه أبو بكرٍ، فقالَ له الغلامُ: تَدرِي ما هذا؟ فقالَ أبو بكرٍ: وما هُو؟ قالَ: كُنتُ تَكَهَّنْتُ لإنسانٍ في الجاهليةِ وما أحسِنُ الكهانَةَ، إلا أني خدعتُهُ، فلَقِيَني، فأعطَانِي لِذلك، هذا الذي أَكَلْتَ منه، فأدخلَ أبو بكرٍ يدَهُ فقاءَ كلَّ شيءٍ في بطنِهِ.

ʽÂ’ishah (qu’Allah l’agrée) relate : « Abû Bakr Aṣ-Ṣiddîq (qu’Allah l’agrée) avait un esclave qui lui donnait une partie du fruit de son labeur. Et Abû Bakr en consommait. Une fois, il apporta quelque chose, et Abû Bakr (qu’Allah l’agrée) en mangea. L’esclave lui dit alors : " Sais-tu ce que c’est ? - Abû Bakr (qu’Allah l’agrée) lui demanda alors : Et qu’est-ce donc ? - L’esclave répondit : J’ai fait des prédictions à quelqu’un du temps de l’époque préislamique (« Al-Jâhiliyyah ») sans pour autant savoir le faire et je l’ai trompé. Là, il vient de me rencontrer et c'est pour cela qu'il m’a donné ce que tu viens de manger ! » Abû Bakr (qu’Allah l’agrée) introduisit alors ses doigts dans sa gorge et vomit tout ce qu’il avait dans l’estomac. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
هذا الغلام لأبي بكر قد خارجه على شيء معين يأتي به إليه كل يوم، وفي يوم من الأيام قدم هذا الغلام طعاماً لأبي بكر فأكله فقال: أتدري ما هذا ؟ قال: وما هو ؟ قال: هذا عوض عن أجرة كهانة تكهنت بها في الجاهلية وأنا لا أحسن الكهانة، لكني خدعت الرجل فلقيني فأعطاني إياها, وعوض الكهانة حرام، سواء كان الكاهن يحسن صنعة الكهانة أو لا يحسن لأن النبي -عليه الصلاة والسلام-: نهى عن حلوان الكاهن، أخرجه البخاري ومسلم.
فلما قال لأبي بكر هذه المقالة أدخل أبو بكر يده في فمه فقاء كل ما أكل وأخرجه من بطنه لئلا يتغذى بطنه بحرام وهذا مال حرام لأنه عوض عن حرام، فالأجرة على فعل الحرام حرام.
L’esclave d’Abû Bakr (qu’Allah l’agrée) lui donnait une partie du fruit de son labeur journalier. Un jour, il lui apporta de la nourriture et Abû Bakr (qu’Allah l’agrée) en mangea. L’esclave lui dit alors : « Sais-tu ce que c'est ? C'est la rétribution de prédictions que j’ai faites à quelqu’un du temps de l’époque préislamique (« Al-Jâhiliyyah »), sans pour autant savoir le faire, et je l’ai trompé. Là, il vient de me rencontrer et il m’a donné ce que tu viens de manger ! » Le fruit et le gain du fait de prédire l’avenir est illicite, que le devin connaisse la manière de le faire ou non, car le Prophète (sur lui la paix et le salut) a interdit la rémunération du devin. Cela a été rapporté par Al-Bukhârî et Muslim. Lorsqu’il informa Abû Bakr (qu’Allah l’agrée) de cela, ce dernier introduisit ses doigts dans sa gorge et vomit tout ce qu’il avait dans l'estomac afin de ne pas se nourrir d’une chose illicite. Or, il s'agissait d'un bien illicite puisqu'obtenu en rétribution d'un travail illicite. En effet, le salaire d'un travail illicite est illicite.

 

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তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6187

 
Hadith   1235   الحديث
الأهمية: من أذكار أدبار الصلوات
Thème: Parmi les invocations qui suivent les prières

عن عبد الله بن الزبير -رضي الله تعالى عنهما- أنّه كانَ يقول: في دبر كل صلاة حين يُسلِّم «لا إله إلا الله وحده لا شريكَ له، له الملك وله الحمد وهو على كل شيءٍ قديرٌ، لا حولَ ولا قوةَ إلا بالله، لا إله إلا الله، ولا نعبد إلا إيَّاه، له النِّعمة وله الفضل، وله الثَّناء الحَسَن، لا إله إلا الله مخلصين له الدِّين ولو كَرِه الكافرون» وقال: «كان رسول الله -صلى الله عليه وسلم- يُهَلِّل بهن دُبُر كلِّ صلاة».

`Abdullah ibn az-Zubayr (qu'Allah l'agrée, lui et son père) disait, après chaque prière, au moment où il prononçait le salut final : « Il n'est de divinité qu'Allah, Lui Seul, sans associé ; à Lui appartient la souveraineté, à Lui revient la louange et Il a capacité sur toute chose. Il n'est de puissance, ni de force que par Allah. Il n'est de divinité qu'Allah et nous n'adorons nul autre que Lui. A Lui reviennent les bienfaits et la grâce, c'est Lui qui mérite les beaux éloges. Il n'est de divinité qu'Allah, nous Lui vouons un culte exclusif, n'en déplaise aux mécréants ». Il disait : « Le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) attestait de l'Unicité divine en les prononçant après chaque prière ! ».

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
كان عبد الله بن الزبير-رضي الله عنهما- حين يسلِّم من صلاة الفرض يقول هذا الذكر العظيم, والذي فيه الكثير من المعاني الجليلة من إثبات العبودية الحقة لله -تعالى- وحده, ونفي وجود شريك معه في ذلك -سبحانه-، وإثبات تفرده بالملك الظاهر والباطن, واستحقاقه الحمد في كل الأحوال, وإثبات القدرة المطلقة له -سبحانه-، كما أن فيه اعترافا من العبد لربه بعجزه وتقصيره, وبراءته من حوله وقوته وإقراره بأن لا حول له في دفع شر، ولا قوة في تحصيل خير إلا بالله -تعالى-، كما تضمّن هذا الذكر المبارك إضافة النعمة إلى مسديها -سبحانه-، وإضافة الكمال المطلق والذكر الحسن الجميل له -جل وعز- على ذاته وصفاته وأفعاله ونعمه وعلى كل حال،    ثم خُتم هذا الذكر بكلمة التوحيد "لا إله إلا الله"، مذكرا    بالإخلاص لله في العبادة، ولو كره الكافرون جميعهم.
ثم ذكر عبد الله بن الزبير-رضي الله عنهما- أن رسول الله –صلى الله عليه وسلم- كان إذا سلم من صلاته، تكون ألفاظ تهليله بهذه الصيغة، وكان يرفع صوته بهذا تعليماً لمن حضر معه من الملأ.
Lorsqu’il prononçait le salut final de la prière obligatoire, `Abdullâh ibn az-Zubayr (qu'Allah l'agrée) prononçait ces sublimes formules d'évocation d'Allah, qui renferment de nombreuses et splendides significations : l'affirmation du culte dédié à Allah Seul, la négation de l'existence d'un associé qui L'accompagne, l'affirmation de l'Unicité de Sa souveraineté apparente et cachée, le fait qu'Il mérite d'être loué en toute circonstance, l'affirmation de Sa capacité absolue. Également, à travers ces paroles, l'individu reconnaît être incapable et imparfait, il nie à sa propre personne toute puissance et toute force, en reconnaissant qu'il n'est capable de repousser le mal et n'est assez fort pour faire le bien que par Allah. Ces formules bénies attribuent également les bienfaits à Celui qui en a pourvu les créatures. Elles Lui reconnaissent la perfection absolue et Lui adressent toute belle éloge, pour Son être, Ses qualités, Ses actes, Ses bienfaits, et ce, en toute circonstance. Enfin, il a conclu ces formules par la parole du monothéisme : « Il n'est de divinité qu'Allah » afin de rappeler que le culte est exclusivement voué à Allah, n'en déplaise à tous les mécréants. `Abdullah ibn az-Zubayr (qu'Allah l'agrée, lui et son père) a dit que lorsqu'il disait le salut final, le Prophète (sur lui la paix et le salut) attestait de l'Unicité divine en prononçant ces paroles. Aussi, il levait la voix, pour les apprendre à ceux qui étaient avec lui.

 

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তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6203

 
Hadith   1236   الحديث
الأهمية: كانت ناقة رسول الله صلى الله عليه وسلم العضباء لا تسبق
Thème: La chamelle du Prophète (sur lui la paix et le salut), « Al-‘Aḍbâ‘ » ne perdait jamais à la course.

عن أنس -رضي الله عنه- قَالَ: كَانَتْ ناقةُ رسولِ اللهِ -صلى الله عليه وسلم- العضْبَاءُ لاَ تُسْبَقُ، أَوْ لاَ تَكَادُ تُسْبَقُ، فَجَاءَ أعْرَابيٌّ عَلَى قَعودٍ لَهُ، فَسَبَقَهَا، فَشَقَّ ذَلِكَ عَلَى الْمُسْلِمِينَ حَتَّى عَرَفَهُ، فَقَالَ: "حَقٌّ عَلَى اللهِ أنْ لاَ يَرْتَفِعَ شَيْءٌ مِنَ الدُّنْيَا إِلاَّ وَضَعَهُ".

Anas (qu’Allah l’agrée) a dit : « La chamelle du Prophète (sur lui la paix et le salut), « Al-‘Aḍbâ‘ » ne perdait jamais à la course, ou presque. Jusqu’au jour où elle fut battue par un jeune chameau appartenant à un bédouin. Cela fut difficile pour les musulmans au point où le Prophète (sur lui la paix et le salut) s’en rendit compte. Il leur dit alors : « Allah a fait en sorte qu'il n'y ait pas une chose d'ici-bas qui s'élève sans qu'Il ne la fasse régresser »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
في الحديث أن ناقة النبي -صلى الله عليه وسلم- العضباء كان الصحابة -رضي الله عنهم- يرون أنها لا تسبق أو لا تكاد تسبق، فجاء هذا الأعرابي بقعوده فسبق العضباء، فكأن ذلك شق على الصحابة -رضي الله عنهم-، فقال النبي -صلى الله عليه وسلم- لما عرف ما في نفوسهم: "حق على الله ألا يرتفع شيء من الدنيا إلا وضعه"، فكل ارتفاع يكون في الدنيا فإنه لابد أن يؤول إلى انخفاض، فإن صحب هذا الارتفاع ارتفاع في النفوس وتعاظم فإن الوضع إليه أسرع؛ لأن الوضع يكون عقوبة، أما إذا لم يصحبه شيء فإنه لابد أن يرجع ويوضع، وفي قوله عليه الصلاة والسلام: "من الدنيا" دليل على أن ما ارتفع من أمور الآخرة فإنه لا يضعه الله، فقوله: (يرفع الله الذين آمنوا منكم والذين أوتوا العلم درجات)، فهؤلاء لا يضعهم الله -عز وجل- ما داموا على وصف العلم والإيمان، فإنه لا يمكن أن يضعهم الله، بل يرفع لهم الذكر، ويرفع درجاتهم في الآخرة.
Les Compagnons pensaient que la chamelle du Prophète (sur lui la paix et le salut), « Al-‘Aḍbâ‘ », était imbattable à la course, ou quasiment imbattable. Mais un jour, vint un bédouin dont le jeune chameau la battit. Cela causa de la peine aux Compagnons et lorsque le Prophète (sur lui la paix et le salut) ressentit cette peine en eux, il leur dit qu’il en était ainsi et qu’Allah fait en sorte que toute chose est vouée à régresser après avoir été au sommet. En effet, toute élévation dans ce bas monde est forcément suivie d’une régression. C’est inéluctable. Si cette élévation est accompagnée d’admiration et d’exaltation, la régression qui lui succédera sera encore plus soudaine, car elle sera en fait une punition. Et si rien de tout cela ne l’accompagne, elle devra tout de même régresser et cesser pour laisser place à un retour à une position inférieure. Toutefois, le Prophète (sur lui la paix et le salut) a bien précisé qu’il s’agit là de l’ordre naturel des choses de ce bas monde. Quant aux choses en rapport avec l’au-delà, elles continueront de s’élever sans qu’Allah ne les déprécie ou les rabaisse. En effet, Il a dit : {( Allah élèvera à de hauts degrés ceux d’entre vous qui ont eu la foi et qui ont reçu le savoir. )} [Coran : 58 /11]. Aussi longtemps que ces personnes-là auront la foi et le savoir comme caractéristiques, Allah ne les rabaissera pas. Bien au contraire, il est impossible qu’Allah les rabaisse. Il élèvera plutôt leur notoriété et leur accordera de plus hauts degrés dans l’au-delà.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bukhârî de manière similaire]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6204

 
Hadith   1237   الحديث
الأهمية: كنا إذا صعدنا كبرنا، وإذا نزلنا سبحنا
Thème: Lorsque nous montions, nous proclamions la grandeur d’Allah et lorsque nous descendions, nous Le Glorifiions.

عن جابر -رضي الله عنه- قَالَ: كُنَّا إِذَا صَعِدْنَا كَبَّرْنَا، وَإِذَا نَزَلْنَا سَبَّحْنَا.   
عن ابن عمر -رضي الله عنهما- قالَ: كانَ النبيُّ -صلى الله عليه وسلم- وجيُوشُهُ إِذَا عَلَوا الثَّنَايَا كَبَّرُوا، وَإِذَا هَبَطُوا سَبَّحُوا.

Jâbir (qu’Allah l’agrée) a dit : « Lorsque nous montions, nous proclamions la grandeur d’Allah et lorsque nous descendions, nous Le Glorifiions. » Ibn ‘Umar (qu’Allah l'agrée, lui et son père) a dit : « Lorsque le Prophète (sur lui la paix et le salut) et son armée montaient sur une colline, ils proclamaient la grandeur d’Allah et lorsqu’ils descendaient, ils Le glorifiaient. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
مناسبة التكبير عند الصعود إلى المكان المرتفع أن الاستعلاء والارتفاع محبوب للنفوس لما فيه من استشعار الكبرياء، فيستعظم نفسه فلذا يقول: الله أكبر، يعني: يرد نفسه إلى الاستصغار، أما كبرياء الله -عز وجل-، فشرع لمن تلبس بالارتفاع أن يذكر كبرياء الله تعالى، وأنه أكبر من كل شيء، فيكبره ليشكر له ذلك، فيزيده من فضله، ومناسبة التسبيح عند الهبوط لكون المكان المنخفض محل ضيق فيشرع فيه التسبيح؛ لأنه من أسباب الفرج، كما وقع في قصة يونس -عليه السلام- حين سبح في الظلمات فنجي من الغم، والنزول أيضاً سفول ودنو وذل، فيقول: سبحان الله، يعني: أنزه الله سبحانه وتعالى عن السفول والنزول؛ لأنه سبحانه وتعالى فوق كل شيء.
كذلك الطائرة عند ارتفاعها تكبر، وعند نزولها المطار تسبح؛ لأنه لا فرق بين الصعود في الهواء، والنزول منه، أو على الأرض، والله الموفق.
La raison pour laquelle il faut proclamer la grandeur d’Allah au moment où l’on monte ou gravit un endroit élevé, est que le fait de s’élever et de prendre de la hauteur est une chose que l’être humain apprécie du fait qu'il en ressent une certaine grandeur. C’est pourquoi il doit dire : « Allâhu Akbar ! » (Allah est plus Grand [que tout] ! ), afin de reconnaître sa petitesse. Ainsi, Allah a prescrit à celui qui s’élève de se rappeler de la grandeur d’Allah, Exalté soit-Il, qu'Il est plus grand que tout et de proclamer ainsi Sa grandeur afin de Le remercier et pour qu’Il lui rajoute encore plus de Sa grâce. La raison pour laquelle il faut glorifier Allah au moment où l’on descend dans un lieu en contrebas est que c’est un endroit où l’on se sent à l’étroit. Donc, il est prescrit de L'y glorifier car c'est l'une des causes par laquelle on trouvera une issue. Tel a été le cas dans l’histoire de Yûnus (sur lui la paix), lorsqu'il glorifia Allah dans les ténèbres et fut sauvé de la détresse. Il en est de même, en cas de situation d’avilissement, de rabaissement et d’infériorité, on dit : « SubḥânaLlâh ! » (Gloire et Pureté à Allah !) Ce qui signifie : J'atteste qu'Allah est pur de tout rabaissement et de toute infériorité, car Il est au-dessus de toute chose. Et parmi les bonnes manières recommandées issues de la bonne direction laissée par le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) et ses Compagnons, il y a le fait que tu dises : « Allâhu Akbar ! » (Allah est plus Grand [que tout] ! ), lorsque tu montes ; et : « SubḥânaLlâh » (Gloire et Pureté à Allah !) lorsque tu descends. Il en est de même en avion, lorsque celui-ci décolle et prend de l’altitude, proclames la grandeur d’Allah ; et lorsqu’il entame sa descente et atterrit, glorifies Allah. En effet, il n’y aucune différence à ce sujet entre le statut du fait de monter ou descendre dans les airs ou sur la terre. Et Allah est Celui qui accorde la réussite.

 

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[Authentique dans ses deux versions]    ← →    Rapporté par Al-Bûkhârî - Rapporté par Abû Dâwud]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6206

 
Hadith   1238   الحديث
الأهمية: يا أيها الناس، ارْبَعُوا على أنفسكم، فإنكم لا تدعون أصمَّ ولا غائباً، إنَّه معكم، إنَّه سميع قريب
Thème: Ô gens ! Ménagez vos forces ! Assurément, vous n’invoquez ni un sourd, ni un absent ! Il est avec vous ! Il est Oyant et Proche de vous !

عن أبي موسى الأشعري -رضي الله عنه- قال: كنا مع النبي -صلى الله عليه وسلم- في سفر، فكنا إذا أشْرَفْنَا على واد هَلَّلْنَا وكبَّرْنَا وارتفعت أصواتنا، فقال النبي -صلى الله عليه وسلم-: «يا أيها الناس، ارْبَعُوا على أنفسكم، فإنكم لا تدعون أصمَّ ولا غائباً، إنَّه معكم، إنَّه سميع قريب».

Abû Mûsâ Al-Ash’arî (qu’Allah l’agrée) a dit : « Nous étions en voyage avec le Prophète (sur lui la paix et le salut), chaque fois que nous dominions une vallée, nous attestions de l'unicité d'Allah [en disant : « Lâ Ilâha IllaLlâh ! »] et proclamions Sa grandeur [en disant : « Allâhu Akbar ! »] tandis que nos voix s’élevaient retentissantes. Le Prophète (sur lui la paix et le salut) dit alors : « Ô gens ! Ménagez vos forces ! Assurément, vous n’invoquez ni un sourd, ni un absent ! Il est avec vous ! Il est Oyant et Proche de vous ! »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
حديث أبي موسى الأشعري -رضي الله عنه- أنهم كانوا مع النبي -صلى الله عليه وسلم- في سفر، فكانوا يهللون ويكبرون ويرفعون أصواتهم، فقال النبي -صلى الله عليه وسلم-: "أيها الناس اربعوا على أنفسكم" -يعني: هونوا عليها، ولا تشقوا على أنفسكم في رفع الصوت؟- "فإنكم لا تدعو أصم ولا غائباً"، إنما تدعون سميعاً مجيباً قريباً"، وهو الله عز وجل لا يحتاج أن تجهدوا أنفسكم في رفع الصوت عند التسبيح والتحميد والتكبير؛ لأن الله -تعالى- يسمع ويبصر وهو قريب جل وعلا، مع أنه فوق السماوات لكنه محيط بكل شيء -جل وعلا-.
قوله: "تدعون سميعاً بصيراً قريباً"، وهذه صيغ مبالغة لله؛ لأن له -تعالى- تمام الكمال من هذه الصفات، فلا يفوت سمعه أي حركة وإن خفيت، فيسمع دبيب النملة على الصفاة الصماء في ظلمة الليل، وأخفى من ذلك، كما أنه -تعالى- لا يحجب بصره شيء من الحوائل، فهو يسمع نغماتكم وأصوات أنفاسكم وجميع ما تتلفظون به من كلمات، ويبصر حركاتكم، وهو معكم قريب من داعيه، وهو أيضاً مع جميع خلقه باطلاعه وإحاطته، وهم في قبضته، ومع ذلك هو على عرشه عال فوق جميع مخلوقاته، ولا يخفى عليه خافية في جميع مخلوقاته مهما كانت.
والسمع والبصر والقرب صفات ثابتة لله -عز وجل- على الوجه اللائق به، من غير تكييف ولا تمثيل ولا تحريف ولا تأويل.
Le hadith de Abû Mûsâ Al-Ash’arî (qu’Allah l’agrée) relate que les Compagnons (qu'Allah les agréés) étaient en voyage avec le Prophète (sur lui la paix et le salut), toutes les fois qu’ils dominaient une vallée, ils attestaient de l'unicité d'Allah [en disant : « Lâ Ilâha illaLlâh ! » (Il n'est de divinité [digne d’adoration], excepté Allah)] et proclamaient Sa grandeur [en disant : « Allâhu Akbar ! » (Allah est plus Grand [que tout] ! )]. Et ils le faisaient en élevant fort la voix. Le Prophète (sur lui la paix et le salut) leur a alors dit : « Ô gens ! Ménagez vos forces ! » C’est-à-dire : modérez le son de vos voix et ne surchargez pas vos personnes en élevant autant vos voix, car : « Vous n’invoquez ni un sourd, un absent ! » Plutôt, vous invoquez quelqu’un qui entend, exauce et est proche. C’est Allah, à Lui la Puissance et la Gloire ! Celui qui n’a pas besoin que vous vous surchargiez à élever autant vos voix lors de Sa glorification, Sa louange et la proclamation de Sa grandeur car, certes, Allah, Exalté soit-Il, entend, Il voit et Il est proche de vous tout en étant au-dessus des Cieux, mais en embrassant toute chose par Sa science. Sa parole : « Vous invoquez quelqu’un qui entend, qui voit et qui est proche de vous ! » Voici une tournure emphatique pour signifier qu’Allah, Exalté soit-Il, possède des Attributs Parfaits. En effet, aucun mouvement - aussi subtil soit-il - n'échappe à Son ouïe. Il entend même le bruit des pas de la fourmi, et plus subtil encore, qui marche sur un rocher lisse lors d'une nuit sombre. De même, rien n’échappe non plus à Son regard. En fait, Il entend tous les sons que vous émettez, le bruit de vos respirations et toutes les paroles que vous prononcez. Il voit aussi tous vos mouvements et Il est avec vous, proche de celui qui L’invoque. De même, Il est avec l’ensemble de Sa création, bien informé de leurs situations et les cernant de toute part. En fait, ils sont tous à la portée de Sa main bien qu’Il soit installé sur Son Trône, bien élevé, au-dessus de l’ensemble de Ses créatures sans que quoique ce soit d’eux ne Lui soit caché. L’ouïe et la vue sont deux attributs attestés et confirmés d’Allah, à Lui la Puissance et la Grandeur, conformément à la manière qui sied à Sa majesté, sans interrogation, ni recherche sur le comment de Ses attributs (« Takyîf »), sans ressemblance (« Tamthîl »), sans dénaturation (« Taḥrîf ») et sans interprétation (« Ta’wîl ») [qui serait contraire au sens réel désigné par Allah et Son Messager].

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim, selon la narration d'Al-Bukhârî]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6207

 
Hadith   1239   الحديث
الأهمية: لا تجعلوا بيوتكم مقابر، إن الشيطان ينفر من البيت
Thème: Ne faites pas de vos maisons des cimetières ! Certes, Satan fuit de la maison...

عن أبي هريرة -رضي الله عنه-: أن رسول الله -صلى الله عليه وسلم- قال: «لا تجعلوا بيوتكم مَقَابر، إنَّ الشيطان يَنْفِرُ من البيت الذي تُقْرَأُ فيه سورةُ البقرة».

Abû Hurayrah (qu'Allah l'agrée) relate que le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) a dit : « Ne faites pas de vos maisons des cimetières ! Certes, Satan fuit de la maison où l'on récite la sourate : « Al-Baqarah » (la Vache).

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
يخبر أبو هريرة –رضي الله عنه- أن النبي -صلى الله عليه وسلم- نهى عن جعل البيوت مقابر بأن تكون مثلها في عدم اشتغال من فيها بالصلاة والقراءة، وإنما سمى البيوت في حال عدم الصلاة فيها مقابر؛ لأن المقبرة لا تصح الصلاة فيها، ثم أخبر -صلى الله عليه وسلم- أن الشيطان ينفر من البيت الذي يقرأ فيه أهله سورة البقرة، ليأسه من إغوائهم وإضلالهم ببركة قراءتها وامتثالهم لما فيها.
Abû Hurayrah (qu'Allah l'agrée) informe du fait que le Prophète (sur lui la paix et le salut) a interdit que l'on rende les maisons telles des cimetières du fait que l'on n'y trouve aucune activité de prières ou de lecture [de Coran]. En effet, il a appelé ces demeures des cimetières lorsque l'on n'y accomplissait pas de prières car la prière dans le cimetière n'est pas valide. Ensuite, le Prophète (sur lui la paix et le salut) a informé que Satan fuit de la maison dont les habitants récitent la sourate : « Al-Baqarah » (la Vache) désespèrant ainsi de les détourner et les égarer. Ceci, par la bénédiction de leur lecture de cette sourate et de leur mise en pratique des directives qu'elle contient.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6208

 
Hadith   1240   الحديث
الأهمية: لا يدخل الجنة من كان في قلبه مثقال ذرة من كبر
Thème: Quiconque a dans son cœur le poids d’une particule d’orgueil n’entrera pas au Paradis !

عن عبد الله بن مسعود -رضي الله عنه- عن النبيِّ -صلى الله عليه وسلم-، قَالَ: «لا يدخلُ الجنةَ مَن كان في قلبه مِثقال ذرةٍ من كِبر» فقال رجل: إنّ الرجلَ يحب أن يكون ثوبه حسنا، ونَعله حسنة؟ قال: «إنّ الله جميلٌ يحب الجمالَ، الكِبر: بَطَرُ الحق وغَمْطُ الناس».

Abdallah ibn Mas’ûd (qu’Allah l’agrée) relate que le Prophète (sur lui la paix et le salut) a dit : « Quiconque a dans son cœur le poids d’une particule d’orgueil n’entrera pas au Paradis ! » Un homme demanda alors : « Pourtant, l’homme aime porter de beaux vêtements et de belles chaussures ! » Le Prophète (sur lui la paix et le salut) reprit : « Allah est Beau et aime la beauté. L’orgueil est le fait de rejeter la vérité et de mépriser les gens ! »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
عن ابن مسعود -رضي الله عنه- أن النبي -صلى الله عليه وسلم- قال: "لا يدخل الجنة من كان في قلبه مثقال ذرة من كبر"، وهذا الحديث من أحاديث الوعيد وتحتاج إلى تفصيل حسب الأدلة الشرعية، فالذي في قلبه كبر، إما أن يكون كبراً عن الحق وكراهة له، فهذا كافر مخلد في النار ولا يدخل الجنة، لقول الله -تعالى-: (ذلك بأنهم كرهوا ما أنزل الله، فأحبط أعمالهم) ،    وأما إذا كان كبراً على الخلق وتعاظماً على الخلق، لكنه لم يستكبر عن عبادة الله فهذا جاء فيه هذا الوعيد فلا يدخل الجنة    مع أول زمرة، ولما حدث النبي -صلى الله عليه وسلم- بهذا الحديث قال رجل يا رسول الله: الرجل يحب أن يكون ثوبه حسناً ونعله حسنة يعني فهل هذا من الكبر ؟ فقال النبي -صلى الله عليه وسلم-: "إن الله جميل يحب الجمال" جميل في ذاته جميل في أفعاله جميل في صفاته كل ما يصدر عن الله -عز وجل- فإنه جميل وليس بقبيح.
وقوله: "يحب الجمال" أي يحب التجمل بمعنى أنه يحب أن يتجمل الإنسان في ثيابه وفي نعله وفي بدنه وفي جميع شؤونه؛ لأن التجمل يجذب القلوب إلى الإنسان ويحببه إلى الناس بخلاف التشوه الذي يكون فيه الإنسان قبيحاً في شعره أو في ثوبه أو في لباسه.
Abdallah ibn Mas’ûd (qu’Allah l’agrée) relate que le Prophète (sur lui la paix et le salut) a dit : « Quiconque a dans son cœur le poids d’une particule d’orgueil n’entrera pas au Paradis ! » Ce hadith fait partie des hadiths liés aux menaces d’où la nécessité d’une explication détaillée au regard des preuves issues de la Sharî'ah. En effet, quiconque a de l’orgueil dans son cœur, c’est soit à l’égard de la vérité, et donc de l’aversion envers elle, soit à l’égard des créatures, en se considérant meilleur qu’elles. Dans le cas de la première attitude, la personne devient mécréante, elle restera éternellement en Enfer [si elle meurt ainsi] et elle n’entrera jamais au Paradis. Allah, Exalté soit-Il dit : {( C’est parce qu’ils éprouvent de la répulsion pour ce qu’Allah a fait descendre. Il a donc rendu vaines leurs œuvres.)} [Coran : 47/9]. Dans le cas de l’orgueil à l’égard des créatures, cette attitude ne pousse pas la personne à s’enorgueillir de l’adoration d’Allah. Elle n’entrera pas automatiquement ni directement au Paradis. Elle sera châtiée, au préalable, à cause de son orgueil et de sa prétendue supériorité sur les autres. Ensuite, lorsqu’elle aura été purifiée de ses péchés, elle entrera alors au Paradis. Lorsque le Prophète (sur lui la paix et le salut) raconta ce ḥadith, il mit en garde contre l’orgueil, alors un homme demanda : « Ô Messager d’Allah ! Pourtant, l’homme aime porter de beaux vêtements et de belles chaussures. », ce qui signifie : Cela fait-il partie de l’orgueil [pour lequel on sera châtié] ? Le Prophète (sur lui la paix et le salut) lui répondit : « Allah est Beau et Il aime la beauté. » Il est Beau intrinsèquement, Il est Beau à travers Ses actes, Il est Beau dans Ses attributs et tout ce qui émane d’Allah, Exalté soit-Il, est beau. Il n’y a aucune place à la laideur. Et la parole du Prophète (sur lui la paix et le salut) : « Il aime la beauté. » signifie : Il aime que l’individu se fasse beau et élégant dans ses habits, portant de belles chaussures, prenant soin de son corps et dans toutes ses affaires. En effet, le fait de toujours s’embellir attire les cœurs des gens qui finissent par aimer la personne, contrairement à la laideur qui se traduit par le fait d’être négligé dans l’entretien de ses cheveux, de ses vêtements mais aussi dans sa manière de s’habiller en général.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6209

 
Hadith   1241   الحديث
الأهمية: لأن أقول سبحان الله والحمد لله ولا إله إلا الله والله أكبر
Thème: Que je dise : " Gloire et Pureté à Allah, louange à Allah, Il n'est de divinité [digne d’adoration] excepté Allah et Allah est plus Grand [que tout] ! "

عن أبي هريرة -رضي الله عنه- قال: قال رسول الله -صلى الله عليه وسلم-: «لَأَنْ أَقُولَ: سبحان الله، والحمد لله، ولا إله إلا الله، والله أكبر، أَحَبُّ إلَيَّ مِمَّا طَلَعَتْ عليْه الشمسُ».

Abû Hurayrah (qu'Allah l'agrée) relate que le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) a dit : « Que je dise : " Gloire et Pureté à Allah, louange à Allah, Il n'est de divinité [digne d’adoration] excepté Allah et Allah est plus Grand [que tout] ! " est plus cher à mes yeux que tout ce sur quoi le soleil se lève ! »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
الحديث فيه الحث على ذكر الله -تعالى- بتنزيهه وحمده وتعظيمه وتوحيده وتكبيره, وهذه الأذكار خير من الدنيا وما فيها؛ لأنها من أعمال الآخرة, وهي الباقيات الصالحات, وثوابها لايزول, وأجرها لا ينقطع, بينما الدنيا صائرة إلى زوال وآيلة إلى فناء.
Ce hadith incite à évoquer Allah, Exalté soit-Il, en attestant qu'Il est exempt de toute imperfection, en Le louant, Le glorifiant, en proclamant Son Unicité et Sa grandeur. En effet, ces évocations sont meilleures que ce bas-monde et tout ce qu'il contient car ce sont des œuvres de l'au-delà et [que l’on appelle] aussi les œuvres pieuses qui perdurent (« Al-Bâqiyât Aṣ-Ṣâliḥât »). De plus, leur rétribution ne disparaît pas et leur récompense n’a de cesse tandis que ce bas-monde périra inéluctablement et est voué à disparaître.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6211

 
Hadith   1242   الحديث
الأهمية: لقد أوتيت مزمارا من مزامير آل داود
Thème: Il t’a été accordé l’une des flûtes de la famille de Dâwud !

عن أبي موسى الأشعري -رضي الله عنه-: أن رسول الله -صلى الله عليه وسلم- قال له: «لقد أُوتيتَ مِزْمَاراً من مزامير آل داود».
وفي رواية لمسلم: أنّ رسول الله -صلى الله عليه وسلم- قال له: «لو رَأيتَنِي وأنا أستمع لقراءتك البارحة».

Abû Mûsâ Al-Ashʽarî (qu’Allah l’agrée) relate que le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) lui a dit : « Il t’a été accordé l’une des flûtes de la famille de Dâwud ! » Et dans une version rapportée par Muslim, le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) lui a dit : « Si tu avais pu me voir hier, alors que j’écoutais ta récitation ! »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
عن أبي موسى الأشعري -رضي اللّه عنه- أن رسول اللّه -صلى الله عليه وسلم- قال له لما سمع قراءته الجميلة المرتلة: (لقد أوتيت مزمارا من مزامير آل داود)، وقوله: "لقد أوتيت"، أي: أعطيت، : "مزماراً من مزامير آل داود"، أي داود نفسه، وداود عنده صوت حسن جميل رفيع، حتى قال الله -تعالى-: "يا جبال أوّبي معه والطير، وألنّا له الحديد" [سبأ: 10]، وآل فلان قد يطلق على الشخص    نفسه؛ لأن أحداً منهم لم يُعطَ من حسن الصوت ما أعطيه داود.
Abû Mûsâ Al-Ashʽarî (qu’Allah l’agrée) relate que lorsque le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) a entendu sa belle et lente récitation, il lui a dit : « Il t’a été accordé l’une des flûtes de la famille de Dâwud ! » Sa parole : « Il t’a été accordé », signifie : Il t’a été donné. « L’une des flûtes de la famille de Dâwud ! », cela désigne le Prophète David en personne (sur lui la paix). En effet, ce dernier avait une voix agréable, belle et portante, à tel point d’ailleurs, qu’Allah, Exalté soit-Il, a dit à ce sujet : {( Ô montagnes et oiseaux, répétez avec lui [les louanges d’Allah]. Et, Nous lui avons ramolli le fer. )} [Coran : 34/10]. Quant à l’expression : la famille d’Untel (en arabe : « Âl »), elle peut désigner la personne en question, car il n’a été accordé à personne d’autre une aussi belle voix que celle de Dâwud (sur lui la paix).

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6212

 
Hadith   1243   الحديث
الأهمية: لم يكن النبي صلى الله عليه وسلم يصوم من شهر أكثر من شعبان
Thème: Il n’est pas un mois où le Prophète (sur lui la paix et le salut) jeûnait plus que le mois de Shaʽbân.

عن عائشة -رضي الله عنها- قالت: لم يكن النبي -صلى الله عليه وسلم- يصوم مِنْ شهر أكثر من شعبان، فإنّه كان يصوم شعبان كله.
وفي رواية: كان يصوم شعبان إلا قليلا.

ʽÂ'ishah (qu’Allah l’agrée) relate : « Il n’est pas un mois où le Prophète (sur lui la paix et le salut) jeûnait plus que le mois de Shaʽbân. Il jeûnait tout le mois de Sha’bân. » Et dans une [autre] version : « Il jeûnait tout le mois de Shaʽbân, hormis quelques jours. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
عن عائشة -رضي الله عنها- قالت: لم يكن النبي -صلى الله عليه وسلم- يصوم من شهر أكثر من شعبان، فإنه كان يصوم شعبان كله. وفي رواية: كان يصوم شعبان إلا قليلاً. الثاني تفسير للأول وبيان أن قولها: كله، أي: غالبه، وقيل: كان يصومه كله في وقت، ويصوم بعضه في سنة أخرى، وقيل: كان يصوم تارة من أوله، وتارة من آخره، وتارة بينهما، وما يخلي منه شيئاً بلا صيام لكن في سنين، فلهذا ينبغي للإنسان أن يكثر من الصيام في شهر شعبان أكثر من غيره؛ لأن النبي -صلى الله عليه وسلم- كان يصومه، والحكمة من ذلك أنه يكون بين يدي رمضان كالرواتب بين يدي الفريضة، وقيل: في تخصيص شعبان بكثرة الصوم لكونه ترفع فيه أعمال العباد، كما دلت عليه السنة.
ʽÂ'ishah (qu’Allah l’agrée) a dit : « Il n’est pas un mois où le Prophète (sur lui la paix et le salut) jeûnait plus que le mois de Shaʽbân. Il jeûnait tout le mois. » Et dans une [autre] version : « Il jeûnait tout le mois de Shaʽbân, hormis quelques jours. » La deuxième version est une explication de la première, elle éclaircit le fait que « tout le mois » veut dire : la majeure partie du mois. On a aussi dit : Parfois, il jeûnait le mois entièrement tandis que d’autres années il le jeûnait en partie. On a encore dit : Tantôt il jeûnait le début du mois, tantôt il jeûnait le milieu, et tantôt il jeûnait la fin. En fait, il ne laissait pas passer ce mois sans jeûner mais il le faisait différemment d’une année à l’autre. Pour toutes ces raisons, il incombe à l’homme de multiplier les jours de jeûne pendant le mois de Shaʽbân, plus qu’il ne le ferait pour un autre mois, et ce, comme le faisait le Prophète (sur lui la paix et le salut). La sagesse de cela réside dans le fait que le mois de Shaʽbân se trouve aux portes du mois de Ramadan, comme le sont les prières surérogatoires (« Ar-Rawâtib ») qui accompagnent les prières obligatoires. Enfin, on a dit : si le fait de jeûner beaucoup durant le mois de Shaʽbân a été spécifiquement mentionné, cela est dû au fait que les œuvres montent [vers le ciel] durant ce mois-ci comme la Tradition le prouve.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6213

 
Hadith   1244   الحديث
الأهمية: لما جاء أهل اليمن قَالَ رسولُ الله -صلى الله عليه وسلم-: قَدْ جَاءكُمْ أهْلُ اليَمَنِ
Thème: Lorsque les gens du Yémen arrivèrent, le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) déclara : « Voici venus à vous les gens du Yémen

عن أنس -رضي الله عنه- قَالَ: لَمَّا جَاءَ أهْلُ اليَمَنِ، قَالَ رسولُ الله -صلى الله عليه وسلم-: "قَدْ جَاءكُمْ أهْلُ اليَمَنِ" وَهُمْ أوَّلُ مَنْ جَاءَ بِالمُصَافَحَة.

Anas (qu’Allah l’agrée) a dit : « Lorsque les gens du Yémen arrivèrent, le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) déclara : " Voici venus à vous les gens du Yémen ! " et ce sont les premiers à être venus avec la coutume de se serrer la main. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
قوله: "قد جاءكم أهل اليمن" تنويه بشأنهم، وإظهار لفضلهم، ومنهم الأشعريون قوم أبي موسى الأشعري -رضي الله عنهم-، ويدل عليه ما أخرجه أحمد في مسنده (3/155) عن أنس بن مالك قال: قال رسول الله -صلى الله عليه وسلم-: "يقدم عليكم غداً أقوام هم أرق قلوباً للإسلام منكم" قال: فقدم الأشعريون فيهم أبو موسى الأشعري، فلما دنوا من المدينة جعلوا يرتجزون يقولون:
           غداً نلقى الأحبه               محمداً وحزبه
فلما أن قدموا تصافحوا فكانوا هم أول من أحدث المصافحة.
La parole du Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) : « Voici venus à vous les gens du Yémen ! » fait allusion aux Ash’ariyûn, la tribu de Abû Mûsâ Al-Ash’arî (qu’Allah les agrée). Et ceci a été confirmé par le hadith rapporté par Aḥmad dans son : « Musnad » (Volume : 3 / Page : 155) d’après Anas ibn Mâlik (qu’Allah l’agrée), le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) a dit : « Demain, se présentera à vous un peuple dont les cœurs sont plus tendres que les vôtres envers l’Islam. » Anas (qu’Allah l’agrée) dit alors : « La tribu des Ash’ariyûn se présenta et il y avait parmi eux Abû Mûsâ Al-Ash’arî (qu’Allah les agrée). Lorsqu’ils s’approchèrent de Médine, ils récitèrent des vers de poésie dont les paroles étaient : « Demain, nous allons rencontrer les gens que nous aimons, Muḥammad et son parti. » Puis, lorsqu’ils arrivèrent, ils serrèrent la main aux gens présents, et ils furent les premiers à instaurer la coutume de serrer la main.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Abû Dâwud - Rapporté par Aḥmad]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6214

 
Hadith   1245   الحديث
الأهمية: لن يَلِجَ النارَ أحدٌ صَلَّى قبلَ طلوعِ الشمسِ وقبلَ غروبها
Thème: N'entrera pas au Feu une personne ayant prié avant le lever du soleil et avant son coucher

عن أبي زهير عمارة بن رؤيبة -رضي الله عنه- عن النبي -صلى الله عليه وسلم-: «لن يَلِجَ النار أحد صلى قبل طلوع الشمس وقبل غروبها».
عن جرير بن عبد الله البجلي -رضي الله عنه- قال: كنا عند النبي -صلى الله عليه وسلم- فنظر إلى القمر ليلة البدر، فقال: «إنكم سترون ربكم كما تَرَوْنَ هذا القمر، لا تُضَامُونَ في رؤيته، فإن استطعتُمْ أنْ لا تُغْلَبُوا على صلاة قبل طلوع الشمس وقبل غروبها، فافْعَلُوا».
وفي رواية: «فنظر إلى القمر ليلة أربع عشرة».

Abû Zuhayr `Umârah ibn Ru'aybah (qu’Allah l’agrée) relate que le Prophète (sur lui la paix et le salut) a dit : « N'entrera pas au Feu une personne ayant prié avant le lever du soleil et avant son coucher. » Jarîr ibn `Abdillah al-Bajalî (qu’Allah l’agrée) relate : « Nous étions avec le Prophète (sur lui la paix et le salut), qui regardait la pleine lune et dit : "certes, vous allez voir votre Seigneur comme vous voyez cette lune, sans vous bousculer pour le voir. Ainsi, si vous pouvez ne pas rater de prier avant le lever du soleil et avant son coucher, faites-le ! " » Et dans une autre version : « Il regarda la lune, la nuit du quatorze. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
معنى حديث عمارة -رضي الله عنه- أنه لن يدخل النار أحد -أصلاً للتعذيب أو على وجه التأبيد- صلى قبل طلوع الشمس، وقبل غروبها، يعني: الفجر والعصر، أي: داوم على أدائهما؛ لأن وقت الصبح يكون عند النوم ولذته، ووقت العصر يكون عند الاشتغال بأعمال النهار وتجارته وتهيئة العشاء، ففيه دليل على خلوص النفس من الكسل ومحبتها للعبادة، ويلزم من ذلك إتيانها ببقية الصلوات الخمس، وأنها إذا حافظت عليهما كانت أشد محافظة على غيرهما، ومن هو كذلك حريّ أن لا يرتكب كبيرة ولا صغيرة، وإن فعل تاب، أو أن صغائره المتعلقة باللّه -تعالى- تقع مكفرة؛ ثوابًا له على مواظبته، فحينئذ هو لا يلج النار أبداً، والله أعلم.
وعن جرير بن عبد الله البجلي -رضي الله عنه- أنهم كانوا مع النبي -صلى الله عليه وسلم- فنظر إلى القمر ليلة البدر -ليلة الرابع عشر-، فقال -صلى الله عليه وسلم-: "إنكم سترون ربكم كما ترون هذا القمر" يعني: يوم القيامة يراه المؤمنون في الجنة كما يرون القمر ليلة البدر، ليس المعنى أن الله مثل القمر؛ لأن الله ليس كمثله شيء، بل هو أعظم وأجل -عز وجل-، لكن المراد من المعنى تشبيه الرؤية بالرؤية، فكما أننا نرى القمر ليلة البدر رؤية حقيقية ليس فيها اشتباه، فإننا سنرى ربنا -عز وجل- كما نرى هذا القمر رؤية حقيقية بالعين دون اشتباه، واعلم أن ألذ نعيم وأطيب نعيم عند أهل الجنة هو النظر إلى وجه الله فلا شيء يعدله، فيقول رسول الله -صلى الله عليه وسلم- لما ذكر أننا نرى ربنا كما نرى القمر ليلة البدر: "فإن استطعتم ألا تغلبوا على صلاة قبل طلوع الشمس وصلاة قبل غروبها، فافعلوا" والمراد من قوله: "استطعتم ألا تغلبوا على صلاة" أي: على أن تأتوا بهما كاملتين، ومنها: أن تصلي في جماعة إن استطعتم ألا تغلبوا على هذا، "فافعلوا"، وفي هذا دليل على أن المحافظة على صلاة الفجر وصلاة العصر من أسباب النظر إلى وجه الله -عز وجل-.
« N'entrera pas au Feu [...] » ni temporairement pour y être puni, ni définitivement. « une personne ayant prié avant le lever du soleil et avant son coucher. » : qui a accompli les prières de l'aube et de l'après-midi de manière assidue. En effet, l'aube est un moment où l'on dort et où le sommeil est agréable et la prière de l'après-midi correspond au moment où l'individu vaque aux occupations de la journée, au commerce et se prépare pour le dîner. [accomplir la prière à ces deux moments], c'est une preuve que l'âme est exempte de toute paresse et aime l'adoration. Bien sûr, cela implique qu'il fasse les autres prières obligatoires, car s'il est assidu à ces deux prières, il le sera d'autant plus aux autres. Également, il est plus à même de ne commettre ni péché majeur, ni péché mineur et de se repentir au cas où cela arriverait. Les péchés mineurs qu'il accomplit et qui sont entre lui et Allah sont effacés ; ainsi, il n'entrera pas en Enfer, et Allah est plus Savant. Jarîr ibn 'Abdillah al-Bajalî (qu’Allah l’agrée) relate qu'ils étaient avec le Prophète (sur lui la paix et le salut), qui regarda la pleine lune (la nuit du quatorze) et dit : « Certes, vous allez voir votre Seigneur comme vous voyez cette lune ! » Au Jour de la Résurrection, les croyants, au Paradis, le verront comme ils voient la pleine lune. Cela ne signifie pas qu'Allah est comme la pleine lune, puisque rien n'est semblable à Allah, qui est plus grand et plus glorieux. Cela signifie que les deux façons de voir sont semblables. Tout comme nous voyons réellement et clairement la pleine lune, nous verrons réellement et clairement notre Seigneur, de nos yeux. Sache que le plus grand bienfait dont les gens du Paradis se délecteront est le fait de voir le visage d'Allah et rien n'équivaut à cela. Quand il a dit que nous verrons notre Seigneur comme nous voyons la pleine lune, le Prophète (sur lui la paix et le salut) a dit : « Si vous pouvez ne pas rater de prier avant le lever du soleil et avant son coucher, faites-le ! » Cela signifie : si vous pouvez les accomplir parfaitement, ce qui implique notamment de prier en groupe, tant que c'est possible. « faites-le ! » : cela prouve que le fait de pratiquer les prières de l'aube et de l'après-midi avec assiduité est un moyen de voir le visage d'Allah.

 

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[Authentique dans ses deux versions]    ← →    Rapporté par Muslim - Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6215

 
Hadith   1246   الحديث
الأهمية: لو دعيت إلى كراع أو ذراع لأجبت
Thème: Que l'on m'ait invité pour une épaule ou pour une patte, j'aurais certainement répondu !

عن أبي هريرة -رضي الله عنه- مرفوعاً: «لو دُعِيتُ إلى كُرَاعٍ أو ذِرَاعٍ لأَجَبتُ، ولو أُهدِيَ إليّ ذِرَاعٌ أو كُرَاعٌ لقَبِلتُ».

Abû Hurayrah (qu’Allah l’agrée) relate que le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) a dit : « Que l'on m'ait invité pour une épaule ou pour une patte, j'aurais certainement répondu ! Et que l'on m'ait offert une épaule ou une patte, je l’aurais certainement acceptée ! »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
في هذا الحديث دليل على حسن خلقه -صلى الله عليه وسلم- وتواضعه وجبره لقلوب الناس، وعلى قبول الهدية وإن كانت قليلة، وإجابة من يدعو الرجل إلى منزله ولو علم أن الذي يدعوه إليه قليل؛ لأن القصد من قبول الهدية وإجابة الدعوة تأليف الداعي وإحكام التحابب، وبالرد وعدم الموافقة يحدث النفور والعداوة .
وخص الذراع والكراع بالذكر ليجمع بين الحقير والخطير؛ لأن الذراع كانت أحب إليه –صلى الله عليه وسلم- من غيرها، والكراع لا قيمة له.
Ce hadith montre le bon comportement du Prophète (sur lui la paix et le salut), son humilité, le fait [qu'il aimait] apporter la joie dans le cœur des gens, acceptait tout cadeau, même le plus insignifiant, et qu'il répondait à la personne qui l’invitait chez lui, même s’il savait pertinemment que le repas préparé serait léger. En effet, le but recherché dans le fait d’accepter un cadeau, ou de répondre à une invitation, est de sympathiser et renforcer l’amour mutuel avec la personne qui nous invite ou nous offre un cadeau. Si l’on refuse son cadeau, ou son invitation, cela provoquera de l’antipathie et de la haine, d’où l'intérêt de ne pas dénigrer la légèreté du repas ou l’insignifiance du cadeau. De plus, l’épaule et la patte ont été mentionnées afin de rassembler le côté insignifiant et important de la chose, car le Prophète (sur lui la paix et le salut) aimait beaucoup l’épaule, plus que toute autre chose, tandis que la patte n’a aucune valeur en soi.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bûkhârî]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6216

 
Hadith   1247   الحديث
الأهمية: لئن بقيت إلى قابل لأصومن التاسع
Thème: Si je reste jusqu'à l'année suivante, je jeûnerai certes le neuvième jour.

عن عبدالله بن عباس -رضي الله عنهما- عن النبي -صلى الله عليه وسلم- قال: «لَئِن بَقِيتُ إلى قابلٍ لأصومنّ التاسِع».

Abdallah ibn 'Abbas (qu'Allah l'agrée, lui et son père) relate que le Prophète (sur lui la paix et le salut) a dit : « Si je reste jusqu'à l'année suivante, je jeûnerai certes le neuvième jour. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
لئن بقيت"، أي: لئن عشت، "إلى قابل"، أي عشت إلى المحرم الآتي، "لأصومن"، اليوم "التاسع" مع عاشوراء؛ مخالفة لليهود، فلم يأت المحرم القابل حتى مات، فيسن صومه وإن لم يصمه -عليه الصلاة والسلام-؛ لأن ما عزم عليه فهو سنة، والسبب في صوم التاسع مع العاشر أن لا يتشبه باليهود في إفراد العاشر، وقيل: للاحتياط في تحصيل عاشوراء، والأول أولى فقد جاء النص في ذلك، والله أعلم.
« Si je reste », c'est à dire si je reste en vie. « Jusqu'à l'année suivante », jusqu'au prochain mois de Muḥarram « Je jeûnerai certes le neuvième jour. » avec le dixième afin de faire différemment des juifs ; cependant, le Prophète (sur lui la paix et le salut) décéda avant l'arrivée du mois de Muḥarram. Il est donc recommandé de jeûner ce jour même si le Prophète (sur lui la paix et le salut) ne l'a pas jeûné car ce qu'il a voulu accomplir avec ardeur est une Sunnah (une tradition prophétique). De plus, la cause de la législation du neuvième jour de Muḥarram avec le dixième est de se différencier de la pratique des juifs qui jeûnent uniquement le dixième jour. Il a été aussi dit que c'est plus sûr afin d'obtenir le dixième jour, mais la première explication est plus vraisemblable car un hadith l'a mentionnée explicitement. Et Allah est Le plus Savant !

 

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তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6217

 
Hadith   1248   الحديث
الأهمية: ما أذن الله لشيء ما أذن لنبي حسن الصوت
Thème: Il n’est rien qu’Allah écoute comme Il écoute un Prophète qui a une belle voix.

عن أبي هريرة -رضي الله عنه- عن النبي -صلى الله عليه وسلم- قال: «ما أذنَ الله لشيء ما أَذِنَ لنبي حسن الصوت يَتَغَنَّى بالقرآن يجهر به».

Abû Hurayrah (qu’Allah l’agrée) relate que le Prophète (sur lui la paix et le salut) a dit : « Il n’est rien qu’Allah écoute comme Il écoute un Prophète qui a une belle voix et qui psalmodie le Coran à voix haute. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
في هذا الحديث الحث على تحسين الصوت عند قراءة القرآن في الصلاة وغيرها، بحيث    أنه يحسّن به صوته جاهرًا به، مترنمًا على طريق التحزن، مستغنيًا به عن غيره من الأخبار، طالبًا به غنى النفس، راجيًا به غنى اليد، والمقصود بالتغني في الحديث هو التحسين وليس جعله مثل إيقاعات الأغاني الموسيقية.
Dans ce hadith, il y a une incitation à embellir sa voix lorsque l’on récite le Coran, que l’on soit en prière ou non. L’embellissement s’opère en haussant la voix, et en la modulant pour lui donner un air triste, ceci en manifestant le sentiment d’être comblé par les histoires qui s’y trouvent, sollicitant ainsi par cette lecture la richesse de l’âme, et espérant voir ses besoins matériels comblés. Quant au « chant » dont il est question dans le hadith, il signifie embellir sa voix, et non pas lui donner des intonations semblables aux notes musicales.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6218

 
Hadith   1249   الحديث
الأهمية: ما بعث الله نبيًّا إلا رعى الغنم
Thème: Allah n'a pas envoyé un Prophète sans que celui-ci n'ait gardé les moutons !

عن أبي هريرة -رضي الله عنه- عن النبيِّ -صلى الله عليه وسلم- قال: "ما بَعَثَ اللهُ نبياً إلا رَعَى الغَنَمَ"، فقالَ أصحابُهُ: وأنتَ؟، قال: "نعم، كُنتُ أرعَاها على قَرَارِيطَ لأهلِ مكةَ".

Abû Hurayrah (qu’Allah l’agrée) relate que le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) a dit : « Allah n'a pas envoyé un Prophète sans que celui-ci n'ait gardé les moutons ! » Ses Compagnons dirent : « Même toi ? - Il dit : - Oui, je les gardais pour les gens de la Mecque contre un peu d’argent ! »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
كل الأنبياء رعوا الغنم في حياتهم، وظاهر الحديث أن ذلك قبل النبوة، لذلك قال العلماء: الحكمة من ذلك أن يتمرن الإنسان على رعاية الخلق وتوجيههم إلى ما فيه الصلاح؛ لأن الراعي للغنم تارة يوجهها للمرعى وتارة يبقيها واقفة وتارة يردها إلى المراح، فالنبي -عليه الصلاة والسلام- سيرعى الأمة ويوجهها إلى الخير عن علم وهدى وبصيرة كالراعي الذي عنده علم بالمراعي الحسنة، وعنده نصح وتوجيه للغنم إلى ما فيه خيرها، وما فيه غذاؤها وسقاؤها.
واختيرت الغنم لأن صاحب الغنم متصف بالسكينة والهدوء والاطمئنان بخلاف الإبل، فإن أصحابها في الغالب عندهم شدة وغلظة، لأن الإبل كذلك فيها الشدة والغلظة، فلهذا اختار الله -سبحانه وتعالى- لرسله أن يرعوا الغنم حتى يتعودوا ويتمرنوا على رعاية الخلق.
Les savants disent que la sagesse derrière cela est d’entraîner la personne à s’occuper des créatures et de les orienter vers leur intérêt. En effet, parfois, le berger dirige les moutons vers une plaine verdoyante tandis que d’autres fois, il les dirigera vers un endroit tout à fait différent, et de temps à autre, il les laissera sur place. Le Prophète (sur lui la paix et le salut) était destiné à être « le berger » de la communauté et à l’orienter vers le bien, avec savoir, guidée et clairvoyance, tout comme un berger qui a connaissance des meilleurs pâturages, qui est bien intentionné envers ses moutons et les dirige vers ce qui leur est le plus avantageux, là où ils trouvent de quoi manger et de quoi boire. Si les moutons ont été choisis et cités [dans ce hadith], c’est parce que celui qui les garde se distingue par la sérénité, le calme et la tranquillité contrairement aux chameaux, dont les propriétaires, en général, se distinguent par la dureté et la rudesse, caractéristiques que l’on retrouve chez les chameaux eux-mêmes. Ainsi, Allah, Gloire et Pureté et Exalté soit-Il, a choisi pour Ses Prophètes le fait de garder les moutons, d’être des bergers, afin qu’ils s’habituent et s’exercent à s’occuper des gens.

 

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তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6219

 
Hadith   1250   الحديث
الأهمية: ما كان النبي -صلى الله عليه وسلم- يصنع في بيته؟ قالَتْ: كانَ يَكونُ في مِهنَةِ أهلِهِ -يَعني: خِدمَة أهلِهِ- فإذا حَضَرَتِ الصلاةُ، خَرَجَ إلى الصلاةِ
Thème: Que faisait le Prophète (sur lui la paix et le salut) quand il était chez lui ? - Elle dit : Il était à la disposition de sa famille - c’est-à-dire : il se mettait au service des siens - et lorsqu'arrivait la prière, il sortait prier.

عن الأسود بن يزيد، قال: سُئِلَتْ عائشةُ -رضي الله عنها- ما كانَ النبيُّ -صلى الله عليه وسلم- يَصْنَعُ في بَيتِهِ؟، قالَتْ: كانَ يَكونُ في مِهنَةِ أهلِهِ -يَعني: خِدمَة أهلِهِ- فإذا حَضَرَتِ الصلاةُ، خَرَجَ إلى الصلاةِ.

Al-Aswad ibn Yazîd (qu’Allah l’agrée) a dit : « On a demandé à ʽA’ishah (qu’Allah l’agrée) : " Que faisait le Prophète (sur lui la paix et le salut) quand il était chez lui ? - Elle dit : Il était à la disposition de sa famille - c’est-à-dire : il se mettait au service des siens - et lorsqu'arrivait la prière, il sortait prier. " »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
من تواضع النبي -عليه الصلاة والسلام- أنه كان في بيته في خدمة أهله، يحلب الشاة يصلح النعل، يخدمهم في بيتهم، لأن عائشة سئلت ماذا كان النبي -صلى الله عليه وسلم- يصنع في بيته؟، قالت: كان في مهنة أهله يعني في خدمتهم -عليه الصلاة والسلام-، وهذا من أخلاق النبيين والمرسلين عليهم السلام التواضع والتذلل في أفعالهم، والبعد عن الترفه والتنعم.
Parmi les signes de la modestie du Prophète (sur lui la paix et le salut) lorsqu’il était chez lui, dans sa maison, le fait qu'il se mettait au service de sa famille : il trayait la chèvre, il cousait ses chaussures et aidait ses proches dans les tâches domestiques. En effet, on a demandé à ʽA’ishah (qu’Allah l’agrée) ce que le Prophète (sur lui la paix et le salut) accomplissait lorsqu'il se trouvait chez lui, et elle répondit qu’il était à la disposition de sa famille. C’est-à-dire qu'il (sur lui la paix et le salut) se mettait à leur service. Cela fait partie des [nobles] caractères des Prophètes et des Envoyés (sur eux la paix) de se montrer modeste et humble dans leurs actions, mais aussi de s’éloigner du confort, du bien-être et du fait de vivre dans l’aisance. Ainsi donc, les Prophètes et les Envoyés se mettaient dans des dispositions qui pouvait les aider afin qu’on les prenne comme modèle à suivre, de sorte que les gens puissent les suivre dans leur voie et marcher sur leurs traces.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bûkhârî]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6220

 
Hadith   1251   الحديث
الأهمية: ما مسست ديباجًا ولا حريرًا ألين من كف رسول الله -صلى الله عليه وسلم-
Thème: Je n’ai jamais touché de brocart ou de soie aussi doux que la paume du Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) !

عن أنس -رضي الله عنه-، قَالَ: مَا مَسِسْتُ دِيبَاجاً وَلاَ حَرِيراً ألْيَنَ مِنْ كَفِّ رسولِ اللهِ -صلى الله عليه وسلم-، وَلاَ شَمَمْتُ رَائِحَةً قَطُّ أطْيَبَ مِنْ رَائِحَةِ رسولِ اللهِ -صلى الله عليه وسلم-، وَلَقَدْ خدمتُ رسول اللهِ -صلى الله عليه وسلم- عَشْرَ سنين، فما قَالَ لي قَطُّ: أُفٍّ، وَلاَ قَالَ لِشَيءٍ فَعَلْتُهُ: لِمَ فَعَلْتَه؟، وَلاَ لشَيءٍ لَمْ أفعله: ألاَ فَعَلْتَ كَذا؟.

Anas (qu’Allah l’agrée) a dit : « Je n’ai jamais touché de brocart ou de soie aussi doux que la paume du Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) ! De même, je n’ai jamais senti d’odeur aussi agréable que celle du Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) ! J’ai servi le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) pendant dix ans. Par Allah ! Jamais il ne m’a dit : " Fi ! " ni il ne m’a dit concernant une chose : " Pourquoi as-tu fait ceci ? " et pour une chose que je n’avais pas accomplie : " Pourquoi n’as-tu pas fait cela ? " »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
كان أنس بن مالك قد خدم النبي صلى الله عليه وسلم عشر سنين، فكانت يده -صلى الله عليه وسلم- لينة، وكذلك أيضاً رائحته -صلى الله عليه وسلم- ما شم طيباً قط أحسن من رائحة النبي -صلى الله عليه وسلم-. ويقول: ولقد خدمت النبي -صلى الله عليه وسلم- عشر سنين، فما قال لي: أف قط، يعني: ما تضجر منه أبداً عشر سنوات يخدمه ما تضجر منه ولا قال لشيء فعلته: لم فعلت كذا؟، حتى الأشياء التي يفعلها أنس اجتهاداً منه ما كان الرسول -صلى الله عليه وسلم- يؤنبه أو يوبخه أو يقول لم فعلت كذا؟ مع أنه خادم، وكذلك ما قال لشيء لم أفعله: لِمَ لَم تفعل كذا وكذا؟، وهذا من حسن خلقه -عليه الصلاة والسلام-.
Anas ibn Mâlik (qu’Allah l’agrée) a dit : « Je n’ai jamais touché de brocart ou de soie aussi doux que la paume du Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) ! » et Anas (qu’Allah l’agrée) a servi le Prophète (sur lui la paix et le salut) pendant dix ans. La main du Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) était douce et si une personne la touchait, elle constatait effectivement sa douceur, de même que son odeur était agréable et personne n’avait jamais senti une odeur aussi agréable que celle du Prophète (sur lui la paix et le salut). Anas (qu’Allah l’agrée) a dit : « J’ai servi le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) pendant dix ans. Par Allah ! Jamais il ne m’a dit : " Fi ! " », c’est-à-dire : il n’a jamais montré d’impatience envers lui durant les dix années pendant lesquelles il était à son service. Dans notre cas, si une personne était à notre service ou nous tenait compagnie durant une semaine, ou autre, on aurait indéniablement montré de l’impatience envers elle. Par contre, le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut), pendant dix longues années, n’a jamais exprimé la moindre impatience à l'égard de cet homme qui était à son service, ni il lui a dit : " Fi ! " De même, il ne lui a jamais dit pour une chose : " Pourquoi as-tu fait ceci ? " même pour les choses qu’Anas (qu’Allah l’agrée) effectuait de son propre chef. En effet, le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) ne le réprimandait pas, ne lui faisait pas la morale, ni ne lui disait pas : " Pourquoi as-tu fait ceci ? " bien que c’était un serviteur. De la même manière, il ne lui a jamais dit pour une chose qu’il n’avait pas accomplie : " Pourquoi n’as-tu pas fait cela ? " Et cela fait partie du bon comportement du Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut).

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6221

 
Hadith   1252   الحديث
الأهمية: ما من أحد يسلم علي إلا رد الله علي روحي حتى أرد عليه السلام
Thème: Personne ne me salue sans qu'Allah ne me rende mon âme afin que je lui rende le salut.

عن أبي هريرة -رضي الله عنه- عن النبي -صلى الله عليه وسلم- قال: «ما من أحد يُسَلِّمُ عليَّ إلا ردَّ الله عليَّ روحي حتى أرُدَّ عليه السلام».

Abû Hurayrah (qu'Allah l'agrée) relate que le Prophète (sur lui la paix et le salut) a dit : « Personne ne me salue sans qu'Allah ne me rende mon âme afin que je lui rende le salut. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
ما من أحد يُسلم على النبي إلا رَدَّ اللهُ عليه روحه حتى يرد السلام، فإذا سلمت على النبي -صلى الله عليه وسلم- رَدَّ الله عليه روحه فرد عليك السلام، والظاهر أن هذا فيمن كان قريباً منه؛ كأن يقف على قبره، ويقول: السلام عليك أيها النبي ورحمة الله وبركاته، ويحتمل أن يكون عاماً، والله على كل شيء قدير.
« Personne ne me salue sans qu'Allah ne me rende mon âme afin que je lui rende le salut. » Par conséquent, lorsque tu salues le Prophète (sur lui la paix et le salut), Allah lui rend son âme, puis il te rend le salut. Ce qui est apparent est que cela concerne celui qui est à proximité de lui comme pour la personne qui se trouve au pied de sa tombe en disant : « Paix sur toi, ô Prophète, ainsi que la miséricorde d'Allah et Sa bénédiction. » Toutefois, cela peut [aussi] être général. Et Allah est capable de toute chose.

 

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[Sa chaîne de transmission est bonne]    ← →    Rapporté par Abû Dâwud - Rapporté par Aḥmad]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6222

 
Hadith   1253   الحديث
الأهمية: ما من امرئ مسلم تحضره صلاة مكتوبة فيحسن وضوءها
Thème: Il n'y a pas un individu musulman qui, lorsque vient l'heure d'une prière prescrite, parfait ses ablutions...

عن عثمان بن عفان -رضي الله عنه- عن النبي -صلى الله عليه وسلم- قال: "ما منْ امْرِئٍ مسلم تَحْضُرُهُ صلاة مكتوبة فَيُحْسِنُ وضوءها؛ وخشوعها، وركوعها، إلا كانت كفَّارة لما قبلها من الذنوب ما لم تُؤتَ كبيرة، وذلك الدهر كلَّه".

Uthmân ibn 'Affân (qu'Allah l'agrée) relate que le Prophète (sur lui la paix et le salut) a dit : « Il n'y a pas un musulman qui, lorsque vient l'heure d'une prière prescrite, parfait ses ablutions, puis son recueillement et son inclinaison sans que cela ne soit une expiation de ses péchés antérieurs, à condition qu'aucun péché majeur n'ai été commis ; et cela est valable tout le temps. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
"ما من امرئ مسلم"، ومثله المرأة المسلمة، "تحضره صلاة مكتوبة"، أي: يدخل وقتها وهو مخاطب بأدائها    "فيحسن وضوءها"، فيؤديه على الوجه المشروع    "وخشوعها وركوعها "، أي: وسائر أركانها بأن أتى بكل من ذلك على أكمل هيئاته من فرض وسنة، فإحسان الوضوء: الإتيان به جامع الفرائض والسنن والآداب، وإحسان الخشوع: كمال الإقبال والتوجه، "إلا كانت"، هذه الصلاة، "كفارة"، أي: مكفرة، "لما قبلها من الذنوب"، أي: المعاصي الصغائر، "ما لم تُؤتَ كبيرةٌ"، أي: لم يعمل كبيرة من كبائر الذنوب، "وذلك"، أي: تكفير ما ذكر من الذنوب بحسن الوضوء والخشوع "الدهر كله"، تنبيهاً على تعميم تكفير الطاعات للصغائر كل زمن، وأن ذلك غير مقصور على أشرف الأزمنة من عصره -صلى الله عليه وسلم- وعصر الصحابة -رضي اللّه عنهم-؛ بل عام لسائر الأعصار.
« Il n'y a pas un musulman » ou une musulmane « qui, lorsque vient l'heure d'une prière prescrite » C'est à dire que son temps d'accomplissement a débuté et la personne est appelée à l'effectuer. « parfait ses ablutions » comme cela a été légiféré « son recueillement et son inclinaison » ainsi que le reste des piliers de la prière dans le sens où la personne les accomplis de la manière la plus complète, que cela concerne une obligation ou quelque chose de surérogatoire. Ainsi, la perfection dans les ablutions consiste à accomplir l'ensemble de toutes les obligations, les choses surérogatoires et les marques d'attention. La perfection dans le recueillement consiste à se tourner et se diriger entièrement et totalement [vers Allah]. « sans que cela », c'est à dire : sans que cette prière « ne soit une expiation » C'est à dire : une suppression « de ses péchés antérieurs », c'est-à-dire : les actes de désobéissance et les petits péchés. « à condition qu'aucun péché majeur n'ai été commis », c'est à dire : la personne n'a pas accompli un quelconque grand péché. « et cela », c'est-à-dire l’expiation mentionnée au sujet des péchés grâce à l'accomplissement parfait des ablutions et du recueillement » est valable tout le temps. « En effet, cela montre que cette expiation des petits péchés par les actes d'obéissance est valable en tout temps et n’est pas restreinte à la plus noble des époques, celle du Prophète (sur lui la paix et le salut) et celle de ses Compagnons (qu'Allah les agrée).

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6254

 
Hadith   1254   الحديث
الأهمية: ما من أيام العمل الصالح فيها أحب إلى الله من هذه الأيام
Thème: Il n'y a pas de jours lors desquels les bonnes actions soient plus aimées auprès d'Allah que ces jours !

عن عبدالله بن عباس -رضي الله عنهما- أن النبي -صلى الله عليه وسلم- قال: «ما من أيام العمل الصالح فيها أحب إلى الله من هذه الأيام» يعني أيام العشر. قالوا: يا رسول الله، ولا الجهاد في سبيل الله؟ قال: «ولا الجهاد في سبيل الله، إلا رجل خرج بنفسه وماله، فلم يَرْجِعْ من ذلك بشيء»

ʽAbdullah ibn ʽAbbâs (qu'Allah l'agrée, lui et son père) relate que le Prophète (sur lui la paix et le salut) a dit : « Il n'y a pas de jours lors desquels les bonnes actions soient plus aimées auprès d'Allah que ces jours ! » C'est-à-dire : les dix premiers jours [du mois de Dhûl Ḥijjah]. Les Compagnons demandèrent : « Ô Messager d'Allah ! Pas même le combat dans la voie d'Allah ? - Il répondit : Pas même le combat dans la voie d'Allah ! Excepté un homme qui est sorti en personne et avec ses biens et dont rien de cela n'est revenu ! »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
"ما من أيام العمل الصالح فيها أحب إلى الله من هذه الأيام" يعني: أيام عشر ذي الحجة، قالوا: يا رسول الله ولا الجهاد في سبيل الله ؟ قال: "ولا الجهاد في سبيل الله إلا رجل خرج بنفسه وماله فلم يرجع من ذلك بشيء"، فقوله: "العمل الصالح"، يشمل الصلاة والصدقة والصيام والذكر والتكبير وقراءة القرآن وبر الوالدين وصلة الأرحام والإحسان إلى الخلق وحسن الجوار وغير ذلك من الأعمال الصالحة، فيُسن صيام أيام العشر عشر ذي الحجة الأول لدخولها في عموم العمل الصالح، والمراد ما عدا يوم العاشر؛ للنهي عن صيام العيد.
وفي هذا دليل على فضيلة العمل الصالح في أيام العشر الأولى من شهر ذي الحجة، وفيه دليل أيضاً على أن الجهاد من أفضل الأعمال، ولهذا قال الصحابة: "ولا الجهاد في سبيل الله"، وفيه دليل على فضيلة هذه الحال النادرة أن يخرج الإنسان مجاهداً في سبيل الله بنفسه وماله -وماله يعني: سلاحه ومركوبه- ثم يقتل ويؤخذ سلاحه ومركوبه يأخذه العدو، فهذا فقد نفسه وماله في سبيل الله فهو من أفضل المجاهدين، فهذا أفضل من العمل الصالح في أيام العشر، وإذا وقع هذا العمل في أيام العشر تضاعف فضله.
« Il n'y a pas de jours lors desquels les bonnes actions soient plus aimées auprès d'Allah que ces jours ! », c'est à dire : les dix premiers jours du mois de Dhûl Ḥijjah. Les Compagnons demandèrent : « Ô Messager d'Allah ! Pas même le combat dans la voie d'Allah ? - Il répondit : Pas même le combat dans la voie d'Allah ! Excepté un homme qui est sorti en personne avec ses biens et dont rien de cela n'est revenu ! ». Sa parole : « Les bonnes actions » englobe : la prière, l'aumône, le jeûne, le rappel, la proclamation de la grandeur [d'Allah], la lecture du Coran, la piété filiale, [entretenir] le lien familial, la bienfaisance envers les créatures, le bon voisinage, ainsi que d'autres bonnes œuvres. Il est [aussi] recommandé de jeûner les dix premiers jours du mois de Dhûl Ḥijjah car ceci est inclus dans la généralité des bonnes œuvres sauf pour le jeûne du dixième jour qui est interdit car c'est le jour de la fête du sacrifice (« ‘Îd Al-Aḍḥâ’ »). Dans ce hadith, il y a la preuve du mérite des bonnes œuvres durant les dix premiers jours du mois de Dhûl Ḥijjah. Il y a aussi la preuve que le combat est l’une des meilleures œuvres. Voilà pourquoi, les Compagnons ont dit : « Pas même le combat dans la voie d'Allah ? » Il y a encore une preuve du mérite de cette rare situation où la personne sort au combat dans la voie d'Allah en personne et avec ses biens - c'est à dire : avec son arme et sa monture - puis il se fait tuer et prendre son arme et sa monture par l'ennemi. En effet, cette personne a bien perdu sa vie et ses biens dans la voie d'Allah et ainsi elle fait partie des meilleurs combattants et son œuvre est la meilleure des œuvres pieuses pendant les dix premiers jours du mois de Dhûl Ḥijjah. De plus, si cette œuvre est accomplie durant cette période, alors son mérite est décuplé (et multiplié).

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bûkhârî - Rapporté par Abû Dâwud]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6255

 
Hadith   1255   الحديث
الأهمية: ما من مسلم يعود مسلما غدوة إلا صلى عليه سبعون ألف ملك
Thème: Il n'est pas un musulman qui rende visite à un musulman malade, au matin, sans que soixante-dix mille Anges ne prient sur lui

عن علي -رضي الله عنه- قال: سمعتُ رسولَ اللهِ -صلى الله عليه وسلم- يقول: « مَا مِنْ مُسْلِم يَعُودُ مُسْلِماً غُدْوة إِلاَّ صَلَّى عَلَيْهِ سَبْعُونَ ألْفَ مَلَكٍ حَتَّى يُمْسِي، وَإنْ عَادَهُ عَشِيَّةً إِلاَّ صَلَّى عَلَيْهِ سَبْعُونَ ألْفَ مَلَكٍ حَتَّى يُصْبحَ، وَكَانَ لَهُ خَرِيفٌ في الْجَنَّةِ».

‘Ali (qu’Allah l’agrée) relate que le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) a dit : « Il n'est pas un musulman qui rende visite à un musulman malade, au matin, sans que soixante-dix mille Anges ne prient sur lui jusqu’au soir ; et s'il le visite au soir, sans que soixante-dix mille Anges ne prient sur lui jusqu’au matin. En outre, il aura droit à des fruits fraîchement cueillis du Paradis. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
معنى هذا الحديث أن الإنسان إذا عاد أخاه المريض فهو في خرفة الجنة -أي: في جناها- وفضل الله واسع، فهو يدل على فضيلة عيادة المريض، وأنه إذا كان في الصباح فله هذا الأجر، وإذا كان في المساء فله هذا الأجر.
Le sens de ce hadith est que lorsqu'un musulman rend visite à son frère malade, il se trouve dans l'un des vergers du Paradis, et le bienfait d’Allah est immense. Cela indique le mérite qu'il y a à visiter le malade, et que le visiteur aura la récompense promise pour son acte, que cette visite ait lieu le matin ou le soir.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Ibn Mâjah - Rapporté par At-Tirmidhî - Rapporté par Abû Dâwud - Rapporté par Aḥmad]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6256

 
Hadith   1256   الحديث
الأهمية: ما من مسلمين يلتقيان فيتصافحان إِلاَّ غُفِرَ لَهُمَا قَبلَ أنْ يَفْتَرِقَا
Thème: Il n’est pas deux musulmans qui se rencontrent et se serrent la main

عن البراء -رضي الله عنه- قَالَ: قَالَ رسولُ الله -صلى الله عليه وسلم-: "مَا مِنْ مُسْلِمَينِ يَلْتَقِيَانِ فَيَتَصَافَحَانِ إِلاَّ غُفِرَ لَهُمَا قَبْلَ أنْ يَفْتَرِقَا".

Al-Barâ’ (qu’Allah l’agrée) relate que le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) a dit : « Il n’est pas deux musulmans qui se rencontrent et se serrent la main sans que leurs péchés ne leur soient pardonnés avant même qu’ils ne se séparent. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
قوله: "ما من مسلمين يلتقيان فيتصافحان"، أي: عقب الملاقاة مباشرة "إلا غفر لهما"، والذي يكفر بالأعمال الصالحة صغائر الذنوب المتعلقة بحق اللّه -سبحانه-، وقوله: "قبل أن يتفرقا"، ففيه تأكيد أمر المصافحة والحث عليها، نعم يستثنى من الحديث المصافحة المحرمة كمصافحة المرأة الأجنبية.
La parole du Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) : « Il n’est pas deux musulmans qui se rencontrent et se serrent la main » signifie : aussitôt après leur rencontre. « Sans que leurs péchés ne leur soient pardonnés… ». Les péchés pardonnés par les bonnes actions sont uniquement les petits péchés relatifs au droit d’Allah, Gloire et Pureté à Lui. Puis, la parole du Prophète (sur lui la paix et le salut) : « avant même qu’ils ne se séparent. » insiste sur l’importance de se serrer la main lors du salut et l'encourage fortement. Cependant, les poignées de mains interdites font exception à cette recommandation générale. Comme par exemple le fait de serrer la main à une femme qui nous est étrangère [et avec laquelle on peut se marier].

 

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[Ce ḥadith, par l’ensemble de ses voies de transmission et son ḥadith témoin, est considéré comme authentique ou au moins comme bon]    ← →    Rapporté par Ibn Mâjah - Rapporté par At-Tirmidhî - Rapporté par Abû Dâwud - Rapporté par Aḥmad]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6257

 
Hadith   1257   الحديث
الأهمية: مثل المؤمن الذي يقرأ القرآن مثل الأترجة ريحها طيب وطعمها طيب
Thème: L'exemple du croyant qui récite le Coran est celui du cédrat : son odeur est suave et sa saveur est agréable.

عن أبي موسى الأشعري -رضي الله عنه- عن النبي -صلى الله عليه وسلم- قال: «مثَلُ المؤمن الذي يقرأ القرآن مَثَلُ الأُتْرُجَّةِ: ريحها طيب وطعمها طيب، ومَثَل المؤمن الذي لا يقرأ القرآن كمَثَلِ التمرة: لا ريح لها وطعمها حُلْوٌ، وَمَثل المنافق الذي يقرأ القرآن كمثل الريحانَة: ريحها طيب وطعمها مُرٌّ، وَمَثَل المنافق الذي لا يقرأ القرآن كمثل الحَنْظَلَةِ: ليس لها ريح وطعمها مُرٌّ».

Abû Mûsâ Al-Ash'arî (qu'Allah l'agrée) relate que le Prophète (sur lui la paix et le salut) a dit : « L'exemple du croyant qui lit le Coran est celle du cédrat : son odeur est suave et sa saveur est agréable. L'exemple du croyant qui ne lit pas le Coran est celle de la datte : elle est inodore, mais sa saveur est douce. L'exemple de l'hypocrite qui lit le Coran est celle du myrte : son odeur est bonne, mais son goût est amer. L'exemple de l'hypocrite qui ne lit pas le Coran est celle de la coloquinte : elle n'a pas d'odeur et son goût est amer. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
"مثل المؤمن الذي يقرأ القرآن" أي: صفته العجيبة ذات الشأن من حيث طيب قلبه لثبات الإيمان، واستراحته بقراءة القرآن، واستراحة الناس بصوته وثوابهم بالاستماع إليه والتعلم منه، فالمؤمن الذي يقرأ القرآن كله خير في ذاته وفي غيره، وعبر بقوله: "يقرأ" لإفادة تكريره ومداومته عليها حتى صارت دأبه وعادته، وقوله: "مثل الأترجة ريحها طيب وطعمها طيب" فيستلذ الناس بطعمها ويستريحون بريحها، وخصت لأنها من أفضل ما يوجد من الثمار في سائر البلدان، مع ما اشتملت عليه من الخواص الموجودة فيها مع حسن المنظر وطيب الطعام ولين الملمس، و"مثل المؤمن الذي لا يقرأ القرآن كمثل التمرة لا ريح لها وطعمها حلو"، فاشتماله على الإيمان كاشتمال التمرة على الحلاوة، بجامع أن كلاّ    منهما أمر باطني، وعدم ظهور ريح لها يستريح الناس لشمه لعدم ظهور قراءة منه يستريح الناس بسماعها، فالمؤمن القارئ للقرآن أفضل بكثير من الذي لا يقرأ القرآن، ومعنى لا يقرؤه يعني: لم يتعلمه.
"ومثل المنافق الذي يقرأ القرآن" من حيث تعطل باطنه عن الإيمان مع استراحة الناس بقراءته؛ لأن المنافق في ذاته خبيث لا خير فيه، -والمنافق هو الذي يظهر أنه مسلم ولكن قلبه كافر-، والعياذ بالله، ويوجد منافقون يقرؤون القرآن قراءة طيبة مرتلة مجودة، لكنهم منافقون والعياذ بالله، وقوله: "مثل الريحانة ريحها طيب وطعمها مرّ" فريحها الطيب أشبه قراءته، وطعمها المرّ أشبه كفره، وذلك لخبث طويتهم وفساد نيتهم، وقوله: "ومثل المنافق لا يقرأ القرآن" من حيث تعطل باطنه عن الإيمان، وظاهره عن سائر المنافع مع تلبسه بالمضار، وقوله: "كمثل الحنظلة ليس لها ريح وطعمها مرّ" فسلب ريحها أشبه سلب ريحه لعدم قراءته، فليس معه قرآن ينتفع الناس به، وسلب طعمها الحلو أشبه سلب إيمانه.
ضرب النبي -صلى الله عليه وسلم- أمثلة للمؤمن والمنافق، وبيّن أقسام الناس بالنسبة لكتاب الله -عز وجل-، فاحرص أخي المسلم على أن تكون من المؤمنين الذين يقرؤون القرآن، ويتلونه حق تلاوته حتى تكون كمثل الأترجة ريحها طيب وطعمها حلو، والله الموفق.
« L'exemple du croyant qui lit le Coran », sa caractéristique est [vraiment] étonnante et de grande valeur étant donné la bonté de son cœur où la foi est ancrée, son repos à la lecture du Coran ainsi que le repos des gens au son de sa voix et leur rétribution à son écoute et lors de son enseignement. En effet, le croyant qui lit le Coran est un bien total pour sa personne ainsi que pour les autres. Il a traduit cela à travers sa parole : « qui lit » qui souligne le fait de lire le Coran de manière répétée et régulière jusqu'à en faire son habitude et sa coutume. Sa parole « L'exemple du croyant qui lit le Coran est celle du cédrat : son odeur est suave et sa saveur est agréable. » indique que les gens savourent son goût et sont apaisés par son odeur. Ce fruit a été spécifiquement mentionné car il fait partie des meilleurs fruits à travers le monde pour son odeur et non de manière générale même s'il est beau par son apparence, délicieux par son goût, doux par son toucher et fascinant lorsque les yeux le contemplent. Et « L'exemple du croyant qui ne lit pas le Coran est celle de la datte : elle est inodore, mais sa saveur est douce. » En effet, son appartenance à la foi est semblable au goût de la datte du fait que la saveur de celle-ci est non apparente et qu'aucune odeur ne s'en dégage tout comme aucune lecture ne se dégage de lui qui pourrait tranquilliser les gens qui l'écouteraient. Par conséquent, le croyant qui lit le Coran est bien meilleur que celui qui ne le lit pas. Et « qui ne lit pas le Coran » signifie : qui ne l'apprend pas. « L'exemple de l'hypocrite qui lit le Coran » vu que son for intérieur est dénué de foi mais que, malgré cela, les gens se tranquillisent en écoutant sa lecture alors qu'il est intrinsèquement mauvais et qu'il n'y a pas de bien en lui. En effet, l'hypocrite est celui qui montre en apparence qu'il est musulman tandis que son cœur est mécréant - qu'Allah nous en préserve ! - De plus, il y a des hypocrites qui lisent le Coran d'une belle récitation harmonieusement psalmodiée, mais ce sont quand même des hypocrites - qu'Allah nous en préserve ! - Sa parole : « son exemple est celle du myrte : son odeur est bonne mais son goût est amer. » Effectivement, son odeur est bonne à l'image de sa lecture mais son goût est amer comme sa mécréance étant donné la nature malveillante et la mauvaise intention [qui caractérisent les hypocrites]. Sa parole : « L'exemple de l'hypocrite qui ne lit pas le Coran » vu que son for intérieur est dénué de foi et que son apparence n’est en rien profitable, bien au contraire elle est même entourée de choses nuisibles. Sa parole : « son exemple est celle de la coloquinte : elle n'a pas d'odeur et son goût est amer. » L’absence totale d'odeur de celle-ci est à l'image de l’absence totale de la sienne du fait qu'il ne lit pas du tout le Coran. Il ne possède pas une once de Coran dont les gens pourraient tirer bénéfice. En somme, l’absence totale de goût suave et doux est semblable à l’absence totale de sa foi. Le Prophète (sur lui la paix et le salut) a donné ces exemples du croyant et de l'hypocrite et a clairement expliqué les différentes catégories de gens au regard du Livre d'Allah, à Lui la Puissance et la Grandeur. Par conséquent, mon cher frère musulman, aspire ardemment à faire partie des croyants qui lisent le Coran et le récitent comme il se doit jusqu'à ce que tu sois semblable au cédrat dont l'odeur est bonne et suave et la saveur douce et agréable. Et c'est Allah qui donne la réussite !

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6258

 
Hadith   1258   الحديث
الأهمية: معقبات لا يخيب قائلهن أو فاعلهن دبر كل صلاة مكتوبة
Thème: Il est des rappels qui suivent chaque prière obligatoire et dont le locuteur - ou l’auteur - ne peut se passer.

عن كعب بن عجرة -رضي الله عنه- عن النبي -صلى الله عليه وسلم- قال: «مُعَقِّباتٌ لا يخيب قائلهنَّ -أو فاعلهنَّ- دُبُرَ كل صلاة مكتوبة: ثلاث وثلاثون تسبيحة، وثلاث وثلاثون تحميدة، وأربع وثلاثون تكبيرة».

Kaʽb ibn ʽUjrah (qu’Allah l’agrée) relate que le Prophète (sur lui la paix et le salut) a dit : « Il est des rappels qui suivent chaque prière obligatoire et dont le locuteur - ou l’auteur - ne peut se passer : glorifier Allah trente-trois fois, louer Allah trente-trois fois et proclamer la grandeur d'Allah trente-quatre fois. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
في هذا الحديث مشروعية قول هذه الأذكار عقب الصلوات الخمسة، وحكمته أن وقت الفرائض تفتح فيه الأبواب وترفع فيه الأعمال فالذكر حينئذ أرجى ثواباً وأعظم أجراً.
On tire de ce hadith la prescription de prononcer ces rappels [dire : « SubḥânaLlâh ! » (Gloire et Pureté à Allah !) et « Al-ḤamduliLlâh » (Louange à Allah !) trente-trois fois ainsi que « Allâhu Akbar ! » (Allah est plus Grand [que tout] ! ) trente-quatre fois], juste après avoir accompli les cinq prières [obligatoires]. La sagesse étant qu’à l'heure des prières obligatoires, les portes du Ciel s’ouvrent et les œuvres montent. Ainsi, à ce moment précis, toute évocation est plus à même d’être récompensée et mieux rétribuée.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6259

 
Hadith   1259   الحديث
الأهمية: من القرآن سورة ثلاثون آية شفعت لرجل حتى غفر له
Thème: Du Coran, il est une sourate de trente versets qui a intercédé en faveur d'un homme jusqu'à ce qu'il fût pardonné.

عن أبي هريرة -رضي الله عنه- عن النبي -صلى الله عليه وسلم- قال: «مِنَ القُرْآنِ سُورَةٌ ثَلاثُونَ آيَةً شَفَعَتْ لِرَجُلٍ حَتَّى غُفِرَ لَهُ، وَهِي: تبارك الذي بيده الملك». وفي رواية أبي داود: «تشفع».

Abû Hurayrah (qu'Allah l'agrée) relate que le Prophète (sur lui la paix et le salut) a dit : « Du Coran, il est une sourate de trente versets qui a intercédé en faveur d'un homme jusqu'à ce qu'il fût pardonné. C'est la sourate : {( Gloire à Celui qui détient la Royauté dans Sa Main )} [c'est-à-dire la sourate : La Royauté (« Al-Mulk »)]. » Et dans la version d'Abû Dâwud : « intercède. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
يبين رسول اللّه –صلى الله عليه وسلم- أن هناك سورة من القرآن تتكون من ثلاثين آية شفعت لرجل حتى غفر الله له، حيث كان يقرؤها ويعتني بها, فلما مات شفعت له حتى دفع عنه عذابه، وأبهم ذكرها في بداية الحديث, ثم بينها في آخره؛ ليكون أوقع في شرفها وفخامتها، وأبلغ في المواظبة على قراءتها.
Le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) explique qu'une sourate du Coran, composée de trente versets, a intercédé en faveur d'un homme jusqu'à ce qu'il fût pardonné pour ses péchés. En effet, ce dernier avait l'habitude de la lire et lui portait une attention particulière. Lorsque cet homme décéda, cette sourate intercéda en sa faveur jusqu'à repousser de lui le châtiment. Au début du hadith, le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) a été vague au sujet de son nom, puis il l'a mentionnée [de manière précise] à la fin pour qu'elle soit plus présente à l'esprit du fait de sa valeur et de sa splendeur et que sa lecture fasse l'objet d'une assiduité particulière.

 

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[Bon]    ← →    Rapporté par Ibn Mâjah - Rapporté par At-Tirmidhî - Rapporté par Abû Dâwud - Rapporté par Aḥmad]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6260

 
Hadith   1260   الحديث
الأهمية: من ترك صلاة العصر فقد حبط عمله
Thème: Quiconque délaisse la prière du milieu de l'après-midi (« ṣalâtu-l-‘aṣr »), ses actions sont vaines.

عن بريدة بن الحصيب -رضي الله عنه- قال: قال رسول الله -صلى الله عليه وسلم-: «من تَرَكَ صلاةَ العصرِ فقد حَبِطَ عَمَلُهُ».

Buraydah ibn Al-Ḥuṣayb (qu'Allah l'agrée) relate que le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) a dit : « Quiconque délaisse la prière du milieu de l'après-midi (« ṣalâtu-l-‘aṣr »), ses actions sont vaines. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
أفاد الحديث عقوبة من ترك صلاة العصر متعمداً، وخص العصر لأنها مظنة التأخير بالتعب من شغل النهار؛ ولأن فوتها أقبح من فوت غيرها؛ لكونها الصلاة الوسطى المخصوصة بالأمر بالمحافظة عليها في قوله -تعالى-: (حافظوا على الصلوات والصلاة الوسطى) [البقرة: 238]، والعقوبة المترتبة على ذلك حبوط عمل من تركها, ببطلان ثوابه، وقيل: المراد مَنْ تركها مستحلاً لذلك، أو جاحداً لوجوبها، فيكون المراد بحبوط العمل الكفر، واستدل بهذا بعض العلماء على أن من ترك صلاة العصر كفر؛ لأنه لا يحبط الأعمال إلا الردة، وقيل: هو وارد على سبيل التغليظ؛ أي: من تركها فكأنما حبط عمله، وهذا من فضائل صلاة العصر خاصة أن من تركها فقد حبط عمله؛ لأنها عظيمة.
Ce hadith renseigne sur la punition de quiconque délaisse volontairement la prière du milieu de l'après-midi (« ṣalâtu-l-‘aṣr »). Et cette prière du ‘Aṣr a été spécifiée car elle peut être retardée à cause de la fatigue liée au travail de la journée et parce que son abandon est plus répugnant que celui de toute autre prière du fait qu’elle est la prière médiane, celle dont a été spécifié l’injonction à son assiduité dans la Parole du Très-Haut : {( Soyez assidus aux prières et notamment à la prière médiane. )} [Coran : 2/238]. En effet, la punition encourue pour quiconque délaisse cette prière est l'annulation des œuvres et l'invalidation de leur récompense. Il a aussi été dit que le sens désigne quiconque la délaisse en pensant que son acte est licite, ou en rejetant le fait qu'elle soit une prière obligatoire. Ainsi, ici, le sens de l'annulation des œuvres est [dû à] un acte de mécréance. Par ailleurs, certains savants se sont basés sur ce hadith pour dire que quiconque délaissait la prière du 'Aṣr avait mécru car les œuvres ne peuvent être considérées comme invalides qu'à cause de l'apostasie. Il a encore été dit que ceci a été rapporté de manière à être dur, c’est-à-dire : quiconque l’a délaissée, alors c’est comme si ses œuvres étaient devenues vaines. Et ceci fait partie des mérites que possède spécifiquement la prière du 'Aṣr et quiconque la délaisse a rendu ses œuvres vaines car c'est une prière importante.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bûkhârî]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6261

 
Hadith   1261   الحديث
الأهمية: من تعلم علما مما يبتغى به وجه الله
Thème: Quiconque apprend une science par le biais de laquelle on recherche le Visage d'Allah

عن أبي هريرة -رضي الله عنه- أن النبي -صلى الله عليه وسلم- قال: «مَنْ تعلَّم علْمًا ممَّا يُبْتَغى به وَجْهُ الله -عز وجل- لا يَتَعلَّمُه إلا لِيُصِيبَ به عَرَضًا من الدنيا، لمْ يَجِدْ عَرْفَ الجنة يومَ القيامة».

Abû Hurayrah (qu'Allah l'agrée) relate que le Prophète (sur lui la paix et le salut) a dit : « Quiconque apprend une science par le biais de laquelle on recherche le Visage d'Allah, à Lui la Puissance et la Grandeur, en vue d'atteindre un bien de ce bas monde ne sentira pas l'odeur du Paradis le Jour de la Résurrection. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
يدل هذا الحديث على أن من تعلم علمًا من العلوم التي يراد بها وجه الله -وهي العلوم الشرعية وما يساندها من علوم عربية ونحوها-، وما أراد من ذلك إلا الحصول على متاع دنيوي، كالمال أو الجاه دون أن يكون قصده وجه الله والدار الآخرة, فإن الله -تعالى- يعاقبه يوم القيامة بأن لا يجد ريح الجنة؛ وذلك لأنه طلب الدنيا بعمل الآخرة؛ وحرمانه من رائحة الجنة مبالغة في تحريم الجنة؛ لأن من لا يجد ريح الشيء لا يتناوله قطعًا, وهذا محمول على أنه يستحق ألا يدخل الجنة, والآثم أمره إلى الله -تعالى-، كأمر صاحب الذنوب إذا مات على الإيمان.
Ce hadith indique que quiconque apprend l'une des sciences par le biais desquelles on recherche le Visage d'Allah - et cela concerne aussi bien les sciences religieuses que celles qui y sont liées comme les sciences de la langue arabe et autres - mais ne l'apprend que pour atteindre un bien de ce bas monde, comme de l'argent ou une position sociale, sans que son but ne soit [essentiellement] le Visage d'Allah et la demeure de l'au-delà, Allah, Exalté soit-Il, le punira le Jour de la Résurrection en le privant de l'odeur du Paradis. Ceci, car il aura désiré cette vie d'ici-bas par une œuvre de l'au-delà. Et le fait qu'il soit privé de l'odeur du Paradis indique qu'il sera, à plus forte raison, privé d'y entrer. En effet, celui qui ne peut sentir l'odeur de quelque chose peut encore moins l'atteindre. Cependant, on interprète cette tournure en se contentant de dire qu'il mérite de ne pas entrer au Paradis. En effet, l’affaire du pécheur revient à Allah, Exalté soit-Il, tout comme celle de celui qui a commis des péchés mais qui est décédé en ayant la foi.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Ibn Mâjah - Rapporté par Abû Dâwud - Rapporté par Aḥmad]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6262

 
Hadith   1262   الحديث
الأهمية: من توضأ فأحسن الوضوء، خرجت خطاياه من جسده
Thème: Quiconque fait ses ablutions et les parfait, ses péchés quittent son corps

عن عثمان بن عفان -رضي الله عنه- عن النبي -صلى الله عليه وسلم- قال: «من توضَّأ فَأَحْسَن الوُضُوءَ، خَرَجَتْ خَطَايَاهُ مِنْ جَسَدِهِ حَتَّى تَخْرُج مِنْ تَحْتِ أَظْفَارِه».

Uthmân ibn 'Affân (qu'Allah l'agrée) relate que le Prophète (sur lui la paix et le salut) a dit : « Quiconque fait ses ablutions et les parfait, ses péchés quittent son corps à tel point qu'ils sortent même de sous ses ongles. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
يدل الحديث على أن الوضوء من أفضل العبادات، ومن فضائله التي جاءت في هذا الحديث أن من توضأ فأحسن الوضوء, بحيث حافظ على سننه وآدابه، كان وضوؤه هذا سببًا لخروج ما اقترفه من صغائر الذنوب المتعلقة بحق الله -تعالى-, حتى تخرج هذه الذنوب والخطايا من أدق مكان وهو ما تحت الأظفار، وعلى هذا ينبغي للإنسان أن ينوي بوضوئه التقرب إلى الله -عز وجل-، ويستشعر بأنه يمتثل أمر الله في قوله: "إذا قمتم إلى الصلاة، فاغسلوا وجوهكم" المائدة: 6، ويستشعر أيضاً أنه متبع لرسول الله -صلى الله عليه وسلم- في وضوئه، ويستحضر أيضاً أنه يريد الثواب، وأنه يثاب على هذا العمل حتى يتقنه ويحسنه.
Ce hadith indique que les ablutions font partie des meilleures adorations. Et parmi les mérites mentionnés à travers ce hadith, il y a le fait que celui qui fait ses ablutions et les parfait, en préservant les traditions [prophétiques] et les convenances [qui y sont liées], ses ablutions seront une cause pour que ses petits péchés, liés au droit d'Allah, Exalté soit-Il, quittent son corps. Ceci, au point que ces péchés et ces fautes sortent de sous les endroits les plus minuscules, c’est-à-dire : sous les ongles. Par conséquent, il convient que l'individu ait comme intention à travers ses ablutions le fait de se rapprocher d'Allah, à Lui la Puissance et la Grandeur, et qu’il ressente que [par le biais de cet acte] il met en application l’Ordre d’Allah qui dit : {( Et lorsque vous vous levez pour accomplir la prière, alors lavez-vous le visage…)} [Coran : 5/6]. Qu’il ressente aussi qu’il suit en cela le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) dans [l'exécution de] ses ablutions tout en ayant à l’esprit encore qu’il souhaite [acquérir] la rétribution pour cette œuvre de telle sorte qu’il l’accomplisse à la perfection et la fasse de manière parfaite en tout point.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6263

 
Hadith   1263   الحديث
الأهمية: من توضأ هكذا غفر له ما تقدم من ذنبه
Thème: Quiconque accomplit ses ablutions ainsi, ses péchés antérieurs lui seront pardonnés

عن عثمان بن عفان -رضي الله عنه- قال: رأيت رسول الله -صلى الله عليه وسلم- توضأ مِثل وُضوئي هذا، ثم قال: «مَنْ تَوَضَّأ هكَذَا، غُفِرَ لَهُ مَا تَقَدَّمَ مِنْ ذَنْبِهِ، وَكَانَتْ صَلاَتُهُ وَمَشْيُهُ إِلَى المَسْجدِ نَافِلَةً».

Uthmân ibn 'Affân (qu'Allah l'agrée) a dit : « J'ai vu le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) faire ses ablutions de la même façon que mes ablutions-ci. Puis, il a dit : " Quiconque accomplit ses ablutions ainsi, ses péchés antérieurs lui seront pardonnés. En outre, sa prière et sa marche en direction de la mosquée lui seront [comptés comme] des actes surérogatoires. " »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
يبين هذا الحديث أن عثمان بن عفان -رضي الله عنه- بعد أن أتى بالوضوء على كماله المشروع، ذكر أنه رأى رسول اللّه -صلى الله عليه وسلم- توضأ مثل وضوئه، ثم أخبر -أي النبي صلى الله عليه وسلم- أن من توضأ مثل هذا الوضوء، تفضَّل الله -تعالى- عليه وغفر له الذي تقدم من ذنوبه الصغائر المتعلقة بحق اللّه -تعالى-، وكانت صلاته ومشيه إلى المسجد أجرًا زائدًا على مغفرة الذنوب.
وصفة الوضوء المشار إليه جاء عن حمران، مولى عثمان أنه رأى عثمان دعا بإناء فأفرغ على كفيه ثلاث مرار فغسلهما، ثم أدخل يمينه في الإناء فمضمض واستنثر، ثم غسل وجهه ثلاث مرات ويديه إلى المرفقين ثلاث مرات، ثم مسح برأسه، ثم غسل رجليه ثلاث مرات.
Ce hadith explique que 'Uthmân ibn 'Affân (qu'Allah l'agrée), après avoir parfaitement accompli les ablutions légiférées, a dit qu'il avait vu le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) faire ses ablutions de la même façon. Puis, il - c’est-à-dire : le Prophète (sur lui la paix et le salut) - a dit : " Quiconque accomplit des ablutions exactement comme celles-ci, Allah, Exalté soit-Il, aura la bonté de lui pardonner ses petits péchés antérieurs liés à Ses droits [les droits d'Allah, le Très-Haut]. En outre, sa prière et sa marche en direction de la mosquée constitueront une récompense supplémentaire en plus du pardon des péchés. La description des ablutions qui a été indiquée [dans ce hadith] a été rapportée par Ḥamrân, l’esclave affranchi de 'Uthmân qui a vu 'Uthmân demander un récipient d'eau qu'il versa sur ses mains puis les lava trois fois. Ensuite, il introduisit sa main droite dans le récipient, il se rinça la bouche et inspira et expira de l'eau par le nez. Puis, il lava son visage trois fois, ensuite ses deux avant-bras jusqu'au coude trois fois, et il essuya sa tête [avec ses mains mouillées]. Enfin, il lava ses pieds trois fois.

 

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তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6264

 
Hadith   1264   الحديث
الأهمية: من حفظ عشر آيات من أول سورة الكهف، عصم من الدجال
Thème: Quiconque mémorise dix versets du début de la Sourate : « Al-Kahf », La Caverne sera protégé de l'Antéchrist (« Ad-Dajjâl »).

عن أبي الدرداء –رضي الله عنه- عن النبي -صلى الله عليه وسلم-: «مَنْ حَفِظَ عَشْرَ آيَاتٍ مِنْ أَوَّلِ سُورَةِ الكَهْفِ، عُصِمَ مِنَ الدَّجَّالِ». وفي رواية: «مِنْ آخِرِ سُورَةِ الكَهْف».

Abû Ad-Dardâ' (qu'Allah l'agrée) relate que le Prophète (sur lui la paix et le salut) a dit : « Quiconque mémorise dix versets du début de la Sourate : "Al-Kahf ", La Caverne, sera protégé de l'Antéchrist (« Ad-Dajjâl ») » Et dans une [autre] version : « …de la fin de la Sourate : " Al-Kahf ", La Caverne. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
من حفظ عن ظهر قلب عشر آيات من أول سورة الكهف, أو من آخرها, على روايتين، حفظه الله -تعالى- من شر الدجال، وفتنته، فلا يتسلط عليه ولا يضره بإذن الله -تعالى-.
Quiconque mémorise par cœur dix versets du début de la Sourate : « Al-Kahf », La Caverne [Coran : 18] ou de la fin, selon les deux versions, alors Allah, Exalté soit-Il, le protégera contre le mal de l'Antéchrist (« Ad-Dajjâl ») ainsi que de son épreuve. Il ne pourra pas le dominer ni lui porter préjudice, par la permission d'Allah, Exalté soit-Il.

 

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তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6265

 
Hadith   1265   الحديث
الأهمية: من خير معاش الناس لهم رجل ممسك عنان فرسه في سبيل الله
Thème: Parmi les meilleures façons de vivre des gens, on trouve : « Un homme qui tient la bride de son cheval dans la voie d’Allah...

عن أبي هريرة -رضي الله عنه- عن رسولِ اللهِ -صلى الله عليه وسلم- أنه قالَ: "مِن خَيرِ مَعَاشِ النّاسِ لهم رَجُلٌ مُمْسِكٌ عِنَانَ فَرسِهِ في سبيلِ اللهِ، يَطيرُ على مَتنِهِ كُلَّما سَمِعَ هَيْعَةً أو فَزعَةً، طَارَ عَليه يَبْتَغِي القَتْلَ، أو المَوتَ مَظانَّه، أو رَجلٌ في غُنَيمَةٍ في رأسِ شَعفَةٍ من هذه الشَّعَفِ، أو بطنِ وادٍ من هذه الأوديةِ، يُقيمُ الصلاةَ، ويُؤتِي الزكاةَ، ويَعبدُ ربَّهُ حتى يَأتِيَه اليقينُ، ليسَ من النَّاسِ إلا في خيرٍ".

Abû Hurayrah (qu’Allah l’agrée) relate que le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) a dit : « Parmi les meilleures façons de vivre des gens, on trouve un homme qui tient la bride de son cheval dans la voie d’Allah et qui, chaque fois qu’il entend un cri d’attaque ou un appel à se défendre, accoure sur sa monture. Il cherche à tuer et mourir là où il pense trouver cela ; ou bien un homme avec quelques moutons au sommet de l’une de ces montagnes, ou au creux de l’une de ces vallées où il accomplit sa prière, s’acquitte de l’aumône et adore son Seigneur jusqu’à ce que lui vienne la certitude. Ainsi, il ne tient compagnie aux gens que dans le bien ! »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
في الحديث بيان أن من خير أحوال عيش الناس رجل ممسك عنان فرسه، وقوله -صلى الله عليه و سلم-: "يطير على متنه كلما سمع هيعة أو فزعة طار على متنه يبتغي القتل والموت مظانه"، معناه :يسارع على ظهره وهو متنه، كلما سمع هيعة وهى الصوت عند حضور العدو، والفزعة وهي النهوض إلى العدو، يبتغي القتل مظانه يطلبه في مواطنه التي يرجى فيها؛ لشدة رغبته في الشهادة.
وفيه أيضاً دليل على أن العزلة خير ومن كان في مكان من الأودية والشعاب منعزلاً عن الناس، يعبد الله -عز وجل- ليس من الناس إلا في خير فهذا فيه خير.
Ce hadith indique que parmi les meilleures façons de vivre des gens, on trouve : « un homme qui tient la bride de son cheval… » La parole du Prophète (sur lui la paix et le salut) : « chaque fois qu’il entend un cri d’attaque ou un appel à se défendre, accoure sur sa monture. Il cherche à tuer et mourir là où il pense trouver cela » C’est-à-dire : il décolle du dos de sa monture chaque fois qu’il entend le cri poussé lorsqu’on est en présence de l’ennemi et l’appel lorsqu’on se dresse contre l’ennemi. Il cherche à tuer et mourir là où il pense trouver cela étant donné qu’il désire intensément le martyr. Toutefois, ce hadith prouve aussi que parfois le fait de s’isoler est un bien et surtout pour celui qui vit au creux des vallées, ou dans les sommets des montagnes, isolé des gens et adorant ainsi Allah, à Lui la Puissance et la Grandeur. En effet, cette personne est vraiment aussi parmi les meilleurs des gens.

 

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তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6266

 
Hadith   1266   الحديث
الأهمية: من سلك طريقًا يبتغي فيه علمًا سهل الله له طريقًا إلى الجنة
Thème: Quiconque emprunte une voie à la recherche d'un savoir, Allah lui facilite [grâce à cela] une voie vers le Paradis

عن أبي الدرداء -رضي الله عنه- عن النبي -صلى الله عليه وسلم- قال: «مَنْ سَلَكَ طَريقا يَبْتَغي فيه عِلْما سَهَّل الله له طريقا إلى الجنة، وإنَّ الملائكةَ لَتَضَعُ أجْنِحَتها لطالب العلم رضًا بما يَصنَع، وإنَ العالم لَيَسْتَغْفِرُ له مَنْ في السماوات ومَنْ في الأرض حتى الحيتَانُ في الماء، وفضْلُ العالم على العَابِدِ كَفَضْلِ القمر على سائِرِ الكواكب، وإنَّ العلماء وَرَثَة الأنبياء، وإنَّ الأنبياء لم يَوَرِّثُوا دينارا ولا دِرْهَماً وإنما وَرَّثُوا العلم، فَمَنْ أَخَذَهُ أَخَذَ بحَظٍّ وَافِرٍ».

Abû Ad-Dardâ' (qu'Allah l'agrée) relate que le Prophète (sur lui la paix et le salut) a dit : « Quiconque emprunte une voie à la recherche d'un savoir, Allah lui facilitera une voie vers le Paradis. Certes, les Anges recouvrent de leurs ailes celui qui recherche le savoir en signe de satisfaction pour ce qu'il fait. Ceux qui se trouvent dans les cieux et sur la Terre, jusqu'aux poissons dans l'eau, implorent le pardon en faveur du savant. Et le mérite du savant sur le dévot est comparable au mérite de la lune par rapport aux autres astres. Les savants sont les héritiers des Prophètes. Or, les Prophètes n'ont laissé en héritage ni dinar, ni dirham, ils n'ont légué que le savoir. Quiconque s'empare de cet héritage a certes recueilli une part de bien considérable. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
جاء هذا الحديث ليوضح بعض فضائل طلب العلم:
فمنها أن من مشى في طريق يريد بسيره فيه الذهاب لطلب العلم أو بحث عن العلم ولو في بيته جازاه الله -سبحانه- بأن يسهل له طريقاً إلى الجنة، وسلوكُ طريق العلم يشمل الطريق الحسي الذي يمشي فيه الإنسان برجله، كما يشمل الطريق المعنوي، بأن يلتمس العلم من مجالسة    العلماء، ومن بطون الكتب، وذلك أن الذي يراجع الكتب للعثور على حكم مسألة شرعية، أو يجلس إلى شيخ يتعلم منه، فإنه قد سلك طريقًا يلتمس فيه علمًا ولو كان جالسًا.
ومن الفضائل المذكورة في هذا الحديث أن العلماء يستغفر لهم أهل السماء والأرض، حتى الحيتان في البحر، وحتى الدواب في البر.
ومن فضائله أن الملائكة الذين كرمهم الله -عز وجل- تضع أجنحتها لطالب العلم رضا بما يصنع, تواضعًا وتعظيمًا للعلم وأهله.
ومن الفضائل التي ذكرها النبي -صلى الله عليه وسلم- في هذا الحديث أن العلماء ورثة الأنبياء، حيث ورثوا منهم العلم والعمل، وورثوا الدعوة إلى الله -عز وجل- وهداية الخلق ودلالتهم على الله -تعالى- وعلى دينه.
ومن فضائله أن مزية العالم على العابد كمزية القمر ليلة البدر على بقية الكواكب؛ لأن نور العبادة وكمالها ملازم للعابد لا يتخطاه، فهو كنور الكواكب, أما نور العلم وكماله فهو يتعدى إلى الغير فيستضيء به غير العالم.
وذكر -عليه الصلاة والسلام- أن الأنبياء لم يورثوا لمن بعدهم الدنيا، فلم يورثوا درهمًا ولا دينارًا،    وأن أعظم ميراث تركوه هو العلم، فمن أخذه أخذ بنصيب وافر كثير، وهو الإرث الحقيقي النافع.
ولا يظن المسلم أنَّ العالم المفضَّل عارٍ عن العمل، ولا العابد عن العِلم، بل إن علم ذاك غالب على عمله، وعمل هذا غالب على علمه، ولذلك جعل العلماء ورثة الأنبياء الذين فازوا بالحسنيين، العلم والعَمل وحازوا الفضيلتين، الكمال، والتكميل، وهذه طريقة العارفين بالله وسبيل السائرين إلى الله -تعالى-.
Ce hadith est venu afin de mettre en lumière certains mérites liés à la recherche de la science religieuse. Le premier d’entre eux concerne quiconque emprunte un chemin par le biais duquel il souhaite accéder au savoir, ne serait-ce que dans sa propre demeure : Allah, Gloire et Pureté à Lui, le récompensera en lui facilitant un chemin vers le Paradis. En effet, le fait d'emprunter une voie vers la science indique, d'une part, une voie concrète - au sens propre - sur laquelle l'individu marche à pieds et, d'autre part, une voie - au sens figuré - grâce à laquelle il recherche la science en fréquentant les assises des savants, en lisant les livres afin d'en extraire un jugement concernant une question juridique ou en s'asseyant auprès d'un savant en vue d'apprendre de lui. De ce fait, il aura emprunté une voie à la recherche de la science, quand bien même il serait resté assis. Parmi les mérites évoqués dans ce hadith, il y a le fait que ceux qui se trouvent dans les cieux et sur la Terre, jusqu’aux poissons dans la mer et autres bêtes vivant à la surface de la Terre, implorent le pardon pour le savant. Parmi ses mérites, il y a aussi le fait que les Anges, qu'Allah, à Lui la Puissance et la Grandeur, a honorés, recouvrent de leurs ailes celui qui recherche le savoir en signe de satisfaction à l'égard de ce qu'il fait, ainsi que par modestie et considération envers la science et ceux qui la détiennent. Parmi les mérites encore mentionnés par le Prophète (sur lui la paix et le salut) dans ce hadith, il y a le fait que les savants sont les héritiers des Prophètes. Ceci, parce qu'ils ont hérité d'eux la science et les œuvres, la prédication à la religion d'Allah, à Lui la Puissance et la Grandeur, ainsi que la guidée et l'orientation de la création lui indiquant [le chemin vers] Allah et Sa religion. Aussi, parmi les mérites de la recherche de la science, il y a le privilège du savant sur le dévot qui est comparable à la supériorité de la lune - lorsqu'elle est pleine - par rapport aux autres astres. Ceci car la lumière de l’adoration et sa perfection accompagnent continuellement le dévot sans le quitter de la même façon que la lumière accompagne les astres. Quant à la lumière de la science et sa perfection, elles se propagent et s'étendent à autrui et n'illuminent pas uniquement le savant. D'autre part, le Prophète (sur lui la paix et le salut) a évoqué que les Prophètes n'ont laissé aucun héritage mondain à leurs héritiers : ils n'ont légué ni dinar, ni dirham, et que le plus grand héritage qu'ils aient légué n'est autre que le savoir. Donc, quiconque s'empare de cet héritage acquiert une part de bien considérable, et c'est le véritable héritage profitable. Et le musulman ne doit pas penser que le savant émérite est dénué de toute œuvre et le dévot dénué de toute science. Plutôt, la science du savant est parfois plus grande que ses œuvres et, à l'opposé, les œuvres d'adoration du dévot sont parfois plus considérables que sa science. Voilà pourquoi, les savants ont été désignés comme les héritiers des Prophètes, ceux qui ont obtenu les deux gains : la science et les œuvres. De ce fait, Ils ont acquis les deux mérites : la complétude [de leur personne] et le fait d'aider au perfectionnement [d’autrui]. Et ceci est la voie de ceux qui connaissent Allah ainsi que le sentier de ceux qui cheminent vers Lui.

 

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[Bon]    ← →    Rapporté par Ibn Mâjah - Rapporté par At-Tirmidhî - Rapporté par Abû Dâwud - Rapporté par Aḥmad - Rapporté par Ad-Dârimî]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6267

 
Hadith   1267   الحديث
الأهمية: من سئل عن علم فكتمه ألجم يوم القيامة بلجام من نار
Thème: Quiconque est questionné à propos d'un savoir et le dissimule sera bridé, au Jour de la Résurrection, d'une bride de feu.

عن أبي هريرة -رضي الله عنه- أن النبي -صلى الله عليه وسلم- قال: «مَنْ سُئِلَ عن عِلْمٍ فَكَتَمَهُ، أُلْجِمَ يوم القيامةِ بِلِجَامٍ مِنْ نارٍ».

Abû Hurayrah (qu'Allah l'agrée) relate que le Prophète (sur lui la paix et le salut) a dit : « Quiconque est questionné à propos d'un savoir et le dissimule sera bridé, au Jour de la Résurrection, d'une bride de feu. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
هذا الحديث فيه التحذير الشديد من كتمان العلم, وأن من سُئل عن علم يحتاج إليه السائل في أمر دينه، ويلزم المسؤول عنه بيانه، فلم يبيِّن ذلك العلم بعدم الجواب, أو بمنع الكتاب، عاقبه الله تعالى يوم القيامة بأن يدخل في فمه لجاما من نار؛ مكافأة له حيث ألجم نفسه بالسكوت، والجزاء من جنس العمل, والوعيد في هذا الحديث يلحق من عَلم أن السائل يسأل للاسترشاد، أما إذا علم من السائل أنه يسأل امتحاناً وليس بقصد أن يسترشد فيعلم ويعمل، فالمسؤول بالخيار بين الإجابة وعدمها, ولا يلحقه الوعيد الوارد في الحديث.
Ce hadith contient une menace sévère au sujet de la dissimulation de la science. En effet, quiconque est interrogé sur une science dont le questionneur a besoin dans une affaire liée à sa religion, doit impérativement l'éclaircir sur ce sujet. Et s'il ne l'éclaircit pas sur cette science en le privant de la réponse ou en l'empêchant d'accéder à un livre, alors Allah, Exalté soit-Il, le punira le Jour de la Résurrection en lui mettant une bride de feu dans sa bouche, en guise de sanction, car il aura bridé sa personne par le silence. Et la rétribution est en fonction de la nature même de l’acte. Par ailleurs, dans ce hadith, la menace ne concerne que la personne qui sait que le questionneur cherche à être orienté. En effet, si la personne [questionnée] sait que le questionneur ne la questionne que pour la mettre à l'épreuve, et non pour être guidé dans le but de savoir puis d'œuvrer, elle a alors le choix de lui répondre ou de se taire sans être concernée par la menace évoquée dans ce hadith.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Ibn Mâjah - Rapporté par At-Tirmidhî - Rapporté par Abû Dâwud - Rapporté par Aḥmad]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6268

 
Hadith   1268   الحديث
الأهمية: من صلى الصبح فهو في ذمة الله
Thème: Quiconque accomplit la prière de l'aube est sous la protection d'Allah.

عن جندب بن سفيان البجلي -رضي الله عنه- عن النبي -صلى الله عليه وسلم- أنه قال: «مَنْ صلَّى الصبحَ فهو في ذِمَّةِ اللهِ، فانظُرْ يا ابنَ آدمَ، لا يَطْلُبَنَّكَ اللهُ مِنْ ذِمَّتِهِ بِشَيء».

Jundub ibn Sufyân Al-Bajalî (qu'Allah l'agrée) relate que le Prophète (sur lui la paix et le salut) a dit : « Quiconque accomplit la prière de l'aube est sous la protection d'Allah. Regarde donc, ô fils d'Adam, qu'Allah n'ait rien à exiger de toi en contrepartie de Sa protection ! »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
يبين هذا الحديث فضل صلاة الصبح وأن مصليها في ذمة اللّه، أي: في كلاءته وحفظه، وفي عهده وأمانته، وفي رواية لأبي نعيم في مستخرجه (2/ 252) ح1467: (في جماعة)، ثم حذَّر الإنسان من التعرض لمن هو كذلك، فخاطبه منبِّهًا محذرًا: فلا يحاسبنك الله بسبب تعرضك بأذى لمن هو في ذمة الله, فإن ذلك سبب لعقوبة الله -تعالى-، ودخول النار والعياذ بالله. أو أن معنى قوله: "لا يطلبنك اللّه من ذمته بشيء"، يعني: لا تفرطوا في صلاة الفجر، أولا تعملوا عملاً سيئاً، فيطالبكم الله -تعالى- بما عهد به إليكم، وهذا دليل على أن صلاة الفجر كالمفتاح لصلاة النهار، بل لعمل النهار كله، وأنها كالمعاهدة مع الله بأن يقوم العبد بطاعة ربه -عز وجل- ممتثلاً لأمره مجتنبًا لنهيه.
Ce hadith explique le mérite de la prière de l'aube (« ṣalâtu-ṣ-ṣubḥ ») et que celui qui l'accomplit est placé sous la protection d'Allah, c'est-à-dire : sous Sa protection et préservé par Lui, ainsi que sujet à Sa promesse et sous Sa responsabilité. Et dans la version de Abû Nua'aym dans son livre (Tome : 2 / page : 252) au hadith numéro 1467 : " en groupe ". Puis, il [c'est à dire : le Prophète (sur lui la paix et le salut)] a mis en garde l'individu de s’exposer à quelqu’un qui serait ainsi. Il s’est adressé à lui en l’alertant et en l’avertissant [en disant] : « Qu’Allah ne te demande pas compte au sujet du tort que tu causes à celui qui est sous Sa protection. En effet, c'est une cause de punition [venant] d’Allah, Exalté soit-Il, et d’entrée en Enfer. Qu’Allah nous en protège ! Ou la signification de sa parole : " Qu'Allah n'ait rien à exiger de toi en contrepartie de Sa protection ! " Cela signifie : ne soyez pas négligent concernant la prière de l’aube (« ṣalâtu-l-fajr ») ou n’accomplissez pas de mauvaises œuvres au sujet desquelles Allah, Exalté soit-Il, pourrait ensuite vous demander des comptes relatifs à ce sur quoi vous vous êtes engagés [vis-à-vis de Lui]. Par conséquent, c'est une preuve que la prière de l’aube (« ṣalâtu-l-fajr ») est comme la clé des prières du jour. Plutôt, elle est la clé de toutes les œuvres du jour. Elle est comme un pacte d’engagement avec Allah qui consiste à ce que le serviteur accomplisse les actes d'obéissance à son Seigneur, à Lui la Puissance et la Grandeur, en appliquant Son ordre et en évitant Son interdit.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Aḥmad - Rapporté par Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6269

 
Hadith   1269   الحديث
الأهمية: من عاد مريضًا لم يحضره أجله، فقال عنده سَبعَ مراتٍ: أسأل الله العظيم، ربَّ العرشِ العظيم، أن يَشفيك، إلا عافاه الله من ذلك المرض
Thème: Personne ne visite un malade, dont le terme n’est pas encore venu, disant sept fois auprès de lui : " Je demande à Allah, le Majestueux, le Seigneur du Trône majestueux, de te guérir ! " sans qu'Allah ne le guérisse de cette maladie.

عن عبدالله بن عباس -رضي الله عنهما- مرفوعاً: «مَن عادَ مَريضا لم يحضُرهُ أجلُه، فقال عنده سَبعَ مراتٍ: أسأل الله العظيم، ربَّ العرشِ العظيم، أن يَشفيك، إلا عافاه الله من ذلك المرض».

ʽAbdullah ibn ʽAbbâs (qu'Allah l'agrée, lui et son père) relate : « Personne ne visite un malade, dont le terme n’est pas encore venu, disant sept fois auprès de lui : " Je demande à Allah, le Majestueux, le Seigneur du Trône majestueux, de te guérir ! " sans qu'Allah ne le guérisse de cette maladie. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
حديث ابن عباس -رضي الله عنهما- معناه أن الإنسان إذا زار مريضاً، لم يحضر أجله أي: ليس الذي فيه مرض الموت، فقال: "أسأل الله العظيم، رب العرش العظيم، أن يشفيك سبع مرات إلا شفاه الله من هذا المرض"، هذا إذا لم يحضر الأجل أما إذا حضر الأجل، فلا ينفع الدواء ولا القراءة؛ لأن الله تعالى قال: "لكل أمة أجل، فإذا جاء أجلهم لا يستأخرون ساعة، ولا يستقدمون" الأعراف: 34.
La signification de ce hadith d’Ibn ʽAbbâs (qu'Allah l'agrée, lui et son père) est que lorsque quelqu’un visite un malade et dit sept fois - auprès de lui - l’invocation suivante : « Je demande à Allah, le Majestueux, le Seigneur du Trône majestueux, de te guérir », Allah guérira la personne de cette maladie. Ceci est vrai tant que le terme du malade n’est pas venu, car si c’est pour lui l’heure de mourir, ni un médicament, ni la récitation du Coran ne pourront lui être utile. En effet, Allah, Exalté soit-Il, dit : {( Chaque peuple a un délai et lorsque leur délai prend fin, alors ils ne peuvent ni le retarder, ni l’avancer d’un seul instant. )} [Coran : 7/34].

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par At-Tirmidhî - Rapporté par Abû Dâwud - Rapporté par Aḥmad]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6270

 
Hadith   1270   الحديث
الأهمية: من فطر صائمًا كان له مثل أجره
Thème: Quiconque nourrit un jeûneur [pour la rupture du jeûne] aura la même récompense que lui.

عن زيد بن خالد الجهني -رضي الله عنه- عن النبي -صلى الله عليه وسلم- أنه قال: «مَنْ فَطَّرَ صائمًا، كان له مِثْلُ أجْرِهِ، غَيْرَ أنَّهُ لاَ يُنْقَصُ مِنْ أجْرِ الصَّائِمِ شَيْءٌ».

Zayd ibn Khâlid Al-Juhany (qu'Allah l'agrée) relate que le Prophète (sur lui la paix et le salut) a dit : « Quiconque nourrit un jeûneur [pour la rupture du jeûne] aura la même récompense que lui sans que cela ne diminue en rien la récompense du jeûneur. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
في هذا الحديث بيان لفضل تفطير الصائم, والندب إلى ذلك والترغيب فيه, وأن من فعل ذلك يُكتب له مثل أجر الصائم من غير أن ينقص شيء من أجر الصائم, وهذا من فضل الله -تعالى- على عباده, لما في ذلك من التعاون على البر والتقوى, وإيجاد المحبة والتكافل بين المسلمين, وظاهر الحديث أن الإنسان لو فطر صائماً ولو بتمرة واحدة فإنه له مثل أجره، ولهذا ينبغي للإنسان أن يحرص على إفطار الصائمين بقدر المستطاع لاسيما مع حاجة الصائمين وفقرهم, أو حاجتهم لكونهم لا يجدون من يقوم بتجهيز الفطور لهم.
Ce hadith explique le mérite qu’il y a à nourrir un jeûneur et exhorte à accomplir une telle œuvre en soulignant que celui qui agit de la sorte aura la même récompense que celui qui jeûne sans que cela ne diminue en rien la récompense de ce dernier. Et ceci fait partie de la grâce d'Allah, Exalté soit-Il, envers Ses serviteurs lorsqu'ils s'entraident mutuellement dans le bien et la piété, et que se développe ainsi l'amour et la solidarité entre les musulmans. Ce qui est apparent du hadith est que si quelqu'un nourrit un jeûneur, ne serait-ce qu'avec une seule datte, il obtiendra la même récompense que lui pour son jeûne. Voilà pourquoi, il convient que la personne soit assidue à nourrir les jeûneurs, évidemment selon sa capacité, et cela, d’autant plus si les jeûneurs sont dans la nécessité et la pauvreté ou bien qu'ils ne trouvent personne qui puisse leur préparer le repas de rupture du jeûne.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Ibn Mâjah - Rapporté par At-Tirmidhî - Rapporté par An-Nassâ'î - Rapporté par Aḥmad - Rapporté par Ad-Dârimî]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6271

 
Hadith   1271   الحديث
الأهمية: من قال حين يسمع المؤذن: أشهد أن لا إله إلا الله وحده لا شريك له وأنَّ محمداً عبده ورسولُه، رضيتُ بالله رباً وبمحمدٍ رسولاً وبالإسلام دِينا، غُفِرَ له ذَنْبُه
Thème: Quiconque dit, au moment où il entend le muezzin : " Je témoigne qu'il n'y a aucune divinité [digne d'adoration] excepté Allah, Seul et sans associé, et que Mohammed est Son serviteur et Son Messager. J'ai agréé Allah comme Seigneur, Muḥammad comme Messager et l'Islam comme religion ", ses péchés lui sont pardonnés.

عن سعد بن أبي وقاص -رضي الله عنه- عن النبي -صلى الله عليه وسلم- أنه قال: "من قال حين يسمع المؤذن: أشهد أن لا إله إلا الله وحده لا شريك له وأنَّ محمداً عبده ورسولُه، رضيتُ بالله رباً وبمحمدٍ رسولاً وبالإسلام دِينا، غُفِرَ له ذَنْبُه".

Sa'd ibn Abî Waqqâs (qu'Allah l'agrée) relate que le Prophète (sur lui la paix et le salut) a dit : « Quiconque dit, au moment où il entend le muezzin : " Je témoigne qu'il n'y a aucune divinité [digne d'adoration] excepté Allah, Seul et sans associé, et que Mohammed est Son serviteur et Son Messager. J'ai agréé Allah comme Seigneur, Muḥammad comme Messager et l'Islam comme religion ", ses péchés lui sont pardonnés. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
"من قال حين يسمع المؤذن" أي: يسمع أذانه "أشهد أن لا إله إلا الله وحده" أي: أقر وأعترف وأُخبِر أنه لا معبود بحق إلا الله، وقوله: "لا شريك له" زيادة تأكيد، "وأن محمدا عبده" قدمه إظهاراً للعبودية وتواضعاً، وقوله: "ورسوله" أظهره تحدثاً بالنعمة، "رضيت بالله رباً" أي: بربوبيته وألوهيته وأسمائه وصفاته، وقوله: "وبمحمد رسولاً" أي: بجميع ما أرسل به، وبلغه إلينا، وقوله: "وبالإسلام" أي: بجميع أحكام الإسلام من الأوامر والنواهي، قوله: "ديناً" أي: اعتقاداً وانقياداً، قوله: "غفر له ذنبه" أي: من الصغائر، فهذا الذكر يقال إذا قال المؤذن: اشهد أن لا إله إلا الله أشهد أن محمداً رسول الله، ويمكن أن يقال بعد الأذان؛ لأن الحديث يحتمل الأمرين.
« Quiconque dit, au moment où il entend le muezzin... », c'est à dire lorsqu'il entend son appel à la prière (« Al-Adhân ») : « Je témoigne qu'il n'y a aucune divinité [digne d'adoration] excepté Allah, Seul... », c'est à dire : j'atteste, je reconnais et j'informe que personne n'est digne d'être adoré hormis Allah « ... et sans associé. » c'est une confirmation supplémentaire. « ... et que Muḥammad est Son serviteur », ce point a été mentionné en premier afin de montrer son statut d'adorateur humble « ... et Son Messager », et celui-ci afin de rappeler ce bienfait. « J'ai agréé Allah comme Seigneur », c'est-à-dire : dans Sa seigneurie, Sa divinité, Ses noms et Ses attributs. Sa parole : « Muḥammad comme Messager », c'est à dire : je suis satisfait de l'ensemble de ce avec quoi il a été envoyé et de ce qu'il nous a transmis. Sa parole : « ... et l'Islam », c'est-à-dire : de l'ensemble de ses décrets et jugements comprenant les ordres et les interdits, « ... comme religion » c'est-à-dire : en y croyant [fermement] et en m'y soumettant. « ... ses péchés lui sont pardonnés. », c'est à dire : les petits péchés. Cette invocation doit être prononcée lorsque le muezzin dit : « Je témoigne qu'il n'y a aucune divinité [digne d'adoration] excepté Allah, Je témoigne que Muḥammad est le Messager d'Allah. » Il est aussi possible de la prononcer après la fin de l'appel à la prière car le hadith admet ces deux éventualités.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6272

 
Hadith   1272   الحديث
الأهمية: من قال: لا إله إلا الله والله أكبر. صدقه ربه فقال: لا إله إلا أنا وأنا أكبر
Thème: Quiconque dit : " Il n’est de divinité [digne d’adoration] en dehors d'Allah ! " et : " Allah est plus Grand [que tout] ! ", verra ses paroles approuvées par son Seigneur qui dira : " Il n’est de divinité [digne d’adoration] en dehors de Moi ! " et : " Je suis plus Grand [que tout] ! "

عن أبي سعيد الخدري وأبي هريرة -رضي الله عنهما- أَنهُما شَهِدَا عَلَى رسول اللَّه -صَلّى اللهُ عَلَيْهِ وسَلَّم- أَنه قالَ: «من قال: لا إله إلا الله والله أكبر، صَدَّقه ربه، فقال: لا إله إلا أنا وأنا أكبر. وإذا قال: لا إله إلا الله وحده لا شريك له، قال: يقول: لا إله إلا أنا وَحدِي لا شريك لي. وإذا قال: لا إله إلا الله له الملك وله الحمد، قال: لا إله إلا أنا لي الملك ولي الحمد. وإذا قال: لا إله إلا الله ولا حول ولا قوة إلا بالله، قال: لا إله إلا أنا ولا حول ولا قوة إلا بي» وكان يقول: «من قالها في مرضه ثم مات لم تَطْعَمْهُ النار».

Abû Sa'îd Al-Khoudrî et Abû Hurayrah (qu'Allah les agrée) relatent : « Quiconque dit : " Il n’est de divinité [digne d’adoration] en dehors d'Allah ! " et : " Allah est plus Grand [que tout] ! ", verra ses paroles approuvées par son Seigneur qui dira : " Il n’est de divinité [digne d’adoration] en dehors de Moi ! " et : " Je suis plus Grand [que tout] ! " S’il dit : " Il n’y a point de divinité [digne d’adoration] en dehors d’Allah, Seul et sans associé. " Allah répondra : " En effet, il n’y a point de divinité [digne d’adoration] en dehors de Moi, Seul et sans associé. " S’il dit : " Il n’y a point de divinité [digne d’adoration] en dehors d’Allah, à Lui la Royauté et la Louange. Allah répondra : " En effet, il n’y a point de divinité [digne d’adoration] en dehors de Moi, à Moi la Royauté et la Louange. " S’il dit : " Il n’y a point de divinité [digne d’adoration] en dehors d’Allah et il n’y a ni force, ni puissance si ce n’est en Allah. " Allah répondra : " En effet, il n’y a point de divinité [digne d’adoration] en dehors de Moi, et il n’y a ni force, ni puissance si ce n’est en Moi. " » Le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) ajouta : « Celui qui dit ceci au cours d’une maladie puis meurt ne sera pas touché par le Feu. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
عن أبي هريرة وأبي سعيد الخدري -رضي الله عنهما- عن النبي -صلى الله عليه وسلم- في أن الله -سبحانه وتعالى- يصدق العبد إذا قال: لا إله إلا الله، الله أكبر. قال الله: إنه لا إله إلا أنا وأنا أكبر، وإذا قال: الله أكبر ولا حول ولا قوة إلا بالله، كذلك يصدقه الله، فمن قال هذا: لا إله إلا الله، ولا حول ولا قوة إلا بالله، ثم مات مع بقية الذكر، فإنه لا تطعمه النار أي: يكون ذلك من أسباب تحريم الإنسان على النار، فينبغي للإنسان أن يحفظ هذا الذكر، وأن يكثر منه في حال مرضه، حتى يختم له بالخير إن شاء الله -تعالى-.
Abû Hurayrah et Abû Sa’îd Al-Khudrî (qu’Allah les agrée) relatent que le Prophète (sur lui la paix et le salut) a dit que lorsque quelqu’un dit : « Il n’est de divinité [digne d’adoration] en dehors d'Allah ! » et : « Allah est plus Grand [que tout] ! » (Lâ Ilâha Illa-Llâh ; Allâhu Akbar), Allah, Exalté soit-Il, le confirme en disant : « Il n’y a point de divinité en dehors de Moi et Je suis plus Grand [que tout]. » S’il dit : « Allah est plus Grand [que tout] et il n’y a ni force, ni puissance si ce n’est en Allah. » (Lâ Ilâha Illa-Llâh ; Lâ Ḥawla Wa Lâ Quwwata Illâ BiLlâh), Allah, Exalté soit-Il, le confirme également. Ainsi, quiconque dit ceci : « Il n’est de divinité [digne d’adoration] en dehors d'Allah ! » et « il n’y a ni force, ni puissance si ce n’est en Allah. » ainsi que le reste de la formule, et meurt juste après, le feu ne le consommera pas. C’est-à-dire que cet acte est l'une des causes qui épargneront à l’individu d’entrer en Enfer. Il convient donc à chacun de mémoriser cette formule et de la répéter souvent lorsque l’on est malade, de sorte à ce que cela constitue une fin heureuse, si Allah, Exalté soit-Il, le souhaite.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Ibn Mâjah - Rapporté par At-Tirmidhî]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6273

 
Hadith   1273   الحديث
الأهمية: من قرأ بالآيتين من آخر سورة البقرة في ليلة كفتاه
Thème: Quiconque récite, durant la nuit, les deux derniers versets de la sourate : la Vache (« Al-Baqarah »), ceux-ci lui suffiront.

عن أبي مسعود البدري -رضي الله عنه- عن النبي -صلى الله عليه وسلم- قال: «مَنْ قَرَأَ بِالآيَتَيْنِ مِنْ آخر سُورَةِ البَقَرَةِ في لَيْلَةٍ كَفَتَاه».

Abû Mas'ûd Al Badrî (qu'Allah l'agrée) relate que le Prophète (sur lui la paix et le salut) a dit : « Quiconque récite, durant la nuit, les deux derniers versets de la sourate : la Vache (« Al-Baqarah »), ceux-ci lui suffiront. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
أخبر النبي عليه الصلاة والسلام أن من قرأ الآيتين الأخيرتين من سورة البقرة في الليل قبل نومه فإن الله يكفيه الشر والمكروه، وقيل في معنى كفتاه:    أي عن قيام الليل، أو كفتاه عن سائر الأوراد، أو أراد أنهما أقل ما يجزىء من القراءة في قيام الليل، وقيل غير ذلك، وكل ما ذكر صحيح يشمله اللفظ.
Le Prophète (sur lui la paix et le salut) a informé du fait que quiconque récite, durant la nuit, avant de se coucher, les deux derniers versets de la sourate : la Vache (« Al-Baqarah »), Allah le protégera de tout mal. Il a été dit que l'expression : « ceux-ci lui suffiront » signifiait : lui suffirait en tant que prière nocturne ; ou en tant que récitation de ses invocations quotidiennes ; ou encore que c'est le minimum requis comme lecture du Coran durant la prière nocturne. D'autres explications ont été avancées. Mais tout ce qui a été mentionné est correct car les termes du texte englobent tout cela.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6274

 
Hadith   1274   الحديث
الأهمية: من قرأ حرفاً من كتاب الله فله حسنة والحسنة بعشر أمثالها
Thème: Quiconque lit une lettre du Livre d'Allah obtient une bonne action et la bonne action a dix fois sa récompense

عن ابن مسعود -رضي الله عنه- قال: قال رسول الله -صلى الله عليه وسلم-: «مَنْ قَرَأ حَرْفاً مِنْ كِتاب الله فَلَهُ حَسَنَة، والحَسَنَة بِعَشْرِ أمْثَالِها، لا أقول: ألم حَرفٌ، ولكِنْ: ألِفٌ حَرْفٌ، ولاَمٌ حَرْفٌ، ومِيمٌ حَرْفٌ».

Ibn Mas'ûd (qu'Allah l'agrée) relate que le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) a dit : « Quiconque lit une lettre du Livre d'Allah obtient une bonne action et la bonne action a dix fois sa récompense. Je ne dis pas que : " Alif, Lam, Mim " est une lettre, mais que : " Alif " est une lettre, " Lam " est une lettre et " Mim " est une lettre. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
يروي    ابن مسعود -رضي اللّه عنه- في هذا الحديث أن رسول اللّه -صلى الله عليه وسلم- أخبر أن كل مسلم يقرأ حرفاً من كتاب اللّه فجزاؤه عن الحرف الواحد عشر حسنات، وقوله: "لا أقول الم حرف" أي: لا أقول إن مجموع الأحرف الثلاثة حرف، بل ألف حرف ولام حرف وميم حرف، فيثاب قارئ ذلك ثلاثين حسنة، وهذه نعمة عظيمة وأجر كبير، فينبغي على الإنسان أن يكثر من تلاوة كتاب الله -عز وجل-.
Dans ce hadith, Ibn Mas'ûd (qu'Allah l'agrée) relate que le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) a informé du fait que tout musulman qui lit une lettre du Livre d'Allah obtient, pour chaque lettre lue, dix bonnes actions. Et sa parole : « Je ne dis pas que : " Alif, Lam, Mim " est une lettre » signifie que ce groupe de trois lettres ne représente pas une seule lettre, mais au contraire que " Alif " est une lettre, " Lâm " est une lettre et " Mîm " est une lettre. Par conséquent, le lecteur sera récompensé de trente bonnes actions, et c'est vraiment un immense bienfait et une grande récompense. C'est pourquoi l'individu se doit de souvent réciter le Livre d'Allah, à Lui la Puissance et la Grandeur.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par At-Tirmidhî]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6275

 
Hadith   1275   الحديث
الأهمية: من لم يتغن بالقرآن فليس منا
Thème: Quiconque ne s'efforce pas d'embellir sa lecture du Coran n'est pas des nôtres.

عن أبي لبابة بشير بن عبد المنذر -رضي الله عنه-: أن النبي -صلى الله عليه وسلم- قال: «مَن لَم يَتَغنَّ بِالقُرآنِ فَليسَ مِنَّا».

Abû Lubâbah Bashîr ibn Al-Mundhir (qu'Allah l'agrée) relate que le Prophète (sur lui la paix et le salut) a dit : « Quiconque ne s'efforce pas d'embellir sa lecture du Coran n'est pas des nôtres. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
حث النبي -صلى الله عليه وسلم- في هذا الحديث على التغني بالقرآن، وهذه الكلمة لها معنيان؛ الأول: من لم يتغن به، أي: من لم يحسن صوته بالقرآن فليس من أهل هدينا وطريقتنا, والمعنى الثاني: من لم يستغن به عن غيره بحيث يطلب الهدى من سواه فليس منا، ولا شك أن من طلب الهدى من غير القرآن أضله الله والعياذ بالله، فيدل الحديث على أنه ينبغي للإنسان أن يحسن صوته بالقرآن، وأن يستغنى به عن غيره.
Dans ce hadith, le Prophète (sur lui la paix et le salut) a incité à embellir la lecture du Coran. Et cette parole : « Quiconque ne s'efforce pas d'embellir sa lecture du Coran » revêt deux significations. La première : « Quiconque ne s'efforce pas d'embellir sa lecture du Coran », c'est-à-dire : Quiconque n'embellit pas sa voix lors de la lecture du Coran n'est pas parmi les gens qui suivent notre guidée et notre voie. La seconde signification est : quiconque ne se contente pas du Coran, de sorte qu'il recherche la guidée en dehors de lui auprès d'autre chose ou d'autrui, n'est pas des nôtres. Et il n'y a aucun doute que quiconque recherche la guidée en dehors du Coran, Allah l'égarera. Qu'Allah nous en protège ! Ce hadith indique donc que l'individu doit embellir sa voix lors de la récitation du Coran et qu'il doit se suffire de ce qu'il contient face à quoi que ce soit d'autre.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Abû Dâwud]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6276

 
Hadith   1276   الحديث
الأهمية: إن الله محسن يحب الإحسان إلى كل شيء، فإذا قتلتم فأحسنوا القتلة، وإذا ذبحتم فأحسنوا الذبح، وليحد أحدكم شفرته، وليرح ذبيحته
Thème: Allah est Bienfaisant et aime la bienfaisance en toute chose. Donc, lorsque vous tuez, faites-le bien ! Et lorsque vous égorgez, faites-le bien ! L’homme doit aiguiser son couteau et soulager sa bête.

عن شداد بن أوس -رضي الله عنه- قال: حفِظتُ من رسول الله -صلى الله عليه وسلم- اثنتين قال: «إن الله مُحسنٌ يحبُّ الإحسانَ إلى كلِّ شيء، فإذا قتلتم فأحسِنوا القِتْلة، وإذا ذبحتم فأحسنوا الذَّبحَ، وليُحِدَّ أحدُكم شَفْرَتَه، وليُرِح ذبيحتَه».

Shaddâd ibn Aws (qu’Allah l’agrée) relate : « J’ai retenu deux choses du Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) : Il a dit : " Allah est Bienfaisant et aime la bienfaisance en toute chose. Donc, lorsque vous tuez, faites-le bien ! Et lorsque vous égorgez, faites-le bien aussi ! L’homme doit aiguiser son couteau et soulager sa bête. " »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
يخبر شداد بن أوس -رضي الله عنه- أنه تعلم من النبي -صلى الله عليه وسلم- أمرين الأول: قوله -صلى الله عليه وسلم-: «إن الله مُحسنٌ يحبُّ الإحسانَ إلى كلِّ شيء» فمن أسمائه -تعالى- المحسن، أي المتفضِّل المنعم الرحيم الرؤوف، فهو -سبحانه- يحب التفضل والإنعام والرحمة والرأفة في كل شيء. أما الأمر الثاني وهو مترتب على الأمر الأول فهو قوله -صلى الله عليه وسلم-: «فإذا قتلتم فأحسِنوا القِتْلة، وإذا ذبحتم فأحسنوا الذَّبحَ، وليُحِدَّ أحدُكم شَفْرَتَه، وليُرِح ذبيحتَه» أي إذا قتلتم نفسًا من النفوس التي يُباح قتلها من كافر حربي أو مرتد أو قاتل أو غير ذلك، فيجب عليكم أن تُحسنوا صورة القتل وهيئته، كذلك إذا ذبحتم الحيوانات يجب عليكم أن تُحسنوا ذبحها بإراحة الذبيحة وإحداد السكين وتعجيل إمرارها وغير ذلك، ويستحب أن لا يسن السكين بحضرة الذبيحة، وأن لا يذبح واحدة بحضرة أخرى، ولا يجرها إلى مذبحها.
Shaddâd ibn Aws (qu’Allah l’agrée) informe avoir appris deux choses du Prophète (sur lui la paix et le salut) : 1- Sa parole (sur lui la paix et le salut) : « Allah est Bienfaisant et Il aime la bienfaisance en toute chose. » Et parmi Ses Noms, Exalté soit-Il, il y a : « Al-Muḥsin », c’est-à-dire : Celui qui accorde Sa grâce, le Bienfaiteur, le Miséricordieux, le Compatissant. Il, Gloire et Pureté à Lui, aime la gratification, la bienfaisance, la miséricorde et la compassion en toute chose. 2- Cela découle du premier point et c’est sa parole (sur lui la paix et le salut) : « Lorsque vous tuez, faites-le bien ! Et lorsque vous égorgez, faites-le bien ! L’homme doit aiguiser son couteau et soulager sa bête. » C’est-à-dire : lorsque vous devez tuer une âme parmi les âmes qu’il est licite de tuer lorsque vous y êtes autorisés, comme un mécréant en temps de guerre [contre les musulmans], un apostat, un meurtrier, ou autre. Alors, vous avez le devoir de soigner la façon et la forme de la mise à mort. Il en est de même lorsque vous égorgez des animaux, vous devez le faire soigneusement, en soulageant la bête, en aiguisant le couteau et en passant le couteau rapidement, ainsi que d’autres choses. De même, il est recommandé de ne pas aiguiser le couteau en présence de la bête, de ne pas égorger une bête en présence d’une autre et de ne pas traîner la bête jusqu’à l’endroit de sa mise à mort.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par ʽAbd Ar-Razzâq - Rapporté par Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6326

 
Hadith   1277   الحديث
الأهمية: قال الله: كذبني ابن آدم ولم يكن له ذلك
Thème: Allah, Exalté soit-Il, a dit : " Le fils d’Adam m’a démenti alors qu’il n’en avait pas le droit..."

عن أبي هريرة -رضي الله عنه- مرفوعاً: «قال الله: كذَّبني ابنُ آدم ولم يكن له ذلك، وشتمني ولم يكن له ذلك، فأمَّا تكذيبُه إيَّايَ فقوله: لن يعيدَني، كما بدأني، وليس أولُ الخلق بأهونَ عليَّ من إعادتِه، وأما شتمُه إيَّايَ فقوله: اتَّخذَ اللهُ ولدًا، وأنا الأحدُ الصمد، لم ألِدْ ولم أولَد، ولم يكن لي كُفْؤًا أحدٌ».

Abû Hurayrah (qu’Allah l’agrée) relate que le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) a dit : « Allah, Exalté soit-Il, a dit : " Le fils d’Adam m’a démenti alors qu’il n’en avait pas le droit. Et il m’a insulté alors qu’il n’en avait pas le droit. Quant au fait qu'il m'ait démenti, il a dit : " Allah ne me fera pas revenir de la même manière qu’Il m’a créé ! " Pourtant, le créer ne M’est pas plus difficile que de le faire revenir. Et quant au fait qu’il m'ait insulté, il a dit : " Allah s’est attribué un enfant ! " Pourtant, Je suis l’Unique, le Parfait ! Je n’ai pas enfanté, Je n’ai pas été enfanté et nul ne M’est semblable ! " »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
هذا حديث قدسي، يخبر النبي -صلى الله عليه وسلم- عن ربه -عز وجل- أنه قال: «كذَّبني ابنُ آدم ولم يكن له ذلك» أي كذبني طائفة من بني آدم، والمراد بهم المنكرون للبعث من مشركي العرب وغيرهم من عُبَّاد الأوثان والنصارى كما سيأتي في بقية الحديث، وما كان ينبغي لهم أن يكذبوا الله، وما كان ينبغي لله أن يُكذَّب. «وشتمني ولم يكن له ذلك» الشتم توصيف الشيء بما هو إزراء ونقص فيه، والمراد أن بعض بني آدم قد وصفوا الله بما فيه نقص، وهم من أثبتوا لله ولدا كما سيأتي، وما كان ينبغي لهم أن يشتموا الله، وما كان ينبغي لله أن يُشتم. ثم فصَّل ما أجمله قائلا: «فأما تكذيبه إياي فقوله: لن يعيدني كما بدأني» أي: فأما تكذيب العبد لربه فزعمه أن الله لن يحييه بعد موته كما خلقه أول مرة من عدم، وهذا كفر وتكذيب، ثم ردَّ عليهم بقوله: «وليس أول الخلق بأهون عليَّ من إعادته» أي: وليس بدء الخلق من عدم بأسهل عليَّ من الإحياء بعد الممات، بل هما يستويان في قدرتي، بل الإعادة أسهل عادة؛ لوجود أصل البنية وأثرها، وقوله: «وأما شتمه إياي فقوله: اتخذ الله ولدا» أي: أثبتوا له ولدا،{وقالت اليهود عزيز ابن الله وقالت النصارى المسيح ابن الله} وقالت العرب: الملائكة بنات الله. وهذا شتم لله تعالى وتنقص منه، وإنزاله منزلة المخلوقين، ثم رد عليهم بقوله: «وأنا الأحد» المنفرد المطلق ذاتا وصفات، المنزه عن كل نقص والمتصف بكل كمال، «الصمد» الذي لا يحتاج إلى أحد، ويحتاج إليه كل أحد غيره، الذي قد كمل في أنواع الشرف والسؤدد. «لم ألِد» أي: لم أكن والدا لأحد «ولم أولد» أي: ولم أكن ولدا لأحد؛ لأنه أول بلا ابتداء كما أنه آخر بلا انتهاء «ولم يكن لي كفؤًا أحد» يعني: وليس لي مثلا ولا نظيرا، ونفي الكفء يعم الوالدية والولدية والزوجية وغيرها.
Ceci est un hadith appelé : « hadith Qudsî », dans lequel le Prophète (sur lui la paix et le salut) informe du fait que son Seigneur, Exalté soit-Il, a dit : « Le fils d’Adam m’a démenti alors qu’il n’en avait pas le droit. », c’est-à-dire : un groupe parmi les enfants d’Adam m’a démenti. Cela concerne ceux qui renient la Résurrection, comme les païens arabes, les adorateurs des idoles et les chrétiens, comme exposé à la fin du hadith. En effet, il ne leur appartient nullement de démentir Allah, Exalté soit-Il, et Allah ne mérite pas d’être démenti. « Et il m’a insulté alors qu’il n’en avait pas le droit », c’est-à-dire : certains êtres humains ont attribué à Allah ce qui relève de l’imperfection et cela concerne ceux qui Lui attribuent un enfant, comme on le comprend par la suite. Pourtant, il ne leur appartient nullement d’insulter Allah, Exalté soit-Il, tout comme Allah ne mérite pas qu’on l'insulte. Ensuite, Allah détaille la chose en disant : « Quant au fait qu'il m'ait démenti, il a dit : " Allah ne me fera pas revenir de la même manière qu’Il m’a créé ! " » C’est-à-dire : l’être humain dément son Seigneur en prétendant qu’Il ne le fera pas revivre après sa mort comme Il l’a créé à partir du néant. Ceci constitue de la mécréance et de l’incroyance. Allah, Exalté soit-Il, leur répond en disant : « Le créer ne M’est pas plus difficile que de le faire revenir ! », c’est-à-dire : le fait de le créer à partir du néant ne M’est pas plus difficile que de le faire revivre après sa mort, et Je suis autant capable de l’un que de l’autre. De plus, logiquement, le faire revenir est plus facile que de le créer, puisque les bases et les traces de son corps existent déjà. « Et quant au fait qu'il m'ait insulté, il a dit : " Allah s’est attribué un enfant ! " », c’est-à-dire : ils lui ont attribué un enfant. En effet : {( Les juifs ont dit : « ‘Uzayr est le fils d’Allah ! », et les chrétiens ont dit : « Le messie est le fils d’Allah ! »)} [Coran : 9/30]. Et les Arabes ont dit : « Les Anges sont les filles d’Allah ! » Ceci revient à insulter Allah et à Le dénigrer, à Le mettre au même rang que les créatures. Allah, Exalté soit-Il, leur a répondu en disant : « Je suis l’Unique », Celui qui est absolument Unique, tant par Son être que par Ses qualités, Celui qui est exempt de toute imperfection et doté de tous les aspects de la perfection. « Le Parfait » : Celui qui est absolument indépendant et dont chacun dépend, Celui qui est parfait dans tous les aspects de la supériorité et de la noblesse. « Je n’ai pas enfanté ! » : Je ne suis le père de personne. « Je n’ai pas été enfanté ! » : Je ne suis l’enfant de personne, puisqu’Il est le Premier et le Dernier, l’Eternel. « Et nul ne M’est semblable ! » : Je n’ai aucun équivalent, ni aucun égal. Le fait de renier tout équivalent inclut de renier la paternité, la filiation, le fait d’avoir une épouse, etc.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bûkhârî]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6327

 
Hadith   1278   الحديث
الأهمية: وَكَّلَ الله بالرحم ملكًا، فيقول: أي رب نطفة، أي رب علقة، أي رب مضغة، فإذا أراد الله أن يقضي خلقها، قال: أي رب، أذكر أم أنثى، أشقي أم سعيد، فما الرزق؟ فما الأجل؟ فيكتب كذلك في بطن أمه
Thème: Allah a confié l'utérus à un Ange, qui dit : " Ô Seigneur ! Voici une goutte ! Ô Seigneur ! Voici un caillot ! Ô Seigneur ! Voici un morceau de chair ! " Puis, quand Allah veut achever sa création, l'Ange dit : " Ô Seigneur ! Est-ce un mâle ou une femelle ? Heureux ou malheureux ? Quelle subsistance ? Quel délai de vie ? " Et c'est ainsi que tout sera écrit dans le ventre de sa mère.

عن أنس بن مالك -رضي الله عنه- مرفوعاً: «وكَّلَ اللهُ بالرَّحِم مَلَكًا، فيقول: أيْ ربِّ نُطْفة، أيْ ربِّ عَلَقة، أيْ ربِّ مُضْغة، فإذا أراد اللهُ أن يقضيَ خَلْقَها، قال: أيْ ربِّ، أذكرٌ أم أنثى، أشقيٌّ أم سعيدٌ، فما الرزق؟ فما الأَجَل؟ فيكتب كذلك في بطن أُمِّه».

Anas ibn Mâlik (qu'Allah l'agrée) relate : « Allah a confié l'utérus à un Ange, qui dit : " Ô Seigneur ! Voici une goutte ! Ô Seigneur ! Voici un caillot ! Ô Seigneur ! Voici un morceau de chair ! " Puis, quand Allah veut achever sa création, l'Ange dit : " Ô Seigneur ! Est-ce un mâle ou une femelle ? Heureux ou malheureux ? Quelle subsistance ? Quel délai de vie ? " Et c'est ainsi que tout sera écrit dans le ventre de sa mère. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
يقول النبي -صلى الله عليه وسلم-: «إن الله -تعالى- وكّل بالرحم ملكًا» أي: إن الله -تعالى- جعل ملَكا من الملائكة قائمًا بأمر الرحم، وهو المكان الذي ينشأ فيه الولد في بطن أمه، فيقول: «أي ربّ نطفة» أي: يا رب هذه نطفة، والنطفة هي ماء الرجل، ومثله ما بعده من قوله: «أي ربّ علقة» أي: يا رب هذه علقة والعلقة: هي الدم الغليظ، ثم يقول: «أي ربّ مضغة» أي: يا رب هذه مضغة، والمضغة: قطعة من لحم، وقد بُيِّن في رواية أخرى أن مدة كل واحد من هذه الأطوار أربعين يومًا، ثم قال -صلى الله عليه وسلم-: «فإذا أراد الله أن يقضي خلقها» أي المضغة لأنها آخر الأطوار، والمراد بالقضاء إمضاء خلقها وذلك بنفخ الروح فيها كما بينته رواية أخرى وذلك بعد مائة وعشرين يومًا، قال الملك: «أي رب أذكر أم أنثى» أي يارب هل هو ذكر فأكتبه أم أنثى؟ «أشقي أم سعيد» أي: أهو شقي من أهل النار فأكتبه، أو سعيد من أهل الجنة فأكتبه كذلك؟ «فما الرزق» أي: قليل أو كثير، وما مقداره؟ «فما الأجل»أي: فما عمره؟ طويل أم قصير؟ «فيكتب كذلك في بطن أمه» أي: فيكتب ما ذكر كما أمره الله به حال كون الولد في بطن أمه.
Le Prophète (sur lui la paix et le salut) a dit : « Allah a confié l'utérus à un Ange », c'est-à-dire qu'Allah a confié à un Ange la tâche de s'occuper de l'utérus, l'endroit où naît l'enfant dans le ventre de sa mère. L'Ange dit : « Ô Seigneur, une goutte », c'est-à-dire : ceci est une goutte, une goutte de liquide masculin. De même, « Ô Seigneur, un caillot » signifie : ceci est un caillot, un caillot de sang épais. « Ô Seigneur ! Un morceau de chair ! » : ceci est un morceau de chair. Dans une version, il est précisé que chaque étape dure quarante jours. « Puis, quand Allah veut achever sa création », quand Il veut achever la création du morceau de chair, qui est la dernière étape. Ici, « achever sa création » signifie y insuffler une âme, comme précisé dans une autre version, et ce, après cent vingt jours. L'Ange dit ensuite : « Seigneur ! Est-ce un mâle ou une femelle ? » C'est-à-dire : dois-je écrire que c'est un mâle ou une femelle ? « Heureux ou malheureux ? » Dois-je écrire que cet être sera malheureux, parmi les habitants de l'Enfer, ou heureux, parmi les habitants du Paradis ? « Quelle subsistance ? » Beaucoup de choses ou peu de choses ? « Quel délai de vie ? » Jusqu'à quel âge vivra-t-il ? Sa vie sera-t-elle longue ou courte ? « C'est ainsi que tout sera écrit dans le ventre de sa mère » : l'Ange écrit ce qu'Allah lui a ordonné d'écrire pendant que l'enfant est dans le ventre de sa mère.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6328

 
Hadith   1279   الحديث
الأهمية: إذا أراد الله بقوم عذابا، أصاب العذاب من كان فيهم، ثم بعثوا على أعمالهم
Thème: Lorsqu’Allah veut châtier un groupe de gens, ce châtiment touche tous ceux qui sont parmi eux, ensuite, ils seront ressuscités selon leurs œuvres.

عن عبد الله بن عمر -رضي الله عنهما- قال: سمعت رسول الله -صلى الله عليه وسلم- يقول: «إذا أراد اللهُ بقومٍ عذابًا، أصابَ العذابُ من كان فيهم، ثم بُعِثوا على أعمالهم».

‘Abdullah ibn ‘Umar (qu’Allah l'agrée, lui et son père) a dit : « J’ai entendu le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) dire : " Lorsqu’Allah veut châtier un groupe de gens, ce châtiment touche tous ceux qui sont parmi eux, ensuite, ils seront ressuscités selon leurs œuvres." »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
أخبر النبي -صلى الله عليه وسلم- أن الله -عز وجل- إذا أراد أن يعذِّب قومًا عقوبة لهم على سيئ أعمالهم «أصابَ العذابُ من كان فيهم» أي: من كان فيهم ممن ليس هو على رأيهم، فيهلك الله جميع الناس عند ظهور المنكر والإعلان بالمعاصى «ثم بُعِثوا على أعمالهم» أي: بُعِث كل واحد منهم على حسب عمله إن كان صالحا فعقباه صالحة وإلا فسيئة، فيكون ذلك العذاب طهرة للصالحين ونقمة على الفاسقين، وبعثهم على أعمالهم حكم عدل؛ لأن أعمالهم الصالحة إنما يجازون بها في الآخرة وأما في الدنيا فمهما أصابهم من بلاء كان تكفيرا لما قدَّموه من عمل سيء، فكان العذاب المرسَل في الدنيا على الذين ظلموا يتناول من كان معهم ولم يُنكِر عليهم، فكان ذلك جزاء لهم على مداهنتهم، ثم يوم القيامة يُبعث كل منهم فيجازى بعمله.
Le Prophète (sur lui la paix et le salut) a informé du fait que lorsqu’Allah, à Lui la Puissance et la Grandeur, veut châtier un peuple à cause de ses méfaits, « ce châtiment touche tous ceux qui sont parmi eux », même ceux qui ne partagent pas l'opinion [des malfaiteurs]. Allah, Exalté soit-Il, châtie tout le monde lorsque le mal devient manifeste et que les péchés sont commis ouvertement. « Ensuite, ils seront ressuscités selon leurs œuvres », chacun sera ressuscité selon ses actions. Si leurs actions étaient bonnes, leur fin le sera également, sinon, leur fin sera mauvaise. Ce châtiment divin est donc une purification pour les gens vertueux et une punition pour les pécheurs. Et le fait de les ressusciter selon leurs œuvres est un jugement équitable, car ils ne seront récompensés pour leurs bonnes actions que dans l’au-delà tandis qu’en ce bas monde, même s’il leur arrive du mal, ce n’est qu’une façon d’effacer les mauvaises actions qu’ils auront commises. Le châtiment envoyé, en ce bas monde, contre les injustes atteint également ceux qui étaient parmi eux et qui ne leur faisaient aucun reproche. Ces derniers seront ainsi châtiés pour leur complaisance. Toutefois, au Jour de la Résurrection, chacun sera ressuscité et rétribué selon ses œuvres.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6329

 
Hadith   1280   الحديث
الأهمية: الكرسي موضع القدمين، والعرش لا يقدر أحد قدره
Thème: " Al-Kursî ", Le Marchepied, est l’endroit des deux Pieds. Quant à " Al-‘Arsh ", Le Trône, nul ne peut l’estimer à sa juste mesure !

عن ابن عباس -رضي الله عنهما- موقوفًا عليه: «الكُرسِيُّ مَوْضِع القَدَمَين، والعَرْش لا يَقْدِرُ أحدٌ قَدْرَه».

Ibn ‘Abbâs (qu’Allah l'agrée, lui et son père) a dit : « " Al-Kursî ", Le Marchepied, est l’endroit des deux Pieds. Quant à " Al-‘Arsh ", Le Trône, nul ne peut l’estimer à sa juste mesure ! »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
الكُرسِيُّ مَوْضِع القَدَمَين» أي: الكرسي الذي أضافه الله إلى نفسه هو موضع قدميه -تعالى-، وهذا المعنى الذي ذكره ابن عباس -رضي الله عنهما- في الكرسي هو المشهور بين أهل السنة، وهو المحفوظ عنه، وما رُوي عنه أن الكرسي هو العلم؛ فغير محفوظ، وكذلك ما رُوي عن الحسن أن الكرسي هو العرش؛ ضعيف لا يصح عنه، وفي ذلك إثبات صفة القدمين لله -تعالى- على ما يليق بعظمته دون تكييف أو تمثيل أو تأويل أو تعطيل، «والعَرْش لا يَقْدِرُ أحدٌ قَدْرَه» أي: العرش الذي استوى الله -تعالى- عليه مخلوق عظيم، وأما مقدار حجمه وسعته فلا يعلمها إلا الله -تعالى-.
« " Al-Kursî ", Le Marchepied, est l’endroit des deux pieds. » C’est-à-dire : ce « Marchepied » qu’Allah S’est attribué est l’endroit des deux pieds d’Allah, Exalté soit-Il. Cette interprétation qu’ibn ‘Abbâs (qu’Allah l'agrée, lui et son père) a citée au sujet de « Al-Kursî » est celle qui est connue chez les Gens de la Tradition et c’est ce qui est authentique des paroles rapportées par ibn ‘Abbâs. Quant à la parole qui lui est attribuée et qui dit que : « Al-Kursî » est le savoir divin, elle n’est pas authentique. Il en est de même concernant la parole attribuée à Al-Ḥassan, selon laquelle : « Al-Kursî » serait le Trône divin, elle est faible et ne remonte pas à lui d'une manière authentique. « Quant à " Al-‘Arsh ", Le Trône, nul ne peut l’estimer à sa juste mesure ! » C’est-à-dire : ce « Trône» sur lequel Allah s’est établi est une créature immense dont Lui Seul, Exalté soit-Il, connaît la taille et la largeur.
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6330

 
Hadith   1281   الحديث
الأهمية: إن قلوب بني آدم كلها بين إصبعين من أصابع الرحمن، كقلب واحد، يصرفه حيث يشاء
Thème: Tous les cœurs des enfants d’Adam sont entre deux des doigts du Miséricordieux, comme un seul cœur, et Il les dirige à Sa guise.

عن عبد الله بن عمرو بن العاص -رضي الله عنهما- أنه سمع رسول الله -صلى الله عليه وسلم-، يقول: «إنَّ قلوبَ بني آدم كلَّها بين إصبعين من أصابعِ الرحَّمن، كقلبٍ واحدٍ، يُصَرِّفُه حيث يشاء» ثم قال رسول الله صلى الله عليه وسلم: «اللهم مُصَرِّفَ القلوبِ صَرِّفْ قلوبَنا على طاعتك».

‘Abdullah ibn ‘Amr ibn Al-’Âṣ (qu'Allah l'agrée, lui et son père) relate que le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) a dit : « Tous les cœurs des enfants d’Adam sont entre deux des doigts du Miséricordieux, comme un seul cœur, et Il les dirige à Sa guise. » Ensuite, Il a dit : « Ô Allah ! Toi qui diriges les cœurs, dirige nos cœurs vers Ton obéissance ! »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
يخبر النبي -صلى الله عليه وسلم- أن الله -سبحانه وتعالى- متصرِّف في قلوب عباده وغيرها كيف شاء، لا يمتنع عليه منها شيء ولا يفوته ما أراده، فقلوب العباد كلها بين أصابعه سبحانه، يوجِّهها إلى ما يريد بالعبد بحسب القدر الذي كتبه الله عليه، ثم دعا النبي -صلى الله عليه وسلم-: «اللهم مُصَرِّفَ القلوبِ صَرِّفْ قلوبَنا على طاعتك» أي: يا من تُقَلِّب القلوب وتوجِّهها حيث تشاء، وجِّه قلوبنا إلى طاعتك، وثبتها على هذه الطاعة، ولا يجوز تأويل الأصابع إلى القوة ولا القدرة ولا غيرها، بل يجب إثباتها صفة لله -تعالى- من غير تحريف ولا تعطيل ومن غير تكييف ولا تمثيل.
Le Prophète (sur lui la paix et le salut) informe du fait qu’Allah, Gloire et Pureté à Lui, gère à Sa guise les cœurs de ses sujets. Aucun cœur n’échappe à Son contrôle et Il réalise tout ce qu’Il veut. Les cœurs de tous Ses sujets sont entre Ses doigts, Il les dirige vers là où Il veut mener Son serviteur, en fonction du Destin qu’Il lui a décrété et écrit précédemment. Ensuite, le Prophète (sur lui la paix et le salut) a prononcé cette invocation : « Ô Allah ! Toi qui diriges les cœurs, dirige nos cœurs vers Ton obéissance ! » Cela signifie : Ô Toi qui retourne les cœurs et les diriges là où Tu le souhaites, dirige nos cœurs vers Ton obéissance et affermis-les sur cette obéissance. Il est interdit d’interpréter « les doigts » par « la force », « le pouvoir », ou autre. Au contraire, il est obligatoire d’affirmer cet attribut divin, sans dénaturation, sans annulation, sans question sur le comment et sans représentation.

 

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তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6331

 
Hadith   1282   الحديث
الأهمية: اللهم إني أسألك فعل الخيرات، وترك المنكرات، وحب المساكين، وأن تغفر لي وترحمني، وإذا أردت فتنة في قوم فتوفني غير مفتون، وأسألك حبك وحب من يحبك، وحب عمل يقرب إلى حبك
Thème: Ô Allah ! Je Te demande de faire le bien, de délaisser les actes répréhensibles et d’aimer les pauvres ! Je Te demande de me pardonner et de me faire miséricorde et, si Tu veux soumettre un peuple à la tentation, fais-moi mourir en m’épargnant cette épreuve ! Je Te demande Ton amour, l’amour de celui qui T’aime et l’amour d’une œuvre qui me fasse rapprocher de Ton amour !

عن معاذ بن جبل -رضي الله عنه- قال: احتَبسَ عنَّا رسولُ الله صلى الله عليه وسلم ذات غداة من صلاة الصُّبح حتى كِدْنا نتراءى عينَ الشمس، فخرج سريعًا فثوَّب بالصلاة، فصلَّى رسول الله صلى الله عليه وسلم وتجوَّز في صلاته، فلمَّا سلَّم دعا بصوته فقال لنا: «على مَصَافِّكم كما أنتم» ثم انْفَتَل إلينا فقال: «أمَا إني سأحدِّثكم ما حبسني عنكم الغداة: إني قمتُ من الليل فتوضَّأت فصلَّيتُ ما قُدِّر لي فنعَستُ في صلاتي فاستثقلتُ، فإذا أنا بربي تبارك وتعالى في أحسن صورة، فقال: يا محمد قلت: لبَّيك ربِّ، قال: فيمَ يختصم الملأُ الأعلى؟ قلتُ: لا أدري ربِّ، قالها ثلاثا قال: «فرأيتُه وضع كفِّه بين كتفيَّ حتى وجدتُ بَردَ أنامله بين ثدييَّ، فتجلَّى لي كلُّ شيء وعرفتُ، فقال: يا محمد، قلتُ: لبَّيك ربِّ، قال: فيمَ يختصم الملأُ الأعلى؟ قلتُ: في الكَفَّارات، قال: ما هن؟ قلتُ: مشيُ الأقدام إلى الجماعات، والجلوسُ في المساجد بعد الصلوات، وإسباغُ الوضوء في المكروهات، قال: ثم فيمَ؟ قلت: إطعامُ الطعام، ولِينُ الكلام، والصلاةُ بالليل والناس نِيام. قال: سَلْ. قلت: اللهم إني أسألك فِعْلَ الخيرات، وتَرْكَ المنكرات، وحبَّ المساكين، وأن تغفر لي وترحمني، وإذا أردتَ فتنةً في قوم فتوفَّني غير مفتون، وأسألُك حبَّك وحبَّ مَن يحبُّك، وحبَّ عَمَلٍ يُقرِّب إلى حبِّك»، قال رسول الله صلى الله عليه وسلم: «إنها حقٌّ فادرسوها ثم تعلَّموها».

Mu’âdh ibn Jabal (qu’Allah l’agrée) a dit : « Un jour, au moment de la prière de l’aube, le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) s’attarda dans son appartement jusqu’à ce que nous fûmes sur le point de voir les premières lueurs du soleil. Il arriva hâtivement et demanda que l’on fasse l’appel à la prière qu’il dirigea ensuite. Il la fit un peu plus rapidement que d’habitude et, une fois qu’il eut fait les salutations finales de la prière, il se tourna vers nous et nous interpella en disant : " Restez à vos places là où vous vous trouvez ! " Puis, il se dirigea vers nous et dit : " Je vais vous raconter ce qui m’a attardé chez moi tout à l’heure. Je me suis levé la nuit, j’ai fait mes ablutions et j’ai prié ce qui m’a été prédestiné. Cependant, lors de ma prière, j’ai fini par être gagné par le sommeil au point de m’endormir. Tout à coup, je vis mon Seigneur, Béni et Exalté soit-Il, dans la plus parfaite des formes. Il m’interpella : Ô Muḥammad ! - J’ai répondu : J’accours à Toi Seigneur ! - Il me demanda : De quoi discutent les membres de l’assemblée céleste ? - J’ai répondu : Je ne sais pas Seigneur ! - Il répéta cela trois fois. Alors, Il mit Sa Main entre mes épaules, au point [ou je puisse en] sentir Sa fraîcheur sur ma poitrine. Toute chose me fut alors manifestée et j’eus la connaissance de ce qu’Il attendait de moi. Il m’interpella de nouveau : Ô Muḥammad ! - J’ai répondu : J’accours à Toi Seigneur ! - Il me redemanda : De quoi discutent les membres de l’assemblée céleste ? - J’ai répondu : Des expiations. - Il m’interrogea : Quelles sont-elles ? - J’ai répondu : Marcher à pied pour aller effectuer les prières en commun, attendre dans les mosquées la prière suivante qui succède à celle précédemment accomplie et faire ses ablutions même dans les cas où on éprouve de la peine à les faire. - Il poursuivit : Et ensuite ? - J’ai répondu : Donner à manger aux gens, leur parler avec douceur et prier la nuit pendant que les gens dorment. - Alors, Il m’a dit : Demande ce que tu veux ! - J’ai alors demandé : Ô Allah ! Je Te demande de faire le bien, de délaisser les actes répréhensibles et d’aimer les pauvres ! Je Te demande de me pardonner et de me faire miséricorde et, si Tu veux soumettre un peuple à la tentation, fais-moi mourir en m’épargnant cette épreuve ! Je Te demande Ton amour, l’amour de celui qui T’aime et l’amour d’une œuvre qui me fasse rapprocher de Ton amour ! " » Le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) ajouta : « Ce sont des paroles véridiques, alors étudiez-les, puis retenez-les ! »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
يخبر معاذ بن جبل رضي الله عنه أن النبي صلى الله عليه وسلم في بعض الأيام تأخر في الخروج إليهم لصلاة الفجر، حتى كادت الشمس أن تطلع، فخرج إليهم مسرعًا، فأمر بإقامة الصلاة، ثم صلى بهم وخفَّف، فلما انتهى من صلاته، أمرهم أن يظلوا في مواضعهم من الصفوف، ثم أخبرهم عن سبب تأخره عن صلاة الفجر، أنه قام بالليل فتوضأ، ثم صلى ما شاء الله من الركعات، فنام في صلاته، فرأى ربه تعالى في المنام في أحسن صورة، فسأله: في أي شيء يتحدَّث الملائكة المقربون؟ فقال له النبي صلى الله عليه وسلم: لا أدري. حدَث هذا السؤال وهذا الجواب ثلاث مرات، فوضع الرب سبحانه وتعالى كفه بين كتفي النبي صلى الله عليه وسلم، حتى أحسَّ النبيُّ صلى الله عليه وسلم ببرد أصابعه تعالى في صدره. ووَصْفُ النبي صلى الله عليه وسلم لربه عز وجل بما وصفه به حق وصدق، يجب الإيمان والتصديق به كما وصف الله عز وجل به نفسه مع نفي التمثيل عنه، ومن أشكل عليه فهمُ شيء من ذلك واشتبه عليه فليقل كما مدح الله تعالى به الراسخين في العلم وأخبر عنهم أنهم يقولون عند المتشابه: {آمنّا به كُلٌّ من عند ربِّنا} ولا يتكلَّف ما لا علم له؛ فإنه يُخشى عليه من ذلك الهلكة، فكلما سمع المؤمنون شيئاً من هذا الكلام قالوا: هذا ما أخبرنا الله ورسوله وصدقَ الله ورسولُه وما زادَهُم إلاّ إيمانًا وتسليمًا.
ولما وضع الرب سبحانه وتعالى كفه بين كتفي النبي صلى الله عليه وسلم انكشف له كل شيء وعرف الجواب فقال: يتحدثون ويتناقشون ويختصمون في الخصال التي من شأنها أن تُكَفِّر الخطيئة، واختصامهم عبارة عن تبادرهم إلى إثبات تلك الأعمال والصعود بها إلى السماء، أو تحدثهم في فضلها وشرفها، وهذه الخصال هي: المشي إلى صلاة الجماعة، والجلوس في المسجد بعد انتهاء الصلوات للذكر والقراءة وسماع العلم وتعليمه، وإتمام الوضوء وإبلاغه مواضعه الشرعية في الحالات التي تكره النفس فيها الوضوء كالبرد الشديد.
ثم قال له الرب: ثم في أي شيء يختصم الملائكة المقربون؟ فقال له النبي صلى الله عليه وسلم: إطعام الناس الطعام، والكلام مع الناس بالكلام الطيب اللين، وصلاة قيام الليل والناس نائمون. فقال له الرب سبحانه: اسألني ما شئت. فسأله النبي صلى الله عليه وسلم أن يوفِّقه لفعل كل خير وترك كل شر، وأن يحببه في المساكين والفقراء، وأن يغفر له ويرحمه، وإذا أراد الله أن يفتن قومًا ويضلهم عن الحق، أن يتوفاه غير مفتون ولا ضال، وأن يرزقه حبَّه وحبَّ من يحب الله، وحب كل عمل يقربه إلى الله. ثم أخبر النبي صلى الله عليه وسلم أصحابه أن هذه الرؤيا حق، وأمرهم أن يدرسوها ويتعلموا معانيها وأحكامها.
Mu’âdh ibn Jabal (qu’Allah l’agrée) nous informe qu’un jour, le Prophète (sur lui la paix et le salut) s’attarda à sortir au moment de la prière de l’aube, jusqu’à ce que le soleil fut sur le point de se lever. Il se précipita et ordonna que l’on fasse l’appel à la prière qu’il dirigea ensuite. Il la fit un peu plus rapidement que d’habitude et, une fois qu’il l’eut finit, il ordonna [aux Compagnons] de rester à leurs places. Puis, il les informa au sujet de ce qui l’avait retardé à effectuer la prière de l'aube (« ṣalâtu-l-fajr »). Il s’était levé la nuit et avait fait ses ablutions puis il avait prié ce qu’Allah lui avait prédestiné. Cependant, il s’était endormi dans sa prière et soudainement, il vit son Seigneur, Exalté soit-Il, dans la plus parfaite des formes. Allah l’interrogea alors au sujet de la discussion des Anges rapprochés. Le Prophète (sur lui la paix et le salut) répondit : « Je ne sais pas Seigneur ! » Cette discussion se répéta trois fois. Alors, Allah, Béni et Exalté soit-Il, mit Sa Main entre les épaules du Prophète (sur lui la paix et le salut) au point qu’il ressente la fraîcheur des Doigts d’Allah sur sa poitrine. La description du Prophète (sur lui la paix et le salut) de son Seigneur, Exalté soit-Il, est une description authentique et véridique à laquelle on doit absolument croire et que l'on doit déclarer véridique comme Allah Lui-même a décrit Sa personne en infirmant toute représentation à Son Essence (« At-Tamthîl »). Celui pour qui la compréhension de ce principe est ambigu et équivoque n’a qu’à prononcer la Parole d’Allah, le Très-Haut, lors de l’éloge des gens qui sont bien enracinés dans la science qui ont dit au sujet des versets équivoques : {(Nous y croyons ! Tout émane de notre Seigneur !)} [Coran : 3/7]. En effet, ils ne se chargent pas de ce dont ils n’ont aucune science car ils craignent d’en périr. Plutôt, à chaque fois que les croyants entendent des propos semblables, ils disent : Ceci est ce dont notre Seigneur et Son Messager nous ont informés ! Allah et Son Messager ont dit vrai ! Et cela ne fait qu'ajouter de la foi et de la soumission aux croyants. Lorsque le Seigneur, Béni et Exalté soit-Il, posa Sa Main entre les épaules du Prophète (sur lui la paix et le salut), toute chose lui fut alors manifeste et il eut connaissance de la réponse. Il répondit : « Ils discutent, débattent et se querellent au sujet des œuvres qui ont pour mérite d’expier les fautes. Et leur querelle consiste à se presser de confirmer ces œuvres afin de pouvoir les élever au Ciel ou bien de s’entretenir au sujet de leur mérite et leur sublimité. » Ces points sont le fait de marcher vers les lieux de prières en commun ; attendre dans les mosquées la prière qui va succéder à celle qui a été faite ; lire, écouter la science et l’apprendre ; accomplir parfaitement les ablutions dans des moments légiférés où l’âme éprouve une difficulté et une peine à les faire comme lors d’un grand froid. Ensuite, le Seigneur lui demanda : « Et ensuite, quelle est la chose pour laquelle les Anges rapprochés se disputent ? » Le Prophète (sur lui la paix et le salut) répondit : « Donner à manger aux gens, leur parler avec douceur et prier la nuit pendant que les gens dorment. » Le Seigneur lui a alors dit : « Demande ce que tu veux ! » Le Prophète (sur lui la paix et le salut) Lui demanda la réussite afin de faire le bien, de délaisser tout le mal, d’aimer les pauvres et les nécessiteux mais aussi de lui pardonner et de lui faire miséricorde. Et s’Il devait soumettre un peuple à la tentation et les égarer de la vérité, alors il Lui demanda qu’Il le fasse mourir en lui épargnant cette épreuve, l’égarement inclus. Enfin, il Lui demanda de lui accorder Son amour, l’amour de celui qui L’aime et l’amour de toute œuvre qui le rapproche d’Allah. Le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) informa donc ses Compagnons (qu’Allah les agrées tous) que cette vision était véridique et il leur ordonna d’étudier le contenu [de cette invocation], d’apprendre ses significations ainsi que ses jugements.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par At-Tirmidhî - Rapporté par Aḥmad]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6332

 
Hadith   1283   الحديث
الأهمية: أن يهوديًّا جاء إلى النبي -صلى الله عليه وسلم-، فقال: يا محمد، إن الله يمسك السموات على إصبع، والأرضين على إصبع، والجبال على إصبع، والشجر على إصبع، والخلائق على إصبع، ثم يقول: أنا الملك
Thème: Un juif s’est présenté au Prophète (sur lui la paix et le salut) et a dit : " Ô Muḥammad ! Allah tiendra les Cieux sur un doigt, les Terres sur un doigt, les montagnes sur un doigt, les arbres sur un doigt et les créatures sur un doigt, puis Il dira : Je suis le Roi ! "

عن عبد الله بن مسعود -رضي الله عنه-: أنَّ يهوديًّا جاء إلى النبي -صلى الله عليه وسلم-، فقال: يا محمد، إنَّ اللهَ يُمسك السمواتِ على إصبع، والأرضين على إصبع، والجبالَ على إصبع، والشجرَ على إصبع، والخلائقَ على إصبع، ثم يقول: أنا المَلِكُ. «فضحك رسول الله صلى الله عليه وسلم حتى بَدَتْ نواجِذُه»، ثم قرأ: {وما قدروا اللهَ حقَّ قَدْرِه}.

ʽAbdullah ibn Masʽûd (qu'Allah l'agrée) relate : « Un juif s’est présenté au Prophète (sur lui la paix et le salut) et a dit : " Ô Muḥammad ! Allah tiendra les Cieux sur un doigt, les Terres sur un doigt, les montagnes sur un doigt, les arbres sur un doigt et les créatures sur un doigt, puis Il dira : Je suis le Roi ! " Alors, le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) a ri au point où l’on put apercevoir ses molaires, puis il récita : {( Ils n’ont pas estimé Allah à sa juste valeur ! )} [Coran : 39/67].

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
هذا الحديث يدل على عظمة الله -تعالى- حيث يضع السموات كلها على إصبع من أصابع يده الكريمة العظيمة، وعدَّد المخلوقات المعروفة للخلق بالكبر والعظمة، وأخبر أن كل نوع منها يضعه -تعالى- على إصبع، لو أراد -تعالى- لوضع السماوات والأرضين ومن فيهن على إصبع واحدة من أصابع يده -جل وعلا-.
وهذا من العلم الموروث عن الأنبياء المتلقَّى عن الوحي من الله -تعالى-، ولهذا صدَّق رسول الله -صلى الله عليه وسلم- كلام اليهودي بل وأعجبه ذلك وسُرَّ به، ولهذا ضحك حتى بدت نواجذه، تصديقاً له، كما قال عبد الله بن مسعود في رواية أخرى عنه، وقرأ -صلى الله عليه وسلم- قوله -تعالى-: {وَمَا قَدَرُوا اللَّهَ حَقَّ قَدْرِهِ وَالْأَرْضُ جَمِيعًا قَبْضَتُهُ يَوْمَ الْقِيَامَةِ وَالسَّمَاوَاتُ مَطْوِيَّاتٌ بِيَمِينِهِ سُبْحَانَهُ وَتَعَالَى عَمَّا يُشْرِكُونَ} والتي فيها إثبات اليدين لله تعالى، تأكيدًا وتثبيتًا لما قاله اليهودي.
ولا التفات إلى قول من تبنَّى التعطيل، ونفى صفة الأصابع لله، زاعمًا أن إثباتها لله تشبيه له بخلقه، ولا يعلم هذا المعطِّل أن إثبات هذه الصفة لله -تعالى- لا يقتضي التشبيه، كما أننا نثبت له -تعالى- حياة وقدرة وقوة وسمعًا وبصرًا، ولا يقتضي هذا تشبيهًا له بخلقه، إذ إنه سبحانه {ليس كمثله شيء وهو السميع البصير}.
Ce hadith indique la grandeur d’Allah, Exalté soit-Il, puisqu’Il posera tous les cieux sur l’un des doigts de Sa noble et grande main. Le Prophète (sur lui la paix et le salut) a énuméré les créatures connues pour leur grandeur, en disant qu’Allah, Exalté soit-Il, en posera chaque sorte sur un doigt, sachant que, s’il le voulait, Allah pourrait poser les Cieux, les Terres et tout ce qui s’y trouve sur un seul des doigts de Sa main, à Lui la Puissance et la Grandeur. Voilà une connaissance révélée, héritée des Prophètes (paix sur eux tous). C’est pourquoi le Prophète (sur lui la paix et le salut) a acquiescé aux paroles de cette personne juive, qui lui plurent et le réjouirent, au point de le faire rire et de laisser entrevoir ses molaires, par approbation. Dans une autre version, ‘Abdullah ibn Mas’ûd (qu’Allah l’agrée) relate que le Prophète (sur lui la paix et le salut) récita la parole du Très-Haut - : {( Ils n’ont pas estimé Allah à Sa juste valeur ! Et au Jour de la Résurrection, Il ne fera qu’une poignée de toute la Terre et les Cieux seront pliés dans Sa main droite, Il est élevé et bien au-dessus de ce qu’ils Lui associent ! )} [Coran : 39/67] car c’est un verset qui atteste de l’existence des deux mains d’Allah, Exalté soit-Il, [et il l'a récité] afin d'appuyer et confirmer les paroles de cette personne juive. Il ne faut prêter aucune attention aux paroles des adeptes de l’annulation et de la négation qui nient l’existence des doigts d’Allah, sous prétexte que le fait d’en affirmer l’existence implique une ressemblance entre Allah, Exalté soit-Il, et Ses créatures. Ce genre de négateur ignore que l’affirmation de cet attribut divin n’implique aucune ressemblance, de la même façon que, lorsque nous attribuons à Allah ces attributs que sont : la vie, la capacité, la force, l’ouïe ou la vue. Cela n’implique aucune ressemblance entre Allah, Gloire et Pureté à Lui, et Ses créatures, puisque : {( Rien ne Lui ressemble et Il est Celui qui entend, Celui qui voit ! )} [Coran : 42/11].

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6333

 
Hadith   1284   الحديث
الأهمية: احتجت الجنة والنار، فقالت الجنة: يدخلني الضعفاء والمساكين، وقالت النار: يدخلني الجبارون والمتكبرون، فقال للنار: أنت عذابي أنتقم بك ممن شئت، وقال للجنة: أنت رحمتي أرحم بك من شئت
Thème: Le Paradis et l’Enfer ont polémiqué. Le Paradis a dit : " Ce sont les faibles et les pauvres qui entrent en mon sein ! " et l’Enfer a dit : " Ce sont les tyrans et les orgueilleux qui entrent en mon sein ! " Allah a alors dit à l’Enfer : " Tu es Mon châtiment ! Par toi, Je Me venge de qui je veux ! " Et Il a dit au Paradis : " Tu es Ma miséricorde ! Par toi, Je fais miséricorde à qui Je veux ! "

عن أبي هريرة -رضي الله عنه- قال: قال رسول الله -صلى الله عليه وسلم-: «احتجَّت الجنةُ والنارُ، فقالت الجنةُ: يدخلني الضعفاءُ والمساكينُ، وقالت النار: يدخلني الجبَّارون والمتكبِّرون، فقال للنار: أنتِ عذابي أنتقم بك ممَّن شئتُ، وقال للجنة: أنتِ رحمتي أرحمُ بك مَن شئتُ».

Abû Hurayrah (qu’Allah l’agrée) relate que le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) a dit : « Le Paradis et l’Enfer ont polémiqué. Le Paradis a dit : " Ce sont les faibles et les pauvres qui entrent en mon sein ! " et l’Enfer a dit : " Ce sont les tyrans et les orgueilleux qui entrent en mon sein ! " Allah a alors dit à l’Enfer : " Tu es Mon châtiment ! Par toi, Je Me venge de qui je veux ! " Et Il a dit au Paradis : " Tu es Ma miséricorde ! Par toi, Je fais miséricorde à qui Je veux ! " »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
يخبر النبي -صلى الله عليه وسلم- أن الجنة والنار احتجتا عند ربهما، أي: أن كل واحدة منهما أظهرت حجج التفضيل، فكل واحدة تدعي الفضل على الأخرى، وهذا من الأمور الغيبية، التي يجب علينا أن نؤمن بها حتى وإن استبعدتها العقول، فالجنة احتجت على النار، فقالت: إن فيها ضعفاء الناس وفقراء الناس، فهم في الغالب الذين يلينون للحق وينقادون له، واحتجت النار بأن فيها الجبارين وهم أصحاب الغلظة والقسوة، والمتكبرين وهم أصحاب الترفع والعلو، والذين يحتقرون الناس ويردُّون الحق، فأهل الجبروت وأهل الكبرياء هم أهل النار والعياذ بالله؛ لأنهم في الغالب لا ينقادون للحق، فقضى الله -عز وجل- بينهما فقال للنار: أنتِ عذابي أعذب بك من أشاء، وأنتقم بك ممن أشاء، وقال للجنة: أنت رحمتي أرحم بك من أشاء، يعني: أنها الدار التي نشأت من رحمة الله، وليست رحمته التي هي صفته؛ لأن رحمته التي هي صفته وصف قائم به، لكن الرحمة هنا مخلوق، أنت رحمتي يعني خلقتك برحمتي، أرحم بك من أشاء، فأهل الجنة هم أهل رحمة الله، وأهل النار هم أهل عذاب الله -تعالى-.
Le Prophète (sur lui la paix et le salut) informe du fait que le Paradis et l’Enfer ont polémiqué auprès de leur Seigneur. C’est-à-dire : chacun a avancé des arguments pour prouver qu’il est meilleur que l’autre. C’est là un évènement qui relève de l’Invisible. Nous devons donc y croire, même si la raison a du mal à le concevoir. Le Paradis a argumenté à l’encontre de l’Enfer en avançant qu’il accueille les pauvres et les faibles, ceux qui, généralement, se plient à la vérité. L’Enfer, lui, a avancé le fait qu’il accueille les tyrans, les gens forts et durs, ainsi que les orgueilleux, ceux qui bénéficient de haute position, qui méprisent les gens et rejettent la vérité. Les tyrans et les orgueilleux sont donc les gens de l’Enfer - qu’Allah nous en préserve - car, généralement, ils ne se plient pas à la vérité. Allah, à Lui la Puissance et la Grandeur, a tranché entre les deux en disant à l’Enfer : « Tu es Mon châtiment par lequel Je punis qui Je veux et Je me venge de qui Je veux ! » Puis, Il a dit au Paradis : « Tu es Ma miséricorde par laquelle Je fais miséricorde à qui Je veux ! » Cela signifie que le Paradis est une demeure qui provient de la miséricorde divine, mais il n’est pas la miséricorde qui est l’attribut divin. En effet, la miséricorde au sens d’attribut divin est une qualité intrinsèque d’Allah tandis que la miséricorde dont parle le hadith est créée. « Tu es Ma miséricorde ! » signifie donc : « Je t’ai créé par Ma miséricorde et par toi, Je fais miséricorde à qui je veux ! » Les gens du Paradis sont donc les gens de la miséricorde divine tandis que les gens de l’Enfer sont les gens du châtiment divin.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim dans ce sens]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6334

 
Hadith   1285   الحديث
الأهمية: كان أبو صالح يأمرنا إذا أراد أحدنا أن ينام أن يضطجع على شقه الأيمن
Thème: Lorsque l’un d’entre nous voulait dormir, Abû Ṣâliḥ ordonnait qu’il se couche sur le côté droit.

عن سهيل، قال: كان أبو صالح يأمرنا، إذا أراد أحدُنا أن ينامَ، أن يضطجعَ على شِقِّه الأيمن، ثم يقول: «اللهم ربَّ السماواتِ وربَّ الأرض وربَّ العرش العظيم، ربَّنا وربِّ كلِّ شيء، فالقَ الحَبِّ والنَّوى، ومُنْزِلَ التوراة والإنجيل والفُرقان، أعوذ بك من شرِّ كل شيء أنت آخذٌ بناصيتِه، اللهم أنت الأولُ فليس قبلك شيء، وأنت الآخرُ فليس بعدك شيء، وأنت الظاهرُ فليس فوقك شيء، وأنت الباطن فليس دونك شيء، اقضِ عنَّا الدِّينَ، وأغنِنا من الفقر» وكان يروي ذلك عن أبي هريرة، عن النبي -صلى الله عليه وسلم-.

Suhayl relate : « Lorsque l’un d’entre nous voulait dormir, Abû Ṣâliḥ ordonnait qu’il se couche sur le côté droit et qu’il dise : " Ô Allah ! Seigneur des Cieux, Seigneur de la Terre et Seigneur du Trône immense ! Notre Seigneur et Seigneur de toute chose ! Toi qui fends le grain et le noyau ! Toi qui as fait descendre la Thorah, l’Évangile et le Discernement ! Je me réfugie auprès de toi contre toute chose que tu tiens par le toupet. Ô Allah ! Tu es le Premier, rien n’est avant Toi ! Tu es le Dernier, rien n’est après Toi ! Tu es l’Apparent, rien n’est au-dessus de Toi, Tu es le Caché, rien n’est au-dessous de Toi. Acquitte nos dettes et affranchis-nous de la pauvreté ! " » Il le rapportait d’Abû Hurayrah, qui lui-même le rapportait du Prophète (sur lui la paix et le salut).

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
كان النبي صلى الله عليه وسلم يأمر أصحابه، إذا أراد أحدهم أن ينام أن يضع جنبه الأيمن على فراشه ثم يقول: «اللهم ربَّ السماواتِ وربَّ الأرض وربَّ العرش العظيم، ربَّنا وربِّ كلِّ شيء» أي: اللهم يا رب السماوات والأرض وخالقهما ومالكهما ومربِّي أهلهما، ورب العرش العظيم وخالقه ومالكه، وخالق الناس أجمعين ومالكهم ومربيهم، ورب كل شيء «فالقَ الحَبِّ والنَّوى» يعني: يا من شقهما فأخرج منهما الزرع والنخيل، والتخصيص لفضلهما أو لكثرة وجودهما في ديار العرب «ومُنْزِلَ التوراة والإنجيل والفُرقان»
   ويا من أنزل التوراة على موسى والإنجيل على عيسى والقرآن على محمد صلى الله عليه وسلم «أعوذ بك من شرِّ كل شيء أنت آخذٌ بناصيتِه» أي: أعتصم وألتجأ بك من شر كل شيء من المخلوقات؛ لأنها كلها في سلطانك وفي قبضتك وتصرفك «اللهم أنت الأولُ فليس قبلك شيء، وأنت الآخرُ فليس بعدك شيء، وأنت الظاهرُ فليس فوقك شيء، وأنت الباطن فليس دونك شيء» وقد فسر النبي صلى الله عليه وسلم هذه الاسماء الأربعة تفسيرًا واضحًا: فالأول: يدل على أن كل ما سواه حادث كائن بعد أن لم يكن، ويوجب للعبد أن يلحظ فضل ربه في كل نعمة دينية أو دنيوية؛ إذ السبب والمسبب منه تعالى. والآخر: يدل على أنه الباقي ومن عداه سيفنى، وأنه الصمد الذي تتوجه إليه المخلوقات بتألُّهها، ورغبتها، ورهبتها، وجميع مطالبها. والظاهر: يدل على عظمة صفاته، واضمحلال كل شيء عند عظمته من ذوات وصفات، ويدل على علوه على جميع مخلوقاته علوًّا حقيقيًّا. والباطن: يدل على اطلاعه على السرائر، والضمائر، والخبايا، والخفايا، ودقائق الأشياء، كما يدل على كمال قربه ودُنُوِّه، ولا يتنافى الظاهر والباطن؛ لأن الله ليس كمثله شيء في كل النعوت، فهو العلي في دُنُوِّه القريب في عُلُوِّه. «اقضِ عنَّا الدِّينَ، وأغنِنا من الفقر» ثم سأل الله عز وجل أن يقضي عنه دينه وأن يغنيه من الفقر.
Le Prophète (sur lui la paix et le salut) ordonnait à ses Compagnons de se coucher sur le côté droit, au moment de dormir, et de dire ensuite : « Ô Allah ! Seigneur des Cieux, Seigneur de la Terre, Seigneur du Trône immense, notre Seigneur et Seigneur de toute chose ! », c'est à dire : Ô Allah ! Toi qui as créé les Cieux et la Terre, qui en es le Possesseur et qui élève leurs habitants, Créateur et Détenteur du Trône immense, Toi qui as créé tous les gens, qui T’appartiennent et que Tu élèves, Seigneur de toute chose. « Toi qui fends le grain et le noyau » : Tu les fends pour en faire sortir les cultures et les dattiers, qui sont cités ici de façon particulière en raison de leur valeur ou parce que les cultures et les dattiers étaient très répandues chez les Arabes. « Toi qui as fait descendre la Thorah, l’Évangile et le Discernement » : Toi qui as révélé la Thorah à Moïse, l’Évangile à Jésus et le Coran à Muḥammad (sur lui la paix et le salut). « Je me réfugie auprès de Toi contre toute chose que Tu tiens par le toupet » : Je Te demande de me protéger contre le mal de toutes les créatures, qui sont toutes soumises à Ton autorité et à Ton contrôle. « Ô Allah ! Tu es le Premier, rien n’est avant Toi ! Tu es le Dernier, rien n’est après Toi ! Tu es l’Apparent, rien n’est au-dessus de Toi, Tu es le Caché, rien n’est au-dessous de Toi. » Le Prophète (sur lui la paix et le salut) a expliqué clairement le sens de ces quatre Noms divins : « Le Premier » indique que tout autre qu’Allah est nouveau et n’existe qu’après avoir été inexistant. Cela pousse l’être humain à reconnaître la grâce de son Seigneur dans chaque bienfait, qu’il soit terrestre ou religieux, car les causes comme les conséquences proviennent de Lui, Exalté soit-Il. « Le Dernier » indique qu’Allah restera alors que tout autre que lui est voué à disparaître. Il est Celui vers qui les créatures se tournent afin de L’adorer, vers qui elles dirigent leurs craintes et leurs aspirations, pour Lui demander tout ce dont elles ont besoin. « L’Apparent » indique la grandeur de Ses qualités : tout être et toute qualité ne sont rien comparés à Sa grandeur. Il indique aussi qu’Il est concrètement situé au-dessus de Ses créatures. « Le Caché » indique qu’Il a connaissance des secrets et [du contenu] des cœurs, ainsi que de toute chose, aussi subtile soit-elle. Il indique aussi qu’Il est parfaitement caché. En effet, le fait qu’Il soit le Caché ne contredit pas le fait qu’Il est l’Apparent, car rien ne Lui ressemble, dans aucun de Ses attributs. Il est le Très-Haut, tout en étant proche et il est le Proche, tout en étant élevé. « Acquitte nos dettes et affranchis-nous de la pauvreté ! » Enfin, il a demandé à Allah, à Lui la Puissance et la Grandeur, de l’acquitter de ses dettes et de l’affranchir de la pauvreté.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6335

 
Hadith   1286   الحديث
الأهمية: ما توطن رجل مسلم المساجد للصلاة والذكر، إلا تبشبش الله له، كما يتبشبش أهل الغائب بغائبهم إذا قدم عليهم
Thème: Il n’est pas un homme musulman qui ait fréquenté les mosquées pour la prière et l’évocation, sans qu'Allah ne se réjouisse à son sujet comme se réjouissent les membres de la famille d’un absent lorsqu’il revient parmi eux.

عن أبي هريرة -رضي الله عنه- عن النبي -صلى الله عليه وسلم- قال: «ما توطَّنَ رجلٌ مسلمٌ المساجدَ للصلاة والذِّكر، إلا تَبَشْبَشَ اللهُ له، كما يَتَبَشْبَشُ أهلُ الغائب بغائبهم إذا قَدِمَ عليهم».

Abû Hurayrah (qu'Allah l'agrée) relate que le Prophète (sur lui la paix et le salut) a dit : « Il n’est pas un homme musulman qui ait fréquenté les mosquées pour la prière et l’évocation, sans qu'Allah ne se réjouisse à son sujet comme se réjouissent les membres de la famille d’un absent lorsqu’il revient parmi eux. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
المسلم الذي يلتزم حضور المساجد للصلاة والذِّكر فيها ويداوم على ذلك، فإن الله -تعالى- يتبشبش له، ويفرح به، كما يفرح أهل الغائب بقدوم غائبهم، ولا يجوز تأويل صفة البشبشة إلى الرأفة أو الرحمة أو غيرها، بل يجب إثباتها صفة لله تعالى من غير تحريف ولا تعطيل ومن غير تكييف ولا تمثيل، هذا مع العلم أن البشبشة من لوازمها الرأفة والرحمة، والله أعلم.
Allah, Exalté soit-Il, est satisfait et se réjouit du musulman fréquentant assidûment les mosquées dans le but d'y prier et d’évoquer, tout comme se réjouissent les membres de la famille d’un absent lorsqu’il revient parmi eux. Néanmoins, il n'est pas permis d'interpréter l'attribut de la joie d'Allah par le fait qu'Il soit doux et miséricordieux ou autre chose. En effet, il est obligatoire de reconnaître cet attribut à Allah, Exalté soit-Il, sans falsification, sans négation, sans s'interroger sur le comment des choses ou en recourant à des comparaisons. Par contre, il ne fait aucun doute que la joie implique nécessairement la douceur et la miséricorde. Et Allah est le plus Savant.

 

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[Bon]    ← →    Rapporté par Ibn Mâjah - Rapporté par Aḥmad]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6336

 
Hadith   1287   الحديث
الأهمية: إن الله قال: من عادى لي وليا فقد آذنته بالحرب، وما تقرب إلي عبدي بشيء أحب إلي مما افترضت عليه، وما يزال عبدي يتقرب إلي بالنوافل حتى أحبه
Thème: Celui qui s’en prend à l’un de Mes alliés, Je lui déclare la guerre ! Mon serviteur ne s’approche pas de Moi par une chose que j’aime plus que lorsqu’il accomplit ce que lui ai imposé ; et Mon serviteur ne cesse de se rapprocher de Moi au moyen des œuvres surérogatoires, jusqu’à ce que Je l’aime.

عن أبي هريرة -رضي الله عنه- قال: قال رسول الله -صلى الله عليه وسلم-: «إنَّ اللهَ قال: مَن عادى لي وليًّا فقد آذنتُه بالحرب، وما تقرَّب إليَّ عبدي بشيء أحب إليَّ مما افترضتُ عليه، وما يزال عبدي يتقرَّب إليَّ بالنوافل حتى أحبَّه، فإذا أحببتُه: كنتُ سمعَه الذي يسمع به، وبصرَه الذي يُبصر به، ويدَه التي يبطش بها، ورجلَه التي يمشي بها، وإن سألني لأعطينَّه، ولئن استعاذني لأُعيذنَّه، وما تردَّدتُ عن شيء أنا فاعلُه تردُّدي عن نفس المؤمن، يكره الموتَ وأنا أكره مساءتَه».

Abû Hurayrah (qu’Allah l’agrée) relate que le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) a dit : « Allah a dit : " Celui qui s’en prend à l’un de Mes alliés, Je lui déclare la guerre ! Mon serviteur ne s’approche pas de Moi par une chose que j’aime plus que lorsqu’il accomplit ce que lui ai imposé ; et Mon serviteur ne cesse de se rapprocher de Moi au moyen des œuvres surérogatoires, jusqu’à ce que Je l’aime. Et lorsque Je l’aime, Je suis l’ouïe par laquelle il entend, la vue par laquelle il voit, la main par laquelle il prend et le pied par lequel il marche. S’il Me demande quelque chose, Je le lui donne et s’il cherche refuge auprès de moi, Je lui accorde refuge. Rien de ce que Je souhaite faire ne Me fait autant hésiter que de prendre l’âme du croyant. Car celui-ci répugne à mourir, et Moi, Je répugne à lui faire du mal ! »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
قوله -تعالى-: «من عادى لي وليًّا، فقد آذنته بالحرب» يعني: من آذى وليًّا لله تعالى -وهو المؤمن التقي المتبع لشرع الله تعالى- واتخذه عدوًّا، فقد أعلمته بأني محارب له، حيث كان محاربًا لي بمعاداة أوليائي.
وقوله: «وما تقرَّب إليَّ عبدي بشيء أحب إليَّ مما افترضتُ عليه، وما يزال عبدي يتقرَّب إليَّ بالنوافل حتى أحبَّه» : لما ذكر أن معاداة أوليائه محاربة له، ذكر بعد ذلك وصف أوليائه الذين تحرم معاداتهم، وتجب موالاتهم، فذكر ما يُتقرَّب به إليه، وأصل الولاية القرب، وأصل العداوة البعد، فأولياء الله هم الذين يتقربون إليه بما يُقرِّبهم منه، وأعداؤه الذين أبعدهم عنه بأعمالهم المقتضية لطردهم وإبعادهم منه، فقسَّم أولياءه المقرَّبين قسمين: أحدهما: مَن تقرب إليه بأداء الفرائض، ويشمل ذلك فعل الواجبات، وترك المحرَّمات؛ لأن ذلك كله من فرائض الله التي افترضها على عباده. والثاني: مَن تقرَّب إليه بعد الفرائض بالنوافل، وإذا أدام العبد التقرُّب بالنوافل أفضي ذلك إلى أن يحبه الله.
قوله: «فإذا أحببتُه: كنتُ سمعَه الذي يسمع به، وبصرَه الذي يُبصر به، ويدَه التي يبطش بها، ورجلَه التي يمشي بها» والمراد بهذا الكلام: أن من اجتهد بالتقرُّب إلى الله بالفرائض، ثم بالنوافل، قرَّبه الله إليه، وكان مسدَّدًا له في هذه الأعضاء الأربعة؛ في السمع، يُسدِّده في سمعه فلا يسمع إلا ما يرضي الله، كذلك أيضًا بصره، فلا ينظر إلا إلى ما يحب الله النظر إليه، ولا ينظر إلى المحرم، ويده؛ فلا يعمل بيده إلَّا ما يرضي الله، وكذلك رجله؛ فلا يمشي إلَّا إلى ما يرضي الله؛ لأن الله يسدِّده، فلا يسعى إلَّا إلى ما فيه الخير، فهذا هو المراد بقوله: «كنت سمعه الذي يسمع به، وبصره الذي يبصر به، ويده التي يبطش بها، ورجله التي يمشي بها» وليس فيه حجة لأهل الحلول والاتحاد الذين يقولون: إن الرب حَلَّ في العبد أو اتحد به، تعالى الله عن ذلك علوًّا كبيرا؛ فإن هذا كفر عياذًا بالله، والله ورسوله بريئان منه.
قوله: «وإن سألني لأعطينَّه، ولئن استعاذني لأُعيذنَّه» يعني أن هذا المحبوب المقرَّب إلى الله، له عند الله منزلة خاصة تقتضي أنه إذا سأل الله شيئًا، أعطاه إياه، وإن استعاذ به من شيء، أعاذه منه، وإن دعاه، أجابه، فيصير مجاب الدعوة لكرامته على الله -عز وجل-.
وقوله: «وما تردَّدتُ عن شيء أنا فاعلُه تردُّدي عن نفس المؤمن، يكره الموتَ وأنا أكره مساءتَه» المراد بهذا أن الله تعالى قضى على عباده بالموت، كما قال تعالى: {كل نفس ذائقة الموت} والموت هو مفارقة الروح للجسد، ولا يحصل ذلك إلا بألم عظيم جدًّا، فلما كان الموت بهذه الشدة، والله تعالى قد حتمه على عباده كلهم، ولا بد لهم منه، وهو -تعالى- يكره أذى المؤمن ومساءته، سُمِّي ذلك تردَّدًا في حق المؤمن.
قال الشيخ ابن باز -رحمه الله-:
والتردد وصف يليق بالله -تعالى- لا يعلم كيفيته إلا هو سبحانه وليس كترددنا، والتردد المنسوب لله لا يشابه تردد المخلوقين بل هو تردد يليق به سبحانه كسائر صفاته -جل وعلا-.
Sa parole, Gloire et Pureté à Lui : « Celui qui s’en prend à l’un de Mes alliés, Je lui déclare la guerre ! » : celui qui nuit à un allié d’Allah [c’est-à-dire : celui qui nuit à un croyant pieux et attaché à la religion d’Allah] et le prend comme ennemi, Je l’informe que Je suis en guerre contre lui, puisqu’il Me fait la guerre en s’attaquant à Mes alliés. Sa parole, Gloire et Pureté à Lui : « Mon serviteur ne s’approche pas de Moi par une chose que j’aime plus que lorsqu’il accomplit ce que lui ai imposé ; et Mon serviteur ne cesse de se rapprocher de Moi au moyen des œuvres surérogatoires, jusqu’à ce que Je l’aime. » : après avoir dit que s’en prendre à Ses alliés revient à Lui faire la guerre, Allah mentionne les caractéristiques de Ses alliés, ceux envers qui toute inimitié est interdite et avec qui il est obligatoire de s’allier. Allah a donc mentionné comment se rapprocher de Lui. En effet, la base même de l’alliance est la proximité, tout comme la base de l’inimitié est l’éloignement. Les alliés d’Allah sont donc ceux qui se rapprochent de Lui au moyen de ce qui les rapproche de Lui et Ses ennemis sont ceux [qui s’éloignent de Lui et] qu’Il éloigne de Lui à cause de leurs actions, qui leur valent d’être rejetés et éloignés. De même, Il a divisé ses alliés, ceux qui se rapprochent de Lui, en deux catégories : La première catégorie englobe ceux qui se rapprochent de Lui par l’accomplissement des obligations, c’est-à-dire : en faisant ce qui est obligatoire et en délaissant ce qui est interdit, car tout relève des obligations divines, qu’Allah a imposées à ses créatures. La seconde catégorie englobe ceux qui se rapprochent de Lui par des actions surérogatoires en plus des obligations. Et lorsqu’un individu se montre assidu à accomplir des actions surérogatoires, il finit par être aimé d’Allah. Sa parole, Gloire et pureté à Lui : « Et lorsque Je l’aime, Je suis l’ouïe par laquelle il entend, la vue par laquelle il voit, la main par laquelle il prend et le pied par lequel il marche. » Cela signifie que celui qui s’efforce de se rapprocher d’Allah en accomplissant les obligations puis les actions surérogatoires, Allah le rapproche de Lui et l’assiste dans ces quatre parties du corps. Il l’assiste dans son ouïe, de sorte à ce qu’il n’entende que ce qui plaît à Allah. Il en est de même pour sa vue : il ne regardera que ce qu’Allah aime que l’on regarde et ne regardera rien d’interdit. Avec ses mains, il ne fera que ce qui plaît à Allah et avec ses pieds, il n’ira que vers ce qui plaît à Allah. En effet, Allah l’assiste et la personne ne se dirige donc que vers ce qui comporte du bien. Tel est le sens de la phrase : « Je suis l’ouïe par laquelle il entend, la vue par laquelle il voit, la main par laquelle il prend et le pied par lequel il marche. » Et il n’y a en aucun cas ici un argument pour les panthéistes, qui prétendent qu’Allah est en l’individu ou qu’Il ne fait qu’un avec lui. Gloire et Pureté à Lui et qu’Il soit Exalté ! Ceci constitue de la mécréance et Allah et Son Messager sont innocents d’une telle hérésie. Sa parole, Gloire et pureté à Lui : « S’il Me demande quelque chose, Je le lui donne et s’il cherche refuge auprès de moi, Je lui accorde refuge. » : cette personne qui est aimée d’Allah et qui est proche de Lui, occupe une position particulière auprès d’Allah. Cette position lui vaut que s’il demande quelque chose à Allah, Il la lui donne, s’il Lui demande de le protéger de quelque chose, Il l’en protège et s’il invoque Allah, Il l’exauce. Cette personne a l’honneur de voir toutes ses invocations exaucées, car elle a une grande valeur auprès d'Allah. Sa parole, Gloire et Pureté à Lui : « Rien de ce que Je souhaite faire ne Me fait autant hésiter que de prendre l’âme du croyant. Car celui-ci répugne à mourir, et Moi, Je répugne à lui faire du mal ! » : Allah a décrété que Ses serviteurs doivent mourir. En effet, Allah dit : {(Chaque âme goûtera à la mort !)} [Coran : 3/185] Et la mort est la séparation de l’âme et du corps, ce qui n’est possible qu’avec une immense douleur. La mort est donc très dure et Allah l’a destinée à chacune de Ses créatures. Il répugne faire du mal au croyant et cela a été désigné ici comme : « une hésitation », dans le cas du croyant. Cheikh Ibn Bâz (qu’Allah lui fasse miséricorde) a dit : « L’hésitation est un attribut qui sied à Allah, Exalté soit-Il, et dont Lui Seul connaît le comment ; cette « hésitation » n’est pas semblable à notre manière d’hésiter. L’hésitation qui est attribuée à Allah n’est pas comparable à l’hésitation des créatures, mais c’est une hésitation qui Lui sied, comme pour Ses autres attributs. »

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bûkhârî]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6337

 
Hadith   1288   الحديث
الأهمية: لما صور الله آدم في الجنة تركه ما شاء الله أن يتركه، فجعل إبليس يطيف به، ينظر ما هو، فلما رآه أجوف عرف أنه خلق خلقا لا يتمالك
Thème: Lorsqu'Allah façonna Adam au Paradis, il le laissa un certain temps pendant lequel Iblîs vint tourner autour de lui afin de voir ce qu’il était. Lorsqu’il vit qu’il était creux, il sut qu’Allah avait créé une créature qui ne pouvait se maîtriser.

عن أنس بن مالك -رضي الله عنه- أن رسول الله -صلى الله عليه وسلم- قال: «لما صوَّرَ اللهُ آدمَ في الجنة تركه ما شاء الله أن يتركه، فجعل إبليسُ يُطيفُ به، ينظر ما هو، فلما رآه أجوفَ عَرف أنه خُلِقَ خَلْقًا لا يَتَمالَك».

Anas ibn Mâlik (qu’Allah l’agrée) relate que le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) a dit : « Lorsqu'Allah façonna Adam au Paradis, il le laissa un certain temps pendant lequel Iblîs vint tourner autour de lui afin de voir ce qu’il était. Lorsqu’il vit qu’il était creux, il sut qu’Allah avait créé une créature qui ne pouvait se maîtriser. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
لما خلق الله آدم في الجنة وشكَّل صورته، تركه مدة لم ينفخ فيه الروح، فجعل إبليس يدور حوله، وينظر إليه؛ ليعرف ما هو هذا الشيء، فلما رأى داخله خاليًا، وله جوف، عرف أنه مخلوق ضعيف لا يملك دفع الوسوسة عنه، أو علم أنه يؤتى من قِبَل جوفه بالذنب؛ فإنه أُتي من الأكل من الشجرة، أو كان قد عَلم أن الخلق المجوَّف ضعيف. وقد استشكل بعض الناس قوله: «في الجنة» مع ما ورد من أنه تعالى خلق آدم من أجزاء الأرض، وأُجيب بأنه يحتمل أنه تُرِك كذلك حتى مرَّت عليه الأطوار واستعدَّت صورته لقبول نفخ الروح فيها، ثم حُمِلت إلى الجنة ونُفِخ روحه فيها.
Lorsqu’Allah, Gloire et Pureté à Lui, créa Adam (sur lui la paix) au Paradis et qu’Il lui donna forme, Il le laissa un certain temps, avant de lui insuffler son âme. Iblîs se mit alors à tourner autour d’Adam afin de l’observer et de voir quelle était cette chose. Lorsqu’il vit qu’il était vide et qu’il avait une partie intérieure, il sut que c’était une créature faible qui ne pouvait repousser les mauvaises pensées. Ou, selon une autre interprétation, il sut qu’Adam (sur lui la paix) pouvait être attiré vers le mal depuis son for intérieur, de la même façon que, plus tard, il se laisserait tenter en mangeant de l’arbre. Ou encore, il comprit que toute créature ayant un for intérieur est forcément faible. Certains ont soulevé une problématique au sujet de l’expression : « au Paradis » puisqu’il est dit par ailleurs qu’Allah a créé Adam (sur lui la paix) à partir des différentes parties de la Terre. La réponse à cette problématique consiste à dire qu’Adam fut laissé un certain temps durant lequel son corps traversa plusieurs étapes, jusqu’à être apte à recevoir une âme. Après cela, il fut amené au Paradis où son âme lui fut insufflée.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6338

 
Hadith   1289   الحديث
الأهمية: اثنتان في الناس هما بهم كفر: الطعن في النسب، والنياحة على الميت
Thème: Deux choses que pratiquent les gens constituent un acte de mécréance : diffamer la filiation et se lamenter sur un mort.

عن أبي هريرة -رضي الله عنه- قال، قال: رسول الله -صلى الله عليه وسلم-: «اثنتان في الناس هما بهم كفر: الطعن في النسب، والنياحة على الميت».

Abû Hurayrah (qu'Allah l'agrée) relate que le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) a dit : « Deux choses que pratiquent les gens constituent un acte de mécréance : diffamer la filiation et se lamenter sur un mort. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
يخبر -صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ- أنه سيستمر في الناس خصلتان من خصال الكفر، لا يسلم منهما إلا من سلَّمه الله -تعالى-.
الأولى: عيب الأنساب وتنقصها.
الثانية: رفع الصوت عند المصيبة تسخطاً على القدر.
وهذا كفر أصغر، وليس من قام به شعبةٌ من شعب الكفر يكون كافرا الكفر المخرج من الملة حتى يقوم به حقيقة الكفر الأكبر.
Le Prophète (sur lui la paix et le salut) explique que les gens ne cesseront de commettre deux choses qui constituent des actes de mécréance. N’en réchappera que celui à qui Allah l’aura permis. La première : Diffamer et rabaisser l'ascendance et les liens de parenté d'autrui. La deuxième : Élever la voix et crier lorsque l’on est touché par un malheur, montrant ainsi son mécontentement face au destin. Ces actes sont de la petite mécréance. Quelqu’un [qui œuvre] selon l'une des branches de la mécréance n'en devient pas pour autant apostat ou excommunié de la religion. Ce n'est la cas que s’il commet un acte de grande mécréance.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6361

 
Hadith   1290   الحديث
الأهمية: انزعها فإنها لا تزيدك إلا وهنا، فإنك لو مت وهي عليك ما أفلحت أبدا
Thème: Ôte-le ! Il ne fera qu’amplifier ta maladie. Et si tu meurs en le portant, tu n’auras point réussi !

عن عمران بن حصين -رضي الله عنه- "أن النبي -صلى الله عليه وسلم- رأى رجلا في يده حَلْقَةٌ من صُفْرٍ، فقال: ما هذا؟ قال من الوَاهِنَةِ، فقال: انزعها فإنها لا تَزيدك إلا وَهْنًا؛ فإنك لو مُتَّ وهي عليك ما أفلحت أبدًا".

‘Imrân ibn Ḥuṣayn (qu’Allah l’agrée) relate que le Prophète (sur lui la paix et le salut) observa un homme avec un anneau [de cuivre] jaune autour du bras, il lui dit alors : « Pourquoi le portes-tu ? - L’homme répondit : Je le porte contre la maladie. - Le Prophète (sur lui la paix et le salut) dit alors : Ôte-le ! Il ne fera qu’amplifier ta maladie. Et si tu meurs en le portant, tu n’auras point réussi ! »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
يذكر لنا عمران بن حصين -رضي الله عنهما- موقفًا من مواقف رسول الله -صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ- في محاربة الشرك وتخليص الناس منه، ذلك الموقفُ: أنه أبصر رجلا لابسًا حلقة مصنوعة من النحاس الأصفر، فسأله عن الحامل له على لبسها؟ فأجاب الرجل أنه لبسها لتعصِمه من الألم، فأمر بالمبادرة بطرحها، وأخبره أنها لا تنفعه بل تضره، وأنها تزيد الداء الذي لبست من أجله، وأعظم من ذلك لو استمرتْ عليه إلى الوفاة حُرم الفلاح في الآخرة أيضا.
‘Imrân ibn Ḥuṣayn (qu’Allah l’agrée, lui et son père) nous relate ici comment le Prophète (sur lui la paix et le salut) pouvait prendre [fermement] position lorsqu’il combattait le polythéisme et lorsqu’il voulait en débarrasser les gens. Ainsi, il observa un homme qui portait un anneau fait de cuivre jaune et il lui demanda alors la raison qui l’avait poussée à porter cet anneau. L’homme répondit qu’il le portait pour être protégé de la douleur. Ayant entendu cela, le Prophète (sur lui la paix et le salut) le somma de s’en débarrasser sans délai. Ensuite, il lui expliqua que cet anneau ne pouvait que lui nuire, sans jamais être bénéfique pour lui. Bien au contraire, celui-ci amplifiait même le mal contre lequel il était censé se protéger. Plus grave encore, s’il le portait jusqu’à sa mort, il serait alors privé du bonheur dans l’au-delà.

 

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[Bon]    ← →    Rapporté par Ibn Mâjah - Rapporté par Aḥmad]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6362

 
Hadith   1291   الحديث
الأهمية: دَخَلتُ أنا وأبي علَى أبي بَرزَة الأسلمي، فقال له أبي: كيف كان النبي -صلى الله عليه وسلم- يصلي المَكْتُوبَة؟
Thème: Je suis entré avec mon père chez Abû Barzah Al-Aslamî. Mon père lui demanda : « Comment le Prophète (sur lui la paix et le salut) accomplissait les prières prescrites ? »

عن أبي المنهال سيار بن سلامة قال: (دَخَلتُ أنا وأبي علَى أبي بَرزَة الأسلمي، فقال له أبي: كيف كان النبي -صلى الله عليه وسلم- يصلي المَكْتُوبَة؟ فقال: كان يُصَلِّي الهَجِير -التي تدعونها الأولى- حِينَ تَدحَضُ الشَّمسُ. ويُصَلِّي العَصرَ ثم يَرجِعُ أَحَدُنَا إلى رَحلِه في أَقصَى المدينة والشَّمسُ حَيَّة، ونَسِيتُ ما قال في المَغرب. وكان يَسْتَحِبُّ أن يُؤَخِّر من العِشَاء التي تَدعُونَها العَتَمَة، وكان يَكرَه النَّوم قَبلَهَا، والحديث بَعدَها. وكان يَنْفَتِلُ من صَلَاة الغَدَاة حِين يَعرِفُ الرَّجُل جَلِيسَه، وكان يَقرَأ بِالسِتِّين إلى المائة).

Abû Al-Minhâl Sayyâr ibn Salâmah a dit : « Je suis entré avec mon père chez Abû Barzah Al-Aslamî. Mon père lui demanda : " Comment le Prophète (sur lui la paix et le salut) accomplissait les prières prescrites ? - Il répondit : Il accomplissait la prière d'Al-Hajîr, celle que vous appelez la première prière [la prière du midi], au moment où le soleil dépasse le méridien. Puis, il accomplissait la prière du milieu de l'après-midi, et l'un de nous pouvait se rendre chez lui au bout de Médine après la prière et voir encore le soleil brillant. " - J'ai oublié ce qu'a dit Abû Barzah à propos de la prière du Maghrib ! - a dit Sayyâr ibn Salâmah. " Il aimait retarder la prière du crépuscule (« ṣalâtu-l-‘ishâ`»), celle que vous appelez la prière de l'obscurité (Al-'Atamah), et il répugnait de se coucher (et dormir) avant son accomplissement ainsi que de converser après. Il ne repartait de la prière de l'aube (« ṣalâtu-l-fajr ») qu'au moment où chacun pouvait reconnaître son voisin, et il récitait [dans cette prière] entre soixante et cent versets. " »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
ذكر أبو برزة -رضي الله عنه- أوقات الصلاة المكتوبة، فابتدأ بأنه كان -صلى الله عليه وسلم- يصلى صلاة الظهر، حين تزول الشمس أي تميل عن وسط السماء إلى جهة المغرب، وهذا أول وقتها.
ويصلى العصر، ثم يرجع أحد المصلين إلى منزله في أبعد مكان بالمدينة والشمس ما تزال حية، وهذا أول وقتها.
أما المغرب فقد نسي الراوي ما ورد فيها، ودلت النصوص والإجماع على أن دخول وقتها بغروب الشمس.
وكان -صلى الله عليه وسلم- يستحب أن يؤخر العشاء، لأن وقتها الفاضل هو أن تصلى في آخر وقتها المختار، وكان يكره النوم قبلها خشية أن يؤخرها عن وقتها المختار أو يفوت الجماعة فيها، ومخافة الاستغراق في النوم وترك صلاة الليل وكان يكره الحديث بعدها خشية التأخر عن صلاة الفجر في وقتها، أو عن صلاتها جماعة. كما ينصرف من صلاة الفجر، والرجل يعرف من جلس بجانبه، مع أنه يقرأ في صلاتها من ستين آية إلى المائة، مما دل على أنه كان يصليها بغلس.
Abû Barzah Al-Aslamî (qu'Allah l'agrée) mentionna les temps des prières quotidiennes prescrites et il commença par citer le fait que le Prophète (sur lui la paix et le salut) accomplissait la prière du midi (« ṣalâtu-ẓ-ẓuhr ») au moment où le soleil déclinait après le zénith, c'est-à-dire qu’il dépassait le méridien en direction de l'Ouest, et c’est le début de son temps. Et il accomplissait la prière du milieu de l'après-midi (« ṣalâtu-l-‘aṣr ») de telle sorte que l'un des fidèles pouvait se rendre chez lui après la prière, à l'autre bout de Médine alors que le soleil était toujours de couleur vive et nette ; c’était l'entrée de son premier temps. Quant à la prière du couchant (« ṣalâtu-l-maghrib »), le rapporteur du hadith oublia ce qui avait été dit à son sujet. Mais comme nous l'avons vu précédemment, son temps d'entrée débute avec le coucher du soleil. Et le Prophète (sur lui la paix et le salut) aimait retarder la prière du crépuscule (« ṣalâtu-l-‘ishâ`») car le meilleur moment pour l’accomplir est de l'accomplir vers son dernier temps choisi, et il répugnait de se coucher (et dormir) avant de l’avoir priée de crainte de la retarder de son dernier temps choisi, de rater la prière en groupe ou de s'endormir profondément et de délaisser ainsi la prière de la nuit. Il lui déplaisait aussi de converser après cette prière de peur de retarder la prière de l'aube (« ṣalâtu-l-fajr ») de son temps ou de rater la prière en groupe. De plus, il quittait [la mosquée après] la prière de l’aube au moment où chaque homme pouvait reconnaître son voisin, et il récitait dans cette prière entre soixante et cent versets, ce qui prouve qu'il accomplissait cette prière lorsque l'obscurité (Al-Ghalass) était encore bien présente.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6365

 
Hadith   1292   الحديث
الأهمية: أَيُّكُم خَلَفَ الخَارِجَ في أهْلِه وماله بخَير كان له مِثل نِصَفِ أَجْر الخَارجِ
Thème: Quiconque d'entre vous prend bien soin de la famille et des biens de celui qui est sorti aura l'équivalent de la moitié de la récompense de ce dernier.

عن أبي سعيد الخدري -رضي الله عنه- أن رسول الله -صلى الله عليه وسلم- بَعَث إلى بني لَحْيَان، فقال: «لَيَنْبَعِث مِن كُلِّ رَجُلَين أَحَدُهُما، والأجرُ بَينَهُمَا».
وفي رواية: «لَيَخْرُجَ مِنْ كُلِّ رَجُلَين رَجُل» ثم قال للقاعد: «أَيُّكُم خَلَفَ الخَارِجَ في أهْلِه وماله بخَير كان له مِثل نِصَفِ أَجْر الخَارجِ».

Abû Sa'îd Al-Khudrî (qu'Allah l'agrée) relate que le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) envoya un détachement chez les Bani Liḥyâne en disant : « Qu'un homme sur deux participe à l'expédition et la récompense sera répartie entre eux. » Et dans une autre version : « Qu'un homme sur deux sorte ! » Il dit ensuite [concernant] celui qui reste : « Quiconque d'entre vous prend bien soin de la famille et des biens de celui qui est sorti aura l'équivalent de la moitié de la récompense de ce dernier. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
جاء في حديث أبي سعيد الخدري -رضي الله عنه- أن رسول الله -صلى الله عليه وسلم- أراد أن يبعث جيشاً إلى بني لحيان، وهم من أشهر بطون هذيل.
واتفق العلماء على أن بني لحيان كانوا في ذلك الوقت كفاراً، فبعث إليهم بعثاً يغزوهم (فقال) لذلك الجيش: (لينبعث من كل رجلين أحدهما)، مراده من كل قبيلة نصف عددها، (والأجر) أي: مجموع الحاصل للغازي والخالف له بخير (بينهما)، فهو بمعنى قوله في الحديث قبله: «ومن خلف غازياً فقد غزا»، وفي حديث مسلم: «أيكم خلَّف الخارج في أهله وماله بخير كان له مثل نصف أجر الخارج»، بمعنى أن النبي -صلى الله عليه وسلم- أمرهم أن يخرج منهم واحد، ويبقى واحد يخلف الغازي في أهله ويكون له نصف أجره؛ لأنَّ النصف الثاني للغازي.
Dans ce hadith, Abû Sa'îd (qu'Allah l'agrée) relate que le Prophète (sur lui la paix et le salut) voulut envoyer une expédition vers les Bani Liḥyâne, qui étaient l'un des clans les plus connus de la tribu de Hudhayl. Les savants sont unanimes sur le fait que les Bani Liḥyâne étaient, à ce moment, mécréants. Le Prophète (sur lui la paix et le salut) envoya donc un groupe pour les combattre en leur disant : « Qu’un homme sur deux parte », c'est-à-dire : la moitié de chaque tribu doit partir. « Et la récompense », c'est-à-dire l'ensemble de la récompense de celui qui part au combat et de celui qui prend soin des siens en son absence « sera répartie entre eux. » Ce hadith a donc le même sens que le hadith qui dit : « Celui qui remplace quelqu'un parti au combat a certes combattu. » Et un hadith rapporté par Muslim dit : « Quiconque d'entre vous prend bien soin de la famille et des biens de celui qui est sorti aura l'équivalent de la moitié de la récompense de ce dernier. » Cela signifie donc que le Prophète (sur lui la paix et le salut) a ordonné qu'une personne sur deux parte au combat tandis que l'autre s'occupe de la famille du combattant, en subvenant à leurs besoins et en accomplissant les tâches nécessaires. En agissant ainsi, il gagne la moitié de la récompense et l'autre moitié reviendra au combattant.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6366

 
Hadith   1293   الحديث
الأهمية: النَّاسُ مَعَادِن كَمَعَادِن الذَّهَب وَالفِضَّة، خِيَارُهُم فِي الجَاهِلِيَّة خِيَارُهُم فِي الإِسْلاَم إِذَا فَقُهُوا، والأَرْوَاحُ جُنُودٌ مُجَنَّدَة، فَمَا تَعَارَفَ مِنْهَا ائتَلَفَ، وَمَا تَنَاكَرَ مِنْهَا اخْتَلَفَ
Thème: Les gens sont des minerais comme l'argent et l'or. Les meilleurs d'entre eux dans la période préislamique (« Al-Jâhiliyyah ») sont les meilleurs en Islam, s'ils s'instruisent. Et les âmes sont des soldats mobilisés. Celles qui se reconnaissent s'accordent, et celles qui se renient se séparent.

عن أبي هريرة -رضي الله عنه- عن رسول الله -صلى الله عليه وسلم- قال: «النَّاسُ مَعَادِن كَمَعَادِن الذَّهَب وَالفِضَّة، خِيَارُهُم فِي الجَاهِلِيَّة خِيَارُهُم فِي الإِسْلاَم إِذَا فَقُهُوا، والأَرْوَاحُ جُنُودٌ مُجَنَّدَة، فَمَا تَعَارَفَ مِنْهَا ائتَلَفَ، وَمَا تَنَاكَرَ مِنْهَا اخْتَلَفَ».
وعن أبي هريرة -رضي الله عنه- قال: قال رسول الله -صلى الله عليه وسلم:
«تَجِدُون النَّاسَ مَعَادِن: خِيَارُهُم فِي الجَاهِليَّة خِيَارُهُم فِي الإِسْلاَم إِذَا فَقِهُوا، وَتَجِدُون خِيَار النَّاس فِي هَذَا الشَّأْن أَشَدُّهُم كَرَاهِيَة لَه، وَتَجِدُون شَرَّ النَّاس ذَا الوَجْهَين، الَّذِي يَأْتِي هَؤُلاَء بِوَجه، وَهَؤُلاَء بِوَجْه».

Abû Hurayrah (qu'Allah l'agrée) relate que le Messager d'Allah (sur lui paix et le salut) a dit : « Les gens sont des minerais comme l'argent et l'or. Les meilleurs d'entre eux dans la période préislamique (« Al-Jâhiliyyah ») sont les meilleurs en islam, s'ils s'instruisent. Et les âmes sont des soldats mobilisés. Celles qui se reconnaissent s'accordent et celles qui se renient se séparent. » Et Abû Hurayrah (qu'Allah l'agrée) relate que le Messager d'Allah (sur lui paix et le salut) a dit : « Vous trouverez les gens comme des minerais. Les meilleurs d'entre eux dans la période préislamique (« Al-Jâhiliyyah ») sont les meilleurs en Islam s'ils s'instruisent. Et vous trouverez que les meilleurs des gens à propos de cette affaire [c'est à dire : l'exercice de pouvoir] sont ceux qui y répugnent le plus. Et vous trouverez que les plus mauvais des gens sont ceux à double visage : ils se présentent à ceux-ci avec l’un et à ceux-là avec l’autre. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
تشبيه رسول الله -صلى الله عليه وسلم- للناس بالمعادن فيه الإشارة إلى عدة دلالات منها: اختلاف طباع الناس وصفاتهم الخُلقية والنفسية، ويُفهم هذا من تفاوت المعادن، ومنها الإشارة إلى تفاوت الناس في تقبلهم للإصلاح، فمنهم السهل، ومنهم من يحتاج إلى صبر، ومنهم من لا يقبل كما هو حال المعادن، والتشبيه بالمعادن فيه الإشارة أيضًا إلى تفاوت الناس في كرم الأصل وخِسَّتِه، ويُفهم ذلك من تفاوت المعادن في نفاستها، فمنها الغالي كالذهب والفضة، ومنها الرخيص كالحديد والقصدير، والتشبيه بالمعادن فيه الإشارة إلى قوة التحمل كالمعادن، فمعادن العرب يعني أصولهم وأنسابهم.
وقوله: "خيارهم في الجاهلية خيارهم في الإسلام إذا فقهوا" يعني: أنَّ أكرم النَّاس من حيث النَّسَب والمعادن والأصول، هم الخيار في الجاهلية، لكن بشرط أن يفقهوا، فمثلاً بنو هاشم خيار قريش في الجاهلية    من حيث النسب والأصل، بنص الحديث الصحيح، وكذلك في الإسلام لكن بشرط أن يفقهوا في دين الله، وأن يتعلموا من دين الله، فان لم يكونوا فقهاء فانهم -وإن كانوا من خيار العرب معدناً- فإنَّهم ليسو أكرم الخلق عند الله، وليسوا خيار الخلق.
ففي هذا دليل على أنَّ الإنسان يَشْرفُ بنسبه، لكن بشرط أن يكون لديه فقه في دينه، ولا شك أنَّ النسب له أثر، ولهذا كان بنو هاشم أطيب الناس وأشرفهم نسبا،ً ومن ثم كان رسول الله -صلى الله عليه وسلم- الذي هو أشرف الخلق (الله أعلم حيث يجعل رسالته)، فلولا أنَّ هذا البطن من بني آدم أشرف البطون، ما كان فيه النبي -صلى الله عليه وسلم-، فلا يُبعَث الرسول -صلى الله عليه وسلم- إلاَّ في أشرفِ البُطُون وأعلى الأنساب.
وهذه الجملة من الحديث اشترك فيها الحديثان.
والحديث الأول خُتِم بقوله -صلى الله عليه وسلم-: "والأَرْوَاحُ جُنُودٌ مُجَنَّدَة، فَمَا تَعَارَفَ مِنْهَا ائتَلَفَ، وَمَا تَنَاكَرَ مِنْهَا اخْتَلَفَ" فيحتمل أن يكون في هذا الإشارة إلى معنى التشاكل في الخير والشرّ، فالخَيِّر يَحِنُّ إلى شكله والشرير إلى نظيره، فتعارف الأرواح بحسب الباعث التي جُبِلَت عليها من خير أو شر، فإذا اتفقت تعارفت وإن اختلفت تناكرت، ويحتمل أن يراد الإخبار عن بدء الخلق في حال الغيب على ما جاء: إنَّ الأرواح خُلِقَت قبل الأجسام فكانت تلتقي وتلتئم، فلمَّا حَلَّت بالأجسام تعارفت بالأمر الأول، فصار تعارفها وتناكُرُها على ما سبَق من العهد المتقدم، فتمِيل الأخيار إلى الأخيار والأشرار إلى الأشرار.
وقال ابن عبد السلام: المراد بالتعارف والتناكر التقارب في الصفات والتفاوت فيها؛ لأنَّ الشخص إذا خَالَفَتْكَ صفاته أنكَرته، والمجهول يُنكَر لِعَدم العِرفان، فهذا من مجاز التشبيه، شبَّه المنكر بالمجهول والملائم بالمعلوم.
والحديث الثاني خُتِم بقوله -صلى الله عليه وسلم-: "وَتَجِدُون خِيَار النَّاس فِي هَذَا الشَّأْن أَشَدُّهُم كَرَاهِيَة لَه، وَتَجِدُون شَرَّ النَّاس ذَا الوَجْهَين، الَّذِي يَأْتِي هَؤُلاَء بِوَجه، وَهَؤُلاَء بِوَجْه".
ففي قوله: (وتجدون خيار الناس في هذا الشأن) أي: في الخلافة والإِمارة، أي: خير الناس في تعاطي الأحكام، من لم يكن حريصًا على الإِمارة، فإذا ولي سُدَّد ووفق، بخلاف الحريص عليها.
وأما شرُّ النَّاس فهو ذو الوجهين: هو الذي يأتي هؤلاء بوجه وهؤلاء بوجه، كما يفعل المنافقون: (وَإِذَا لَقُوا الَّذِينَ آمَنُوا قَالُوا آمَنَّا وَإِذَا خَلَوْا إِلَى شَيَاطِينِهِمْ قَالُوا إِنَّا مَعَكُمْ إِنَّمَا نَحْنُ مُسْتَهْزِئُونَ)، وهذا يوجد في كثير من الناس والعياذ بالله وهو شعبة من النفاق، تجده يأتي إليك يتمَلَّق ويُثنِي عليك وربما يغلو في ذلك الثناء، ولكنَّه إذا كان من ورائك عَقَرَك وذمَّك وشتَمَك وذكَر فيك ما ليس فيك، فهذا والعياذ بالله من كبائر الذنوب؛ لأنَّ النبي -صلى الله عليه وسلم- وصَف فاعله بأنَّه شرُّ الناس.
La comparaison des gens à des minerais de la part du Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) met en évidence plusieurs points, notamment : la différence de nature des gens et de leurs caractéristiques comportementales et psychologiques. Et on tire ce point de la différence des minerais. Il y a aussi une allusion au fait que les gens diffèrent au sujet de leur disposition à la réforme. Certains sont [plus] dociles, d'autres nécessitent de la patience, et d'autres encore n'acceptent aucun changement comme c'est le cas de certains minerais. Par ailleurs, la comparaison des gens à des minerais indique aussi la différence des gens dans la générosité naturelle et la mesquinerie. Et on tire ce point de la différence de valeur des minerais : il y en a qui valent cher comme l'or et l'argent tandis que d'autres sont bon marché comme le fer et l'étain. Enfin, la comparaison des gens aux minerais fait également allusion à la force de résistance des minerais, notamment les minerais des Arabes c’est-à-dire : [leur différence] dans leur origine et leur descendance. Sa parole : « Les meilleurs d'entre eux dans la période préislamique (« Al-Jâhiliyyah ») sont les meilleurs en Islam s'ils s'instruisent » signifie que les gens les plus nobles, du point de vue de la lignée, de la valeur et des origines, sont ceux qui étaient les meilleurs durant la période préislamique mais à condition qu'ils se soient instruits religieusement. Par exemple, les Banî Hâshim étaient les meilleurs de Quraysh durant la période préislamique du point de vue de la lignée et de l’origine selon le texte prophétique authentique. Et de même elle est la meilleure tribu durant l'Islam mais à condition qu'elle s'éduque et se cultive dans la religion d'Allah car, même si ses membres ne deviennent pas des jurisconsultes, ils restent de toutes les manières parmi les arabes d’origines les plus nobles. Toutefois, ils ne sont pas les créatures les plus nobles et les meilleures auprès d'Allah. Par conséquent, il y a en cela une preuve que l'individu accède à la noblesse par sa lignée mais à condition aussi d'être instruit dans sa religion. En effet, il n'y a pas de doute que la lignée a certes une influence, voilà pourquoi les Banî Hâshim étaient les gens les meilleurs mais aussi les plus nobles du point de vue généalogique. De là, le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) était la plus noble des créatures : {( Allah sait mieux où placer Son message )} [Coran : 6/124]. Et si cette fratrie des fils d'Adam n'était pas la meilleure des tribus, alors le Prophète (sur lui la paix et le salut) n'en aurait pas fait partie, et il n'aurait pas non plus été envoyé comme Messager (sur lui la paix et le salut) s'il n'avait pas fait partie de la plus noble des tribus et de la plus illustre des lignées. Et cette phrase se retrouve dans les deux hadiths : Le premier hadith a été clôturé par sa parole (sur lui la paix et le salut) : « Et les âmes sont des soldats mobilisés. Celles qui se reconnaissent s'accordent et celles qui se renient se séparent. » Il se peut que cela fasse allusion à l’uniformité des gens face au bien et au mal. Effectivement, la personne bien sympathise avec les personnes qui lui ressemblent et de même pour la personne mauvaise. Les âmes se reconnaissent selon la nature bonne ou mauvaise sur laquelle elles ont été façonnées initialement. Donc, lorsqu'elles sont en accord, elles font connaissance ; mais si elles diffèrent, alors elles se renient mutuellement. Il est probable aussi que cela fasse référence au début de la création, dans une situation inconnaissable, lorsque les âmes furent créées avant les corps et qu'elles se rencontraient et s'unissaient. Cependant, dès qu'elles se trouvèrent dans les corps, elles firent connaissance comme lors de leur première création et s'unirent ainsi ou se renièrent. Par conséquent, et selon l’engagement [originel] précédent, les personnes nobles penchent vers celles qui sont nobles et les personnes mauvaises vont vers les mauvaises. [Le savant Al-‘Iz] Ibn 'Abd as-Salâm a dit : « Le sens de "se reconnaitre" ou de "se renier" désigne le rapprochement ou l'éloignement dans les caractéristiques, car si les caractéristiques d'une personne diffèrent des tiennes, tu la renieras. En effet, ce qui est inconnu est renié vu qu'on ne le connaît pas [du tout]. Et ceci est une comparaison métaphorique dans laquelle on a comparé l’incompatible par ce qui est inconnu et le compatible par ce qui est connu. » Le second hadith a été clôturé par la parole du Prophète (sur lui la paix et le salut) : « Et vous trouverez que les meilleurs des gens à propos de cette affaire [c'est à dire : l'exercice du pouvoir] sont ceux qui y répugnent le plus. Et vous trouverez que les plus mauvais des gens sont ceux à double visage : ils se présentent à ceux-ci avec l’un et à ceux-là avec l’autre. » Dans sa parole : « Et vous trouverez que les meilleurs des gens à propos de cette affaire [c'est à dire : l'exercice du pouvoir] » désigne le pouvoir dans le califat et l'émirat. C'est-à-dire : les meilleures personnes dans la direction du pouvoir sont celles qui ne sont pas avides d'autorité, mais si elles sont désignées à diriger, alors elles sont bien guidées et compétentes, contrairement à celles qui désirent fortement exercer le pouvoir. Par ailleurs, les pires gens sont ceux qui ont deux visages : ils se présentent aux uns avec une face et aux autres avec une autre face comme le font les hypocrites : {( Et lorsqu’ils rencontrent ceux qui ont cru, ils disent : « Nous croyons. » Mais, lorsqu’ils se trouvent seuls avec leurs diables, ils disent : « Nous sommes avec vous. Nous ne faisions que nous moquer (d'eux). » )} [Coran : 2/14] Et on retrouve ce caractère chez bon nombre de personnes, qu'Allah nous en préserve, et c'est une branche de l'hypocrisie. [Par exemple] la personne vient à ta rencontre en te flattant et t'adressant des éloges, parfois en exagérant même dans ces éloges, mais lorsqu'elle se trouve derrière ton dos, elle te blesse, te blâme, t'insulte et te décrit par des caractères que tu ne possèdes pas. Et ceci, qu'Allah nous en préserve, fait partie des péchés majeurs car le Prophète (sur lui la paix et le salut) a décrit celui qui agit ainsi comme étant la personne la plus mauvaise (ou la pire des personnes).

 

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[Authentique dans ses deux versions]    ← →    Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim dans ses deux versions]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6367

 
Hadith   1294   الحديث
الأهمية: عليك السمع والطاعة في عسرك ويسرك، ومنشطك ومكرهك، وأثرة عليك
Thème: Tu te dois d’écouter et d’obéir, dans la difficulté comme dans l’aisance, dans ce qui te plaît comme dans ce qui te déplaît, et même si tu bénéficies de privilèges.

عن أبي هريرة -رضي الله عنه- قال: قال رسول الله -صلى الله عليه وسلم-: «عليك السمع والطاعة في عُسْرِكَ ويُسرك، ومَنْشَطِكَ ومَكْرَهِكَ، وأثَرَة ٍعليك».

Abû Hurayrah (qu'Allah l'agrée) relate que le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) a dit : « Tu te dois d’écouter et d’obéir, dans la difficulté comme dans l’aisance, dans ce qui te plaît comme dans ce qui te déplaît, et même si tu bénéficies de privilèges. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
في هذا الحديث أنه يجب على المسلم السمع والطاعة للحكام على كل حال، ما لم يُؤمر بمعصية أو يُكلف بما لا يطيق، ولو كان في ذلك مشقة عليه أحياناً، أو ضياع لبعض حقوقه، تقديما للمصلحة العامة على المصلحة الخاصة.
Ce hadith nous enseigne que le musulman a pour obligation d’écouter les dirigeants et de leur obéir, et ce, en toute situation, à moins qu’on ne lui ordonne de commettre un péché ou de faire ce dont il n’est pas capable. Même dans les cas où l’individu doit supporter une grande difficulté ou se voir priver de ses droits, ce principe reste vrai, car l’intérêt général passe avant l’intérêt individuel.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6368

 
Hadith   1295   الحديث
الأهمية: كنا إذا بايعنا رسول الله -صلى الله عليه وسلم- على السمع والطاعة، يقول لنا: فيما استطعتم
Thème: Lorsque nous prêtions serment d'allégeance au Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) d'écouter et d'obéir à ses ordres, il nous disait : " Autant que vous pouvez ! "

عن ابن عمر-رضي الله عنهما- قال: كنا إذا بايعنا رسول الله -صلى الله عليه وسلم- على السمع والطاعة، يقول لنا: «فيما استطعتم».

Ibn 'Umar (qu'Allah l'agrée, lui et son père) a dit : « Lorsque nous prêtions serment d'allégeance au Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) d'écouter et d'obéir à ses ordres, il nous disait : " Autant que vous pouvez ! " »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
يخبر ابن عمر -رضي الله عنهما- أنهم إذا بايعوا النبي -صلى الله عليه وسلم- أمرهم بالسمع والطاعة، وقيد الطاعة بالاستطاعة، وأنه إذا كُلف المسلم بما لا يستطيع من ولي أمره فلا طاعة عليه، (لا يكلف الله نفسًا إلا وسعها).
Ibn 'Umar (qu'Allah l'agrée, lui et son père) informe du fait que lorsqu'ils prêtaient serment d'allégeance au Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut), ce dernier leur demandait d'écouter et d'obéir à ses ordres selon leur capacité. Tout musulman, dont le chef impose une chose qu'il ne peut accomplir, ne doit pas obéir. {( Allah n'impose à aucune âme une charge supérieure à sa capacité...)} [Coran : 2/286].

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6369

 
Hadith   1296   الحديث
الأهمية: على المرء المسلم السمع والطاعة فيما أحب وكره، إلا أن يُؤمر بمعصية، فإذا أُمر بمعصية فلا سمع ولا طاعة
Thème: L’homme musulman a le devoir d’écouter et d’obéir, que ça lui plaise ou non, à moins qu’on ne lui ordonne un acte de désobéissance ! En effet, si on lui ordonne un acte de désobéissance, il ne doit ni écouter, ni obéir !

عن ابن عمر -رضي الله عنهما- مرفوعاً: «على المرء المسلم السمع والطاعة فيما أحب وكَرِهَ، إلا أن يُؤمر بمعصية، فإذا أُمِرَ بمعصية فلا سمع ولا طاعة».

Ibn ‘Umar (qu’Allah l'agrée, lui et son père) relate que le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) a dit : « L’homme musulman a le devoir d’écouter et d’obéir, que ça lui plaise ou non, à moins qu’on ne lui ordonne un acte de désobéissance ! En effet, si on lui ordonne un acte de désobéissance, il ne doit ni écouter, ni obéir ! »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
في هذا الحديث بيان وجوب السمع والطاعة للحاكم فيما يأمر به، سواء كان أمره مما نحب أو نكره، إلا أن نُؤمر بمعصية فإنه لا سمع ولا طاعة في هذه المعصية فقط.
Ce hadith explique qu'il est obligatoire d’écouter et de suivre les ordres du gouverneur, que l’on aime ce qu’il ordonne ou qu’on le déteste. Toutefois, s’il nous est ordonné de commettre un acte de désobéissance, on ne doit « ni écouter, ni obéir ». Mais cela ne concerne que l'acte de désobéissance en question.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6370

 
Hadith   1297   الحديث
الأهمية: من أهان السلطان أهانه الله
Thème: Quiconque méprise le détenteur de l'autorité, Allah le méprisera !

عن أبي بكرة -رضي الله عنه- قال: سمعت رسول الله -صلى الله عليه وسلم- يقول: «من أهان السلطان أهانه الله».

Abu Bakrah (qu'Allah l'agrée) relate : « J'ai entendu le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) dire : " Quiconque méprise le détenteur de l'autorité, Allah le méprisera ! " »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
في هذ الحديث تحريم الاستخفاف بأوامر السلطان؛ لما يترتب عليه من الوعيد الشديد من إذلال الله له في الدنيا والآخرة، والجزاء من جنس العمل.
Ce hadith indique le caractère illicite de mépriser les injonctions du détenteur du pouvoir [étant donné] la grave menace qui pèse sur celui [qui s’y adonne] : il sera humilié par Allah en ce bas monde et dans l’au-delà. Et la rétribution est fonction de l’œuvre.

 

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[Bon]    ← →    Rapporté par At-Tirmidhî]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6371

 
Hadith   1298   الحديث
الأهمية: كنت مع أنس بن مالك -رضي الله عنه- عند نفر من المجوس؛ فجيء بفالوذج على إناء من فضة، فلم يأكله
Thème: J'étais en compagnie d'Anas ibn Malik (qu'Allah l'agrée) chez un groupe de zoroastriens. On nous apporta du Fâlûdhaj (sorte de pâtisserie perse) sur un plateau en argent et il n'en mangea point.

عن أنس بن سيرين، قال: كنت مع أنس بن مالك -رضي الله عنه- عند نفر من المجوس؛ فجيء بفَالُوذَجٍ على إناء من فضة، فلم يأكله، فقيل له: حوله، فحوله على إناء من خَلَنْجٍ وجيء به فأكله.

Anas ibn Sîrîn a dit : « J'étais en compagnie d'Anas ibn Malik (qu'Allah l'agrée) chez un groupe de zoroastriens. On nous apporta du Fâlûdhaj (sorte de pâtisserie perse) sur un plateau en argent et il n'en mangea point. Quelqu'un suggéra alors [au serveur] : " Change de plat ! " Il versa le contenu dans une écuelle de bois et l'apporta à Anas (qu'Allah l'agrée) qui, cette fois-ci, en mangea. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
كان أنس بن مالك -رضي الله عنه- عند قوم من المجوس فجيء له بنوع من الحلوى اسمه الفالوذج على إناء من فضة فلم يأكله، فحولوه له على إناء من خشب فأكله.
Anas ibn Malik (qu'Allah l'agrée) se trouvait chez un groupe de zoroastriens lorsqu'on lui apporta une pâtisserie, appelée Fâlûdhaj, sur un plateau en argent. Anas (qu'Allah l'agrée) refusa d'en manger. On versa alors le contenu dans une écuelle de bois et l'apporta à Anas (qu'Allah l'agrée) qui, cette fois-ci, en mangea.

 

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[Sa chaîne de transmission est bonne]    ← →    Rapporté par Al-Bayhaqî]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6372

 
Hadith   1299   الحديث
الأهمية: نهى النبي -صلى الله عليه وسلم- أن يتزعفر الرجل
Thème: Le Prophète (sur lui la paix et le salut) a interdit à l'homme de se teindre au safran.

عن أنس بن مالك -رضي الله عنه- قال: نهى النبي -صلى الله عليه وسلم- أن يَتَزَعْفَرَ الرجلُ.

Anas ibn Mâlik (qu'Allah l'agrée) relate : « Le Prophète (sur lui la paix et le salut) a interdit à l'homme de se teindre au safran. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
نهى النبي -صلى الله عليه وسلم- أن يصبغ الرجل جسده أو ثيابه بالزعفران، وكان ذلك من طيب النساء، فنهي    الرجال عن ذلك منعًا من التشبه.
Le Prophète (sur lui la paix et le salut) a interdit à l'homme de teindre son corps ou ses vêtements au safran. Cela faisait partie du parfum des femmes et il l'a interdit afin d'empêcher que les hommes ressemblent à celles-ci.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6373

 
Hadith   1300   الحديث
الأهمية: لا يتم بعد احتلام، ولا صمات يوم إلى الليل
Thème: N’est plus orphelin celui qui est pubère et il n’est pas permis de garder le silence toute une journée jusqu’au soir.

عن علي بن أبي طالب -رضي الله عنه- مرفوعاً: «لاَ يُتْمَ بَعْدَ احْتِلاَمٍ، وَلاَ صُمَاتَ يوم إلى الليل».

‘Alî ibn abî Ṭâlib (qu’Allah l’agrée) relate : « N’est plus orphelin celui qui est pubère et il n’est pas permis de garder le silence toute une journée jusqu’au soir. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
أولًا: لا يعتبر الشخص يتيمًا إذا بلغ.
ثانيًا: كانوا في الجاهلية يدينون لله -عز وجل- بالصمت، فيظل يومه ساكتًا ولا يتكلم حتى تغيب الشمس، فنهى المسلمون عن ذلك؛ لأن هذا يؤدي إلى ترك التسبيح والتهليل والتحميد والأمر بالمعروف والنهي عن المنكر وقراءة القرآن وغير ذلك، وأيضا هو من فعل الجاهلية فلذلك نهي عنه.
Premièrement : N'est plus considéré orphelin celui qui atteint la puberté. Deuxièmement : Durant l’époque préislamique, les gens adoraient Allah, à Lui la Puissance et la Grandeur, par le silence. Ainsi, l'individu passait sa journée en restant silencieux et ne parlait plus jusqu’au coucher du soleil. Cette pratique a été interdite aux musulmans pour ce qu'elle entraînait le délaissement de la glorification d’Allah, de la proclamation de Son unicité, de Sa louange, de l’ordonnance du convenable et de l’interdiction du blâmable ainsi que de la lecture du Coran et d’autres choses. En outre, c'était une pratique préislamique, et c'est pour cela qu'elle a été interdite.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Abû Dâwud]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6374

 
Hadith   1301   الحديث
الأهمية: دخل أبو بكر الصديق -رضي الله عنه- على امرأة من أحمس يقال لها: زينب، فرآها لا تتكلم
Thème: Abû Bakr Aṣ-Ṣiddîq (qu'Allah l'agrée) entra chez une femme de Aḥmas, que l'on appelait Zaynab, et il vit qu'elle ne parlait pas

عن قيس بن أبي حازم، قال: دخل أبو بكر الصديق -رضي الله عنه- على امرأة من أَحْمَسَ يقال لها: زينب، فرآها لا تتكلم. فقال: ما لها لا تتكلم؟ فقالوا: حَجَّتْ مصمِتةً ، فقال لها: تكلمي، فإن هذا لا يحل، هذا من عمل الجاهلية، فتكلمت.

Qays ibn Abî Ḥâzim relate : « Abû Bakr Aṣ-Ṣiddîq (qu'Allah l'agrée) entra chez une femme de Aḥmas, que l'on appelait Zaynab, et il vit qu'elle ne parlait pas. Il demanda : " Pourquoi ne parle-t-elle pas ? - Ils répondirent : Elle a fait vœu de garder le silence. - Il lui dit : Parle donc ! Ceci est interdit, ceci relève des pratiques de l'ère de l'ignorance ! " Elle se mit alors à parler. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
دخل أبو بكر -رضي الله عنه- على امرأة من قبيلة أحمس اسمها زينب، فوجدها لا تتكلم، فسألهم: لماذا لا تتكلم، فقالوا: حجت ساكتة، فقال لها: تكلمي، فإن ترك الكلام بالكلية لا يجوز؛ فإنه كان من عبادات الجاهلية ثم حرمه الإسلام، ودخول الرجل على المرأة من غير ريبة ولا خلوة كما فعل الصديق -رضي الله عنه- جائز.
Abû Bakr (qu'Allah l'agrée) entra chez une femme du clan des Aḥmas, appelée Zaynab et constata qu'elle ne parlait pas. Il demanda aux gens : « Pourquoi ne parle-t-elle pas ? » Ils répondirent : « Elle a fait vœu de garder le silence. » Il lui dit : « Parle donc ! » car le fait de délaisser complètement de parler est interdit et relève des pratiques religieuses de l'ère de l'ignorance que l'Islam a interdites. Par ailleurs, il est permis à l'homme d'entrer chez une femme, s'ils ne sont pas seuls et si aucune tentation n'est à redouter, comme l'a fait Abû Bakr.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bûkhârî]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6375

 
Hadith   1302   الحديث
الأهمية: من ادعى إلى غير أبيه -وهو يعلم أنه غير أبيه-، فالجنة عليه حرام
Thème: Quiconque s’affilie à un autre que son père, tout en sachant qu’il n'est pas son père, le Paradis lui est interdit !

عن سعد بن أبي وقاص -رضي الله عنه- مرفوعاً: «من ادعى إلى غير أبيه -وهو يعلم أنه غير أبيه-، فالجنة عليه حرام».

Sa’d ibn Abî Waqqâṣ (qu’Allah l’agrée) relate : « Quiconque s’affilie à un autre que son père, tout en sachant qu’il n'est pas son père, le Paradis lui est interdit ! »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
ورد الحديث لبيان التحذير من أمر كان يفعله أهل الجاهلية وهو الانتساب إلى غير الوالد، فالإنسان يجب عليه أن ينتسب إلى أهله أبيه جده و جد أبيه، وما أشبه ذلك ولا يحل له أن ينتسب إلى غير أبيه وهو يعلم أنه ليس بأبيه، فمثلًا إذا كان أبوه من القبيلة الفلانية ورأى أن هذه القبيلة فيها نقص عن القبيلة الأخرى فانتمى إلى قبيلة ثانية أعلى حسبًا لأجل أن يزيل عن نفسه عيب قبيلته فإن هذا متوعد بالحرمان من الجنة.
Ce hadith est venu mettre en évidence la mise en garde concernant un acte qu’accomplissaient les gens à l’époque préislamique : le fait de s’affilier à autre que son père. En effet, l’individu se doit obligatoirement de s’affilier à la famille de son père, son grand-père, son arrière-grand-père et n’a pas le droit de s’affilier mensongèrement à autre que son père. Par exemple, celui dont le père appartient à une tribu mais qui préfère s'affilier à une autre, car il la voit supérieure, afin d'éloigner de sa personne le défaut de sa véritable tribu, est certes menacé d'être privé du Paradis.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6376

 
Hadith   1303   الحديث
الأهمية: لا ترغبوا عن آبائكم، فمن رغب عن أبيه، فهو كفر
Thème: Ne reniez pas vos pères, car quiconque renie son père a mécru !

عن أبي هريرة -رضي الله عنه- عن النبي -صلى الله عليه وسلم- قال: «لا تَرْغَبُوا عن آبائكم، فمن رغب عن أبيه، فهو كفر».

Abû Hurayrah (qu'Allah l'agrée) relate que le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) a dit : « Ne reniez pas vos pères, car quiconque renie son père a mécru ! »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
من رَغِبَ عن نسب أبيه عالمًا مختارًا، فهو كفر أصغر، وليس المراد حقيقة الكفر، الذي يخلد صاحبه في النار، بل هو كفر دون كفر، وهذا تأكيد وتشديد لتحريم هذا الفعل وتقبيحه.
Celui qui renie la filiation de son père, en connaissance de cause et de manière délibérée, a [mécru dans le sens où il a] commis un acte illicite qui ressemble aux actes des mécréants. En effet, son acte ne relève pas de la vraie mécréance (la mécréance majeure) qui condamne son auteur à rester éternellement en Enfer, mais c'est plutôt un acte de mécréance mineure.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6377

 
Hadith   1304   الحديث
الأهمية: من حلف فقال في حلفه: باللات والعزى، فليقل: لا إله إلا الله، ومن قال لصاحبه: تعال أقامرك فليتصدق
Thème: Celui qui jure en disant dans son serment : " Par 'Al-Lât' et 'Al-‘Uzzâ !' ", qu’il dise : " Il n’est de divinité [digne d’adoration] en dehors d’Allah ! " Et que celui qui dit à son compagnon : " Viens ! Je parie avec toi ! " qu’il fasse une aumône !

عن أبي هريرة -رضي الله عنه- مرفوعاً: «من حَلَفَ فقال في حَلِفِهِ: بِاللاَّتِ وَالْعُزَّى، فليقل: لا إله إلا الله، ومن قال لصاحبه: تعال أُقَامِرْكَ فَلْيَتَصَدَّقْ».

Abû Hurayrah (qu'Allah l'agrée) relate : « Celui qui jure en disant dans son serment : " Par 'Al-Lât' et 'Al-‘Uzzâ !' ", qu’il dise : " Il n’est de divinité [digne d’adoration] en dehors d’Allah ! " Et que celui qui dit à son compagnon : " Viens ! Je parie avec toi ! " qu’il fasse une aumône ! »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
أمر النبي -صلى الله عليه وسلم- من حلف بغير الله -تعالى- كاللات والعزى أو غيرها أن يقول: لا إله إلا الله، ومن قال لصاحبه: أراهنك أن هذا كذا وكذا؛ أن يتصدق.
Le Prophète (sur lui la paix et le salut) a ordonné de celui qui jure par autre qu’Allah, Exalté soit-il, comme [celui qui dit] : « Par "Al-Lât" et "Al-‘Uzzâ !" », qu’il dise : « Il n’est de divinité [digne d’adoration] en dehors d’Allah ! » ; et de celui qui dit à son compagnon : « Viens ! Je parie avec toi ! » qu’il fasse une aumône !

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6379

 
Hadith   1305   الحديث
الأهمية: ذكر رسول الله -صلى الله عليه وسلم- الدجال ذات غداة، فخفض فيه ورفع حتى ظنناه في طائفة النخل
Thème: Un matin, le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) évoqua l’Imposteur (« Ad-Dajâl ») [nommé aussi l’Antéchrist et le Faux-Messie], il parlait tantôt à voix basse, tantôt à voix haute, au point où nous pensâmes qu’il se trouvait dans la palmeraie.

عن النواس بن سمعان -رضي الله عنه- قال: ذكر رسول الله -صلى الله عليه وسلم- الدجال ذات غداة، فخفض فيه ورفع حتى ظنناه في طائفة النخل. فلما رحنا إليه، عرف ذلك فينا، فقال: «ما شأنكم؟» قلنا: يا رسول الله، ذكرت الدجال الغداة، فخفضت فيه ورفعت، حتى ظنناه في طائفة النخل. فقال «غيرُ الدجال أخوفُني عليكم، إن يخرج وأنا فيكم فأنا حَجِيجُهُ دونكم، وإن يخرج ولستُ فيكم فامرؤ حجيج نفسه، والله خليفتي على كل مسلم. إنه شاب قَطَطٌ عينه طافية، كأني أُشَبِّهُهُ بعبد العُزَّى بن قَطَن، فمن أدركه منكم، فليقرأ عليه فواتح سورة الكهف؛ إنه خارج خَلَّةً بين الشام والعراق، فَعَاثَ يمينا وعاث شمالا، يا عباد الله فاثبتوا» قلنا: يا رسول الله، وما لبثه في الأرض؟ قال: «أربعون يوما: يوم كسنة، ويوم كشهر، ويوم كجمعة، وسائر أيامه كأيامكم» قلنا: يا رسول الله، فذلك اليوم الذي كسنة أتكفينا فيه صلاة يوم؟ قال: «لا، اقدروا له قدره». قلنا: يا رسول الله، وما إسراعه في الأرض؟ قال: «كالغيث استدبرته الريح، فيأتي على القوم، فيدعوهم فيؤمنون به ويستجيبون له، فيأمر السماء فتمطر، والأرض فتنبت، فتروح عليهم سارحتهم أطول ما كانت ذرى. وأسبغه ضروعا، وأمده خواصر، ثم يأتي القوم فيدعوهم، فيردون عليه قوله، فينصرف عنهم، فيصبحون مُمْحِلِينَ ليس بأيديهم شيء من أموالهم، ويمر بالخربة، فيقول لها: أخرجي كنوزك، فتتبعه كنوزها كَيَعَاسِيبِ النحل، ثم يدعو رجلا ممتلئا شبابا فيضربه بالسيف، فيقطعه جزلتين رمية الغرض، ثم يدعوه، فيقبل، ويتهلل وجهه يضحك، فبينما هو كذلك إذ بعث الله تعالى المسيح ابن مريم -صلى الله عليه وسلم- فينزل عند المنارة البيضاء شرقي دمشق بين مَهْرُودَتَيْنِ ، واضعا كفيه على أجنحة ملكين، إذا طأطأ رأسه قطر، وإذا رفعه تحدر منه جمان كاللؤلؤ، فلا يحل لكافر يجد ريح نفسه إلا مات، ونفسه ينتهي إلى حيث ينتهي طرفه، فيطلبه حتى يدركه بباب لد فيقتله، ثم يأتي عيسى -صلى الله عليه وسلم- قوما قد عصمهم الله منه، فيمسح عن وجوههم ويحدثهم بدرجاتهم في الجنة، فبينما هو كذلك إذ أوحى الله تعالى إلى عيسى -صلى الله عليه وسلم-: أني قد أخرجت عبادا لي لا يَدَانِ لأحد بقتالهم، فحَرِّزْ عبادي إلى الطُّور. ويبعث الله يأجوج ومأجوج وهم من كل حَدَبٍ يَنْسِلُون، فيمر أوائلهم على بحيرة طَبَرِيَّةَ فيشربون ما فيها، ويمر آخرهم فيقولون: لقد كان بهذه مرة ماء، ويحصر نبي الله عيسى -صلى الله عليه وسلم- وأصحابه حتى يكون رأس الثور لأحدهم خيرا من مئة دينار لأحدكم اليوم، فيرغب نبي الله عيسى -صلى الله عليه وسلم- وأصحابه -رضي الله عنهم- إلى الله تعالى، فيرسل الله تعالى عليهم النَّغَفَ في رِقَابهم، فيُصبحون فَرْسَى كموت نفس واحدة، ثم يهبط نبي الله عيسى -صلى الله عليه وسلم- وأصحابه -رضي الله عنهم- إلى الأرض، فلا يجدون في الأرض موضع شِبْرٍ إلا ملأه زَهَمُهُمْ ونَتَنُهُم، فيرغب نبي الله عيسى -صلى الله عليه وسلم- وأصحابه -رضي الله عنهم- إلى الله تعالى، فيرسل الله تعالى طيرا كأعناق البُخْتِ ، فتحملهم، فتطرحهم حيث شاء الله، ثم يرسل الله -عز وجل- مطرا لا يكن منه بيت مَدَرٍ وَلا وَبَرٍ ، فيغسل الأرض حتى يتركها كَالزَّلَقَةِ ، ثم يقال للأرض: أنبتي ثمرتك، وردي بركتك، فيومئذ تأكل العِصَابَةُ من الرمانة، ويستظلون بِقَحْفِهَا ، ويبارك في الرسل حتى أن اللقحة من الإبل لتكفي الفئام من الناس؛ واللقحة من البقر لتكفي القبيلة من الناس، واللَّقْحَة من الغنم لتكفي الفَخِذَ من الناس؛ فبينما هم كذلك إذ بعث الله تعالى ريحا طيبة فتأخذهم تحت آباطهم. فتقبض روح كل مؤمن وكل مسلم؛ ويبقى شرار الناس يَتَهَارَجُونَ فيها تهارج الحمر، فعليهم تقوم الساعة».

An-Nawwâs ibn Sam’ân relate : « Un matin, le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) évoqua l’Imposteur (« Ad-Dajâl ») [nommé aussi l’Antéchrist et le Faux-Messie], il parlait tantôt à voix basse, tantôt à voix haute, au point où nous pensâmes qu’il se trouvait dans la palmeraie. Lorsque nous retournâmes auprès de lui en fin de journée, il décela cela en nous et nous demanda : " Qu’avez-vous donc ? - Nous dîmes : Ô Messager d’Allah ! Ce matin, tu as évoqué l’Imposteur, tu en parlais tantôt à voix basse, tantôt à voix haute, au point où nous avons pensé qu’il se trouvait dans la palmeraie ! - Il a dit : Il y a des choses que je crains plus pour vous que l’Imposteur. S’il apparaît alors que je suis encore parmi vous, je serai son opposant pour vous et s’il apparaît alors que je ne suis plus parmi vous, eh bien, chaque individu sera chargé de lui-même contre lui sachant qu’Allah se chargera de chaque croyant après moi. Il s’agit d’un jeune homme, frisé, à l’œil crevé, il me semble qu’il ressemble à `Abd Al-‘Uzzâ ibn Qaṭan. Quiconque le rencontre parmi vous, qu’il récite le début de la sourate : La Caverne (« Al-Kahf »). Il sortira dans un chemin rocheux entre la Syrie et l’Irak, puis sèmera le mal à gauche et à droite. Ô serviteurs d’Allah ! Résistez donc ! - Nous dîmes : Ô Messager d’Allah ! Combien de temps restera-t-il sur Terre ? - Il répondit : Quarante jours : un jour comme une année, un jour comme un mois, un jour comme une semaine et les autres jours comme les jours que vous connaissez. - Nous interrogeâmes : Ô Messager d’Allah, lors de ce jour qui durera une année, nous suffira-t-il d’accomplir les prières d’un seul jour ? - Il répondit : Non ! Faites en fonction de sa longueur. - Nous demandâmes : Ô Messager d’Allah ! Quelle sera sa vitesse sur la Terre ? - Il dit : Comme les nuages poussés par le vent. Quand il viendra à la rencontre d’un groupe de gens pour les appeler, ils croiront en lui et répondront à son appel. C’est alors que, sur son ordre, le ciel déversera la pluie et la terre fera sortir sa végétation. Leurs bêtes reviendront vers eux avec des bosses plus grandes, des mamelles plus amples et des ventres plus larges. Quand il ira à la rencontre d’autres gens pour les appeler et qu’ils rejetteront ses paroles, il se détournera d’eux, et c’est alors qu’ils se retrouveront dépourvus et auront perdu tous leurs biens. Il passera par une cité en ruine et dira : " Fais sortir tes trésors ! " C’est alors que ses trésors le suivront comme des essaims d’abeilles. Ensuite, il appellera un homme plein de jeunesse et le frappera de son sabre, le coupant en deux morceaux aussi éloignés l’un de l’autre qu’un arc de sa cible. Puis, quand il l’appellera, alors il s’avancera, le visage resplendissant et souriant. Pendant qu’il sera dans cette situation, Allah enverra le Messie, fils de Marie, (sur lui la paix et le salut) qui descendra près du minaret blanc, à l’est de Damas, dans deux vêtements colorés, les mains posées sur les ailes de deux Anges. Lorsqu’il baisse la tête, elle laisse tomber des gouttes et quand il la relève, il en coule comme des perles. Tout mécréant qui sentira son souffle mourra fatalement, or son souffle s’étend aussi loin que [porte] son regard. Il le cherchera jusqu’à le trouver auprès de la porte de Ludd, où il le tuera. Ensuite, Jésus (sur lui la paix et le salut) ira à la rencontre de gens qu’Allah aura protégés de lui, il passera sa main sur leurs visages et leur parlera de leurs degrés au Paradis. Pendant qu’ils seront ainsi, Allah révélera à Jésus (sur lui la paix et le salut) : " J’ai fait sortir certaines de Mes créatures que nul ne peut combattre, mets donc mes serviteurs à l’abri sur le [mont] Tûr. Allah enverra Gog et Magog, qui dévaleront de toute hauteur. Quand le premier d’entre eux arrivera au lac Tibériade, ils en boiront tous et, quand le dernier passera, ils diront : " Auparavant, il y avait de l’eau, ici ! " Le Prophète d’Allah Jésus (sur lui la paix et le salut) et ses compagnons seront assiégés, au point où une tête de taureau sera plus précieuse à l’un d’entre eux que cent pièces d’or pour l’un d’entre vous aujourd’hui. Le Prophète d’Allah Jésus (sur lui la paix et le salut) et ses compagnons supplieront Allah, qui enverra alors des vers dans leurs cous, si bien qu’ils mourront comme un seul homme. Le Prophète d’Allah Jésus (sur lui la paix et le salut) et ses compagnons redescendront sur la Terre, dont ils ne trouveront pas un seul petit espace qui ne soit rempli de leur impureté et de leur odeur. Le Prophète d'Allah Jésus (sur lui la paix et le salut) et ses compagnons supplieront Allah, qui enverra alors des oiseaux tels des cous de chameaux, qui les porteront et les jetteront où Allah le voudra. Ensuite, Allah fera descendre une pluie dont ni une maison de terre, ni une maison de laine ne saurait protéger, qui lavera la Terre jusqu’à la laisser comme un miroir. Puis, on dira à la Terre : " Fais sortir tes fruits et laisse sortir tes bénédictions ! " A cette époque, tout un groupe pourra manger d’une seule grenade et s’abriter sous son écorce. Le lait sera béni, au point où une chamelle suffira à un groupe de gens, une vache suffira à une tribu et une brebis suffira à une famille. C’est alors qu’Allah enverra un vent agréable, qui les prendra par dessous leurs aisselles pour reprendre l’âme de tout croyant et tout musulman. Il ne restera alors que les pires des créatures, qui copuleront les uns avec les autres comme le font les ânes. C’est sur eux que l’Heure adviendra. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
من علامات الساعة الكبرى خروج الدجال، وهو ما ذكر في الحديث فهي من أمور الغيب التي يجب الإيمان والتصديق بها كما أخبر بها نبي الله صلى الله عليه وسلم، فذكرت أوصافه كاملة حتى لا تخفى على المسلم من أمره، وقد أعطاه الله من القدرات العجيبة والخوارق امتحاناً واختباراً للناس، ويمر على الأرض جميعاً إلا مكة والمدينة، ويكون نهاية أمره على نبي الله عيسى عليه الصلاة والسلام، ثم يظهر يأجوج ومأجوج ويملؤن الأرض فساداً، وهم من علامات الساعة أيضاً، ويتضرع نبي الله عيسى والمؤمنون إلى الله تعالى حتى يخلصهم الله منهم، وتقوم الساعة بعد هذه الأحداث والوقائع الكبرى وقد قبض الله تعالى أرواح عباده المؤمنين، وتقوم القيامة على شرار الخلق.
L’apparition de l’Imposteur (« Ad-Dajâl ») [nommé aussi l’Antéchrist et le Faux-Messie], compte parmi les signes majeurs de la fin du monde. Cette apparition consiste en ce qui est cité dans ce hadith et relève des choses de l’Invisible auxquelles il est obligatoire d'apporter foi, tout comme il est obligatoire de déclarer cela véridique tel que nous en a informé le Prophète (sur lui la paix et le salut). Les caractéristiques de cet imposteur ont été évoquées de façon complète, de sorte à ce que rien n’échappe au musulman le concernant. Allah lui a accordé des capacités incroyables et [le pouvoir de faire] des choses extraordinaires afin de mettre les gens à l’épreuve. Il parcourra toute la Terre, à l’exception de La Mecque et Médine et la fin de son histoire se produira avec Jésus (paix sur lui). Après lui, apparaîtront Gog et Magog, qui empliront la Terre de mal et de corruption. Ils font également partie des signes de la fin du monde. Le Prophète d’Allah, Jésus (paix sur lui) et les croyants supplieront Allah, Exalté soit-Il, qui les débarrassera d’eux. Après ces grands évènements, l’Heure finale adviendra, mais auparavant Allah, Exalté soit-Il, aura repris les âmes de Ses serviteurs croyants afin que la fin du monde se produise sur les pires des créatures.

 

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তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6380

 
Hadith   1306   الحديث
الأهمية: المدينة حرم ما بين عير إلى ثور، فمن أحدث فيها حدثًا، أو آوى محدثًا، فعليه لعنة الله والملائكة والناس أجمعين، لا يقبل الله منه يوم القيامة صرفًا ولا عدلًا
Thème: Médine est un territoire sacré de 'Ayr jusqu'à Thawr. Quiconque y innove quoi que ce soit ou donne refuge à un innovateur, alors sur lui la malédiction d'Allah, des Anges et de tous les humains. Au Jour de la Résurrection, Allah n'acceptera de lui aucune œuvre, ni obligatoire, ni surérogatoire.

عن يزيد بن شريك بن طارق، قال: رأيت عليًّا -رضي الله عنه- على المنبر يخطب، فسمعته يقول: لا والله ما عندنا من كتاب نقرؤه: إلا كتاب الله، وما في هذه الصَّحِيفَةِ، فنشرها؛ فإذا فيها:
أَسْنَانُ الإبل، وأشياء من الجِرَاحَاتِ.
وفيها: قال رسول الله -صلى الله عليه وسلم-: «المدينة حَرَمٌ ما بين عَيْرٍ إلى ثَوْرٍ، فمن أحدث فيها حَدَثًا، أو آوى مُحْدِثًا؛ فعليه لعنة الله والملائكة والناس أجمعين، لا يقبل الله منه يوم القيامة صَرْفًا ولا عَدْلًا.
ذِمَّةُ المسلمين واحدة، يسعى بها أَدْنَاهُم، فمن أَخْفَرَ مسلما، فعليه لعنة الله والملائكة والناس أجمعين، لا يقبل الله منه يوم القيامة صَرْفًا ولا عَدْلًا.
ومن ادعى إلى غير أبيه، أو انتمى إلى غير مواليه، فعليه لعنة الله والملائكة والناس أجمعين؛ لا يقبل الله منه يوم القيامة صَرْفًا ولا عَدْلًا».

Yazîd ibn Sharîk ibn Târiq a dit : « J'ai vu 'Ali (qu'Allah l'agrée) donner un prêche sur le minbar et je l'ai entendu dire : " Non, par Allah ! Nous ne possédons aucun livre que nous lisons hormis le Livre d'Allah et le contenu de ce feuillet ! " Puis, il exhiba le feuillet qui contenait l'âge des chameaux et d'autres choses concernant le dédommagement des blessures. On y trouvait aussi que le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) a dit : " Médine est un territoire sacré de 'Ayr jusqu'à Thawr. Quiconque y innove quoi que ce soit ou donne refuge à un innovateur, alors sur lui la malédiction d'Allah, des Anges et de tous les humains. Au Jour de la Résurrection, Allah n'acceptera de lui aucune œuvre, ni obligatoire, ni surérogatoire. La protection des musulmans est une, [même] accordée par le plus humble d'entre eux. Par conséquent, quiconque invalide la protection donnée par un musulman, alors sur lui la malédiction d'Allah, des Anges et de tous les humains. Au Jour de la Résurrection, Allah n'acceptera de lui aucune œuvre, ni obligatoire, ni surérogatoire. Et quiconque s'attribue un père autre que le sien ou s'affilie à d'autres maîtres que les siens, alors sur lui la malédiction d'Allah, des Anges et de tous les humains. Au Jour de la Résurrection, Allah n'acceptera de lui aucune œuvre, ni obligatoire, ni surérogatoire." »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
قال علي -رضي الله عنه- وهو يخطب على المنبر: والله ليس عندنا كتاب نقرؤه غير كتاب الله -عز وجل- إلا هذا الكتاب، فبسطه فإذا فيها دية أسنان الإبل، ومسائل الجراحات وأحكامها، وفيها أخبر رسول الله -صلى الله عليه وسلم- أن المدينة حرام كمكة، ما بين جبل عير إلى جبل ثور، فمن ابتدع فيها بدعة في الدين أو تسبب لإِحداث أذى المسلمين من جرم أو ظلامة، أو آوى محدثا فعليه لعنة الله بمنعه له من الرحمة، وسؤال الملائكة والناس أجمعين ذلك من الله -تعالى-، ولا يقبل الله منه يوم القيامة فريضة ولا نافلة ولا توبة ولا فداء.
وأن أمان المسلم للكافر صحيح بشروطه المعروفة، فإذا وجدت حرم التعرض له، فمن نقض أمان مسلم وتعرض للكافر الذي أمَّنه فعليه لعنة الله بمنعه له من الرحمة وسؤال الملائكة والناس أجمعين ذلك من الله -تعالى-، ولا يقبل الله منه يوم القيامة فريضة ولا نافلة ولا توبة ولا فداء.
ومن انتسب إلى غير أبيه أو انتمى معتق إلى غير مواليه فعليه لعنة الله بمنعه له من الرحمة وسؤال الملائكة والناس أجمعين ذلك من الله تعالى، ولا يقبل الله منه يوم القيامة فريضة ولا نافلة ولا توبة ولا فداء؛ لما فيه من كفر النعمة، وتضييع حقوق الإِرث والولاء والعقل وغير ذلك، مع ما فيه من القطيعة والعقوق.
Ali (qu'Allah l'agrée) a dit en donnant un sermon sur le minbar : « Par Allah ! Nous ne possédons aucun livre que nous lisons hormis le Livre d'Allah, à Lui la Puissance et la Grandeur, et le contenu de ce feuillet ! » Puis, il exhiba le feuillet qui contenait l'âge des chameaux qui conviennent pour le prix du sang et des questions concernant le dédommagement des blessures et leur jugement. On y trouvait aussi que le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) avait informé du fait que Médine était un territoire sacré comme La Mecque, de la montagne de 'Ayr jusqu'à la montagne de Thawr. Et que quiconque y introduisait une innovation dans la religion ou causait du tort aux musulmans en y commettant un crime, en opprimant autrui ou en donnant refuge à un innovateur, encourrait la malédiction d'Allah qui l'empêcherait de bénéficier de Sa miséricorde, de l’intercession des Anges et de celle de tous les humains. De plus, le Jour de la Résurrection, Allah n'acceptera de lui aucune œuvre, ni obligatoire, ni surérogatoire, ni repentir, ni rachat. D'autre part, la protection du musulman envers un mécréant est valide selon ses conditions définies. En effet, si celles-ci sont remplies, il est alors strictement illicite de lui porter préjudice. Donc quiconque rompt le pacte de protection d'un musulman et porte ainsi préjudice au mécréant qui a bénéficié d’une protection, encourra aussi la malédiction d'Allah, Exalté soit-Il, qui l'empêchera de recevoir Sa miséricorde ainsi que l’intercession des Anges et de celle de tous les humains. Et, le Jour de la Résurrection, Allah n'acceptera de lui aucune œuvre, ni obligatoire, ni surérogatoire, ni repentir ni rachat. Par ailleurs, quiconque s'affilie à quelqu’un d’autre que son père ou si un esclave affranchi s'attribue d'autres maitres que les siens, il encourra la malédiction d'Allah, Exalté soit-Il, qui l'empêchera de bénéficier de Sa miséricorde, de l’intercession des Anges et de celle de tous les humains. Et, le Jour de la Résurrection, Allah n'acceptera de lui aucune œuvre, ni obligatoire, ni surérogatoire, ni repentir, ni rachat. Ceci du fait qu’il y a notamment en cela de l’ingratitude face aux bienfaits, une spoliation des droits de l’héritage et de sa transmission ainsi qu'un manquement à la raison, sans oublier la rupture et la désobéissance à l’égard des liens de parenté.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6381

 
Hadith   1307   الحديث
الأهمية: اسمعوا وأطيعوا، وإن استعمل عليكم عبد حبشي، كأن رأسه زبيبة
Thème: Écoutez et obéissez, même si vous êtes dirigés par un esclave abyssin dont la tête ressemble à un raisin sec !

عن أنس بن مالك -رضي الله عنه- قال رسول الله -صلى الله عليه وسلم-: «اسمعوا وأطيعوا، وإن استعمل عليكم عبد حبشي، كأن رأسه زبيبة».

Anas ibn Mâlik (qu'Allah l'agrée) relate : « Écoutez et obéissez, même si vous êtes dirigés par un esclave abyssin dont la tête ressemble à un raisin sec ! »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
الزموا السمع والطاعة لولاة الأمور، حتى لو استعمل عليكم عبد حبشي أصلًا وفرعًا وخلقةً، كأن رأسه زبيبة، وهذا من باب المبالغة في كون هذا العامل عبدًا حبشيًا أصلاً وفرعًًا، قوله: ((وإن استعمل)) يشمل الأمير الذي هو أمير السلطان، وكذلك السلطان.
فلو فرض أن سلطانا غلب الناس واستولى وسيطر وليس من العرب؛ بل كان عبدًا حبشيًا فإن علينا أن نسمع ونطيع.
فهذا الحديث يدل على وجوب طاعة ولاة الأمور إلا في معصية الله، لما في طاعتهم من الخير والأمن والاستقرار وعدم الفوضى وعدم اتباع الهوى. أما إذا عصي ولاة الأمور في أمر تلزم طاعتهم فيه؛ فإنه تحصل الفوضى، ويحصل إعجاب كل ذي رأي برأيه، ويزول الأمن، وتفسد الأمور، وتكثر الفتن.
Attachez-vous à écouter et à obéir aux gouverneurs, même si l’on plaçait à votre tête un esclave d’ascendance et de descendance abyssines et au physique abyssin, dont la tête ressemblerait à un raisin sec. En effet, les cheveux des Abyssins sont différents des cheveux des Arabes. Ils ont sur leurs têtes des sortes de boucles, qui ressemblent à des raisins secs. Ce langage est une façon d’insister sur le fait que ce dirigeant est d’ascendance abyssine et a une descendance abyssine. Sa parole : « … même si vous êtes dirigés… » englobe à la fois l’émir du Sultan et le Sultan lui-même. S’il devait arriver qu’un dirigeant doive s’emparer du pouvoir par la force et qu’il ne soit pas issu des Arabes, mais qu’il soit plutôt un esclave éthiopien, alors nous devrions l’écouter et lui obéir. Ce hadith prouve donc qu’il est obligatoire d’obéir aux dirigeants, sauf dans ce qui constitue un acte de désobéissance à Allah. Leur obéir est, en effet, un facteur d'ordre, de stabilité, de sécurité. A l’inverse, lorsque l’on désobéit aux dirigeants là où il faudrait leur obéir, alors l’anarchie et le désordre se produisent ; tout le monde croit savoir, la sécurité disparaît, les affaires se dégradent et les troubles se multiplient.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bûkhârî]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6382

 
Hadith   1308   الحديث
الأهمية: من أطاعني فقد أطاع الله، ومن عصاني فقد عصى الله، ومن يطع الأمير فقد أطاعني، ومن يعص الأمير فقد عصاني
Thème: Celui qui m’a obéi a certes obéi à Allah ; et celui qui m'a désobéi a certes désobéi à Allah. Celui qui obéit à l’émir m’a certes obéi ; et celui qui désobéit à l’émir m’a certes désobéi.

عن أبي هريرة -رضي الله عنه- مرفوعاً: «من أطاعني فقد أطاع الله، ومن عصاني فقد عصى الله، ومن يطع الأمير فقد أطاعني، ومن يعص الأمير فقد عصاني».

Abû Hurayrah (qu’Allah l’agrée) relate que le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) a dit : « Celui qui m’a obéi a certes obéi à Allah ; et celui qui m'a désobéi a certes désobéi à Allah. Celui qui obéit à l’émir m’a certes obéi ; et celui qui désobéit à l’émir m’a certes désobéi. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
بيَّن النبي -صلى الله عليه وسلم- أن طاعته من طاعة الله، والنبي -عليه الصلاة والسلام- لا يأمر إلا بالشرع الذي شرعه الله -تعالى- له ولأمته، فإذا أمر بشيء؛ فهو شرع الله -سبحانه وتعالى-، فمن أطاعه فقد أطاع الله، ومن عصاه فقد عصى الله.
والأمير إذا أطاعه الإنسان فقد أطاع الرسول -صلى الله عليه وسلم-، وإذا عصاه فقد عصى الرسول -صلى الله عليه وسلم-؛ لأن النبي -صلى الله عليه وسلم- هو الذي أمر بذلك في أكثر من حديث؛ إلا أن يأمر بمعصية.
Le Prophète (sur lui la paix et le salut et le salut) a clairement expliqué que le fait de lui obéir fait partie de l'obéissance à Allah. En effet, le Prophète (sur lui la paix et le salut) n’ordonne que ce qu’Allah, Exalté soit-Il, lui a légiféré pour lui et sa communauté. Ainsi, lorsque le Prophète (sur lui la paix et le salut) ordonne une chose, celle-ci fait partie de la législation d’Allah, Glorifié et Pureté à Lui et qu'Il soit Exalté. De ce fait, celui qui a obéi au Prophète (sur lui la paix et le salut) a forcément obéi à Allah, et celui qui lui a désobéi, a nécessairement désobéi à Allah. En ce qui concerne l'émir, [le chef des musulmans, le gouverneur, etc.] celui qui lui obéit a obéi au Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) et celui qui lui désobéit a désobéi au Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut). En effet, c’est le Prophète lui-même (sur lui la paix et le salut) qui a ordonné cette obéissance dans plus d'un hadith. Par contre, si le gouverneur ordonne à la personne d’accomplir un acte de désobéissance, elle ne doit pas lui obéir.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6383

 
Hadith   1309   الحديث
الأهمية: خيار أئمتكم الذين تحبونهم ويحبونكم، وتصلون عليهم ويصلون عليكم. وشرار أئمتكم الذين تبغضونهم ويبغضونكم، وتلعنونهم ويلعنونكم
Thème: Les meilleurs de vos gouverneurs sont ceux que vous aimez et qui vous aiment, en faveur desquels vous invoquez Allah et qui L’invoquent en votre faveur. Et les pires sont ceux que vous haïssez et qui vous haïssent, que vous maudissez et qui vous maudissent.

عن عوف بن مالك -رضي الله عنه- مرفوعاً: «خِيَارُ أئمتكم الذين تحبونهم ويحبونكم، وتُصَلُّون عليهم ويصلون عليكم. وشِرَارُ أئمتكم الذين تبُغضونهم ويبغضونكم، وتلعنونهم ويلعنونكم!»، قال: قلنا: يا رسول الله، أفلا نُنَابِذُهُم؟ قال: «لا، ما أقاموا فيكم الصلاة. لا، ما أقاموا فيكم الصلاة».

‘Awf ibn Mâlik (qu’Allah l’agrée) relate que le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) a dit : « Les meilleurs de vos gouverneurs sont ceux que vous aimez et qui vous aiment, en faveur desquels vous invoquez Allah et qui L’invoquent en votre faveur. Et les pires sont ceux que vous haïssez et qui vous haïssent, que vous maudissez et qui vous maudissent. » Les Compagnons demandèrent : « Ô Messager d’Allah ! Devons-nous nous soulever contre eux ? - Il répondit : Non, pas tant qu’ils accomplissent la prière parmi vous ! Non, pas tant qu’ils accomplissent la prière parmi vous ! »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
دلَّ هذا الحديث على أنَّ مِن حكام المسلمين مَن هم أهل صلاح ومنهم مَن هم أهل فسق وقلة ديانة، ومع ذلك لا يجوز الخروج عليهم ما داموا محافظين على إقامة شعائر الإسلام وآكدها الصلاة.
Ce hadith indique que chez les gouverneurs musulmans, on trouve des gens pieux et de vertu, mais aussi des pervers qui sont peu religieux. Malgré cela, on n’a pas le droit de se rebeller ni se révolter contre eux tant qu’ils établissent les rites religieux, notamment le plus important d’entre eux : la prière.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6384

 
Hadith   1310   الحديث
الأهمية: ستفتح عليكم أرضون، ويكفيكم الله، فلا يعجز أحدكم أن يلهو بأسهمه
Thème: Vous conquerrez des territoires et Allah vous comblera. Que cela n’empêche aucun d’entre vous de se distraire avec ses flèches !

عن عقبة بن عامر -رضي الله عنه- سمعت رسول الله -صلى الله عليه وسلم- يقول: «سَتُفْتَحُ عليكم أَرَضُونَ، ويكفيكم الله، فلا يعجز أحدكم أن يلَهْوُ بأَسْهُمِهِ».

‘Uqbah ibn ‘Âmir (qu'Allah l'agrée) a dit : « J’ai entendu le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) dire : " Vous conquerrez des territoires et Allah vous comblera. Que cela n’empêche aucun d’entre vous de se distraire avec ses flèches ! " »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
في هذا الحديث حث المسلم على تعلم الرمي، والتمرن عليه ولو في غير وقت الحاجة إليه؛ لأن ذلك من أسباب تحقيق النصر من الله، وحصول الكفاية والرزق للمسلمين.
Ce hadith incite le musulman à apprendre le tir et à s’y entraîner, même lorsqu’il n’en a pas besoin, car c’est l'une des causes permettant d'obtenir la victoire de la part d’Allah ainsi que la sûreté et la subsistance pour les musulmans.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6385

 
Hadith   1311   الحديث
الأهمية: ذهبنا نتلقى رسول الله -صلى الله عليه وسلم- مع الصبيان إلى ثنية الوداع
Thème: Nous sommes allés accueillir le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut), avec les enfants, sur " La Colline de l’Adieu ".

عن السائب بن يزيد -رضي الله عنهما- قال: «لما قدم النبي -صلى الله عليه وسلم- من غزوة تبوك تلقَّاه الناس، فتلقيته مع الصبيان على ثَنِيَّةِ الوداع».   
وفي رواية قال: «ذهبنا نَتَلَقَّى رسول الله -صلى الله عليه وسلم- مع الصبيان إلى ثَنِيَّةِ الوداع».

As-Sâ’ib ibn Yazîd (qu’Allah l’agrée, lui et son père) relate : « Lorsque le Prophète (sur lui la paix et le salut) revint de la bataille de Tabûk, les gens vinrent l’accueillir. Ainsi, je vins l’accueillir, avec les enfants, sur " La Colline de l’Adieu ". » Al-Bukhârî l’a rapporté dans les termes suivants : « Nous sommes allés accueillir le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut), avec les enfants, sur " La Colline de l’Adieu ". »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
أخبر السائب أنه لما قدم النبي -صلى الله عليه وسلم- مع الصحابة راجعين من غزوة تبوك خرجوا لاستقبالهم    بثنية الوداع وهو موضع بقرب المدينة، وذلك لما فيه من التأنيس لهم والتطييب لخاطرهم، والترغيب لمن كان قاعداً في الغزو.
As-Sâ’ib ibn Yazîd (qu’Allah l’agrée, lui et son père) informe du fait que lorsque le Prophète (sur lui la paix et le salut) revint de l’expédition de Tabûk avec les Compagnons, les gens sortirent pour les accueillir au niveau de : « La Colline de l’Adieu », qui est un endroit proche de Médine [où l’on accompagnait le voyageur et lui faisait ses adieux avant de se séparer de lui]. En effet, cela les réconforte, leur fait plaisir et encourage ceux qui étaient présents lors de l’expédition.

 

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[Authentique dans ses deux versions]    ← →    Rapporté par Al-Bûkhârî - Rapporté par Abû Dâwud]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6386

 
Hadith   1312   الحديث
الأهمية: قَفْلَةٌ كَغَزْوَةٍ
Thème: Revenir du combat équivaut à combattre.

عن عبد الله بن عمرو بن العاص -رضي الله عنهما- مرفوعاً: « قَفْلَةٌ كَغَزْوَةٍ ».
Thème: Abdullah ibn 'Amr ibn Al-’Âṣ (qu'Allah les agrée) relate que le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) a dit : « Revenir du combat équivaut à combattre. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
في هذا الحديث بيان فضل الله -تعالى- على عباده عند أدائهم العبادات فكما أنهم يؤجرون عند السعي إليها؛ كذلك يؤجرون عند الرجوع من أدائها، لذلك أخبر النبي -صلى الله عليه وسلم- أن العائد من الغزو كمن يغزو، فهما في الأجر سواء، كما يكتب أثر الماشي إلى المسجد، ورجوعة إلى أهله.
Ce récit prophétique montre clairement le bienfait d'Allah envers Ses serviteurs lorsqu'ils accomplissent des adorations. En effet, de la même manière qu'ils sont récompensés lorsqu'ils marchent pour les effectuer, ils le sont aussi lors de leur retour, après les avoir accomplies. C'est pourquoi le Prophète (sur lui la paix et le salut) a informé que celui qui revient du combat a la même récompense que celui qui combat, tout comme on comptabilise les pas de celui qui se rend à la mosquée et retourne ensuite chez lui.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Abû Dâwud]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6387

 
Hadith   1313   الحديث
الأهمية: للعبد المملوك المصلح أجران
Thème: Le serviteur esclave et conciliant aura deux récompenses.

عن أبي هريرة -رضي الله عنه- قال: قال رسول الله -صلى الله عليه وسلم-: «للعبد المملوك المصلح أجران»، والذي نفس أبي هريرة بيده لولا الجهاد في سبيل الله والحج، وبر أمي، لأحببت أن أموت وأنا مملوك.

Abû Hurayrah (qu’Allah l’agrée) relate que le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) a dit : « Le serviteur esclave et dévoué aura deux récompenses. »
Puis, Abû Hurayrah précisa : « Par celui qui détient l’âme d’Abû Hurayrah dans Sa Main ! Si ce n’était le combat dans la voie d’Allah, le Pèlerinage et la bienfaisance envers ma mère, j’aurais préféré mourir esclave ! »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
قال أبو هريرة -رضي الله عنه-: قال رسول الله -صلى الله عليه وسلم-: للعبد المملوك الناصح لسيده والقائم بحق ربه أجران؛ لقيامه بحق الله -تعالى- من العبادات وقيامه بحق سيده من الخدمة.
ثم أخبر أبو هريرة -رضي الله عنه- أنه لولا أن المملوك لا جهاد عليه، ولولا قيامه ببر أمه بالنفقة والخدمة، لأحب أن يموت وهو مملوك لما فيه من أجر.
Abû Hurayrah (qu’Allah l’agrée) relate que le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) a dit : « Le serviteur esclave et conciliant aura deux récompenses. » Il aura une récompense pour s’être acquitté du droit d’Allah en accomplissant ses adorations ; et il aura une autre récompense pour s’être acquitté du droit de son maître en effectuant son travail. Ensuite, Abû Hurayrah (qu’Allah l’agrée) précisa que si ce n’était le fait qu’il n’y ait pas de combat pour l’esclave, ni de devoirs de bonté envers sa mère, en dépensant pour elle et en étant à son service, il aurait aimé mourir en tant qu’esclave du fait de la récompense.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6388

 
Hadith   1314   الحديث
الأهمية: يسر الدين وسماحة
Thème: Facilité de la Religion et bienveillance

عن عائشة -رضي الله عنها- مرفوعاً: ما خُيِّر رسول الله -صلى الله عليه وسلم- بين أمرين قط إلا أخذ أيسرهما، ما لم يكن إثما، فإن كان إثما، كان أبعد الناس منه، وما انتقم رسول الله -صلى الله عليه وسلم- لنفسه في شيء قط، إلا أن تُنْتهَك حرمة الله، فينتقم لله -تعالى-.

ʽÂ'ishah (qu'Allah l'agrée) relate : « Le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) n'a jamais eu le choix entre deux choses sans choisir la plus facile, tant qu’il n’y avait pas un péché en cela. Mais s’il y avait un péché, il en était le plus éloigné des gens. Le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) ne s’est jamais vengé pour lui-même, cependant, lorsque les interdits d’Allah étaient transgressés, il se vengeait pour Allah, Exalté soit-Il. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
في هذا الحديث أنَّ النبي -صلى الله عليه وسلم- من خلاله التي ينبغي أن يقتدي به فيها المسلم أنه إذا خُيِّر بين أمرين من أمور الدين والدنيا يختار أيسرهما ما لم يكن فيه معصية، وأنه لا يغضب لنفسه فينتقم ممن أغضبه، بل يغضب لله -تعالى-.
Voici l'une des qualités du Prophète (sur lui la paix et le salut) que le musulman se doit d’imiter et dont il doit se parer : lorsqu’il devait choisir entre deux choses, que cela concerne une affaire religieuse ou une affaire mondaine, il choisissait la plus facile des deux, tant qu’il ne s'y trouvait pas un acte de désobéissance. En outre, il ne se mettait jamais en colère pour sa propre personne, ni même ne se vengeait de celui qui le courrouçait. En fait, il ne se mettait en colère que pour Allah, Exalté soit-Il.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6389

 
Hadith   1315   الحديث
الأهمية: ما زالت الملائكة تظله بأجنحتها
Thème: Les Anges n’ont cessé de le couvrir de leurs ailes.

عن جابر بن عبد الله -رضي الله عنهما- قال : جِيءَ بأبي إلى النبي -صلى الله عليه وسلم- قد مُثِّل به، فوُضِع بين يديه؛ فذهبت أكشف عن وجهه فنهاني قومي، فقال النبي -صلى الله عليه وسلم-: «ما زالت الملائكة تظله بأجنحتها».

Jâbir ibn ‘Abdillah (qu’Allah l’agrée, lui et son père) a dit : « On amena mon père, qui avait été mutilé, devant le Prophète (sur lui la paix et le salut). J’ai tenté de découvrir son visage, mais les miens m’en empêchèrent. Le Prophète (sur lui la paix et le salut) dit alors : « Les Anges n’ont cessé de le couvrir de leurs ailes. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
جيء بوالد جابر وهو عبد الله بن عمرو بن حرام الأنصاري -رضي الله عنه- إلى النبي -صلى الله عليه وسلم-، وذلك يوم أحد وقد مثل الكفار بقتلى المسلمين، بتشويه أجسامهم، فوضع بين يديه فأراد جابر أن يكشف عن وجهه متوجعاً له مما مثل به الكفار فنهاه قومه عن ذلك فقال النبي -صلى الله عليه وسلم-: "ما زالت الملائكة تظله بأجنحتها" تشريفاً له وتكريماً.
On a amené la dépouille du père de Jâbir, et il s'agit de 'Abdullah ibn 'Amr ibn Ḥarâm al-Anṣârî (qu'Allah l'agrée) devant le Prophète (sur lui la paix et le salut). C’était le jour d’Uḥud, lors duquel les cadavres des musulmans avaient été mutilés. On l’a posé devant lui et Jâbir voulut découvrir son visage tourmenté à l'idée de la façon dont les mécréants l’avaient mutilé. Les siens l’en empêchèrent et le Prophète (sur lui la paix et le salut) dit que les Anges n’avaient cessé de le couvrir de leurs ailes, par respect et considération.

 

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তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6390

 
Hadith   1316   الحديث
الأهمية: ما ضرب رسول الله -صلى الله عليه وسلم- شيئا قط بيده، ولا امرأة ولا خادما، إلا أن يجاهد في سبيل
Thème: Le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) n’a jamais frappé qui que ce soit de sa main : ni une femme, ni un domestique, sauf quand il combattait dans la voie d’Allah.

عن عائشة -رضي الله عنها- مرفوعاً: «ما ضرب رسول الله -صلى الله عليه وسلم- شيئا قَطُّ بيده، ولا امرأة ولا خادما، إلا أن يجاهد في سبيل الله، وما نيِل منه شيء قَطُّ فينتقم من صاحبه، إلا أن ينتهك شيء من محارم الله تعالى، فينتقم لله تعالى».

ʽÂ'ishah (qu'Allah l'agrée) relate : « Le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) n’a jamais frappé qui que ce soit de sa main : ni une femme, ni un domestique, sauf quand il combattait dans la voie d’Allah. Et il ne s’est jamais vengé d’un tort qu’on lui avait fait sauf s’il s’agissait de la transgression d’une limite sacrée d’Allah. Dans ce cas-là, il se vengeait pour Allah, Exalté soit-Il. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
من أخلاق النبي -عليه الصلاة والسلام- أنه ما ضرب    شيئاً من الحيوانات ولا من غيرها في أي زمن من الأزمنة، لا امرأة ولا خادماً؛ لأن عادة أغلب الناس ضربهما، وإذا لم يضربهما النبي -صلى الله عليه وسلم- مع جريان العادة بذلك فغيرهما ممن لم يعتد ضربه أولى، إلا أن يجاهد في سبيل الله لإعلاء كلمة الله تعالى، وما نال أحد منه شيئاً فانتقم منه، كما وقع من شج الكفار لرأسه في أحد وكسر رباعيته وغير ذلك مما وقع من إساءتهم، ومع ذلك يعفو ويصفح ويحلم، ولا ينتقم، إلا إذا انتهكت محارم الله فإنه لا يقر أحدا على ذلك.
Parmi les nobles caractères du Prophète (sur lui la paix et le salut), il y a le fait qu’il n’a jamais frappé d’animaux ou qui que ce soit d’autre, ni par le passé, ni ensuite, ni femme, ni domestique, etc. qui pourtant avaient l’habitude d’être frappés [dans la société préislamique de l’époque]. Puisqu’il ne les a jamais frappés malgré la tendance des gens à le faire à cette époque, c’est à plus forte raison qu’il n’a jamais frappé quelqu’un d’autre [après l’avènement de l’Islam], sauf lorsqu'il combattait dans la voie d’Allah afin que la parole d’Allah soit la plus haute. De même, il ne s’est jamais vengé d’un tort qu’on lui avait fait, comme lorsque les mécréants l’ont blessé à la tête le jour de la bataille d'Uḥud, ou bien lorsqu’ils lui ont cassé une dent ou dans d’autres cas similaires. Bien que cela était dû à leur ignorance et leur envie de nuire au Prophète (sur lui la paix et le salut), il pardonnait, oubliait, se montrait indulgent et ne se vengeait pas. La seule exception était lorsque les limites sacrées d’Allah étaient transgressées. Dans ce cas, il se vengeait car il ne l’admettait pas pour quiconque, et cela quelle que soit la personne.

 

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তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6391

 
Hadith   1317   الحديث
الأهمية: ما من غازيَةٍ أو سَرِيَّةٍ تغزو فَتَغْنَم وَتَسْلَمُ إلا كانوا قد تَعَجَّلُوا ثُلُثَي أُجُورِهِمْ، ومَا من غَازِيَةٍ أَوْ سَرِيَّةٍ تُخْفِقُ وَتُصَابُ إِلاَّ تم أُجُورُهُمْ
Thème: Il n'est pas une armée ou une expédition qui assaille l’ennemi, emporte du butin et s’en sort saine et sauve, sans que ses membres n'aient d’ores et déjà obtenu et reçu les deux tiers de leur récompense. Et il n'est pas une armée ou une expédition qui échoue et subit des pertes, sans que ses membres ne reçoivent la totalité de leur récompense.

عن عبد الله بن عمرو بن العاص -رضي الله عنهما- مرفوعاً: «ما من غازيَةٍ أو سَرِيَّةٍ تغزو فَتَغْنَم وَتَسْلَمُ إلا كانوا قد تَعَجَّلُوا ثُلُثَي أُجُورِهِمْ، ومَا من غَازِيَةٍ أَوْ سَرِيَّةٍ تُخْفِقُ وَتُصَابُ إِلاَّ تم أُجُورُهُمْ».

Abdullah ibn 'Amr ibn Al-’Âṣ (qu'Allah l'agrée, lui et son père) relate : « Il n'est pas une armée ou une expédition qui assaille l’ennemi, emporte du butin et s’en sort saine et sauve, sans que ses membres n'aient d’ores et déjà obtenu et reçu les deux tiers de leur récompense. Et il n'est pas une armée ou une expédition qui échoue et subit des pertes, sans que ses membres ne reçoivent la totalité de leur récompense. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
للحديث احتمالان:
الأول: أن كل سَرِيَّة قاتلت الأعداء ثم سلمت منهم وغنمت فإن أجرها أقلّ من سرية أخرى لم تَسلم، أو سلمت ولم تَغْنم، كما رجحه النووي رحمه الله.
الثاني: الحديث دليل على حل الغنيمة وليست منقصة للأجر، إنما فيه تعجيل بعض الأجر مع التسوية فيه للغانم وغير الغانم إلا أن الغانم عجل له ثلثا أجره وهما مستويان في جملته وقد عوض الله من لم يغنم في الآخرة بمقدار ما فاته من الغنيمة والله يضاعف لمن يشاء، كما قال ابن عبد البر رحمه الله.
Ce hadith peut s’expliquer de deux façons. La première : si un groupe armé attaque l’ennemi, s’en sort sans subir de perte et emporte du butin, sa récompense sera moins importante que celle d’un groupe qui ne survit pas, ou qui survit mais n’emporte pas de butin. C’est l’avis choisi par an-Nawawî, qu’Allah lui fasse miséricorde. La seconde : ce hadith indique que les butins sont licites et qu’ils ne diminuent nullement la récompense. C’est simplement une partie de la récompense qui est donnée à l’avance. Celui qui emporte du butin et celui qui n’en emporte pas sont égaux, mais celui qui en emporte s’est vu donné à l’avance les deux tiers de sa récompense. Et comme tous les deux ont une récompense égale, Allah accordera à celui qui n’emporte rien une récompense proportionnelle à la part de butin qu’il a manqué, et ce, dans l’au-delà, sachant qu’Allah multiplie les récompenses de qui Il veut. C’est l’avis d’Ibn ‘Abd Al-Barr, qu’Allah lui fasse miséricorde.

 

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তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6392

 
Hadith   1318   الحديث
الأهمية: ما يجد الشهيد من مس القتل إلا كما يجد أحدكم من مس القَرْصَة
Thème: Le martyr ne ressent, du coup mortel qui lui est porté, rien d'autre que ce que l'un d'entre vous ressent lors d'une piqûre.

عن أبي هريرة -رضي الله عنه- مرفوعاً: «ما يجد الشهيد من مَسِّ القتل إلا كما يجد أحدكم من مَسِّ القَرْصَة».

Abû Hurayrah (qu’Allah l’agrée) relate que le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) a dit : « Le martyr ne ressent, du coup mortel qui lui est porté, rien d'autre que ce que l'un d'entre vous ressent lors d'une piqûre. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
في هذا الحديث بشارة النبي -صلى الله عليه وسلم- للشهيد حينما يصاب في المعركة، فإنه لا يشعر بألم إصابته إلا كما يشعر أحدنا بألم قرصة النملة.
Dans ce hadith, le Prophète (sur lui la paix et le salut) annonce une nouvelle réjouissante pour le martyr qui tombe au combat. Lorsque ce dernier est touché, il ne ressent que l’équivalent d’une piqûre de fourmi.

 

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তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6394

 
Hadith   1319   الحديث
الأهمية: من احتبس فرسًا في سبيل الله، إيمانًا بالله، وتصديقًا بوعده، فَإِنَّ شِبَعَهُ وَرِيَّهُ وَرَوْثَهُ وَبَوْلَه في ميزانه يوم القيامة
Thème: Celui qui consacre un cheval dans la voie d’Allah, croyant en Allah et considérant Sa promesse comme véridique, chaque fois que son cheval se rassasie, s'abreuve, urine ou défèque, cela pèsera dans sa balance au Jour de la Résurrection.

عن أبي هريرة -رضي الله عنه- مرفوعاً: «من احْتَبَسَ فرسًا في سبيل الله، إيمانًا بالله، وتصديقًا بوعده، فَإِنَّ شِبَعَهُ وَرِيَّهُ وَرَوْثَهُ وَبَوْلَه في ميزانه يوم القيامة».

Abû Hurayrah (qu’Allah l’agrée) relate que le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) a dit : « Celui qui consacre un cheval dans la voie d’Allah, croyant en Allah et considérant Sa promesse comme véridique, chaque fois que son cheval se rassasie, s'abreuve, urine ou défèque, cela pèsera dans sa balance au Jour de la Résurrection. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
أفاد الحديث أن من أوقف فرساً للجهاد في سبيل الله -تعالى- وابتغاء مرضاته لكي يحارب الغزاةُ عليه، ابتغاءً لوجه الله تعالى، وتصديقاً بوعده الذي وعد به، حيث قال: (وَمَا تُنْفِقُوا مِنْ شَيْءٍ فِي سَبِيلِ اللَّهِ يُوَفَّ إِلَيْكُمْ) فإن الله يثيبه عن كل ما يأكله أو يشربه أو يخرجه من بول أو روث حتى يضعه له في كفة حسناته يوم القيامة، وعن تميم الداري أن النبي -صلى الله عليه وسلم- قال: "من ارتبط فرساً في سبيل الله، ثم عالج علفه كان له بكل حبة حسنة". أخرجه ابن ماجه.
Ce hadith nous apprend la récompense de celui qui consacre un cheval au combat dans la voie d’Allah, à la recherche de Sa satisfaction, afin que les combattants puissent le monter au cours de la bataille. Quiconque fait cela pour le visage d’Allah et considérant Sa promesse : {( Et quoi que vous dépensiez dans la voie d’Allah, Il vous sera pleinement rendu. )} [Coran : 2/272] comme véridique, Allah le récompensera. « Chaque fois que son cheval se rassasie, s'abreuve, urine ou défèque » cela pèsera dans la balance de ses bonnes actions au Jour de la Résurrection. Tamîm ad-Dârî relate que le Prophète (sur lui la paix et le salut) a dit : « Celui qui attache un cheval dans la voie d’Allah puis s’occupe de le nourrir aura, pour chaque grain [donné], une bonne action. » Rapporté par Ibn Mâjah.

 

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তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6395

 
Hadith   1320   الحديث
الأهمية: من أعتق رقبة مسلمة أعتق الله بكل عضو منه، عضوًا منه في النار، حتى فرجه بفرجه
Thème: Quiconque affranchit un esclave musulman, Allah affranchira - pour chacun des membres de cet affranchi - l'un de ses membres du feu, même son sexe pour le sien !

عن أبي هريرة -رضي الله عنه- مرفوعاً: «من أعتق رقبة مسلمة أعتق الله بكل عضو منه، عضوًا منه في النار، حتى فرجه بفرجه».

Abû Hurayrah (qu’Allah l’agrée) relate que le Prophète (sur lui la paix et le salut) a dit : « Quiconque affranchit un esclave musulman, Allah affranchira - pour chacun des membres de cet affranchi - l'un de ses membres du feu, même son sexe pour le sien ! »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
في هذا الحديث بيان فضل تحرير الرقاب المسلمة، وأنَّ من أعتق رقبة فكأنما أعتق كل بدنه من النار، وأنَّ في تحرير الرقاب تحقيقُ العزة للمسلمين بإزالة ذلّ العبودية عنهم.
Ce hadith souligne le mérite d’affranchir des esclaves musulmans. En effet, celui qui affranchit un esclave musulman aura, de la même façon, affranchi une partie de son corps de l’Enfer. Certes, le fait d’affranchir des esclaves est un moyen d’aider à ce que se concrétise la dignité des musulmans en les débarrassant de l’humiliation de la servitude.

 

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তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6396

 
Hadith   1321   الحديث
الأهمية: من أنفق نفقة في سبيل الله كُتِبَ لَهُ بِسَبْعِمِائَةِ ضِعْفٍ
Thème: Quiconque effectue une dépense dans la voie d’Allah, elle lui sera inscrite sept cents fois !

عن أبي يحيى خريم بن فاتك -رضي الله عنه- مرفوعاً: «من أنفق نفقة في سبيل الله كُتِبَ لَهُ بِسَبْعِمِائَةِ ضِعْفٍ».

Abû Yaḥyâ Khuraym ibn Fâtik (qu’Allah l’agrée) relate que le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) a dit : « Quiconque effectue une dépense dans la voie d’Allah, elle lui sera inscrite sept cents fois ! »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
في هذا الحديث فضل الإنفاق في سبيل الله، وأنَّ المنفق له بمثل ما أنفق سبعمائة ضعف، وهذا موافق لقوله -تعالى-: (مَثَلُ الَّذِينَ يُنْفِقُونَ أَمْوَالَهُمْ فِي سَبِيلِ اللَّهِ كَمَثَلِ حَبَّةٍ أَنْبَتَتْ سَبْعَ سَنَابِلَ فِي كُلِّ سُنْبُلَةٍ مِائَةُ حَبَّةٍ وَاللَّهُ يُضَاعِفُ لِمَنْ يَشَاءُ وَاللَّهُ وَاسِعٌ عَلِيمٌ).
Ce hadith montre le mérite de dépenser dans la voie d’Allah et celui qui agira ainsi aura pour récompense sept cents fois la valeur de son action. En effet, ceci est conforme à la parole d’Allah, Exalté soit-Il : {(Ceux qui dépensent leurs biens dans la voie d’Allah ressemblent à un grain d’où naissent sept épis, à cent grains l’épi. Et, certes, Allah multiplie la récompense à qui Il veut et la grâce d’Allah est immense, et Il est Omniscient.)} [Coran : 2/261].

 

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তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6397

 
Hadith   1322   الحديث
الأهمية: من صام يوماً في سبيل الله جعل الله بينه وبين النار خندقا كما بين السماء والأرض
Thème: Celui qui jeûne un jour dans la voie d’Allah, Allah placera entre lui et le Feu un fossé dont l'étendue équivaut à ce qui sépare le Ciel de la Terre !

عن أبي أمامة -رضي الله عنه- مرفوعاً: «من صام يوماً في سبيل الله جعل الله بينه وبين النار خَنْدَقًا كما بين السماء والأرض».

Abû Umâmah (qu'Allah l'agrée) relate que le Prophète (sur lui la paix et le salut) a dit : « Celui qui jeûne un jour dans la voie d’Allah, Allah placera entre lui et le Feu un fossé dont l'étendue équivaut à ce qui sépare le Ciel de la Terre ! »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
في هذا الحديث بيان فضل من صام يوما ًخالصاً لوجه الله، حيث ينجيه الله من النار ويبعده عنها كبعد السماء عن الأرض.
Ce hadith montre le mérite de celui qui jeûne un jour sincèrement pour le Visage d'Allah, de sorte qu'Allah le sauvera du feu de l'Enfer et l'en éloignera d'une distance équivalente à ce qu'il y a entre le ciel et la terre.

 

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তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6399

 
Hadith   1323   الحديث
الأهمية: من عَلِمَ الرمي، ثم تركه، فليس منا، أو فقد عصى
Thème: Celui qui a appris le tir puis l’a délaissé n’est pas des nôtres - ou bien : a certainement désobéi !

عن عقبة بن عامر -رضي الله عنه- مرفوعاً: «من عَلِمَ الرمي، ثم تركه، فليس منا، أو فقد عصى».

‘Uqbah ibn ‘Âmir (qu’Allah l’agrée) relate que le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) a dit : « Celui qui a appris le tir puis l’a délaissé n’est pas des nôtres - ou bien : a certainement désobéi ! »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
أن من تعلم الرمي بالسهام ومثله الرمي بآلات الجهاد الحديثة كالرصاص، ثم تركه وأهمله، فقد عرض نفسه للإثم والبعد عن الهدي النبوي "فليس منا"، أي: ليس من أهل هدينا وسنتنا. "أو قد عصى" وهذا شك من الراوي، هل قال -صلى الله عليه وسلم-: "فليس منا أو فقد عصى".
Celui à qui l’on a enseigné le tir à l’arc, ou le tir avec des armes de combat plus récentes, puis l’a abandonné ou a délaissé le fait de s'y entraîner : « n’est pas des nôtres » : c’est-à-dire : il n’a pas suivi notre voie et notre tradition. « - Ou bien : il a certainement désobéi ! » C’est un doute de celui qui rapporte le hadith quant à savoir si le Prophète (sur lui la paix et le salut) a dit : « Il n’est pas des nôtres » ou bien : « Il a certainement désobéi ! ».

 

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তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6401

 
Hadith   1324   الحديث
الأهمية: من غسل ميتا فكتم عليه، غفر الله له أربعين مرة
Thème: Celui qui a lavé un mort et a caché ses défauts, Allah lui pardonne quarante fois !

عن أبي رافع -رضي الله عنه- مرفوعاً: «من غسَّل ميتاً فكتم عليه، غفر الله له أربعين مرة».

Abû Râfi’ (qu’Allah l’agrée) relate que le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) a dit : « Celui qui a lavé un mort et a caché ses défauts, Allah lui pardonne quarante fois ! »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
في هذا الحديث بيان فضل من غسَّل ميتاً فرأى منه عيباً فكتمه، والذي يرى من الميت من المكروهات نوعان: النوع الأول: ما يتعلق بحاله، النوع الثاني: ما يتعلق بجسده، فالأول: لو رأى مثلاً أن الميت تغير وجهه واسودَّ وقبح فهذا قد يكون دليلًا على سوء خاتمته نسأل الله العافية فلا يحل له أن يقول للناس إني رأيت هذا الرجل على هذه الصفة لأن هذا كشف لعيوبه والرجل قدم على ربه وسوف يجازيه بما يستحق من عدل أو فضل، والثاني: كأن يرى عيبًا في ظهره كان يستره عن الناس في حياته، والساتر    له بذلك الأجر العظيم من الغفران أربعين مرة.
Ce hadith montre le mérite de celui qui lave un mort puis observe un défaut chez ce dernier et le dissimule. En effet, les choses détestables observées chez le mort sont de deux types : le premier concerne sa situation et le second son corps. En ce qui concerne le premier, par exemple, la personne peut observer que le visage du mort se modifie, se noircit et devient effrayant. Cela peut être une preuve de la mauvaise fin du défunt, qu’Allah nous en préserve ! Il n’est donc pas permis au laveur du corps d’informer les gens de ce qu’il a vu chez le mort comme signes, car il dévoilerait ses défauts alors que cet homme est en chemin vers son Seigneur qui le rétribuera de ce qu’il mérite. Quant au second type [de choses détestables], par exemple, il y a que le laveur constate une imperfection dans le dos du défunt que celui-ci cachait aux gens de son vivant et qu’il ne la dévoile pas. C’est pour cela que celui qui cache les défauts du mort se voit attribuer l’immense récompense d’être pardonné quarante fois.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bayhaqî - Rapporté par Al-Ḥâkim - Rapporté par Aṭ-Ṭabarânî]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6402

 
Hadith   1325   الحديث
الأهمية: مَنْ لَمْ يَغْزُ أَوْ يُجَهِّزْ غَازِيًا أَوْ يَخْلُفْ غَازِيًا في أهله بخير، أصابه الله بقارعة قبل يوم القيامة
Thème: Celui qui n’a jamais combattu, qui n’a jamais équipé un combattant, ou qui n’a jamais pris soin de la famille d’un combattant après son départ, Allah le frappera d’un malheur avant le Jour de la Résurrection.

عن أبي أمامة -رضي الله عنه- مرفوعاً: « مَنْ لَمْ يَغْزُ أَوْ يُجَهِّزْ غَازِيًا أَوْ يَخْلُفْ غَازِيًا في أهله بخير، أصابه الله بقارعة قبل يوم القيامة ».

Abû Umâmah (qu'Allah l'agrée) relate que le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) a dit : « Celui qui n’a jamais combattu, qui n’a jamais équipé un combattant, ou qui n’a jamais pris soin de la famille d’un combattant après son départ, Allah le frappera d’un malheur avant le Jour de la Résurrection. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
في هذا الحديث الحث على الغزو، وبيان العقوبة    الشديدة من الله -تعالى- في الدنيا قبل الآخرة على من ترك الجهاد في سبيل الله أو ترك إعانة المجاهدين بالمال أو بمساعدتهم في رعاية أهليهم والحفاظ عليهم من بعدهم، فمن ترك القيام بهذه الأمور أصابته المصائب العظام جراء تقصيره في نصرة دين الله -تعالى-.
Ce hadith encourage à partir au combat. Il explique aussi l’ampleur de la punition qu’Allah réserve, ici-bas et dans l’au-delà, à celui qui délaisse aussi bien le combat dans la voie d’Allah que l’assistance matérielle à fournir aux combattants, ou encore la prise en charge de leurs familles, en prenant soin d’eux après leur départ. Ainsi donc, celui qui délaisse l’accomplissement de l’une de ces œuvres, ou toutes à la fois, de grands malheurs l’atteindront, du fait de ses manquements et de sa négligence à faire triompher la religion d’Allah.

 

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[Bon]    ← →    Rapporté par Abû Dâwud]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6403

 
Hadith   1326   الحديث
الأهمية: مَنْ مَاتَ وَلَمْ يَغْز وَلَمْ يُحَدِّث نَفْسَهُ بِالْغَزْو مَاتَ عَلَى شُعْبَة مِنْ نِفَاق
Thème: Quiconque meurt sans avoir combattu et sans avoir eu l'intention de combattre, meurt sur l'une des branches de l'hypocrisie.

عن أبي هريرة -رضي الله عنه- مرفوعاً: «من مات ولم يَغْزُ، ولم يُحدث نفسه بالغزو، مات على شُعْبَةٍ من نِفَاقٍ»

Abû Hurayrah (qu'Allah l'agrée) relate que le Prophète (sur lui la paix et le salut) a dit : « Quiconque meurt sans avoir combattu et sans avoir eu l'intention de combattre, meurt sur l'une des branches de l'hypocrisie. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
كل رجل قادر على الغزو يبلغه الأجل ولم يغز ولم يحدث نفسه بذلك أي لم يكلم بالغزو نفسه، والمعنى لم يعزم على الجهاد ففيه شيء من النفاق، ومن علاماته في الظاهر إعداد آلة الغزو، قال تعالى: (ولو أرادوا الخروج لأعدوا له عدة).
وقوله: (مات على شعبة من نفاق): أي: نوع من أنواع النفاق ، أي: من مات على هذا فقد أشبه المنافقين والمتخلفين عن الجهاد، ومن تشبه بقوم فهو منهم، فيجب على كل مؤمن أن ينوي الجهاد.
وكونه يغزو أي: بشروط الغزو والجهاد، فإذا توفرت عُمل به وإلا بقيت النية موجودة إلى حين توفر دواعي الجهاد.
Tout homme qui est en capacité de combattre et qui meurt sans l'avoir fait, ou sans en avoir eu l'intention véritable, recèle en lui une part d'hypocrisie. L'un des signes apparents de son intention est le fait qu'il prépare l'équipement pour le combat, comme on le comprend du verset : {( et s'ils avaient voulu sortir, ils s'y seraient préparés. )} [Coran : 9/46]. Sa parole : « Meurt sur l'une des branche de l'hypocrisie » : c'est-à-dire, l'une des catégories de l'hypocrisie. Autrement dit, celui qui meurt dans cet état, ressemble en quelque sorte aux hypocrites et ceux qui désertaient le combat. Or, celui qui ressemble à des gens fait partie d'eux. Il est donc obligatoire à tout croyant d'avoir l'intention de combattre dans le sentier d'Allah.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6404

 
Hadith   1327   الحديث
الأهمية: هذه رحمة جعلها الله -تعالى- في قلوب عباده، وإنما يرحم الله من عباده الرحماء
Thème: C'est une miséricorde qu'Allah a placée dans le cœur de Ses serviteurs. Allah n'accorde Sa miséricorde qu'aux miséricordieux d'entre Ses serviteurs.

عن أسامة بن زيد -رضي الله عنهما- قال: رُفع إلى رسول الله - صلى الله عليه وسلم -    ابن ابنته وهو في الموت، ففاضت عينا رسول الله -صلى الله عليه وسلم- فقال له سعد: ما هذا يا رسول الله؟! قال: «هذه رحمة جعلها الله -تعالى- في قلوب عباده، وإنما يرحم الله من عباده الرحماء».

Usâmah ibn Zayd (qu'Allah l'agrée, lui et son père) dit : « On apporta au Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) le fils de sa fille dans un état d'agonie, les yeux du Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) s'emplirent alors de larmes. Sa'd (qu'Allah l'agréé) demanda : « Qu'est- ce donc, Ô Messager d'Allah ?! » Le Prophète (sur lui la paix et le salut) répondit : « C'est une miséricorde qu'Allah a placée dans le cœur de Ses serviteurs. Allah n'accorde Sa miséricorde qu'aux miséricordieux d'entre Ses serviteurs. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
أخبر أسامة بن زيد الذي كان يلقب بحِب رسول الله صلى الله عليه وسلم أن إحدى بنات الرسول صلى الله عليه وسلم أرسلت إليه رسولا، تقول له إن ابنها قد احتضر، أي: حضره الموت. وأنها تطلب من النبي صلى الله عليه وسلم أن يحضر، فبلغ الرسولُ رسولَ الله صلى الله عليه وسلم فقال له النبي صلى الله عليه وسلم: ((مرها فلتصبر ولتحتسب، فإن لله ما أخذ وله ما أعطى، وكل شيء عنده بأجل مسمى)): أمر النبي عليه الصلاة والسلام الرجل الذي أرسلته ابنته أن يأمر ابنته -أم هذا الصبي- بهذه الكلمات:
قوله: ((فإن لله ما أخذ وله ما أعطى)) هذه الجملة عظيمة؛ إذا كان الشيء كله لله، إن أخذ منك شيئا فهو ملكه، وإن أعطاك شيئا فهو ملكه، فكيف تسخط إذا أخذ منك ما يملكه هو؟
ولهذا يسن للإنسان إذا أصيب بمصيبة أن يقول ((إنا لله وإنا إليه راجعون)) يعني: نحن ملك لله يفعل بنا ما يشاء، وكذلك ما نحبه إذا أخذه من بين أيدينا فهو له- عز وجل- له ما أخذ وله ما أعطى، حتى الذي يعطيك أنت لا تملكه، هو لله، ولهذا لا يمكن أن تتصرف فيما أعطاك الله إلا على الوجه الذي أذن لك فيه؛ وهذا دليل على أن ملكنا لما يعطينا الله ملك مؤقت.
قوله: ((بأجل مسمى)) أي: مُعيَّن، فإذا أيقنت بهذا؛ إن لله ما أخذ وله ما أعطي، وكل شيء عنده بأجل مسمي؛ اقتنعت. وهذه الجملة الأخيرة تعني أن الإنسان لا يمكن أن يغير المكتوب المؤجل لا بتقديم ولا بتأخير، كما قال الله: (لكل أمة أجل إذا جاء أجلهم فلا يستأخرون ساعة ولا يستقدمون) (يونس: من الآية49) فلا فائدة من الجزع والتسخط؛ لأنه وإن جزعت أو تسخطت لن تغير شيئا من المقدور.
ثم إن الرسول أبلغ بنت النبي صلى الله عليه وسلم ما أمره أن يبلغه إياها، ولكنها أرسلت إليه تطلب أن يحضر، فقام عليه الصلاة والسلام هو وجماعة من أصحابه، فوصل إليها، فرفع إليه الصبي ونفسه تتقعقع؛ أي تضطرب، تصعد وتنزل، فبكى الرسول عليه الصلاة والسلام ودمعت عيناه. فقال سعد بن عبادة وكان معه- هو سيد الخزرج-: ما هذا؟ ظن أن الرسول صلي الله عليه وسلم بكى جزعا، فقال النبي عليه الصلاة والسلام: ((هذه رحمة)) أي بكيت رحمة بالصبي لا جزعا بالمقدور، ثم قال عليه الصلاة والسلام: ((إنما يرحم الله من عباده الرحماء)) ففي هذا دليل على جواز البكاء رحمة بالمصاب.
Usâmah ibn Zayd (qu'Allah l'agrée) surnommé le bien aimé, fils du bien-aimé du Prophète (sur lui la paix et le salut), évoqua que l'une des filles du Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) envoya un émissaire pour l'informer que son fils était à l'agonie, c'est à dire aux portes de la mort et qu'elle voulait qu'il soit présent. Quand l'émissaire vint au Prophète (sur lui la paix et le salut) et l'en informa, celui-ci lui répliqua : « Ordonne-lui de patienter et d'escompter la récompense auprès d'Allah ! C'est à Allah qu'appartient ce qu'Il a pris et ce qu'Il a donné. Toute chose auprès de Lui a un terme fixé ! » Le Prophète (sur lui la paix et le salut) ordonna à l'émissaire que sa fille avait envoyé, la mère de l'enfant, de lui transmettre ses paroles : « C'est à Allah qu'appartient ce qu'Il a pris » est une phrase immense, car si toute chose appartient à Allah et qu'Il te reprend ce qu'Il t'a donné, alors c'est Son bien, et s'Il te donne quelque chose, c'est aussi Son bien. Alors pourquoi se mettre en colère si Allah récupère ce qu'il ta donné et qui Lui appartient ? Par conséquent, si Allah nous prend une chose que l'on aime, nous devons dire : « Ceci appartient à Allah, Il peut récupérer ce qu'Il veut et Il peut donner ce qu'Il veut. » Ainsi, l'une des traditions prophétiques pour l'individu est de dire, lorsqu'un malheur le touche : « Nous sommes à Allah et c'est à Allah que nous retournerons », c'est-à-dire que nous appartenons à Allah qui peut faire de nous ce qu'Il veut, et de même pour les choses que l'on aime, s'Il les récupère c'est Son bien et c'est à Allah qu'appartient ce qu'Il a pris et ce qu'Il a donné. Donc, ce qu'Il t'a donné ne t'appartient pas, mais appartient à Allah; c'est [d'ailleurs] pourquoi, tu ne peux utiliser ce qu'Allah t'a donné que d'une manière conforme à ce qu'Il t'a permis. Cela prouve [aussi] que ce qu'Allah nous a donné, constitue bien notre propriété. La parole du Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) : « Toute chose a auprès de Lui un terme fixé ! », c'est-à-dire un terme bien déterminé. Si tu as la certitude en cela, tu seras absolument contenté. Cette dernière phrase signifie que l'individu ne peut modifier le destin qui a été prescrit, ni en l'avançant ni en le retardant comme Allah, Exalté soit-Il, a dit : {(A chaque communauté un terme. Quand leur terme arrive, ils ne peuvent ni le retarder d’une heure, ni l’avancer.)} [Coran : 10/49]. Donc si la chose destinée ne peut être avancée ni retardée, à quoi bon de s'angoisser et s'énerver ? En effet, le fait que tu t'angoisses ou que tu t'énerves ne changera rien au destin. Ensuite, l'émissaire prévint la fille du Prophète (sur lui la paix et le salut) des propos de son père, mais celle-ci insista pour qu'il vienne à sa rencontre en le renvoyant de nouveau auprès de lui. Le Prophète (sur lui la paix et le salut) et un groupe de ses Compagnons se levèrent et arrivèrent auprès de sa fille. L'enfant qui s'agitait, c'est-à-dire se convulsait, fut porté au Prophète (sur lui la paix et le salut) dont les yeux s’emplirent de larmes qui se mirent à couler. Sa'd Ibn 'Ubâdah (qu'Allah l'agréé), le chef des Khazraj, qui était en compagnie du Prophète (sur lui la paix et le salut) demanda alors : « Qu'est- ce donc ? » Il pensait que le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) pleurait de colère. Le Prophète (sur lui la paix et le salut) répondit : « C'est une miséricorde qu'Allah a placée dans le cœur de Ses serviteurs. », c'est-à-dire, j'ai pleuré par miséricorde envers cet enfant et non par colère envers le destin. Puis, le Prophète (sur lui la paix et le salut) dit : « Allah n'accorde Sa miséricorde qu'aux miséricordieux d'entre Ses serviteurs. » On a donc la preuve qu'il est autorisé de pleurer par miséricorde envers une personne atteinte d'un malheur.
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6405

 
Hadith   1328   الحديث
الأهمية: هل أتى عليك يوم كان أشد من يوم أحد؟ قال: لقد لقيت من قومك، وكان أشد ما لقيت منهم يوم العقبة
Thème: As-tu connu un jour plus pénible que le jour de Uḥud ? - Il répondit : Oui ! J’ai supporté de la part de ton peuple des choses plus pénibles encore et la plus grande souffrance qu’ils m’ont infligée a été le jour d’Al-‘Aqabah

عن عائشة - رضي الله عنها- أنها قالت للنبي - صلى الله عليه وسلم - : هل أتى عليك يوم كان أشد من يوم أُحُدٍ ؟ قال: «لقد لقيت من قومك، وكان أشد ما لقيت منهم يوم العقبة، إذ عرضت نفسي على ابن عبد يَالِيلَ بْنِ عَبْدِ كُلَالٍ، فلم يجبني إلى ما أردت، فانطلقت وأنا مهموم على وجهي، فلم أستفق إلا وأنا    بِقَرْنِ الثَّعَالِبِ، فرفعت رأسي، وإذا أنا بسحابة قد أظلتني، فنظرت فإذا فيها جبريل - عليه السلام - فناداني، فقال: إن الله تعالى قد سمع قول قومك لك، وما ردوا عليك، وقد بعث إليك ملك الجبال لتأمره بما شئت فيهم. فناداني ملك الجبال، فسلم علي، ثم قال: يا محمد إن الله قد سمع قول قومك لك، وأنا ملك الجبال، وقد بعثني ربي إليك لتأمرني بأمرك، فما شئت، إن شئت أطبقت عليهم    الْأَخْشَبَيْنِ».

Un jour, ʽÂ’ishah (qu’Allah l’agrée) a demandé au Prophète (sur lui la paix et le salut) : « As-tu connu un jour plus pénible que le jour de Uḥud ? - Il répondit : Oui ! J’ai supporté de la part de ton peuple des choses plus pénibles encore et la plus grande souffrance qu’ils m’ont infligée a été le jour d’Al-‘Aqabah, lorsque je me suis présenté à ibn ‘Abd Yâlîl ibn 'abd Kulâl et qu'il a repoussé mes sollicitations. Je m’en suis retourné le visage marqué par l’inquiétude et l’amertume. Je n’ai repris mes esprits qu’à Qarn Ath-Tha’âlib. En levant la tête, j’ai vu un nuage qui me couvrit de son ombre. J’ai regardé dans le nuage et j’ai vu l’Ange Gabriel qui m’appela en disant : Certes Allah, Exalté soit-Il, a entendu les propos de ton peuple et la réponse qu’il t’a donné. Il t’a envoyé l’Ange des montagnes afin que tu lui ordonnes ce que tu souhaites à leur encontre. A ce moment, l’Ange des montagnes m’appela, me salua puis déclara : Ô Muhammad ! Allah a bien entendu les propos que ton peuple t’a adressés et je suis l’Ange des montagnes. Mon Seigneur m’a envoyé à toi afin que tu me donnes ton ordre. Que désires-tu ? Si tu le souhaites, je peux les écraser entre les deux montagnes qui entourent La Mecque ! » Le Prophète (sur lui la paix et le salut) lui dit alors : « J’espère plutôt qu’Allah fera sortir d’entre eux une progéniture qui L'adorera, Seul sans rien Lui associer. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
قال النبي -صلى الله عليه وسلم- لعائشة لما سألته: هل مر عليك يوم أشد من يوم أحد؟ قال: نعم، وذكر لها قصة ذهابه إلى الطائف؛ لأن النبي -صلى الله عليه وسلم- لما دعا قريشاً في مكة، ولم يستجيبوا له خرج إلى الطائف؛ ليبلغ كلام الله -عزّ وجلّ-، ودعا أهل الطائف لكن كانوا أسفه من أهل مكة، بل جعلوا يرمونه بالحجارة، يرمونه بالحصى حتى أدموا عَقِبه -صلى الله عليه وسلم- وعرض نفسه على ابن عبد ياليل بن عبد كلال من كبار أهل الطائف من ثقيف، فلم يجبه إلى ما أراد فخرج مغموماً مهموماً، ولم يفق -صلى الله عليه وسلم- إلا وهو في مكان يدعى قرن الثعالب، فأظلّته غمامة فرفع رأسه، فإذا في هذه الغمامة جبريل -عليه السلام-، وقال له: هذا ملك الجبال يقرؤك السلام فسلم عليه وقال: إن ربي أرسلني إليك، فإن شئت أن أطبق عليهم -يعني الجبلين- فعلت. ولكن النبي -صلى الله عليه وسلم- لحلمه وبُعد نظره وتأنيه في الأمر قال: لا؛ لأنه لو أطبق عليهم الجبلين هلكوا، فقال: ((لا، وإني لأرجو أن يخرج الله من أصلابهم من يعبد الله وحده لا يشرك به شيئاً)) .
وهذا الذي حدث؛ فإن الله -تعالى- قد أخرج من أصلاب هؤلاء المشركين الذين آذوا رسول الله -صلى الله عليه وسلم- هذه الأذية العظيمة أخرج من أصلابهم من يعبد الله وحده ولا يشرك به شيئاً.
ʽÂ’ishah (qu’Allah l’agrée) a demandé au Prophète (sur lui la paix et le salut) s’il avait connu un jour plus pénible que le jour de Uḥud. Il lui répondit par l’affirmative et il lui raconta alors l’histoire de son voyage à Ṭâ`if. En effet, lorsque le Prophète (sur lui la paix et le salut) a appelé les Quraychites à La Mecque, ils n’ont pas répondu à son appel. De là, il est parti pour Ṭâ`if afin de transmettre la parole d’Allah, à Lui la Puissance et la Grandeur. Il a donc appelé les habitants de Ṭâ`if à l’Islam mais, face à son appel, ils étaient encore plus effrontés que les habitants de la Mecque. Ils lui ont même jeté des pierres au point qu’il se mit à saigner aux niveaux de ses pieds (sur lui la paix et le salut). [A cette occasion, il s'était présenté] à ibn ‘Abd Yâlîl ibn ‘Abd Kulâl qui était une grande personnalité de la tribu de Thaqîf, parmi les habitants de Ṭâ`if. Mais celui-ci repoussa ses sollicitations. Le Prophète (sur lui la paix et le salut) s’en alla le visage marqué par l’inquiétude et l’amertume et il ne reprit ses esprits qu’une fois arrivé à un endroit appelé : « Qarn Ath-Tha’âlib ». Alors, un nuage le couvrit, il leva sa tête et là il aperçut au-dessus de ce nuage l’Ange Gabriel qui l’appela en disant : « Voici l’Ange des montagnes qui te salue ! Rends-lui donc le salut. » L’Ange des montagnes m’a alors dit : « Certes, mon Seigneur m’a envoyé à toi, et si tu le souhaites, je peux les écraser entre les deux montagnes qui entourent La Mecque ! » Mais, le Prophète (sur lui la paix et le salut), dans sa profonde indulgence, sa vision profonde et après réflexion sur cette affaire lui répondit par la négative car s'il avait écrasé les deux montagnes sur eux, ils auraient péri ! Il dit donc : « J’espère plutôt qu’Allah fera sortir d’entre eux une progéniture qui L'adorera, Seul, sans rien Lui associer. » Et c'est ce qui s’est effectivement produit ! En effet, Allah, Exalté soit-Il, a fait sortir des entrailles de ces polythéistes qui avaient causé un immense mal au Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) une progéniture qui a adoré Allah, Seul, sans rien Lui associer.

 

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তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6406

 
Hadith   1329   الحديث
الأهمية: إنك امرؤ فيك جاهلية هم إِخْوَانُكُمْ وخَوَلُكُمْ جعلهم الله تحت أيديكم، فمن كان أخوه تحت يده، فليطعمه مما يأكل، وليلبسه مما يلبس، ولا تُكَلِّفُوهُمْ مَا يَغْلِبُهُمْ، فَإِنْ كَلَّفْتُمُوهُمْ فَأَعِينُوهُمْ
Thème: Tu es quelqu’un en qui l'on trouve encore des [comportements d'avant l'Islam (« Al-jâhiliyah ») ] ! Ceux-là sont vos frères et des bienfaits divins qu’Allah a placé en votre possession. Quiconque, donc, détient l’un de ses frères, qu’il le nourrisse comme il se nourrit et qu’il l’habille comme il s’habille ! Ne leur imposez pas ce qu’ils ne peuvent accomplir et si vous devez le faire, alors aidez-les !

عن المعرور بن سويد، قال: رأيت أبا ذر -رضي الله عنه- وعليه حلة وعلى غلامه مثلها، فسألته عن ذلك، فذكر أنه قد سابَّ رجلا ًعلى عهد رسول الله -صلى الله عليه وسلم- فَعَيَّره بأمه، فقال النبي -صلى الله عليه وسلم-: «إنك امْرُؤٌ فيك جاهلية هم إِخْوَانُكُمْ وخَوَلُكُمْ جعلهم الله تحت أيديكم، فمن كان أخوه تحت يده، فليُطعمه مما يأكل، وليُلْبِسْهُ مما يلبس، ولا تُكَلِّفُوهُمْ مَا يَغْلِبُهُمْ، فَإِنْ كَلَّفْتُمُوهُمْ فَأَعِينُوهُمْ ».

Al-Ma’rûr ibn Suwayd a dit : « J’ai vu Abû Dharr (qu’Allah l’agrée) qui portait le même manteau que son esclave. Quand je l’interrogeai à ce sujet, il me raconta qu’à l’époque du Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut), il avait insulté un homme en parlant de sa mère. Alors, le Prophète (sur lui la paix et le salut) lui avait dit : « Tu es quelqu’un en qui l'on trouve encore des [comportements d'avant l'Islam (« Al-jâhiliyah ») ] ! Ceux-là sont vos frères et des bienfaits divins qu’Allah a mis en votre possession. Quiconque, donc, détient l’un de ses frères, qu’il le nourrisse comme il se nourrit et qu’il l’habille comme il s’habille ! Ne leur imposez pas ce qu’ils ne peuvent accomplir et si vous devez le faire, alors aidez-les ! »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
في هذا الحديث الحث على معاملة المماليك معاملة حسنة خاصة في الملبس والمأكل، وألا يكلفوهم فوق طاقتهم إلا إذا ساعدوهم في هذا التكليف، وفيه الوعيد الشديد لمن يعيرهم ويحقرهم؛ لأنهم إخوان لنا في الدين.
Ce hadith encourage à traiter les esclaves de la meilleure manière, surtout en ce qui concerne la nourriture et les vêtements. Leurs maîtres ne doivent pas leur imposer des tâches trop difficiles, à moins qu’ils ne les y aident. Ce hadith contient également une grave menace à l’encontre de ceux qui les dénigrent et les méprisent [les esclaves], car ce sont nos frères en religion.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6407

 
Hadith   1330   الحديث
الأهمية: يا أم حارثة إنها جنان في الجنة، وإن ابنك أصاب الفردوس الأعلى
Thème: Ô mère de Ḥârithah ! Il y a plusieurs degrés au Paradis et ton fils a atteint : " Al-Firdaws ", le plus haut !

عن أنس -رضي الله عنه-: أن أم الربيع بنت البراء وهي أم حارثة بن سراقة، أتت النبي -صلى الله عليه وسلم- فقالت: يا رسول الله، ألا تُحَدِّثُني عن حارثة -وكان قتل يوم بدر- فإن كان في الجنة صَبَرْتُ، وإن كان غير ذلك اجتهدت عليه في البكاء، فقال: «يا أم حارثة إنها جنان في الجنة، وإن ابنك أصاب الفردوس الأعلى».

Anas ibn Mâlik (qu’Allah l’agrée) relate que Umm Ar-Rubayyi’ bint Al-Barâ, qui était la mère de Ḥârithah ibn Surâqah (qu’Allah l’agrée), vint dire au Prophète (sur lui la paix et le salut) : « Ô Messager d’Allah ! Parle-moi donc de Ḥârithah - qui était mort le jour de Badr - : s’il est au Paradis, je patienterai ; et s’il en est autrement, alors je le pleurerai de toutes mes forces ! » Il lui répondit : « Ô mère de Ḥârithah ! Il y a plusieurs degrés au Paradis et ton fils a atteint : " Al-Firdaws ", le plus haut ! »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
جاءت أم حارثة -رضي الله عنها- تسأل عن حال ابنها بعد أن انتهى القتال فإن كان قد أصاب الجنة صبرت واحتسبتُ الأجرَ عند الله، وإن كان غير ذلك اجتهدتُ عليه في البكاء كما يفعل غالب النساء، فبشرها النبي -عليه الصلاة والسلام- بأنه في الجنة، وأنه أصاب الفردوس الأعلى منها.
La mère de Ḥârithah (qu'Allah l'agrée) est venue demander au Prophète (sur lui la paix et le salut) ce qu’il en était de son fils, après la fin du combat, en disant que s’il était au Paradis, elle se résignerait et espérerait la récompense d’Allah, mais que s’il en était autrement, elle pleurerait sur lui de toutes ses forces, comme le font la plupart des femmes. Le Prophète (sur lui la paix et le salut) lui a alors annoncé qu’il était au Paradis et qu’il en avait atteint : « Al-Firdaws », le plus haut degré.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bûkhârî]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6408

 
Hadith   1331   الحديث
الأهمية: أَتَدْرُونَ مَنِ المُفْلِسُ
Thème: Savez-vous qui est le ruiné ?

عن أبي هريرة -رضي الله عنه- أن رسول الله -صلى الله عليه وسلم- قال: «أتدرون من المفلس؟» قالوا: المفلس فينا من لا دِرْهَمَ له ولا متاع، فقال: «إن المفلس من أمتي من يأتي يوم القيامة بصلاة وصيام وزكاة، ويأتي وقد شتم هذا، وَقَذَفَ هذا، وأكل مال هذا، وسَفَكَ دم هذا، وضرب هذا، فيعطى هذا من حسناته، وهذا من حسناته، فإن فنيت حسناته قبل أن يقضى ما عليه، أخذ من خطاياهم فطُرِحَتْ عليه، ثم طرح في النار».

Abû Hurayrah (qu'Allah l'agrée) relate que le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) demanda : « Savez-vous qui est le ruiné ? - Ils répondirent : Le ruiné, pour nous, est celui qui n’a ni argent, ni biens ! - Il dit alors : Certes, le ruiné de ma communauté est celui qui, le Jour de la Résurrection, viendra avec des prières, des jours de jeûne et des aumônes légales, mais il aura insulté untel, calomnié untel, fait couler le sang d’untel et frappé untel. Alors, on donnera ses bonnes actions à celui-ci et à celui-là. Et si ses bonnes actions s’épuisent avant que l’on ait réglé ses comptes, on prendra une partie de leurs péchés et on l’en chargera avant de le jeter en Enfer. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
يسأل النبي -صلى الله عليه وسلم- الصحابة -رضوان الله عليهم- فيقول: أتدرون من المفلس؟ فأخبروه بما هو معروف بين الناس، فقالوا: هو الفقير الذي ليس عند نقود ولا متاع.
فأخبرهم النبي -صلى الله عليه وسلم- أن المفلس من هذه الامة من يأتي يوم القيامة بحسنات عظيمة، وأعمال صالحات كثيرة من صلاة وصيام وزكاة، فيأتي وقد شتم هذا، وضرب هذا، وأخذ مال هذا، وقذف هذا، وسفك دم هذا، والناس يريدون أن يأخذوا حقهم؛ فما لا يأخذونه في الدنيا يأخذونه في الآخرة، فيقتص لهم منه، فيأخذ هذا من حسناته، وهذا من حسناته، وهذا من حسناته بالعدل والقصاص بالحق، فإن فنيت حسناته أخذ من سيئاتهم فطرحت عليه، ثم طرح في النار.
Le Prophète (sur lui la paix et le salut) a demandé à ses Compagnons (qu’Allah soit satisfait d’eux) : « Savez-vous qui est le ruiné ? » Ils lui ont donc répondu par ce qui est connu chez les gens, en disant que celui qui est ruiné, c’est le pauvre, celui qui n’a ni argent, ni biens matériels. Mais, le Prophète (sur lui la paix et le salut) leur a alors dit que celui qui est ruiné, dans cette communauté, c’est celui qui se présentera au Jour de la Résurrection avec de nombreuses actions pieuses, comme : la prière, le jeûne, l’aumône légale, etc. Mais qui, dans le même temps, aura insulté untel, frappé untel, spolié celui-ci, accusé celui-là et versé le sang de tel autre. Les gens demanderont alors réparation et ce qu’ils n’auront pas récupéré dans ce bas monde, ils le récupéreront dans l’au-delà. C’est ainsi qu’on leur rendra ce qu’il leur est dû : ils prendront de ses bonnes actions en toute équité, le talion sera accompli en toute vérité et quand ses bonnes actions seront épuisées, on prendra leurs péchés pour l’en charger, puis on le jettera en Enfer.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6454

 
Hadith   1332   الحديث
الأهمية: والذي نَفْسُ مُحَمَّدٍ بِيَدِهِ، إنِّي لأَرْجُو أَنْ تَكُونُوا نِصْفَ أَهْلِ الجَنَّةِ وذَلِكَ أَنْ الجَنَّةَ لَا يَدْخُلُهَا إلا نَفْسٌ مُسْلِمَةٌ، وما أنتم في أهل الشرك إلا كالشعرة البيضاء في جلد الثور الأسود
Thème: Par Celui qui détient l’âme de Muḥammad dans Sa Main ! J’espère vraiment que vous serez la moitié des gens du Paradis. Ceci, car seule une âme musulmane accède au Paradis ! Or, parmi les polythéistes, vous n’êtes que comme un poil blanc sur la peau d’un taureau noir.

عن ابن مسعود -رضي الله عنه- قال: كنا مع رسول الله -صلى الله عليه وسلم- في قُبَّةٍ نحوا من أربعين، فقال: «أترضون أن تكونوا ربع أهل الجنة؟» قلنا: نعم، قال: «أترضون أن تكونوا ثلث أهل الجنة؟» قلنا: نعم، قال: «والذي نفس محمد بيده، إني لأرجو أن تكونوا نصف أهل الجنة وذلك أن الجنة لا يدخلها إلا نفس مسلمة، وما أنتم في أهل الشرك إلا كالشعرة البيضاء في جلد الثور الأسود، أو كالشعرة السوداء في جلد الثور الأحمر».

Ibn Mas’ûd (qu’Allah l’agrée) a dit : « Nous étions près de quarante hommes avec le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut), sous une tente, lorsqu’il demanda : " Seriez-vous satisfaits d’être le quart des gens du Paradis ? - Nous répondîmes : Oui ! - Il demanda ensuite : Seriez-vous satisfaits d’être le tiers des gens du Paradis ? - Nous répliquâmes : Oui ! - Il dit alors : Par Celui qui détient l’âme de Muḥammad dans Sa Main ! J’espère vraiment que vous serez la moitié des gens du Paradis. Ceci, car seule une âme musulmane accède au Paradis ! Or, parmi les polythéistes, vous n’êtes que comme un poil blanc sur la peau d’un taureau noir, ou comme un poil noir sur la peau d’un taureau roux ! »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
جلس النبي -صلى الله عليه وسلم- مع أصحابه في خيمة صغيرة، وكانوا قرابة أربعين رجلا، فسألهم -صلى الله عليه وسلم-: هل ترضون أن تكونوا ربع أهل الجنة؟ قالوا: نعم، فقال: هل ترضون أن تكونوا ثلث أهل الجنة؟ قالوا: نعم، فأقسم النبي -صلى الله عليه وسلم- بربه ثم قال: إن لأرجو أن تكونوا نصف أهل الجنة، والنصف الآخر من سائر الأمم، فإن الجنة لا يدخلها إلا مسلم فلا يدخلها كافر، وما أنتم في أهل الشرك من سائر الأمم إلا شيء يسير جدا، مثل به بالشعرة الواحدة المتميزة لونا في جلد الثور المليء بالشعر".
Le Prophète (sur lui la paix et le salut) s’est assis sous une petite tente avec ses Compagnons, qui étaient environ une quarantaine, lorsqu’il leur demanda : « Ne seriez-vous pas satisfait de constituer le quart des gens du Paradis ? » Ils répondirent : « Oui ! » Il demanda ensuite : « Ne seriez-vous pas satisfait de constituer le tiers des gens du Paradis ? » Ils répliquèrent : « Oui ! » Alors, le Prophète (sur lui la paix et le salut) jura au Nom de son Seigneur et dit : « J’espère vraiment que vous serez la moitié des gens du Paradis ! », et que l’autre moitié sera le reste des communautés, « car seule une âme musulmane accède au Paradis » tandis que le mécréant n’y entrera pas. « Or, parmi les polythéistes » et les autres communautés, vous n'êtes que peu de chose. Et [pour illustrer cela], il donna l'exemple d'un poil d'une couleur singulière se trouvant sur un taureau plein de poils [d'une autre couleur].

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6455

 
Hadith   1333   الحديث
الأهمية: إذا أَحَبَّ اللهُ -تعالى- العَبْدَ، نَادَى جِبْرِيلَ: إنَّ اللهَ تعالى يُحِبُّ فلانا، فَأَحْبِبْهُ، فَيُحِبُّهُ جِبْرِيلُ، فَيُنَادِي في أَهْلِ السَّمَاءِ: إنَّ اللهَ يًحِبُّ فلانا، فَأَحِبُّوهُ، فَيُحِبُّهُ أَهْلُ السَّمَاءِ، ثُمَّ يُوضَعُ لَهُ القَبُولُ في الأرض
Thème: Lorsqu’Allah, Exalté soit-Il, aime quelqu’un, Il appelle Jibrîl et lui dit : « Certes, Allah, Exalté soit-Il, aime untel ! Aime-le donc ! » Alors, Jibrîl l’aime puis annonce aux habitants du ciel : « Allah aime untel ! Aimez-le donc ! » Alors, les habitants du ciel l’aiment, et il est accepté avec enthousiasme sur Terre !

عن أبي هريرة -رضي الله عنه- مرفوعًا: «إذا أحب الله تعالى العبد، نادى جبريل: إن الله تعالى يحب فلانا، فأحْبِبْهُ، فيحبه جبريل، فينادي في أهل السماء: إن الله يحب فلاناً، فأحبوه، فيحبه أهل السماء، ثم يوضع له القَبُولُ في الأرضِ».
وفي رواية لمسلم: قال رسول الله -صلى الله عليه وسلم-: «إنَّ اللهَ تعالى إذا أحب عبدًا دعا جبريل، فقال: إني أحب فلانا فَأَحْبِبْهُ، فيحبه جبريل، ثم ينادي في السماء، فيقول: إن الله يحب فلاناً فأحبوه، فيحبه أهل السماء، ثم يوضع له القَبُولُ في الأرضِ، وإذا أبغض عبدا دعا جبريل، فيقول: إني أبغض فلاناً فأبغضه. فيبغضه جبريل، ثم ينادي في أهل السماء: إن الله يبغض فلاناً فأبغضوه، ثم تُوضَعُ له البَغْضَاءُ في الأرض».

Abû Hurayrah (qu'Allah l'agrée) relate : « Lorsqu’Allah, Exalté soit-Il, aime quelqu’un, Il appelle Jibrîl [l’Ange Gabriel] et lui dit : " Certes, Allah, Exalté soit-Il, aime untel ! Aime-le aussi ! " Alors, Jibril l’aime puis annonce aux habitants du ciel : " Allah aime untel ! Aimez-le aussi ! " Alors, les habitants du ciel l’aiment. Puis, on fait qu’il est accepté sur terre. » Et dans une version de Muslim : Le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) a dit : « Lorsqu’Allah, Exalté soit-Il, aime un serviteur, Il appelle Jibril et lui dit : " Certes, Allah aime untel ! Aime- le donc ! " Alors, Jibril l’aime puis annonce dans le ciel : " Allah aime untel ! Aimez-le donc ! " Alors, les habitants du ciel l’aiment à leur tour. Puis, on fait qu’il est accepté sur terre. Et lorsqu’Il déteste un serviteur, Il appelle Jibril et dit : " Certes, Je déteste untel ! Déteste-le donc ! " Alors, Jibril le déteste, puis il annonce aux habitants du ciel : " Allah déteste untel ! Détestez-le donc ! " Alors, ils le détestent, puis on le rend détestable sur Terre. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
إن الله -تعالى- إذا أحب شخصًا نادى جبريل، وهذا تفضيل له على الملائكة، إني أحب فلانًا فأحبه، فيحبه جبريل، ثم ينادي جبريل في أهل السماء: إن الله يحب فلانًا فأحبوه، فيحبه أهل السماء، وهم الملائكة، ثم يوضع له القبول في الأرض فيحبه أهل الأرض من أهل الإيمان والدين،
وإذا أبغض الله أحدًا فمقته وكرهه نادى جبريل: إني أبغض فلانًا فأبغضه، فيُبغضه جبريل، تبعًا لبغض الله له، ثم ينادي جبريل في أهل السماء: إن الله يبغض فلانًا فأبغضوه، فيبغضه أهل السماء، ثم يوضع له البغضاء في الأرض، فيبغضه ويكرهه أهل الأرض.
Lorsqu’Allah, Exalté soit-Il, aime une personne, Il appelle Jibril, et ceci est un honneur pour lui par rapport aux autres Anges, puis Il lui dit : « Certes, Allah aime untel ! Aime-le aussi ! » Alors, Jibril l’aime, puis il annonce aux habitants du ciel : « Certes, Allah aime untel ! Aimez-le aussi ! » Alors, les habitants du ciel, les Anges, l’aiment, « et on fait qu’il est accepté sur Terre » par les gens de la foi et de la religion. Et lorsqu’Allah déteste un serviteur, Il se met en colère contre lui et le haït, Il appelle Jibril et dit : « Certes, Je déteste untel ! Déteste-le donc ! » Alors, Jibril le déteste en conformité avec le fait qu’Allah le déteste, puis il annonce aux habitants du ciel : « Certes, Allah déteste untel ! Détestez-le donc ! » Alors, les habitants du ciel le détestent, « puis on le rend détestable sur Terre » jusqu’à ce que les habitants de la Terre le détestent et le haïssent.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6458

 
Hadith   1334   الحديث
الأهمية: إِذَا أَنْفَقَ الرجلُ على أَهْلِهِ نَفَقَةً يَحْتَسِبُهَا فهي له صَدَقَةٌ
Thème: Lorsque l’homme dépense pour sa famille en espérant la récompense d’Allah, cela lui est compté comme une aumône.

عن أبي مسعود البدري -رضي الله عنه- مرفوعاً: «إذا أَنْفَقَ الرجلُ على أهله نَفَقَةً يَحْتَسِبُهَا فهي له صَدَقَةٌ».

Abû Mas’ûd Al-Badrî (qu’Allah l’agrée) relate que le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) a dit : « Lorsque l’homme dépense pour sa famille en espérant la récompense d’Allah, cela lui est compté comme une aumône. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
إذا أنفق الرجل على أهله الذين تلزمه نفقتهم كزوجه وولده، وغيرهم كذلك، وهو يتقرب بذلك إلى الله -تعالى- ويحتسب عنده أجر ما ينفق فإنه يُجزى بهذه النفقة كأجر الصدقة على الفقراء ونحوهم من وجوه البر.
Certes, lorsque l’homme effectue une dépense pour sa famille qu’il doit obligatoirement entretenir financièrement, comme sa femme et son enfant ainsi que pour d'autres, qu’il espère à travers cette dépense se rapprocher d’Allah, Exalté soit-Il, et en espère la récompense auprès de Lui, Il sera rétribué pour cette dépense comme il serait rétribué pour une aumône faite à des pauvres ou une dépense du même genre parmi les voies du bien.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6460

 
Hadith   1335   الحديث
الأهمية: إذا تَقَرَّب العبدُ إليَّ شِبْرا تَقَرَّبْتُ إليه ذِرَاعًا، وإذا تَقَرّبَ إليَّ ذِرَاعًا تَقَرّبْتُ مِنْهُ بَاعًا، وإذا أتاني يَمْشِي أَتَيْتُه هَرْوَلَةً
Thème: Lorsque le serviteur se rapproche de Moi d’un empan, Je Me rapproche de lui d’une coudée. Lorsqu’il se rapproche de Moi d’une coudée, Je Me rapproche de lui d’une brasse, et lorsqu’il vient vers Moi en marchant, Je Me hâte vers lui.

عن أنس بن مالك وأبي هريرة -رضي الله عنهما- عن النبي -صلى الله عليه وسلم- فيما يرويه عن ربه -عز وجل- قال: «إذا تَقَرَّبَ العبدُ إليَّ شِبْرًا تَقَرَّبْتُ إليه ذِرَاعًا، وإذا تَقَرَّبَ إليَّ ذِرَاعًا تَقَرَّبْتُ مِنْهُ بَاعًا، وإذا أتاني يمشي أَتَيْتُهُ هَرْوَلَةً».

Anas ibn Mâlik et Abû Hurayrah (qu'Allah les agrée) relatent que Le Prophète (sur lui la paix et le salut) relate que son Seigneur, à Lui la Puissance et la Grandeur, a dit : « Lorsque le serviteur se rapproche de Moi d’un empan, Je Me rapproche de lui d’une coudée. Lorsqu’il se rapproche de Moi d’une coudée, Je Me rapproche de lui d’une brasse, et lorsqu’il vient vers Moi en marchant, Je Me hâte vers lui. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
من تقرَّب إلى الله بشيء من الطاعات ولو قليلًا قابله الله بأضعاف من الإِثابة والإِكرام، وكلما زاد في الطاعة زاده في الثواب، وأسرع برحمته وفضله، وهذا التفسير بناءً على أن الحديث ليس من أحاديث الصفات كما هو مذهب جمع من أهل السنة والجماعة المثبتين للصفات، ومنهم ابن تيمية، وعند طائفة أخرى إثبات صفة الهرولة لله تعالى دون الخوض في كيفيتها.
Celui qui se rapproche d’Allah en accomplissant des actes d’obéissance, même s’ils sont peu nombreux, Allah viendra à lui avec plus de récompenses et de générosité. En effet, plus le serviteur accomplira d’actes d’obéissance, plus Allah augmentera sa récompense et le comblera de Sa miséricorde et de Son bienfait. Cette explication est basée sur le fait que ce hadith n'est pas à considérer parmi les hadiths relatifs aux attributs d’Allah, comme compris par la plupart des Gens de la Tradition et du Groupe qui confirment [pourtant] les attributs d’Allah et dont ibn Taymiyyah fait partie. Cependant, chez un autre groupe de savants, ce hadith comporte l’attestation de l’attribut de l’empressement d’Allah, Exalté soit-Il, sans débattre au sujet de son sens.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bûkhârî - Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6461

 
Hadith   1336   الحديث
الأهمية: إذا كان يَوْمُ القِيَامَةِ دَفَعَ اللهُ إلى كُلِّ مُسْلِمٍ يَهُودِيًّا أو نَصْرَانِيًّا، فيقول: هذا فِكَاكُكَ مِنَ النَّارِ
Thème: Lorsque viendra le Jour de la Résurrection, Allah remettra à chaque musulman un Juif ou un Chrétien en disant : « Voici ton affranchissement de l’Enfer ! »

عن أبي موسى الأشعري -رضي الله عنه- مرفوعاً: «إذا كان يومُ القيامة دفع اللهُ إلى كل مسلم يهوديا أو نصرانيا، فيقول: هذا فِكَاكُكَ من النار».
وفي رواية: «يجيء يومَ القيامة ناسٌ من المسلمين بذنوبٍ أمثالِ الجبال يغفرها الله لهم».

Abû Mûsâ Al-Ash’arî (qu’Allah l’agrée) relate d’une manière remontant au Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) que celui-ci a dit : « Lorsque viendra le Jour de la Résurrection, Allah remettra à chaque musulman un Juif ou un Chrétien en disant : " Voici ton affranchissement de l’Enfer ! " » Et dans une autre version : « Le Jour de la Résurrection, des gens parmi les musulmans viendront avec des péchés de la taille des montagnes, mais Allah leur pardonnera et en chargera les Juifs et les Chrétiens. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
مَعنَاهُ مَا جَاءَ في حديث أَبي هريرة - رضي الله عنه: «لِكُلِّ أَحَدٍ مَنْزلٌ في الجَنَّةِ، وَمَنْزِلٌ في النَّارِ، فَالمُؤْمِنُ إِذَا دَخَلَ الجَنَّةَ خَلَفَهُ الكَافِرُ في النَّارِ؛ لأنَّهُ مُسْتَحِقٌّ لِذَلِكَ بِكفْرِهِ» ومعنى «فِكَاكُكَ»: أنَّكَ كُنْتَ مُعَرَّضًا لِدُخُولِ النَّارِ، وَهَذَا فِكَاكُكَ؛ لأنَّ الله تَعَالَى، قَدَّرَ للنَّارِ عَدَدًا يَمْلَؤُهَا، فَإذَا دَخَلَهَا الكُفَّارُ بِذُنُوبِهِمْ وَكُفْرِهِمْ، صَارُوا في مَعنَى الفِكَاك للمُسْلِمِينَ، والله أعلم".
La signification de ce hadith est expliquée par le hadith rapporté par Abû Hurayrah (qu’Allah l’agrée) : « Chacun d’entre vous possède une place au Paradis et une autre en Enfer. Lorsque le croyant entre au Paradis, le mécréant prend ainsi sa place en Enfer, car il la mérite étant donné sa mécréance. » En effet, le sens du mot : « affranchissement » signifie que tu étais susceptible d'entrer en Enfer, mais ceci fut ta délivrance, car Allah, Exalté soit-Il, a destiné pour l’Enfer un nombre déterminé qui le remplirait. Par conséquent, lorsque les mécréants y pénètrent à cause de leurs péchés et de leur mécréance, ils en deviennent ainsi un affranchissement pour les musulmans. Et Allah est le plus Savant !

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6462

 
Hadith   1337   الحديث
الأهمية: كنا قعودا حول رسول الله -صلى الله عليه وسلم- ومعنا أبو بكر وعمر -رضي الله عنهما- في نفر، فقام رسول الله -صلى الله عليه وسلم- من بين أظهرنا فأبطأ علينا
Thème: Nous étions assis avec le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut), avec Abu Bakr (qu'Allah l'agrée),'Umar (qu'Allah l'agrée) et d'autres, quand le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) quitta l'assemblée. Comme il s'attardait...

عن أبي هريرة -رضي الله عنه- قال: كنا قعودا حول رسول الله -صلى الله عليه وسلم- ومعنا أبو بكر وعمر -رضي الله عنهما- في نفر، فقام رسول الله -صلى الله عليه وسلم- من بين أظهرنا فأبطأ علينا، وخشينَا أَنْ يُقْتَطَعَ دوننا وفزعنا فقمنا، فكنت أول من فزع، فخرجت أبتغي رسول الله -صلى الله عليه وسلم- حتى أتيت حائطا للأنصار لبني النجار، فَدُرْتُ به هل أجد له بابا؟ فلم أجد! فإذا ربيع يدخل في جوف حائط من بئر خارجه - والربيع: الجدول الصغير - فاحتفرت، فدخلت على رسول الله -صلى الله عليه وسلم- فقال: «أبو هريرة؟» فقلت: نعم، يا رسول الله، قال: «ما شأنك؟» قلت: كنت بين أَظْهُرِنَا فقمت فأبطأت علينا، فخشينا أنْ تُقْتَطَعَ دُونَنَا، ففزعنا، فكنت أول من فزع، فأتيت هذا الحائط، فاحتفرت كما يحتفر الثعلب، وهؤلاء الناس ورائي. فقال: «يا أبا هريرة» وأعطاني نعليه، فقال: «اذهب بِنَعْلَيَّ هَاتَيْنِ، فمن لقيت من وراء هذا الحائط يشهد أن لا إله إلا الله مُسْتَيْقِنًا بها قلبه، فبَشِّرْهُ بالجنة...وذكر الحديث بطوله

Abû Hurayrah (qu'Allah l'agrée) relate : « Nous étions assis avec le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut), avec Abu Bakr (qu'Allah l'agrée), `Umar (qu'Allah l'agrée) et d'autres, quand le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) quitta l'assemblée. Comme il s'attardait, nous craignîmes qu'un mal ne lui soit arrivé et nous nous levâmes, pris de peur. Je fus le premier à réagir et sortis à la recherche du Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut), jusqu'à arriver à un verger [entouré d’un mur et] appartenant aux Anṣâr, des Bani Najjâr. Je fis le tour pour trouver une porte mais ne trouvai rien. J'aperçus alors un petit ruisseau qui pénétrait le parc, provenant d'un puits, à l'extérieur. Je me faufilai alors et entrai auprès du Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut), qui dit : " Abû Hurayrah ? - Oui, ô, Messager d'Allah ! Répondis-je. - Il dit : Qu'as-tu, donc ? - Je dis : Tu étais parmi nous, tu es parti et tu t'es attardé. Nous craignîmes qu'un mal ne te soit arrivé et fûmes pris de peur. Je fus le premier à réagir et arrivai jusqu'à ce verger, dans lequel j'entrai en me faufilant comme un renard. Les gens, eux, sont derrière moi. - Il dit : Ô, Abâ Hurayrah ! Puis, il me donna ses sandales, avant de poursuivre : Vas, avec mes sandales ! Quiconque tu croiseras derrière ces murs, qui témoigne qu'il n'est de divinité [digne d'adoration] excepté Allah et dont le cœur en est certain, annonce-lui le Paradis ! » (Puis, il évoqua le hadith dans toute sa longueur).

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
كان النبي -صلى الله عليه وسلم- جالسا في أصحابه في نفر منهم، ومعه أبو بكر وعمر، فقام النبي -صلى الله عليه وسلم- ثم أبطأ عليهم، فخشوا أن يكون أحد من الناس أخذه    دونهم وتأذى؛ لأن النبي -صلى الله عليه وسلم- مطلوب من جهة المنافقين، ومن جهة غيرهم من أعداء الدين، فقام الصحابة -رضي الله عنهم- فزعين، فكان أول من فزع أبو هريرة -رضي الله عنه- حتى أتى حائطًا لبني النجار، فجعل يطوف به لعله يجد باباً مفتوحًا فلم يجد، ولكنه وجد فتحة صغيرة في الجدار يدخل منها الماء، فضم جسمه حتى دخل فوجد النبي -صلى الله عليه وسلم-، فقال له: "أبو هريرة؟"، قال: نعم. فأعطاه نعليه عليه الصلاة والسلام أمارة وعلامة أنه صادق فيما سيخبر به، وقال له: "اذهب بنعلي هاتين، فمن لقيت من وراء هذا الحائط يشهد أن لا إله إلا الله مستيقنا به قلبه، فبشره بالجنة". لأن الذي يقول هذه الكلمة مستيقنًا بها قلبه لابد أن يقوم بأوامر الله، ويجتنب نواهي الله؛ لأنه يقول: لا معبود بحق إلا الله، وإذا كان هذا معنى هذه الكلمة العظيمة فإنه لابد أن يعبد الله عز وجل وحده لا شريك له؛ أما من قالها بلسانه ولم يوقن بها قلبه فإنها لا تنفعه.
Le Prophète (sur lui la paix et le salut) était assis avec plusieurs de ses Compagnons, parmi lesquels Abû Bakr et ʽUmar (qu'Allah les agrée). Il partit et tarda à revenir, si bien que ses Compagnons redoutèrent que quelqu'un ne l'ait enlevé et lui ait fait du mal. En effet, le Prophète (sur lui la paix et le salut) était la cible des hypocrites et des autres ennemis de l'Islam. Les Compagnons se levèrent précipitamment, alarmés, et le premier à réagir fut Abû Hurayrah (qu'Allah l'agrée), qui se rendit jusqu'à un parc appartenant aux Bani Najjâr. Il se mit à tourner autour à la recherche d'une porte ouverte mais ne trouva rien. Il trouva en revanche une ouverture dans un mur, par laquelle l'eau pénétrait. Il se contorsionna et réussit à entrer. Il trouva là le Prophète (sur lui la paix et le salut), qui dit : « Abû Hurayrah ? - Oui ! », dit-il. Le Prophète (sur lui la paix et le salut) lui donna ses sandales, afin qu'il ait une preuve de la véracité de ce qu'il allait annoncer aux gens, et lui dit : « Prends mes sandales, et quiconque tu croiseras derrière ces murs, qui témoigne et dont le cœur est certain qu'il n'est de divinité [digne d'adoration] excepté Allah, annonce-lui le Paradis ! » Celui qui prononce ces paroles et dont le cœur y croit avec certitude appliquera forcément les ordres d'Allah et délaissera ce qu'Il interdit. En effet, il dit alors : « Nul ne mérite d'être adoré en dehors d'Allah ! », et puisque tel est le sens de ces paroles, il doit forcément adorer Allah, sans rien Lui associer. Quant à celui qui les prononce par la bouche et dont le cœur n'en est pas certain, elle ne lui seront d'aucune utilité.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6464

 
Hadith   1338   الحديث
الأهمية: انطلقَ ثلاثةُ نَفَرٍ ممن كان قبلكم حتى آواهم المبِيتُ إلى غَارٍ فدخلوه، فانحدَرَتْ صخرةٌ من الجبل فسَدَّتْ عليهم الغار
Thème: Trois hommes appartenant à l’une des communautés qui vous ont précédés se mirent en route et se réfugièrent dans une grotte afin d'y passer la nuit. Un rocher dévala la montagne et leur obstrua la sortie de la grotte.

عن عبد الله بن عمر -رضي الله عنهما- قال: سمعت رسول الله -صلى الله عليه وسلم- يقول: «انطلق ثلاثة نفر ممن كان قبلكم حتى آواهم المبيت إلى غار فدخلوه، فانحدرت صخرة من الجبل فسدت عليهم الغار، فقالوا: إنَّهُ لاَ يُنْجِيكُمْ من هذه الصخرة إلا أن تدعوا الله بصالح أعمالكم.
قال رجل منهم: اللهُمَّ كان لي أبوان شيخان كبيران، وكنتُ لاَ أَغْبِقُ قبلهما أهلا، ولا مالا فنأى بي طلب الشجر يوما فلم أَرِحْ عليهما حتى ناما، فحلبت لهما غَبُوقَهُمَا فوجدتهما نائمين، فكرهت أن أوقظهما وأَنْ أغْبِقَ قبلهما أهلا أو مالا، فلبثت -والقدح على يدي- أنتظر استيقاظهما حتى بَرِقَ الفَجْرُ والصِّبْيَةُ يَتَضَاغَوْن عند قدمي، فاستيقظا فشربا غَبُوقَهُما، اللَّهُمَّ إن كنت فعلت ذلك ابتغاء وجهك فَفَرِّجْ عنا ما نحن فيه من هذه الصخرة، فانفرجت شيئا لا يستطيعون الخروج منه.
قال الآخر: اللَّهُمَّ إنَّهُ كانت لي ابنة عم، كانت أحب الناس إليَّ -وفي رواية: كنت أحبها كأشد ما يحب الرجال النساء- فأردتها على نفسها فامتنعت مني حتى أَلَمَّتْ بها سَنَةٌ من السنين فجاءتني فأعطيتها عشرين ومئة دينار على أنْ تُخَلِّيَ بيني وبين نفسها ففعلت، حتى إذا قدرت عليها -وفي رواية: فلما قعدت بين رجليها- قالتْ: اتَّقِ اللهَ ولاَ تَفُضَّ الخَاتَمَ إلا بحقه، فانصرفت عنها وهي أحب الناس إليَّ وتركت الذهب الذي أعطيتها، اللَّهُمَّ إنْ كنت فعلت ذلك ابتغاء وجهك فافْرُجْ عَنَّا ما نحن فيه، فانفرجت الصخرة، غير أنهم لا يستطيعون الخروج منها.
وقال الثالث: اللَّهُمَّ استأجرت أُجَرَاءَ وأعطيتهم أجرهم غير رجل واحد ترك الذي له وذهب، فَثمَّرْتُ أجره حتى كثرت منه الأموال، فجاءني بعد حين، فقال: يا عبد الله، أدِّ إِلَيَّ أجري، فقلت: كل ما ترى من أجرك: من الإبل والبقر والغنم والرقيق، فقال: يا عبد الله، لا تَسْتَهْزِىءْ بي! فقلت: لاَ أسْتَهْزِئ بك، فأخذه كله فاستاقه فلم يترك منه شيئا، الَلهُمَّ إنْ كنت فعلت ذلك ابتغاء وجهك فافْرُجْ عَنَّا ما نحن فيه، فانفرجت الصخرة فخرجوا يمشون».

Abdullah ibn ‘Umar (qu’Allah l'agrée, lui et son père) relate que le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) a dit : « Trois hommes appartenant à l’une des communautés qui vous ont précédés se mirent en route et se réfugièrent dans une grotte afin d'y passer la nuit. Un rocher dévala la montagne et leur obstrua la sortie de la grotte. Ils se dirent alors : " Vous n’avez d’autre recours, pour être délivrés de ce rocher que d’invoquer Allah par les meilleures œuvres que vous ayez accomplies." Le premier d’entre eux dit : " Ô Allah ! J’avais deux parents âgés et je ne laissais jamais personne boire son lait avant eux, que ce soit une personne de ma famille ou de mes esclaves. Un jour, j’ai mené paître mes animaux dans un endroit éloigné, si bien que mes parents se sont endormis avant mon retour. J’ai trait pour eux leur part de lait et je les ai trouvés endormis. Cependant, j’ai répugné à les réveiller ou à donner leur lait à ma famille ou à mes esclaves. J’ai donc patienté, le bol à la main, en attendant leur réveil jusqu’à ce que le jour se lève. Pendant ce temps, mes enfants criaient de faim à mes pieds. Mes parents se réveillèrent enfin et burent leur lait. Ô Allah ! Si j’ai sincèrement fait cela pour Toi, libère-nous de ce rocher qui nous emprisonne. " Le rocher se déplaça un peu mais pas assez pour les laisser sortir. Le second dit : " Ô Allah ! J’avais une cousine que j’aimais plus que tout au monde - dans une autre version : que j’aimais aussi fort qu’un homme puisse aimer une femme - Je lui faisais des avances mais elle se refusait toujours à moi. Cependant, au cours d’une année de grande disette, elle finit par venir me voir. Je lui donnai alors cent vingt dinars à condition qu’elle s’offre à moi et elle accepta. Une fois maître d’elle - dans une autre version : Une fois entre ses jambes - elle dit : " Crains Allah ! Et ne romps le sceau de ma virginité que dans le cadre légitime du mariage ! " Je me levai alors et la laissai telle quelle ; elle était pourtant ce que j’avais de plus cher. En outre, je lui ai quand même abandonné l’or que je lui avais donné. Ô Allah ! Si j’ai sincèrement fait cela pour Toi, libère-nous de cette situation dans laquelle nous nous trouvons ! " Le rocher se déplaça encore un peu mais pas assez pour les laisser sortir. Quant au troisième, il dit : " Ô Allah ! J’ai pris à mon service des salariés que j’ai rétribués sauf l’un d’eux qui partit sans prendre son salaire. Je le lui fis fructifier jusqu’à en faire une grande fortune. Après un certain temps, il revint et me dit : Ô serviteur d’Allah ! Donne-moi mon salaire ! - Je lui dis alors : Tout ce que tu vois là comme chameaux, bovins, ovins et esclaves est ton salaire ! - Il me dit : Ô serviteur d’Allah ! Ne te moque pas de moi ! - Je répondis : Je ne me moque pas de toi ! Il prit alors tous ses biens et repartit chez lui sans rien laisser. Ô Allah ! Si j’ai sincèrement fait cela pour Toi, sors-nous de cette situation dans laquelle nous nous trouvons ! " Le rocher s’écarta, ils sortirent, puis ils continuèrent leur route à pied. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
انطلق ثلاثة رجال، فدفعهم طلب البيات إلى أن يلجأوا إلى الكهف، فانحدَرَتْ صخرةٌ من الجبل فسَدَّتْ عليهم الكهف، ولم يستطيعوا أن يزحزحوها؛ لأنها صخرة كبيرة، فرأوا أن يتوسلوا إلى الله -سبحانه وتعالى- بصالح أعمالهم.
أما الأول فذكر أن له أبوين شيخين كبيرين وكان له غنم، فكان يسرح فيها ثم يرجع في آخر النهار، ويحلب الغنم، ويعطي أبويه- الشيخين الكبيرين- ثم يعطي بقية أهله وماله، فيقول: بعد بي طلب الشجر الذي يرعاه. فرجع، فوجد أبويه قد ناما، فنظر، هل يسقي أهله وماله قبل أبويه، أو ينتظر حتى برق الفجر، فاختار أن ينتظر حتى يطلع الفجر -وهو ينتظر استيقاظ أبويه-، فلما استيقظا وشربا اللبن سقى أهله وماله، ثم قال: اللهم إن كنت مخلصاً في عملي هذا- فعلته من أجلك- فافرج عنا ما نحن فيه، انفرجت الصخرة، لكن انفراجًا لا يستطيعون الخروج منه.
أما الثاني: فتوسل إلى الله عز وجل بالعفة التامة، وذلك أنه كان له ابنة عم، وكان يحبها حبًّا شديدًا كأشد ما يحب الرجال النساء "فأرادها على نفسها"، أي أرادها- والعياذ بالله- بالزنا؛ ليزني بها، ولكنها لم توافق وأبت، ثم أصابها فقر وحاجة فاضطرت إلى أن تجود بنفسها في الزنا من أجل الضرورة، وهذا لا يجوز، ولكن على كل حال، هذا الذي حصل، فجاءت إليه، فأعطاها مائة وعشرين دينارا من أجل أن تمكنه من نفسها، ففعلت من أجل الحاجة والضرورة، فلما جلس منها مجلس الرجل من امرأته على أنه يريد أن يفعل بها، قالت له هذه الكلمة العجيبة العظيمة: "اتق الله، ولا تفض الخاتم إلا بحقه"، فقام عنها وهي أحب الناس إليه، لكن أدركه خوف الله -عز وجل- وترك لها الذهب الذي أعطاها، ثم قال: "اللهم إن كنت فعلت هذا لأجلك فافرج عنا ما نحن فيه، فانفرجت الصخرة، إلا أنهم لا يستطيعون الخروج".
وأما الثالث: فتوسل إلى الله -سبحانه وتعالى- بالأمانة والإصلاح والإخلاص في العمل، فإنه يذكر أنه استأجر أجراء على عمل من الأعمال، فأعطاهم أجورهم، إلا رجلًا واحدًا ترك أجره فلم يأخذه، فقام هذا المستأجر فثمر المال، فصار يتكسب به بالبيع والشراء وغير ذلك، حتى نما وصار منه إبل وبقر وغنم ورقيق وأموال عظيمة. فجاءه بعد حين، فقال له: يا عبد الله أعطني أجري، فقال له: كل ما ترى فهو لك، من الإبل والبقر والغنم والرقيق، فقال: لا تستهزئ بي، الأجرة التي لي عندك قليلة، كيف لي كل ما أرى من الإبل والبقر والغنم والرقيق؟ لا تستهزيء بي. فقال: هو لك، فأخذه واستاقه كله ولم يترك له شيئًا، ثم قال: "اللهم إن كنت فعلت ذلك من أجلك فافرج عنا ما نحن فيه، فانفرجت الصخرة، وانفتح الباب، فخرجوا يمشون"؛ لأنهم توسلوا إلى الله بصالح أعمالهم التي فعلوها إخلاصاً لله -عز وجل-.
Trois hommes prirent la route et se réfugièrent dans une grotte pour y passer la nuit. Un rocher dévala de la montagne et obstrua la sortie de la grotte sans qu’ils ne puissent le déplacer car il était immense. Ils décidèrent alors d’implorer Allah à travers les œuvres pieuses qu’ils avaient accomplies. Le premier dit qu’il avait deux parents âgés et un troupeau de moutons qu’il emmenait paître mais il revenait tard dans la nuit. Il trayait ses bêtes, puis donnait à boire son lait d’abord à ses parents âgés puis au reste de sa famille et à ses esclaves. Il dit : « Un jour, j’ai mené paître mes animaux dans un endroit éloigné, si bien que mes parents se sont endormis avant mon retour alors que j’avais trait pour eux leur part de lait. » Il se demanda s’il devait donner leur lait à sa famille et à ses esclaves ou s’il devait patienter jusqu’à l’aube et attendre le réveil de ses parents. Finalement, ils se réveillèrent et burent leur lait, puis il donna à boire à sa famille et à ses esclaves. Il dit : « Ô Allah ! Si j’ai sincèrement fait cela pour Toi, libère-nous de ce rocher qui nous emprisonne. » Le rocher se déplaça un peu mais pas assez pour les laisser sortir. Le second implora Allah, à Lui la Puissance et la Grandeur, par la chasteté absolue dont il fit preuve. En effet, il aimait ardemment la fille de son oncle paternel, il l’aimait aussi fort qu'un homme puisse aimer une femme. « Il la désirait pour lui. », c’est-à-dire : il la voulait afin de commettre la fornication avec elle, qu’Allah nous préserve. Mais, elle ne cessa de se refuser à lui et n’acceptait jamais ses propositions. Un jour cependant, une année de pauvreté et de grande disette la poussa à s’adresser à lui. Il lui donna alors cent vingt dinars à condition qu’elle s’offre à lui et elle accepta par besoin et nécessité. Une fois qu’il se trouva comme un homme peut se trouver auprès de son épouse au moment où il veut avoir des relations sexuelles, elle lui dit une parole aussi extraordinaire qu'immense : « Crains Allah ! Et ne romps le sceau de ma virginité que dans le cadre légitime du mariage ! » Il se leva alors et il la laissa telle quelle bien qu’elle fût pour lui l’être le plus cher et le plus désiré. Mais, la crainte d’Allah, à Lui la Puissance et la Grandeur, l’atteignit. En outre, il lui abandonna quand même l’or qu’il lui avait donné. Il dit : « Ô Allah ! Si j’ai sincèrement fait cela pour Toi, libère-nous de cette situation ! » Le rocher se déplaça encore un peu mais pas assez pour leur permettre de sortir. Le troisième implora Allah par la loyauté, la conciliation et la sincérité dans les œuvres. Il raconta qu’il avait pris à son service des salariés pour accomplir un travail, puis les avait rétribués à l’exception de l’un d’entre eux qui partit sans prendre son salaire. Alors, l’employeur lui fit fructifier jusqu’à en faire une grande fortune composée de chameaux, bovins, ovins et autres, grâce à ses ventes et achats. Après un certain temps, l’ancien salarié revint auprès de lui et lui réclama : « Ô serviteur d'Allah ! Donne-moi mon salaire ! - Il lui dit alors : Tout ce que tu vois là comme chameaux, bovins, ovins et esclaves est [le produit de] ton salaire ! - Le salarié lui dit : Ô serviteur d’Allah ! Ne te moque pas de moi ! - Mais, l’homme lui rétorqua : Je ne me moque point de toi ! » Le salarié prit alors tous les biens qu’il y avait et repartit chez lui sans rien en laisser. Le troisième a alors dit : « Ô Allah ! Si j’ai sincèrement fait cela pour Toi, sors-nous de cette situation dans laquelle nous nous trouvons ! » Le rocher finit par s’écarter et l’entrée de la grotte fut enfin dégagée. Ils purent sortir et ils poursuivirent leur route à pied. Ils avaient implorés Allah à travers leurs œuvres pieuses accomplies sincèrement pour Lui, à Lui la Puissance et la Grandeur.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6465

 
Hadith   1339   الحديث
الأهمية: واللهِ لو تَعْلَمُونَ مَا أَعْلَمُ، لَضَحِكْتُمْ قَلِيلًا ولَبَكَيْتُمْ كَثِيرًا، ومَا تَلَذَّذْتُمْ بالنِّسَاءِ عَلَى الفُرُشِ، ولَخَرَجْتُمْ إلى الصُّعُدَاتِ تَجْأَرُونَ إلى اللهِ تَعَالَى
Thème: Par Allah ! Si vous saviez ce que je sais, vous ririez peu et pleureriez beaucoup. Et vous ne jouiriez plus de vos femmes dans vos lits. Vous sortiriez plutôt dans les sentiers, implorant l’aide d’Allah !

عن أبي ذر -رضي الله عنه- مرفوعاً: «إِنِّي أرى ما لا ترون، أَطَّتِ السماء وحُقَّ لها أَنْ تَئِطَّ، ما فيها موضع أربع أصابع إلا وملك واضع جبهته ساجداً لله -تعالى- والله لو تعلمون ما أعلم لضحكتم قليلاً ولبكيتم كثيراً، وما تلذذتم بالنساء على الفُرُشِ، ولخرجتم إلى الصُّعُدَاتِ تَجْأَرُونَ إلى الله تعالى».

Abû Dharr (qu’Allah l’agrée) relate que le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) a dit : « Certes, je vois ce que vous ne voyez pas ! Le ciel a gémi, et il y a de quoi : il n’y a pas l’espace de quatre doigts sans que ne s’y trouve un Ange, le front posé en prosternation devant Allah, Exalté soit-Il. Par Allah ! Si vous saviez ce que je sais, vous ririez peu et pleureriez beaucoup. Et vous ne jouiriez plus de vos femmes dans vos lits. Vous sortiriez plutôt dans les sentiers, implorant l’aide d’Allah ! »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
قال رسول الله -صلى الله عليه وسلم-: إني أبصر وأعلم ما لا تبصرون ولا تعلمون، حصل للسماء صوت كصوت الرحل إذا رُكب عليه، ويحق لها ذلك؛ فما فيها موضع أربع أصابع إلا وفيه ملك واضع جبهته ساجداً لله -تعالى-، والله لو تعلمون ما أعلم من عظم جلال الله -تعالى- وشدة انتقامه ومن أمور الغيب، لضحكتم قليلاً ولبكيتم كثيراً خوفاً من سطوته -سبحانه وتعالى-، وما تلذذتم بالنساء على الفرش من شدة الخوف، ولخرجتم إلى الطرقات ترفعون أصواتكم بالاستغاثة إلى الله -تعالى-.
Le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) dit : « Certes, je vois » et je sais « ce que vous ne voyez » et ne savez pas. « Le ciel a gémi » il a émis un gémissement semblable à celui qu’émet le chameau lorsqu’on monte sur lui « et il y a de quoi : il n’y a pas l’espace de quatre doigts sans que ne s’y trouve un Ange, le front posé en prosternation devant Allah, Exalté soit-Il. » Si vous connaissiez comme moi la grandeur d’Allah, la façon dont Il se venge et la gravité des choses de l’invisible « vous ririez peu et vous pleureriez beaucoup », par peur de Sa puissance. Vous ressentiriez une telle crainte que « vous ne jouiriez plus de vos femmes dans vos lits » et « vous sortiriez plutôt dans les sentiers » en élevant la voix afin d'implorer l'aide d’Allah ! »

 

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[Bon]    ← →    Rapporté par Ibn Mâjah - Rapporté par At-Tirmidhî - Rapporté par Aḥmad]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6466

 
Hadith   1340   الحديث
الأهمية: الإيمانُ بِضْعٌ وَسَبْعُونَ أو بِضْعٌ وسِتُونَ شُعْبَة
Thème: La foi comporte un peu plus de soixante ou soixante-dix branches.

عن أبي هريرة -رضي الله عنه-، أن رسول الله -صلى الله عليه وسلم- قال: «الإيمانُ بِضْعٌ وَسَبْعُونَ أو بِضْعٌ وسِتُونَ شُعْبَةً: فَأَفْضَلُهَا قَوْلُ: لا إله إلا الله، وَأَدْنَاهَا إِمَاطَةُ الأَذَى عَنِ الطَّرِيقِ، وَالحَيَاءُ شُعْبَةٌ مِنَ الإِيمَانِ».

Abû Hurayrah (qu’Allah l’agrée) relate que le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) a dit : « La foi comporte un peu plus de soixante ou soixante-dix branches. La meilleure d’entre elle est l’attestation qu’il n’est de divinité [digne d'adoration] excepté Allah et la plus infime consiste à ôter ce qui est nuisible du chemin. La pudeur est également une branche de la foi. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
الإيمان ليس خصلة واحدة، أو شعبة واحدة، ولكنه شعب كثيرة، بضع وسبعون، أو بضع وستون شعبة، ولكن أفضلها كلمة واحدة: وهي لا إله إلا الله، وأيسرها إزالة كل ما يؤذي المارين، من حجر، أو شوك، أو غير ذلك من الطريق، والحياء شعبة من الإيمان.
La foi ne se résume pas à une seule caractéristique ou à une seule branche mais est plutôt constituée de plusieurs : un peu plus de soixante ou soixante-dix. La meilleure de ces branches est la parole qui atteste qu’il n’y a aucune divinité qui mérite l’adoration en dehors d’Allah et la plus infime consiste à ôter du chemin ce qui est nuisible pour les passants comme une pierre, une branche épineuse, ou autre. Être pudique est également une branche de la foi.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6468

 
Hadith   1341   الحديث
الأهمية: مَرَّ رَجُلٌ بِغُصْنِ شَجَرَةٍ عَلَى ظَهْرِ طَرِيقٍ، فقالَ: واللهِ لأُنَحِّيَنَّ هَذَا عَنِ المسلمينَ لَا يُؤْذِيهِمْ، فَأُدْخِلَ الجَنَّةَ
Thème: Un homme passa devant une branche épineuse en travers de la route et s'exclama : « Par Allah ! Je vais certes retirer cette chose du chemin des musulmans afin qu’elle ne leur nuise pas ! » Puis, il fut introduit au Paradis.

عن أبي هريرة -رضي الله عنه- عن النبي -صلى الله عليه وسلم- قال: «لقد رأيت رجلا يَتَقَلَّبُ في الجنة في شجرة قطعها من ظهر الطريق كانت تؤذي المسلمين».
وفي رواية: «مر رجل بغصن شجرة على ظهر طريق، فقال: والله لأُنَحِّيَنَّ هذا عن المسلمين لا يؤذيهم، فَأُدْخِلَ الجنة».
وفي رواية: «بينما رجل يمشي بطريق وجد غصن شوك على الطريق فأخَّرَهُ فشكر الله له، فغفر لهُ».

Le Prophète (sur lui la paix et le salut) a dit : « J’ai vu un homme se réjouir au Paradis car il avait coupé une branche d’arbre se trouvant en travers de la route et qui nuisait aux musulmans. » Dans une autre version : « Un homme passa devant une branche épineuse en travers de la route et s'exclama : " Par Allah ! Je vais certes retirer cette chose du chemin des musulmans afin qu’elle ne leur nuise pas ! " Puis, il fut introduit au Paradis. » Et dans une autre version : « Tandis qu’un homme marchait sur un chemin, il trouva une branche épineuse en travers de la route et l’écarta. Allah lui en fut reconnaissant et Il lui pardonna. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
رأى النبي -صلى الله عليه وسلم- رجلًا في الجنة يتنقل فيها بسبب شجرة قطعها كانت تؤذي المسلمين، وغفر الله له بسبب غصن أزاله عن طريق المسلمين، سواء كان هذا الغصن من فوق، يؤذيهم من عند رؤوسهم، أو من أسفل يؤذيهم من جهة أرجلهم؛ أبعده ونحاه، فشكر الله له ذلك، وأدخله الجنة.
Le Prophète (sur lui la paix et le salut) vit un homme se réjouir au Paradis car il avait coupé une branche d’arbre qui nuisait aux musulmans. Et dans d’autres versions du hadith : un homme entra au Paradis car Allah lui pardonna parce qu’il avait retiré une branche d’arbre épineuse qui était sur le chemin des musulmans. Peu importe que celle-ci fut sur la route, en travers de celle-ci, au niveau de leurs pieds ou au-dessus de leurs têtes. Ce qui est à retenir, c'est qu’il l’a éloignée et écartée de leur chemin. Puis, qu'Allah l’a remercié pour cet acte et qu'Il l’a introduit au Paradis.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Muslim dans ses deux versions - Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6469

 
Hadith   1342   الحديث
Thème: " L’un d’entre vous a-t-il fait un rêve ? " Alors, quiconque en avait fait un lui racontait ce qu’il avait vu en rêve. Et un matin, il nous a dit : " Cette nuit, deux personnes sont venues à moi et m’ont dit : " Pars ! " Je suis donc parti avec eux deux. "

عن سَمُرة بن جندب -رضي الله عنه- قال: كان رسول الله -صلى الله عليه وسلم- مما يُكثر أن يقول لأصحابه: «هل رأى أحدٌ منكم من رؤيا؟» فَيَقُصُّ عليه من شاء الله أن يَقُص، وإنه قال. لنَّا ذات غَدَاة: «إنه أتَاني اللَّيلة آتِيَان، وإنَّهما قالا لي: انْطَلق، وإني انْطَلَقت معهما، وإنا أتَيْنا على رجُلٍ مُضْطَجِعٍ، وإذا آخر قائِمٌ عليه بِصَخْرة، وإذا هو يَهْوي بالصَّخْرَة لرَأْسِه، فَيَثْلَغُ رأسَه، فَيَتَدَهْدَهُ الحَجَر ها هنا، فَيَتْبَعُ الحجر فَيَأخُذُهُ فلا يرْجِع إليه حتى يَصِحَّ رأسه كما كان، ثم يَعُود عليه، فَيُفْعَل به مِثْل ما فعل المرَّة الأولى!» قال: «قلت لهما: سُبحان الله! ما هذان؟ قالا لي: انْطَلق انْطَلق، فانْطَلقنا، فأتَيْنا على رجُل مُسْتَلْقٍ لِقَفَاهُ، وإذا آخر قائم عليه بِكَلُّوبٍ من حديد، وإذا هو يَأتِي أحَدَ شِقَّيْ وجْهه فَيُشَرْشِرُ شِدْقَهُ إلى قَفَاهُ، ومِنْخَرَه إلى قَفَاه، وعَيْنَه إلى قَفَاه، ثم يَتَحَوَّلُ إلى الجانب الآخر، فيفعل به مِثْل ما فعل بالجَانِب الأول، فما يَفْرَغُ من ذلك الجانب حتى يَصِحَّ ذلك الجَانب كما كان، ثم يَعُود عليه فَيَفْعل مثل ما فعل في المرَّة الأولى» قال: «قلت: سُبْحان الله! ما هذان؟ قالا لي: انْطَلق انْطَلق، فانْطَلقْنا، فَأَتَيْنَا على مِثْلِ التَّنُّورِ» فأحْسِب أنه قال: «فإذا فيه لَغَطٌ، وأصوات، فَاطَّلَعْنَا فيه فإذا فيه رِجَال ونساء عُرَاةٌ، وإذا هُمْ يَأتِيِهمْ لَهَبٌ من أسْفَلَ منهم، فإذا أتاهُمْ ذلك اللَّهَبُ ضَوْضَوْا. قلت: ما هؤلاء؟ قالا لي: انْطَلق انْطَلق، فانْطَلقنا، فأتينا على نهر» حَسِبْت أنه كان يقول: «أحْمَر مِثْل الدَّم، وإذا في النهر رجُل سَابِحٌ يَسْبَح، وإذا على شط النَّهر رجُل قد جَمَعَ عنده حِجَارة كثيرة، وإذا ذلك السَّابحُ يَسْبَحُ، ما يَسْبَح، ثم يأتي ذلك الذي قد جَمَعَ عنده الحِجَارة، فَيَفْغَرُ له فَاهُ، فَيُلْقِمُهُ حَجَرًا، فَينْطَلِقُ فَيَسْبَحُ، ثم يَرْجِع إليه، كلَّما رَجَعَ إليه، فَغَرَ له فَاهُ، فَألْقَمَهُ    حجرا، قلت لهما: ما هذان؟ قالا لي: انْطَلق انْطَلق، فَانْطَلَقْنَا، فَأَتَيْنَا على رَجُل كَريهِ المرْآةِ، أو كَأكْرَهِ ما أنت رَاءٍ جُلًا مَرْأىً، فإذا هو عنده نار يَحُشُّهَا ويَسْعَى حولها. قلت لهما: ما هذا؟ قالا لي: انْطَلِق انْطَلِق، فَانْطَلَقْنَا، فَأَتَيْنَا على رَوضَة مُعْتَمَّةٍ فيها من كلِّ    نَوْر الرَّبيعِ، وإذا بين ظَهْرَي الرَّوْضَةِ رجُلٌ طَويل لا أكَادُ أرى رأسه طُولا في السماء، وإذا حَول الرجُل من أكثر ولدان رَأيْتُهُمْ قَطُّ، قلت: ما هذا؟ وما هؤلاء؟ قالا لي: انْطَلق انْطَلق، فَانْطَلَقْنَا، فَأَتَيْنَا إلى دَوْحَة عظيمة لم أرَ دَوْحَة قَطُّ أعظم منها، ولا أحْسَن! قالا لي: ارْقِ فيها، فارْتَقَيْنَا فيها إلى مدينة مَبْنِيَّةٍ بِلَبنٍ ذَهب ولَبَن فِضَّةٍ، فَأَتَيْنَا باب المدينة فَاسْتَفْتَحْنَا، فَفُتِحَ لنا فَدَخَلْنَاها ، فَتَلَقَّانَا رِجال شَطْرٌ من خَلْقِهِم كأحْسَن ما أنت راءٍ! وشطْر منهم كأقْبَح ما. أنت رَاء! قالا لهم: اذْهَبُوا فَقَعُوا في ذلك النَّهر، وإذا هو نهر مُعْتَرِضٌ يَجري كأن ماءه المَحْضُ في البَيَاضِ، فَذَهَبُوا فَوَقَعُوا فيه. ثم رجَعُوا إلينا قد ذهب ذلك السُّوءُ عنهم، فصاروا في أحسن صورة» قال: «قالا لي: هذه جَنَّةُ عَدْنٍ، وهَذَاكَ مَنْزِلُكَ، فسَمَا بصري صُعُدً، فإذا قصر مِثْل الرَّبَابَةِ البَيْضَاء، قالا لي: هذاك مَنْزِلُكَ؟ قلت لهما: بارك الله فيكما، فَذَراني فأدخُلَه. قالا لي: أما الآن فلا، وأنت داخله، قلت لهما: فإني رأيت منذ الليلة عَجَبَا؟ فما هذا الذي رأيت؟ قالا لي: أما إنَّا سَنُخْبِرُكَ: أما الرُّجُل الأول الذي أتيت عليه يُثْلَغُ رأسه بالحَجَر، فإنه الرجل يأخذ القرآن فَيَرفُضُهُ، وينام عن الصلاة المَكتُوبة. وأما الرجل الذي أتيت عليه يُشَرْشَرُ شِدْقُهُ إلى قَفَاهُ، ومِنْخَرُهُ إلى قَفَاهُ، وَعَيْنُه إلى قَفَاهُ، فإنه الرَّجُل يَغْدُو من بَيْتِهِ فَيَكْذِبُ الكِذْبَةَ تَبْلُغُ الآفَاقَ. وأما الرجال والنساء العُراةُ الذين هُمْ في مثل بناء التَّنُّورِ، فَإنَّهُمُ الزُّنَاةُ والزَّوَاني، وأما الرَّجل الذي أتيت عليه يَسْبَح في النَّهر، ويُلْقِم الحِجَارة، فإنه آكل الربا، وأما الرجل الكَريهُ المرآة الذي عند النار يَحُشُّهَا وَيَسْعَى حَوْلَها، فإنه مَالك خَازِن جَهَنَّمَ، وأما الرَّجُل الطَّويل الذي في الرَّوْضَةِ، فإنه إبراهيم -صلى الله عليه وسلم- وأما الوِلْدَان الَّذِينَ حَوْلَهُ، فَكُلُّ مَوْلُودٍ ماتَ على الفِطْرَةِ» وفي رواية البرقاني: «وُلِدَ على الفِطْرة» فقال بعض المسلمين: يا رسول الله، وأولاد المشركين فقال رسول الله -صلى الله عليه وسلم-: «وأولاد المشركين، وأما القوم الذين كانوا شَطْر منهم حَسَنٌ، وشَطْر منهم قَبِيِح، فإنهم قوم خَلَطُوا عملا صالحا وآخر سيئا، تجاوز الله عنهم».   
وفي رواية له: «رأيت اللَّيلة رجلين أتَيَانِي فأخْرَجَاني إلى أرض مُقَدَسة» ثم ذكره وقال: «فَانْطَلَقْنَا إِلَى نَقْبٍ مثل التَّنُّورِ، أعْلَاه ضَيِّقٌ وَأسْفَلُه واسِع؛ يَتَوَقَّدُ تَحْتَهُ نارًا، فإذا ارْتَفَعَتِ ارْتَفَعُوا حتى كَادُوا أن يَخْرُجُوا، وإذا خَمَدَتْ! رَجعُوا فيها، وفيها رجال ونساء عُرَاة». وفيها: «حتى أتَيْنَا على نَهْرٍ من دَمٍ» ولم يَشُكَّ «فيه رجل قائم على وَسَطِ النَّهر وعلى شَطِّ النَّهر رجُل، وبَيْنَ يَدَيه حِجَارة، فأقبل الرَّجُل الذي في النَّهر، فإذا أراد أن يَخرج رَمى الرَّجُل بِحَجر في فِيهِ، فَرَدَّه حيث كان، فَجَعل كلَّما جاء لِيَخْرُجَ جَعَل يَرْمِي. في فِيهِ بِحَجَر، فَيَرْجع كما كان». وفيها: « فَصَعِدَا بي الشَّجرة، فَأدْخَلاَنِي دَارًا لم أرَ قَطُّ أحْسَنَ منها، فيها رجال شُيُوخٌ وشباب». وفيها: «الذي رَأيْتَهُ يُشَقُّ شِدْقُهُ فَكَذَّابٌ، يُحَدِّثُ بِالكِذْبَةِ فتُحْمَلُ عنه حتى تَبْلُغَ الآفَاقَ، فَيُصْنَعُ به ما رأيت إلى يوم القيامة»، وفيها: «الَّذي رَأيْتَهُ يُشْدَخُ رأسه فرَجُل عَلَّمَه الله القرآن، فَنَام عنه بالليل، ولم يَعْمَل فيه بالنَّهار، فَيُفْعَلُ به إلى يوم القيامة، والدار الأولى التي دخلت دار عَامَّةِ المؤمنين، وأما هذه الدار فدار الشَّهداء، وأنا جِبْرِيلُ، وهذا مِيْكَائيل، فارفع رأسك، فرفعت رأسي، فإذا فَوْقِي مِثْلُ السَّحابِ، قالا: ذاك مَنْزِلُك، قلت: دَعَانِي أدخل منزلي، قالا: إنه بَقِي لك عُمُرٌّ لم تَسْتَكْمِلْهُ، فلو اسْتَكْمَلْتَهُ أتيت مَنْزِلك».

Samurah ibn Jundub (qu'Allah l'agrée) relate : « Le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) demandait souvent à ses Compagnons : “ L’un d’entre vous a-t-il fait un rêve ? ” Alors, quiconque en avait fait un lui racontait ce qu’il y avait vu. Un matin, il nous a dit : “ Cette nuit, deux personnes sont venues à moi et m’ont dit : “ Pars ! ” Je suis donc parti avec eux deux et nous sommes arrivés près d’un homme allongé et sur lequel un autre homme se tenait debout. Ce dernier fracassait la tête du premier avec une grosse pierre. À chaque fois, il allait récupérer la pierre qui roulait çà et là. À peine était-il revenu, que la tête avait retrouvé sa forme initiale. Il recommençait alors ce qu’il avait accompli [comme supplice] la première fois. J’ai dit à mes deux Compagnons : “ Gloire à Allah ! Qui sont ces deux-là ? ” Ils me répondirent : “ Pars ! Pars ! ” Nous partîmes et nous arrivâmes près d’un homme allongé sur le dos. Un autre se tenait debout sur lui, un crochet en fer à la main, et lui lacérait un côté du visage, de la commissure des lèvres à la nuque, puis du nez à la nuque et enfin de l’œil à la nuque. Il procédait alors de même sur l’autre côté du visage. À peine en avait-il fini avec un côté du visage, que l’autre côté avait repris sa forme initiale puis il recommençait ce qu’il avait accompli [comme supplice] la première fois. J’ai dit : “ Gloire et Pureté à Allah ! Qui sont ces deux-là ? ” Ils me répondirent : “ Pars ! Pars ! ” Nous partîmes et nous arrivâmes devant une sorte de four. (Le narrateur pense que le Prophète (sur lui la paix et le salut) a ajouté : “ On y entendait des bruits confus et des clameurs. ”) Nous avons regardé dans le four et nous avons aperçu des hommes nus et des femmes nues. Lorsque les flammes les atteignaient d’en dessous, ils hurlaient. J’ai demandé : “ Qui sont ces gens ? ” Ils me répondirent : “ Pars ! Pars ! ” Nous partîmes jusqu’à arriver à un fleuve (Le narrateur pense qu’il (sur lui la paix et le salut) a précisé : “ rouge comme le sang ”) où un homme était en train de nager alors qu’un autre, sur la berge, avait réuni un grand nombre de pierres. Après avoir ainsi nagé, ce nageur arrivait vers celui qui avait réuni les pierres et ouvrait la bouche une fois devant lui. Ce dernier y introduisait alors une pierre puis l’autre repartait nager. Chaque fois qu’il revenait vers la berge, il se voyait introduire une pierre dans la bouche. Je leur ai dit : “ Qui sont ces deux-là ? ” Ils me répondirent : “ Pars ! Pars ! ” Nous partîmes donc jusqu’à arriver près d’un homme à l’aspect répugnant, ou à l’aspect le plus répugnant que l’on n’ait jamais vu, qui attisait un feu autour duquel il s'activait. Je leur demandai : “ Qui est-ce ? ” Ils me répondirent : “ Pars ! Pars ! ” Nous partîmes jusqu’à arriver près d’un jardin à la végétation dense et verte, possédant toutes les couleurs du printemps et au milieu duquel se trouvait un homme si grand que je pouvais à peine voir sa tête dans le ciel. Autour de lui se trouvaient plus d’enfants que je n’en avais jamais vus auparavant. Je demandai : “ Qui est-ce ? ” Ils [les deux hommes] me répondirent : “ Pars ! Pars ! ” Nous partîmes donc jusqu’à arriver [finalement] près d’un arbre si immense et si beau que je n’en avais jamais vu ainsi jusque-là. Ils me dirent : “ Grimpe dessus ! ” Nous grimpâmes dessus jusqu’à atteindre une ville construite en briques d’or et d’argent. Arrivés devant la porte de la ville, nous demandâmes qu’on nous ouvre la porte, ce qui fut fait. Nous y entrâmes [et une fois à l’intérieur], nous rencontrâmes des hommes dont une moitié du corps était de la plus belle apparence qu’on pouvait voir tandis que l’autre moitié (du corps) était du plus vil aspect qui soit. Mes deux Compagnons ordonnèrent [à ces hommes] : “ Allez-vous immerger dans ce fleuve ! ” Il y avait en effet un fleuve qui traversait la ville et dont l’eau était blanche comme le lait. Ils s’y rendirent et plongèrent dedans. Lorsqu’ils revinrent vers nous, la partie abjecte de leur corps avait disparu et ils étaient devenus les plus beaux qui soient. Mes deux Compagnons me dirent : “ Ceci est le Jardin d’Éden [le Paradis] et cela ta position. ” Je levai mon regard et j’aperçus un palais semblable à un nuage blanc. Ils me dirent : “ Ceci est ta demeure ! ” Je répondis : “ Qu’Allah vous bénisse ! Laissez-moi y entrer ! ” Ils répondirent : “ Le moment n’est pas encore venu, mais tu y entreras bientôt. ” Je leur ai dit : “ Au cours de cette nuit, j’ai vu des choses étranges. De quoi s’agit-il ? ” Ils me dirent : “ Nous allons t’informer [de ce que tu as vu] : le premier homme que tu as rencontré et dont la tête était fracassée à coups de pierre est un homme qui a délaissé le Coran après l’avoir appris et qui ne se réveillait pas pour accomplir les prières obligatoires. Quant à celui que tu as rencontré ensuite et dont on lacérait le visage, de la bouche à la nuque, puis du nez à la nuque et enfin de l’œil à la nuque, il s’agit de celui qui sortait le matin de chez lui pour proférer des mensonges qui étaient ensuite colportés ici et là jusqu’à atteindre l’horizon. Concernant les hommes nus et les femmes nues qui se trouvaient dans ce qui ressemble à la construction d’un four, alors ce sont les fornicateurs et les fornicatrices. Quant à l’homme auprès de qui tu t’es rendu [et que tu as vu qui était] en train de nager dans le fleuve et à qui l’on faisait avaler des pierres, il s’agit d’un homme qui consommait l’intérêt usuraire (« ar-Ribâ »). À propos de l’homme à l’aspect répugnant qui attisait un feu autour duquel il tournait en courant, c’est Mâlik, le gardien de l’Enfer. Quant à l’homme très grand qui se trouvait dans un jardin, c’est Abraham (Ibrâhîm) - sur lui la paix -et les enfants autour de lui sont les nouveau-nés qui sont morts sur la nature originelle (« Al-Fiṭra », [c’est-à-dire : l’Islam]). Dans la version d’Al-Barqânî : “ … qui sont nés selon la nature originelle. ” [Le narrateur ajouta] Certains musulmans ont alors dit [au Prophète (sur lui la paix et le salut)] : “ Ô Messager d’Allah ! Qu'en est-il des enfants des polythéistes ? ” Le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) répondit : “ Les enfants des polythéistes en font partie. ” [Les deux hommes ajoutèrent :] “ Quant aux personnes dont la moitié du corps était de la plus belle apparence et l’autre du pire aspect, ce sont des personnes qui mélangeaient à la fois des bonnes œuvres et des mauvaises actions mais à qui Allah a passé outre [et a pardonné]. ” D’après une autre version [d’Al-Bukhârî], le Prophète (sur lui la paix et le salut) a dit : “ Cette nuit, j'ai vu deux hommes qui m’ont conduit vers une terre sainte. ” Il cita alors le reste du hadith avec ces ajouts : “ Nous partîmes jusqu'à arriver près d’un trou creusé dans un mur, ressemblant à un four, dont la partie supérieure était étroite, le fond large, et sous lequel brûlait un feu. Chaque fois que les flammes montaient, les hommes nus et les femmes nues qui s’y trouvaient s’élevaient si haut qu’ils étaient sur le point d’en sortir. Lorsque le feu s’apaisait, ils y retombaient. ” Dans cette version, il a aussi dit : “ Jusqu’à arriver à un fleuve rouge comme le sang (cette fois, le narrateur n’a aucun doute) au milieu duquel un homme se tenait debout alors qu’un autre se trouvait sur la berge, avec devant lui des pierres. Le premier se dirigea alors vers la berge pour sortir du fleuve mais au moment où il voulut en sortir, le second introduisit une pierre dans sa bouche, le renvoyant ainsi là où il était (dans l’eau). Chaque fois qu’il tentait de sortir, il l’en empêchait en lui introduisant une pierre dans la bouche et ainsi il revenait là où il était. ” Il ajouta également : “ Ils me firent monter sur l’arbre et entrer dans une demeure si belle que je n’en avais jamais vu de semblable jusqu’à là. Et il s’y trouvait des vieillards et des jeunes hommes. ” Il a aussi dit : “ Quant à celui dont on lacérait la joue, c’est un menteur qui proférait des mensonges qui étaient ensuite colportés ici et là jusqu’à atteindre l’horizon. Il subit le châtiment que tu as vu et cela jusqu’au Jour de la Résurrection. ” On trouve aussi dans cette version : “ Celui que tu as vu dont la tête était fracassée à coups de pierre, c’est un homme à qui Allah lui avait permis d’apprendre le Coran, mais qui dormait la nuit en le négligeant et ne l’appliquait pas le jour. Il subira ce châtiment jusqu’au Jour de la Résurrection. La première demeure dans laquelle tu es entré est celle du commun des croyants, quant à celle-ci, c’est la demeure des martyrs. Quant à moi, je suis [l’Ange] Gabriel (« Jibrîl ») et voici [l’Ange] Michaël (« Mîkâ’îl »), lève donc la tête ! ” Je levai ma tête et, au-dessus de moi, je vis comme un nuage. Ils m’ont alors dit : “ Voilà ta demeure ! ” J’ai demandé : “ Laissez-moi y entrer ! ” Mais ils me répondirent : “ Il te reste un certain temps à vivre que tu n’as pas encore achevé. Lorsque tu l’auras achevé, tu pourras venir chez toi. ” »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
يخبر النبي -صلى الله عليه وسلم- في هذا الحديث عن رؤية رآها في المنام، ثم إنه قَصَّها على أصحابه بعد صلاة الفجر، كما في بعض روايات الحديث.   
فيخبر عن نفسه فيقول: أنه أتاني في ليلتي آتِيَان قالا لي: انْطَلق، فانطلقت معهما، فأتوا على رجل مضطجع أو مُسْتَلق على قَفَاه وأخر قائما عليه معه صخرة وهي الحجر الكبيرة فيرمِيه بها حتى يَشَّق رأسه، فيَتَدَحْرجُ الحجر إلى جهة الضارب، فيأخذ الحجر ولا يرجع إلى المضروب حتى يعود رأسه كما كان، فإذا التئم رأسه وعاد على ما كان عليه قبل شقه عاد عليه مرة أخرى، فَفَعل به مِثْل ما فعل في المرَّة الأولى.
قال: قلت لهما متعجبا مما رآه من حال الرجلين: سُبحان الله! ما هذان؟
قالا لي: انْطَلق انْطَلق، فانْطَلقنا، فأتوا على رجُل مُمتدٍّ على قفاه وآخر قائم عليه يحمل معه حديدة، يضعها على أحد شقَّي وجه الآخر، فيَشق جانبا من وجهه، حتى يَبْلغَ به قَفَاه، ومتى ما فرغ من شق إحدى الجهتين، تَحَول إلى جانب الشق الآخر من الوجه، فَيُفْعَل به ما فعل بالجانب الأول من شقه، وإذا فرغ من شق الجانب الآخر، كان الشق الأول قد التئم وعاد كما كان عليه قبل شقه، فيفعل به كما في المرة الأولى، ثم يعود للشق الثاني وقد التئم، فيفعل به كما فعل به في المرة الأولى وهكذا كلَّما التئم الشق عاد عليه.
قال: قلت: سُبْحان الله! ما هذان؟
قالا لي: انْطَلق انْطَلق، فانْطَلقْنا، فَأَتَيْنَا على مِثْلِ التَّنُّورِ أعلاه ضيق وأسفله واسع يوقد تحته نار، ويسمع منه أصوات مختلطة لا تُفهم.
فاطلعوا على ما في التنور فوجدوا فيه رجال ونساء عراة، وإذا هُمْ يَأتِيِهمْ لَهَبٌ من أسْفَلَ منهم، فإذا أتاهُمْ ضجوا وصاحوا بِمَا لَا يُفهم منه إلا الاستِغاثة مما هم فِيهِ.
   قلت: ما هؤلاء؟ قالا لي: انْطَلق انْطَلق، فانْطَلقنا، فأتينا على نَهْر من دم، رأوا فيه رجلا يسبح وآخر قائم على شَطِّ النهر، قد جُمعت عنده حجارة كثيرة، ثم إن السابح يأتي إلى الرجل القائم على شطِّ النهر، فيفتح له فاه فيرمه بالحجر، فينطلق فيسبح ثم يرجع إليه مرة ثانية وفي كل مرة يرجع إليه يفتح له فاه فَيُلقِمه الحجر، وهكذا.
قلت لهما: ما هذان؟ قالا لي: انْطَلق انْطَلق، فَانْطَلَقْنَا، فَأَتَيْنَا على رَجُل قبيح المنظر.   
فإذا عنده نار يَحُشُّهَا ويَسْعَى حولها يوقدها.
قلت لهما: ما هذا؟ قالا لي: انْطَلِق انْطَلِق، فَانْطَلَقْنَا، فَأَتَيْنَا على رَوضَة خَصْبة فيها من كل الزهور، وإذا في وسطها رجُلٌ طَويل لا أكَادُ أرى رأسه طُولا في السماء وإذا حَول الرجُل أكثر ولدان رَأيْتُهُمْ قَطّ.
قلت: ما هذا؟ وما هؤلاء؟ قالا لي: انْطَلق انْطَلق، فَانْطَلَقْنَا، فَأَتَيْنَا على شجرة عظيمة    لم أر روضة قط، أعظم منها ولا أحسن منها في جمالها ونظارتها.
قالا لي: اصعد في تلك الشجرة.
فصعدوا في تلك الشجرة، فإذا هُم في مدينة    مُشَيَّدة بالذهب والفضة.
فطلبوا من أهل تلك المدينة أن يفتحوا لهم باب المدينة، فَفُتِح لهم فدخلوها.
فَتَلَقَّانَا رِجال نِصف خِلقَتْهم وصورتهم كأجمل صورة تراها العين، والنصف الآخر كأقبح صورة تراها العين. قال لهم الملكان: اذهبوا إلى ذلك النَّهر، فاغتسلوا فيه.
وإذا هو نَهْر مُعْتَرِضٌ يَجري كأن ماءه اللَّبَنُ الخالص غير المُخْتَلطِ بشيء، وشبهه بالبياض الذي هو صفة اللَّبَنُ.
فَذَهَبُوا فَوَقَعُوا فيه، ثم رجَعُوا إلينا وقد زال عنهم ما كان فيهم من القُبْح والبَشَاعة، فصاروا على أجمل صورة.
وأخبراه بأن هذه المدينة هي جنات عدن وأن ذاك منزلك فيها.   
فارتفع بصره إلى فوق -صلى الله عليه وسلم-    كثيرا، فرأى قصرًا، مثل السحاب البيضاء، فأطلعاه على منزله.
فدعا لهما وطلب منهما أن يسمحا له بالدخول إلى ذاك المنزل.
فلم يسمحوا له بدخوله؛ لأنه قد بقي له من العُمْر بقية، وأخبروه أنه سيدخل هذا القصر حال استكمال أجله.
وبعد أن انتهوا من عرض بعض صور الآخرة، قال -صلى الله عليه وسلم- لهما: إني رأيت أمورا عجيبة، ثم سألهم عنها بقوله: "فما هذا الذي رأيت؟"
قالا لي: أما إنَّا سَنُخْبِرُكَ: أما الرُّجُل الأول الذي رأيته يَشُقُّ رأسه بالحَجر، هو من حفظ القرآن، ثم تركه ولم يعمل به وينام عن الصلاة المكتوبة، ورفض القرآن بعد حفظه جناية عظيمة؛ لأنه يوهم أنه رأى فيه ما يوجب رفضه، فلما رفض أشرف الأشياء وهو القرآن عوقب في أشرف أعضائه وهو الرأس.
وأما الرجل الذي رأيته يقطع جانبا من وجهه، فذاك الذي يَكْذِبُ الكَذْبَة، فتَنْتَشر فِي أطراف الأرض.
وإنما استحق التعذيب لما يَنْشأ عن تلك الكَذْبَة من المفاسد وهو فيها مختار غير مُكْرَه ولا مُلْجَأ.
وأما ما رأيت من الرجال والنساء في ذلك التَّنُّورِ، فهؤلاء الزُّنَاة والزواني.
ومناسبة العُري لهم لاستحقاقهم أن يُفضحوا؛ لأن عادتهم أن يستتروا في الخلوة فعوقبوا بالهتك.   
وأما الرَّجل الذي أتيت عليه يَسْبَح في النَّهر، ويُلْقِم الحِجَارة، فإنه آكِل الرِبَا
وأما الرجل الذي رأيته كرِيه المنظر قاعد عند النار يوقدها، فإنه مالك خازن النار.
وإنما كان كرِيه الرؤية؛ لأن في ذلك زيادة في عذاب أهل النار.
وأما الرَّجُل الطَّويل الذي في الرَّوْضَةِ، فإنه إبراهيم -صلى الله عليه وسلم-.
وأما الأولاد الذين رأيتهم حول إبراهيم -عليه السلام- فهم كل من مات على فطرة الإسلام قبل البلوغ أو ولد على فطرة الإسلام، ثم مات قبل البلوغ.
فقال بعض المسلمين: يا رسول الله، وأولاد المشركين؟
فقال رسول الله -صلى الله عليه وسلم-: إن حكم أولاد المشركين في الآخرة، كحكم أولاد المسلمين.
وأما القوم الذين نصفهم حسن والنصف الآخر قبيح، فإنهم جمعوا بين الحسنات والسيئات معا، فظهرت الحسنات في صورتهم الجميلة، وظهرت السيئات في صورتهم القبيحة، عفا الله عنهم، وأدخلهم الجنة.
Dans ce hadith, le Prophète (sur lui la paix et le salut) informe d’un rêve qu’il a fait durant son sommeil. Ensuite, il a raconté celui-ci à ses Compagnons après la prière de l’aube, comme dans certaines versions du hadith. Il nous informe donc sur lui-même en disant : Cette nuit, deux individus sont venus à moi et m’ont dit : “ Pars ! ” Je suis donc parti avec eux. Ils sont alors arrivés près d’un homme allongé, ou étendu sur sa nuque, tandis qu’un autre homme se tenait debout sur lui avec un rocher, c’est-à-dire : une grosse pierre, qu’il lui jetait dessus jusqu’à lui fendre la tête. La pierre revenait ensuite en direction de celui qui l’avait jeté et là il la reprenait pour la jeter de nouveau sur la personne dont la tête avait, entre-temps, retrouvé sa forme initiale. Ainsi donc, lorsque sa tête était revenue à sa place avant qu’elle soit fendue, celui qui avait jeté la pierre revenait encore une fois et faisait exactement ce qu’il avait fait la première fois. Il a dit : J’ai dit, avec étonnement, à mes deux Compagnons ce que j’avais vu de ces deux hommes : “ Gloire et Pureté à Allah ! Qui sont ces deux-là ? ” Ils me répondirent : “ Pars ! Pars ! ” Alors, nous partîmes et ils arrivèrent près d’un homme allongé sur le dos tandis qu’un autre se tenait debout sur lui avec un crochet en fer [à la main]. Il le lui posait sur un côté du visage et de là il lacérait le côté du visage [en partant de la commissure des lèvres] jusqu’à arriver à la nuque. Quand il avait terminé de lacérer l’un des deux côtés, il changeait de côté afin de lacérer l’autre côté du visage. Ainsi, il faisait sur le second côté ce qu’il avait fait sur le premier. Et lorsqu’il avait terminé de lacérer ce second côté, le premier côté lacéré avait repris sa forme initiale et était revenu comme il était avant sa lacération. Et il refaisait cela comme lors de la première fois puis il revenait au second côté qui, entre-temps, était revenu à l’initial et il recommençait de nouveau ce qu’il avait accompli [comme supplice] la première fois. Et ainsi de suite, à chaque fois qu’il finissait de lacérer un des côtés l’autre revenait à l’initial. J’ai dit : “ Gloire à Allah ! Qui sont ces deux-là ? ” Ils me répondirent : “ Pars ! Pars ! ” Alors, nous partîmes et nous arrivâmes devant une sorte de four dont le haut était étroit et le bas large. En dessous de lui, on attisait un feu et on pouvait y entendre des bruits confus incompréhensibles. Alors, ils regardèrent ce qu’il y avait dans le four et ils aperçurent des hommes nus et des femmes nues. Des flammes les atteignaient d’en dessous d’eux et, quand elles les touchaient, ils hurlaient et ils criaient de sorte qu’on ne comprenait rien de ce qu’ils disaient. Ils cherchaient seulement à être délivrés du supplice qu’ils subissaient et dans lequel ils étaient. J’ai demandé : “ Qui sont ces gens ? ” Ils me répondirent : “ Pars ! Pars ! ” Alors, nous partîmes jusqu’à arriver à un fleuve de sang dans lequel ils virent deux hommes : un nageant dans le fleuve tandis qu’un autre se tenait debout sur la berge et pour qui on avait réuni un grand nombre de pierres. Ensuite, le nageur parvenait à l’homme qui était debout sur la berge. Là, il lui ouvrait sa bouche et y introduisait une pierre puis l’autre repartait nager. Ensuite, il revenait à lui à nouveau et, à chaque fois qu’il revenait à lui vers la berge, il lui ouvrait sa bouche et y introduisait une pierre. Et ainsi de suite. Je leur ai dit : “ Qui sont ces deux-là ? ” Ils me répondirent : “ Pars ! Pars ! ” Alors, nous partîmes jusqu’à arriver près d’un homme dont la vision était hideuse. Auprès de lui, il y avait un feu qu’il alimentait et autour duquel il s’activait afin de l’attiser. Je leur demandai : “ Qui est-ce ? ” Ils me répondirent : “ Pars ! Pars ! ” Alors, nous partîmes jusqu’à arriver près d’un jardin verdoyant dans lequel il y avait tous types de fleurs et au milieu duquel se trouvait un homme si grand que je pouvais à peine voir sa tête dans le ciel. Autour de cet homme se trouvaient tant d’enfants que je n’en avais jamais vus autant auparavant. Je demandai : “ Qui est-ce ? Qui sont ces enfants ? ” Ils me répondirent : “ Pars ! Pars ! ” Alors, nous partîmes jusqu’à arriver près d’un immense arbre. Je n’avais jamais vu auparavant d’arbre si immense et si beau d'apparence. Ils me dirent : “ Grimpe sur cet arbre ! ” Nous grimpâmes donc sur cet arbre. Là, ils se trouvèrent dans une ville bâtie en or et en argent. Ils demandèrent alors aux habitants de cette ville de leur en ouvrir la porte, ce fut fait et ils y entrèrent. Là, ils rencontrèrent des hommes dont la moitié de la constitution était du plus bel aspect que les yeux puissent voir tandis que l’autre moitié était du plus abject aspect que les yeux puissent voir. Les deux Anges dire alors à ces hommes : “ Allez à ce fleuve et lavez-vous-y ! ” En effet, il y avait un fleuve qui coulait dans la ville et son eau était comme du lait pur sans aucune aspérité. Il a ainsi comparé la blancheur de ce fleuve à celle du lait dont c'est la caractéristique [première]. Ils s’y rendirent et y plongèrent. Ensuite, ils revinrent vers nous et tout ce qui était laid et hideux en eux avait disparu. Ils étaient devenus les plus beaux qui soient. Puis, les deux Anges l’ont informé que cette ville n'était [autre que] les Jardins d’Éden et que c'était sa maison, celle dans laquelle il allait résider. Alors, il (sur lui la paix et le salut) leva à maintes reprises son regard vers le haut et il vit un palais semblable à un nuage blanc. Ils l'informèrent du fait que ceci était sa demeure, il les supplia et leur demanda alors de lui donner la permission d’y entrer. Mais ils ne lui autorisèrent pas d’y entrer car il lui restait encore un temps de vie à vivre. Toutefois, ils l'informèrent qu’il entrerait dans ce palais au moment où il atteindrait le terme de sa vie. Après avoir assisté à certains aspects des scènes de l’au-delà, il (sur lui la paix et le salut) leur dit : “ J’ai vu des affaires étranges [au cours de cette nuit]. ” Ensuite, il les questionna à leur sujet et dit : “Qu’est-ce que j’ai vu [au cours de cette nuit] ? ” Ils lui dirent : “ Nous allons t’informer [de ce que tu as vu]. Quant au premier homme que tu as vu et dont la tête était fracassée à coups de pierre, c’est un homme qui a mémorisé [par cœur] le Coran puis l’a délaissé et n’a pas œuvré en conformité avec lui. Notamment, il dormait au cours des prières obligatoires et il rejetait ce que le Coran contenait après l’avoir pourtant appris [par cœur], et ceci est un immense crime. En effet, ce qu’il a vu laisse penser que le supplice induit est dû à son rejet car dès lors où il a rejeté la plus noble des choses, qui est le Coran, le plus noble de ses membres, qui est la tête, a été châtié. Quant à l’homme dont tu as vu qu’on lacérait un côté de son visage, il s’agit de celui qui proférait des mensonges qui étaient ensuite diffusés aux (confins et) extrémités de la Terre. Celui-ci a mérité ce châtiment du fait des conséquences de la diffusion de ces mensonges et des préjudices causés ajouté au fait qu’il a fait cela de plein gré et non sous la contrainte, ni de force. Quant aux hommes et aux femmes nus, que tu as vus dans ce four, ce sont les fornicateurs et les fornicatrices. L’à-propos de la nudité de ces personnes est qu’ils ont mérité d’être humiliés [en public]. En effet, parmi leurs habitudes, ils se cachaient dans les endroits isolés [afin d'accomplir leur forfait] et, de ce fait, ils ont été punis par cette atteinte à leur pudeur. Quant à l’homme auprès de qui tu t’es rendu qui était en train de nager dans le fleuve et à qui l’on faisait avaler des pierres, il s’agit de celui qui consommait l’intérêt usuraire (« ar-Ribâ »). Quant à l’homme dont la vision était répugnante, qui était assis auprès du Feu [de l’Enfer] et qui l’attisait, c’est Mâlik, le gardien de l’Enfer. Si sa vision est aussi répugnante, c’est uniquement afin d'ajouter du châtiment aux habitants de l’Enfer. Quant à l’homme très grand, celui qui se trouvait dans un jardin, c’est Abraham (Ibrâhîm) - sur lui la paix - et les enfants qui étaient autour de lui, ce sont ceux qui sont morts sur la nature originelle de l’islam avant [d’avoir atteint] la puberté ou qui sont nés sur la disposition naturelle de l'Islam puis ensuite sont morts avant [d’avoir atteint] la puberté. Certains musulmans ont alors demandé [au Prophète (sur lui la paix et le salut)] : “ Ô Messager d’Allah ! Qu'en est-il des enfants des polythéistes ? ” Le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) répondit : “ Dans l’au-delà, le jugement des enfants des polythéistes sera comme le jugement des enfants des musulmans. Quant aux gens dont la moitié du corps était belle et l’autre laide, ce sont des personnes qui ont rassemblé à la fois des bonnes actions et des mauvaises actions de sorte que les bonnes actions se sont manifestées sous leur belle forme tandis que les mauvaises actions se sont manifestées sous leur forme laide. Qu’Allah leur pardonne et les fasse entrer au Paradis.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bûkhârî]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6604

 
Hadith   1343   الحديث
الأهمية: قصة إسلام عمرو بن عبسة وتعليم النبي -صلى الله عليه وسلم- الصلاة والوضوء له
Thème: L'histoire de 'Amr ibn 'Abassah, comment il a accepté l'Islam et comment le Prophète (sur lui la paix et le salut) lui a enseigné la prière et les ablutions.

عن عمرو بن عَبَسة -رضي الله عنه- قال: كنت وأنا في الجاهلية أظن أن الناس على ضَلالة، وأنهم لَيْسُوا على شيء، وهم يَعبدون الأوثان،    فسمعت برجل بمكة يُخبر أخبارًا، فَقَعَدتُ على راحلتي، فقدِمتُ عليه، فإذا رسول الله -صلى الله عليه وسلم- مُسْتَخْفِيًا ، جُرَءآءٌ عليه قومه، فتَلطَّفتُ حتى دخلت عليه بمكة، فقلت له: ما أنت؟ قال: «أنا نَبيٌّ» قلت: وما نَبِيٌّ؟ قال: «أرسلني الله» قلت: وبِأَيِّ شيء أرسلك؟ قال: «أرسلني بصلة الأرحام، وكسر الأوثان، وأن يُوَحَّد الله لا يُشرك به شيءٌ»، قلت: فمن معك على هذا؟ قال: «حُرٌّ وعَبْدٌ»، ومعه يومئذ أبو بكر وبلال -رضي الله عنهما-، قلت: إني مُتَّبِعُكَ، قال: «إنك لن تستطيع ذلك يَوْمَك هذا، ألا ترى حالي وحال الناس؟ ولكن ارجع إلى أهلك، فإذا سمعت بِي قد ظهرت فأتني». قال: فذهبت إلى أهلي، وقدم رسول الله -صلى الله عليه وسلم- المدينة حتى قدم نَفرٌ من أهلي المدينة، فقلت: ما فعل هذا الرجل الذي قَدِم المدينة؟ فقالوا: الناس إليه سِرَاعٌ، وقد أراد قومُه قتلَه، فلم يستطيعوا ذلك، فقدمت المدينة، فدخلت عليه، فقلت: يا رسول الله أَتَعْرِفُني؟ قال: «نعم، أنت الذي لَقَيْتَنِي بمكة» قال: فقلت: يا رسول الله، أخبرني عما عَلَّمَك الله وأَجْهَلُهُ، أخبرني عن الصلاة؟ قال: «صَلِّ صلاةَ الصبح، ثم اقْصُرْ عن الصلاة حتى ترتفع الشمس قِيْدَ رمح، فإنها تَطْلُعُ حين تَطلُعُ بين قرني شيطان، وحينئذ يَسجدُ لها الكفار، ثم صلِ فإن الصلاة مشهُودةٌ محضُورةٌ حتى يَسْتَقِلَّ الظِّلُ بالرُّمْح، ثم اقْصُرْ عن الصلاة، فإنه حينئذ تُسْجَرُ جهنم، فإذا أقبل الفيء فَصَلِّ، فإن الصلاة مشهُودةٌ محضُورةٌ حتى تُصلي العصر، ثم اقْصُرْ عن الصلاة حتى تغرب الشمس، فإنها تَغْرُبُ بين قَرْنَيْ شيطان، وحينئذ يسجدُ لها الكفار» قال: فقلت: يا نبي الله، فالوضوء حدثني عنه؟ فقال: «ما مِنكم رجلٌ يُقَرِّبُ وضوءه، فيتمضمض ويستنشق فيستنثر، إلا خرَّت خطايا وجهه من أطراف لحيته مع الماء، ثم يغسل يديه إلى المرفقين، إلا خرَّت خطايا يديه من أنامله مع الماء، ثم يمسح رأسه، إلا خرَّت خطايا رأسه من أطراف شعره مع الماء، ثم يغسل قدميه إلى الكعبين، إلا خرَّت خطايا رجليه من أنامله مع الماء، فإن هو قام فصلى، فحمد الله -تعالى-، وأثنى عليه ومجَّدَه بالذي هو له أهل، وفرَّغَ قلبه لله -تعالى-، إلا انصرف من خطيئته كهيئته يومَ ولدَتْه أمه». فحدث عمرو بن عبسة بهذا الحديث أبا أمامة صاحب رسول الله -صلى الله عليه وسلم- فقال له أبو أمامة: يا عمرو بن عبسة، انظر ما تقول! في مقام واحد يُعطى هذا الرجل؟ فقال عمرو: يا أبا أُمَامة، لقد كَبِرَتْ سِنِّي، ورقَّ عظمي، واقترب أجلي، وما بِي حاجة أن أَكْذِبَ على الله -تعالى-، ولا على رسول الله -صلى الله عليه وسلم- لو لم أسمعه من رسول الله -صلى الله عليه وسلم- إلا مرة أو مرتين أو ثلاثًا -حتى عدَّ سبع مرات- ما حدَّثْت أبدًا به، ولكني سمعته أكثر من ذلك.

Amr ibn 'Abassah (qu'Allah l'agrée) a dit : « Du temps de la "Jâhiliyah" (période préislamique), je trouvais que les gens étaient égarés et que leur idolâtrie ne reposait sur rien. J'entendis alors parler d'un homme à la Mecque qui informait de certaines choses. J'enfourchai ma monture et allai le trouver. Le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut), se cachait car son peuple lui menait la vie dure. Je demandai, avec douceur, la permission d'entrer chez lui à la Mecque. Je lui demandai : " Qu'es-tu donc ? - Il répondit : Je suis un Prophète. - Je repris : Qu'est-ce qu'un Prophète ? - Il répliqua : Allah m'a envoyé. - Je demandai : Avec quoi t'a-t-il envoyé ? - Le Prophète (sur lui la paix et le salut) dit : Il m'a envoyé pour maintenir les liens de parenté, détruire les idoles et pour adorer Allah Seul, sans lui donner d’associé. - Je l'interrogeai : Qui te soutient en cela ? - Le Prophète (sur lui la paix et le salut) répondit : Un homme libre et un esclave - il avait avec lui, à ce moment, Abu Bakr et Bilal (qu'Allah les agrée) qui croyaient en lui. - Je déclarai : Je te suivrai ! - Le Prophète (sur lui la paix et le salut) reprit : Aujourd'hui, tu ne peux pas le supporter. Ne vois-tu pas ma situation et celle des gens ? Retourne plutôt auprès des tiens ! Quand tu entendras que je suis en position de force, reviens me voir ! " Je retournai auprès de ma famille. Le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) partit à Médine alors que je demeurais avec les miens. Je me mis à l'écoute des nouvelles et j'interrogeais les gens, quand il arriva à Médine. Finalement, un groupe des gens de Yathrib [ancien nom de Médine] vint me trouver. Je demandai : " Qu’a fait cet homme venu à Médine ? - Ils répondirent : Les gens accourent vers lui alors que son peuple désire le tuer, sans toutefois y parvenir. " Je me rendis à Médine et entrai chez le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) en disant : " Ô Messager d'Allah ! Me reconnais-tu ? - Il répondit : Oui ! Tu m'as rencontré à la Mecque ! - Je répliquai : En effet, ô Messager d'Allah ! Informe-moi sur ce qu'Allah t'a enseigné et que j'ignore ! Informe-moi au sujet de la prière ! - Le Prophète (sur lui la paix et le salut) dit : Accomplis la prière de l'aube, puis abstiens-toi de prier jusqu'au lever du soleil, jusqu'à ce qu'il apparaisse ! Car, quand le soleil se lève, il se dresse entre les deux cornes d'un diable et c'est alors que les mécréants se prosternent devant lui. Ensuite, prie ! Car il y a des témoins qui sont présents à la prière jusqu'à ce que l'ombre d'une lance se raccourcisse. Alors, abstiens-toi de prier ! Car c'est le moment où la géhenne (l'Enfer) est attisée. Quand l'ombre réapparaît, prie ! Car il y a des témoins qui sont présents à la prière jusqu'à la prière du milieu de l'après-midi. Puis, abstiens-toi de prier jusqu'au coucher du soleil ! Car il se couche entre les deux cornes d'un diable et c'est à ce moment que les mécréants se prosternent devant lui. - Je continuai : Ô Prophète d'Allah ! Et les ablutions ? Parle-m 'en ! - Il dit : Nul d'entre vous ne prend l'eau des ablutions, puis se gargarise, aspire et rejette l'eau par le nez sans que les péchés de son visage, de sa bouche et de ses narines ne tombent. Ensuite, s'il lave son visage, comme Allah le lui a ordonné, les péchés de son visage couleront des extrémités de sa barbe en même temps que l'eau. Puis, s'il lave ses mains jusqu'aux coudes, les péchés de ses mains couleront du bout des doigts en même temps que l'eau. Puis, s'il mouille sa tête, les péchés de celle-ci couleront du bout des cheveux en même temps que l'eau. Puis, s'il lave ses pieds jusqu'aux chevilles, les péchés des pieds couleront du bout de ses orteils en même temps que l'eau. Enfin, s'il se met debout pour prier, loue Allah, fait Son éloge, l'Éxalte comme Il en est Digne et voue son cœur à Allah, il se libérera de ses péchés [et se retrouvera] comme il était le jour où sa mère l'enfanta. " » 'Amr ibn 'Abassah (qu'Allah l'agrée) relata ce hadith à Abu Umâmah (qu'Allah l'agrée), le Compagnon du Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut), qui lui dit : « Ô 'Amr ibn 'Abassah ! Fais attention à ce que tu dis ! Pour un seul acte, tout cela est accordé à l'homme ? - 'Amar (qu'Allah l'agrée) répondit : Ô Abâ Umâmah ! J'avance en âge, mes os se fragilisent et mon heure approche. Je n'ai nul besoin de mentir sur le compte d'Allah, Exalté soit-Il, ni sur celui de Son Messager (sur lui la paix et le salut). Si je ne l'avais entendu du Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) qu'à une, deux ou trois reprises - et il en dénombra sept -, je ne l'aurais jamais confié à personne ! Or, je l'ai entendu davantage que cela." »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
يخبرنا عمرو بن عبسة السلمي رضي الله عنه كيف كان حاله في الجاهلية، وكيف هداه الله إلى الإسلام.
فكان -وهو في الجاهلية- عنده نور في قلبه يبين له أن هؤلاء الناس على باطل وعلى شرك وضلالة، ولم يكن يعتقد ما يعتقدون    ثم إنه سمع أن شخصا في مكة خرج في هذا الزمن يخبر أخبارًا. فاستقل راحلته رضي الله عنه وقدم على النبي صلى الله عليه وسلم ، فوجده متخفيا في دعوته خشية الأذى من كفار قريش.
قال عمرو بن عبسة: (فتلطفت حتى دخلت عليه بمكة فقلت: ما أنت؟ قال: أنا نبي، قال: قلت: وما نبي؟ قال: أرسلني الله، قال: قلت: وبأي شيء أرسلك؟ قال: أرسلني بصلة الأرحام، وكسر الأوثان، وأن يوحد الله ولا يشرك به شيئا).
هنا دعا إلى الله عز وجل، وبين محاسن هذا الدين العظيم، وأهم شيء هو توحيد الله عز وجل، ومكارم الأخلاق، فذكر له صلى الله عليه وسلم ما يعرفه الناس بعقولهم من أن هذه الأصنام باطلة، ولذلك هذا الرجل قبل أن يدخل في الإسلام كان يعرف أن هذا الذي عليه المشركون من عبادة باطل،    فهو يبحث عن الحق رضي الله تبارك وتعالى عنه، فلما ذهب إلى النبي صلى الله عليه وسلم ذكر له أن الله أرسله بذلك قال: (أرسلني بصلة الأرحام) فهذه مكارم الأخلاق؛ لأن أهل مكة كانوا يشيعون على النبي صلى الله عليه وسلم أنه جاء بقطع الأرحام، فكذبهم النبي صلى الله عليه وسلم، وأنه إنما جاء بصلة الأرحام لا بقطعها.
   ( وكسر الأوثان ) كسر ما يعبد من دون الله سبحانه تبارك وتعالى،    ( وأن يوحد الله ولا يشرك به شيئا ) ، قال: قلت: " فمن معك على هذا؟ " أي: من دخل في هذا الدين معك ؟ قال: ( حر وعبد )، الحر: أبو بكر رضي الله عنه، والعبد: بلال رضي الله عنه.
   (إني متبعك، قال: إنك لن تستطيع ذلك يومك هذا)    وإنما المعنى: أنه إذا اتبعه وترك قومه ليكون مع النبي صلى الله عليه وسلم في مكة فإن النبي صلى الله عليه وسلم لا يستطيع أن يدفع عنه هؤلاء الكفار، فقال له: امكث في قومك مسلما حتى يظهر هذا الدين فتأتي وتكون معنا، فهذا من رأفته ورحمته وشفقته صلى الله عليه وسلم، فإن هذا الرجل ضعيف، فقال صلى الله عليه وسلم للرجل: ( إنك لن تستطيع ذلك يومك هذا، ألا ترى حالي وحال الناس؟) يعني: الناس كثرة وهم يؤذونني، ولا أقدر عليهم، فكيف أدفع عنك؟! (فقال: ولكن ارجع إلى أهلك، فإذا سمعت بي قد ظهرت فأتني).
والمعنى : استمرّ على إسلامك ، حتى تعلم بأني قد ظهرت، فأتني.
   
قال: ( فذهبت إلى أهلي وقدم رسول الله صلى الله عليه وسلم المدينة وكنت في أهلي، فجعلت أتخبر الأخبار) لأن الإسلام دخل في قلب الرجل، يقول: ( وأسأل الناس حين قدم المدينة، حتى قدم نفر من أهلي من المدينة، فقلت: ما فعل هذا الرجل الذي قدم المدينة؟ ) وكأنه كان يخفي إسلامه، ولم يظهره خوفا من قومه، ( قال: فقالوا: الناس إليه سراعًا، وقد أراد قومه قتله فلم يستطيعوا ذلك، قال: فقدمت المدينة، فدخلت عليه فقلت: يا رسول الله! أتعرفني؟ قال: نعم أنت الذي لقيتني بمكة )
( قال: فقلت: يا رسول الله! أخبرني عما علمك الله وأجهله )، فهو الآن يسأل النبي صلى الله عليه وسلم: ما هي أحكام الإسلام التي نزلت عليك؟ علمني مما علمك الله وأجهله، أخبرني عن الصلاة؟، فقال: ( صل صلاة الصبح ) أي: في وقتها، (ثم اقْصُرْ عن الصلاة حتى ترتفع الشمس) والمعنى: صلاة الصبح ليس هناك صلاة بعدها، فاقْصُر عن الصلاة حتى تطلع الشمس، وهل عندما تطلع الشمس يصلي نافلة ؟ يقول له صلى الله عليه وسلم: ( ثم اقْصُرْ عن الصلاة حتى ترتفع الشمس قيد رمح )
يعني: في نظر الناظر إليها، (فإنها تطلع حين تطلع بين قرني شيطان)، وقت طلوع الشمس هذا هو وقت يسجد الكفار فيه للشمس، فلا يجوز للمسلم أن يؤخر الفرض إلى هذا الوقت باختياره، ولا يجوز له أن يصلي النافلة وقت طلوع الشمس حتى ترتفع، وتجد في التقويم ( وقت الشروق ) فهذا الوقت المقصود.
قال صلى الله عليه وسلم: ( فإنها تطلع حين تطلع بين قرني شيطان، وحينئذ يسجد لها الكفار ) فنهانا أن نتشبه بهم.
قال: (ثم صل فإن الصلاة مشهودة محضورة)، أي : تحضرها ملائكة النهار لتكتبها وتشهد بها لمن صلاها فهي بمعنى رواية مشهودة مكتوبة.
قال: ( حتى يستقل الظل بالرمح، ثم اقْصُرْ عن الصلاة ) أي: عند الزوال، وذلك عندما تكون الشمس في كبد السماء فوق رأس الإنسان، ويكون الظل كله تحت قدميه فيقول له: لا تصل في هذا الوقت، وهو وقت يسير يقدر بركعتين تقريبا، فهذا الوقت لا يجوز له أن يصلي فيه؛ لأن النبي صلى الله عليه وسلم قال: ( فإنه حينئذ تسجر جهنم ) ، فهذا هو الوقت الذي تحرم فيه الصلاة، فالذي يدخل ينتظر حتى يؤذن لصلاة الظهر.
قال: (فإذا أقبل الفيء) أي: الظل، كان الظل يتقلص ويتقلص حين صار تحت قدميك، وابتدأ ينتقل بعد ذلك إلى الناحية الأخرى منك، فيكون الظل عند وقت أذان الظهر قد بدأ يتحول من المغرب إلى المشرق.
قال: (فإذا أقبل الفيء فصل، فإن الصلاة مشهودة محضورة حتى تصلي العصر) أي: فصل الفريضة والنافلة حتى وقت العصر فهو وقت مفتوح، فصل فيه ما شئت من نوافل، وليس هناك كراهة.
قال صلى الله عليه وسلم: (ثم اقْصُرْ عن الصلاة حتى تغرب الشمس) أي: فإذا صليت العصر فلا تصل نافلة حتى تغرب الشمس.
   (ثم اقْصُرْ عن الصلاة حتى تغرب الشمس) فقبيل غروب الشمس يرجع وقت التحريم مرة أخرى مثل وقت طلوع الشمس، والعلة هنا أنها تغرب بين قرني شيطان، فلا يجوز للمسلم أن يؤخر صلاة العصر إلى قبيل الغروب اختيارا؛ لأنه يتشبه بعباد الشمس من الكفار، والمسلم كأنه بفعله هذا يقلد هؤلاء الكفار فيؤخر صلاة العصر إلى هذا الوقت، وسماها النبي صلى الله عليه وسلم صلاة المنافقين؛ لأن المنافق يرقب الشمس حتى إذا اصفرت قام فنقرها أربعا لا يذكر الله فيها إلا قليلا، فاحذر أن تتشبه بالكفار أو تتشبه بالمنافقين وتؤخر صلاة العصر اختيارا إلى وقت اصفرار الشمس.
وقال صلى الله عليه وسلم: ( فإنها تغرب بين قرني شيطان، وحينئذ يسجد لها الكفار ).
قال عمرو فقلت: ( يا نبي الله! فالوضوء حدثني عنه؟ قال صلى الله عليه وسلم: ما منكم رجل يقرب وضوءه فيتمضمض ويستنشق فينتثر إلا خرت خطايا وجهه وفيه وخياشيمه) أي أن الإنسان عندما يتوضأ تتساقط الذنوب مع آخر قطر الماء، فعندما يغسل وجهه، فإن ذنوب الفم والأنف والوجه والعينين تنزل كلها مع الماء.
ثم إن عمرو بن عبسة رضي الله عنه حدث بهذا الحديث أبا أمامة رضي الله عنه فقال له أبو أمامة: ( يا عمرو بن عبسة انظر ما تقول! في مقام واحد يُعطى هذا الرجل؟!).
يعني: كأنه استكثر أن كل هذا يُعطاه العبد في مقام واحد، أنه إذا توضأ هذا الوضوء خرت الخطايا كلها منه، ثم يدخل في الصلاة فيخرج منها كيوم ولدته أمه، ليس عليه ذنب، يقول له: تذكر جيدا أن تكون قد نسيت شيئا مما ذكره النبي صلى الله عليه وسلم.
فكان جواب عمرو رضي الله عنه أنه قال: ( يا أبا أمامة! لقد كبرت سني، ورق عظمي، واقترب أجلي، ومالي حاجة أن أكذب على الله تعالى )، وحاشا لأصحاب النبي صلى الله عليه وسلم أن يكذبوا على النبي صلى الله عليه وسلم أو على ربهم سبحانه.
قال: ( ولا على رسول الله صلى الله عليه وسلم لو لم أسمعه من رسول الله صلى الله عليه وسلم إلا مرة أو مرتين أو ثلاثا حتى عد سبع مرات ما حدثت بهذا أبدا ).
يعني: هذا الحديث لم يقله النبي صلى الله عليه وسلم مرة واحدة، بل قاله سبع مرات، والعدد (سبعة) يذكره العرب بمعنى: الكثرة، ولعله قالها أكثر من ذلك، قال: ( ولكني سمعته أكثر من ذلك ).
Amr ibn ‘Abassahh As-Sulamî (qu'Allah l'agrée) nous informe de sa situation du temps la "Jâhiliyah" (ensemble des comportements, coutumes et croyances d'avant l'Islam) et de quelle manière Allah l'a guidé. Il avait, du temps de la Jâhiliyah, une lumière dans son cœur qui lui montrait certes que ces gens étaient dans le faux, l'association (« ash-Shirk ») et l'égarement. Il ne croyait absolument pas à leurs croyances, puis il entendit parler d'un homme à la Mecque qui, à cette période, informait de certaines choses. Il enfourcha sa monture et alla trouver le Prophète (sur lui la paix et le salut). Il le trouva qui se cachait, lorsqu'il transmettait son message, par crainte que son peuple - les mécréants de Quraysh - ne lui portent préjudice. ‘Amr ibn ‘Abassahh (qu'Allah l'agrée) a dit : « Je demandai, avec douceur, la permission d'entrer chez lui à la Mecque. Je lui demandai : " Qu'es-tu donc ? - Il répondit : Je suis un Prophète. - Je repris : Qu'est-ce qu'un Prophète ? - Il répliqua : Allah m'a envoyé. - Je demandai : Avec quoi t'a-t-il envoyé ? - Le Prophète (sur lui la paix et le salut) dit : Il m'a envoyé pour maintenir les liens de parenté, détruire les idoles et pour adorer Allah Seul, sans lui donner d'associé." » A cet instant, le Prophète (sur lui la paix et le salut) appela à la voie d'Allah, à Lui la Puissance et la Grandeur, et présenta clairement les vertus de cette sublime religion dont les principales sont (« At-Tawḥîd »), le fait de vouer un culte exclusif à d'Allah, Exalté soit-Il, et le bon comportement. Puis, le Prophète (sur lui la paix et le salut) lui rappela ce que les gens connaissaient grâce à leur raison, que ces idoles étaient fausses, et c’était parfaitement connu de 'Amr ibn ‘Abassahh (qu'Allah l'agrée) avant qu'il embrasse l’Islam. En effet, il savait que les polythéistes adoraient de fausses idoles et il recherchait la vérité, qu'Allah le Très Haut soit satisfait de lui. Le Prophète (sur lui la paix et le salut) dit : « Il m'a envoyé pour maintenir les liens de parenté. », ceci fait partie du bon comportement car les habitants de la Mecque avaient lancé comme rumeur que le Prophète (sur lui la paix et le salut) voulait rompre les liens de parenté ; c'est pourquoi il a démenti leurs propos et affirmé qu'il était venu pour maintenir les liens de parenté et non de les rompre. « Et détruire les idoles », c'est à dire casser les idoles que les gens adoraient en dehors d'Allah, Gloire et Pureté à Lui et qu’Il soit Exalté. « Et pour adorer Allah Seul, sans Lui donner d'associé. » Il l'interrogea : « Qui te soutient en cela ? - Le Prophète (sur lui la paix et le salut) répondit : Un homme libre et un esclave. », il avait avec lui, à ce moment-là, Abû Bakr et Bilal (qu'Allah les agrée) qui croyaient en lui. ‘Amr déclara : « Je te suivrai ! » Le Prophète (sur lui la paix et le salut) reprit : « Aujourd'hui, tu ne peux pas le supporter. », c'est à dire s'il suivait le Prophète (sur lui la paix et le salut) et abandonnait son peuple afin de rester avec lui à la Mecque, le Prophète (sur lui la paix et le salut) serait dans l'incapacité de repousser les attaques des mécréants envers sa personne. Dès lors, il lui conseilla de rester avec son peuple en tant que musulman jusqu'à ce que cette religion prenne le dessus, et alors, à ce moment-là, de les rejoindre. Cela montre clairement la compassion, la miséricorde et l'affection du Prophète (sur lui la paix et le salut) envers ses Compagnons. En effet, cet homme était faible, alors le Prophète (sur lui la paix et le salut) lui dit : « Aujourd'hui, tu ne peux pas le supporter. Ne vois-tu pas ma situation et celle des gens ? », c'est à dire les gens sont nombreux et ils me nuisent sans que je puisse faire quelque chose, alors comment pourrai-je te défendre ?! Le Prophète (sur lui la paix et le salut) lui dit : « Retourne plutôt auprès des tiens ! Quand tu entendras que je suis en position de force, reviens me voir ! », c'est à dire continue dans ton Islam jusqu'à ce que tu apprennes que je suis en position de force, alors, à cet instant, viens me rejoindre. Il dit : « Je retournai auprès de ma famille. Le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) partit à Médine alors que je demeurais avec les miens. Je me mis à l'écoute des nouvelles et j'interrogeais les gens, quand il arriva à Médine. », car l'Islam avait pénétré le cœur de cet homme. « Et j'interrogeais les gens, quand il arriva à Médine. Finalement, un groupe des gens de Yathrib [ancien nom de Médine] vint me trouver. Je demandai : " Qu’a fait cet homme venu à Médine ? " », comme s'il cachait son appartenance à l'islam par crainte des représailles de son peuple. Il dit : « Ils répondirent : Les gens accourent vers lui alors que son peuple désire le tuer, sans toutefois y parvenir ! - Je me rendis à Médine et entrai chez le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) en disant : Ô Messager d'Allah ! Me reconnais-tu ? - Il répondit : Oui ! - Tu m'as rencontré à la Mecque ! » Il dit : « Je répliquai : En effet, ô Messager d'Allah ! Informe-moi sur ce qu'Allah t'a enseigné et que j'ignore ! », à présent, il questionna le Prophète (sur lui la paix et le salut) concernant les jugements de l'Islam qui lui avaient été révélés. Et il lui demanda de lui enseigner ce qu’il ignorait ainsi que de l’informer au sujet de la prière. Le Prophète (sur lui la paix et le salut) dit : « Accomplis la prière de l'aube », c'est à dire la prière de l'aube (« ṣalâtu-l-fajr ») à son temps prescrit, « puis abstiens-toi de prier jusqu'au lever du soleil, jusqu'à ce qu'il apparaisse ! », car il n'y a pas de prières légiférées entre celle de l’aube et le lever du soleil ; de ce fait, abstiens-toi de prier jusqu'à ce qu'il apparaisse ! Concernant les prières surérogatoires une fois que le soleil s’est levé, le Prophète lui dit : « Abstiens-toi de prier jusqu'à ce que le soleil se lève au niveau d'une lance. » C'est à dire que celui qui aperçoit le soleil qui se lève, [qu’il sache que] « quand le soleil se lève, il se dresse entre les deux cornes d'un diable et c'est alors que les mécréants se prosternent devant lui. », ce temps correspond au moment où les mécréants se prosternent pour le soleil. Or, le Prophète (sur lui la paix et le salut) nous a interdit de ressembler aux mécréants. Et c'est pourquoi il est formellement interdit au musulman de retarder délibérément l'accomplissement de la prière obligatoire jusqu'à cet instant, tout comme il lui est aussi interdit de prier des prières surérogatoires au moment du lever du soleil jusqu’à son lever total. Pour cette raison, dans les calendriers de prières, on trouve : (« ash-shuruq »), qui est le moment correspondant au lever total du soleil. « Ensuite, prie ! Car il y a des témoins qui sont présents à la prière », ce sont les Anges du jour qui assistent et inscrivent les personnes présentes au moment de la prière. C'est donc « une prière où l'on participe et prend note » comme cela a été rapporté dans une autre version du hadith. « Alors, abstiens-toi de prier jusqu'à ce que le soleil se lève au niveau d'une lance. », c’est-à-dire, « abstiens-toi de prier » lorsque le soleil est à son zénith, à son point culminant dans le ciel au-dessus de la tête de l'individu et que l'ombre [de celui-ci] se trouve au-dessous de ses pieds. Le Prophète (sur lui la paix et le salut) dit de ne pas prier à cet instant, qui est un temps bref, équivalent environ à l'accomplissement de deux rak'ats (deux unités de prière). Il est interdit de prier à ce moment car le Prophète (sur lui la paix et le salut) a dit à son sujet : « c'est le moment où la Géhenne (l'Enfer) est attisée. » et qu’il est alors formellement interdit de prier. Celui qui entre à cet instant [dans la Mosquée], doit attendre l’appel à la prière (« Al-Adhân ») qui annonce l'entrée du temps de la prière du midi (« ṣalâtu-ẓ-ẓuhr »). « Quand l'ombre réapparait », c'est à dire qu'elle diminue, puis diminue encore de sous tes pieds, au point de se diriger de l'autre côté de ta personne, vers l'Orient, après avoir été dirigée vers l'Occident. « Quand l'ombre réapparait, prie ! Car il y a des témoins qui sont présents à la prière jusqu'à prière du milieu de l'après-midi (« ṣalâtu-l-‘aṣr ») » Prie donc la prière obligatoire ou les surérogatoires jusqu'à l'entrée du temps de la prière du milieu de l'après-midi, car c'est un temps libre pour prier. Prie alors autant de prières surérogatoires que tu le souhaites, car il n'y a pas de restriction à ce moment. Le Prophète (sur lui la paix et le salut) a dit : « Puis, abstiens-toi de prier jusqu'au coucher du soleil ! » Après avoir prié la prière du milieu de l'après-midi (« ṣalâtu-l-‘aṣr »), n'accomplis plus de prières surérogatoires jusqu'au coucher du soleil. En effet, le temps précédant le coucher du soleil est un temps où il est interdit de prier des prières surérogatoires, semblable en cela à celui évoqué concernant le lever. La cause de cette interdiction est que le soleil se couche entre les deux cornes d'un diable et qu’il y a, dans le fait de prier à ce moment, une ressemblance avec les adorateurs du soleil parmi les mécréants. Le Prophète (sur lui la paix et le salut) a dit : « Car il se couche entre les deux cornes d'un diable et c'est à ce moment que les mécréants se prosternent devant lui. » De là, il est absolument interdit au musulman de retarder la prière du milieu de l'après-midi (« ṣalâtu-l-‘aṣr ») volontairement, juste avant le coucher du soleil. Et si le musulman prie à cet instant, il est considéré comme ayant imité les mécréants du fait d’avoir retardé la prière jusqu’à ce moment bien précis. Le Prophète (sur lui la paix et le salut) a appelé cette prière : « La prière des hypocrites », car l'hypocrite surveille et attend que le soleil devienne jaunâtre avant d’accomplir rapidement quatre rak'ats, en invoquant à peine Allah. Prend donc garde à ne pas ressembler aux mécréants ou aux hypocrites qui retardent la prière du milieu de l'après-midi, volontairement, jusqu'à ce que le soleil devienne jaunâtre. 'Amr Ibn ‘Abassahh (qu'Allah l'agrée) a dit : « Je continuai : " Ô Prophète d'Allah ! Et les ablutions ? Parle-m 'en ! - Il dit : Nul d'entre vous ne prend l'eau des ablutions, puis se gargarise, aspire et rejette l'eau par le nez sans que les péchés de son visage, de sa bouche et de ses narines ne tombent. " » c'est à dire que lorsque l'individu fais ses ablutions, les péchés sortent jusqu'à la dernière goutte d'eau qui tombe. Quand il lave son visage, les péchés de sa bouche, de son nez, de sa face et de ses yeux descendent tous avec les gouttes d'eau. Ensuite, 'Amr ibn ‘Abassahh (qu'Allah l'agrée) relata ce hadith à Abû Umâmah (qu'Allah l'agrée), le Compagnon du Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut), qui lui dit : " Ô ‘Amr ibn ‘Abassah ! Fais attention à ce que tu dis ! Pour un seul acte, tout cela est accordé à l'homme ?! ", comme s'il avait considéré comme exagéré ce qui était donné au serviteur pour ce seul acte. C'est à dire que, lorsqu'il fait les ablutions, tous les péchés sortent de lui, puis il rentre en prière et en ressort comme il était le jour où sa mère l’a enfanté : sans aucun péché. Il lui dit : « Ô ‘Amr ibn ‘Abassah ! … », souviens-toi bien de ce que tu dis, car tu as peut-être oublié une chose que le Prophète (sur lui la paix et le salut) aurait pu prononcer. Alors, la réponse de ‘Amr (qu'Allah l'agrée) fut : " Ô Abâ Umâmah ! J'avance en âge, mes os se fragilisent et mon heure approche. Je n'ai nul besoin de mentir sur le compte d'Allah le Très Haut », loin des Compagnons du Prophète (sur lui la paix et le salut) qu'ils mentent sur le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) ou sur leur Seigneur, exalté soit-Il. ‘Amr ibn ‘Abassah (qu'Allah l'agrée) dit aussi : « ni sur celui de Son Messager (sur lui la paix et le salut). Si je ne l'avais entendu du Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) qu'à une, deux ou trois reprises - et il en dénombra sept - je ne l'aurais jamais confié à personne ! » Cela signifie que le Prophète (sur lui la paix et le salut) ne l'a pas dit seulement une mais sept fois ! Et le chiffre « sept » étant évoqué chez les arabes pour désigner l'abondance, il se peut que le Prophète (sur lui la paix et le salut) l'ait prononcé plus de sept fois. Pour conclure, ‘Amr ibn ‘Abassah As-Sulamy (qu'Allah l'agrée) a dit : « Or, je l'ai entendu davantage que cela. »

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6610

 
Hadith   1344   الحديث
الأهمية: ما مِن صاحب ذَهب ولا فِضَّة لا يُؤَدِّي منها حقَّها إلا إذا كان يوم القيامة صُفِّحَتْ له صَفَائِحُ من نار، فَأُحْمِيَ عليها في نار جهنَّم، فيُكْوى بها جَنبُه وجَبينُه وظهرُه
Thème: Il n'est pas de détenteur d'or ou d'argent qui ne s'acquitte pas de son droit sans qu'on en fasse, au Jour de la Résurrection, des plaques de feu à son intention que l'on chauffera à blanc dans le feu de l'Enfer. Son flanc, son front et son dos en seront cautérisés.

عن أبي هريرة -رضي الله عنه- قال: قال رسول الله -صلى الله عليه وسلم-: «ما مِن صاحب ذَهب، ولا فِضَّة، لا يُؤَدِّي منها حقَّها إلا إذا كان يوم القيامة صُفِّحَتْ له صَفَائِحُ من نار، فَأُحْمِيَ عليها في نار جهنَّم، فيُكْوى بها جَنبُه، وجَبينُه، وظهرُه، كلَّما بَرَدَت أُعِيْدَت له في يوم كان مِقداره خمسين ألف سنة، حتى يُقْضَى بين العِباد فَيَرى سَبِيلَه، إما إلى الجنة، وإما إلى النار». قيل: يا رسول الله، فالإبْل؟ قال: «ولا صَاحِبِ إِبل لا يُؤَدِّي منها حَقَها، ومن حقِّها حَلْبُهَا يوم وِرْدِهَا، إلا إذا كان يوم القيامة بُطِح لها بِقَاعٍ قَرْقَرٍ. أوْفَرَ ما كانت، لا يَفْقِد منها فَصِيلا واحِدَا، تَطَؤُهُ بِأخْفَافِهَا، وتَعَضُّه بِأفْوَاهِهَا، كلما مَرَّ عليه أُولاَها، رَدَّ عليه أُخْرَاها، في يوم كان مِقْداره خمسين ألف سنة، حتى يُقضى بين العباد، فَيَرَى سَبِيلَه، إما إلى الجنة، وإما إلى النار». قيل: يا رسول الله، فالبقر والغنم؟ قال: «ولا صاحب بقر ولا غَنَم لاَ يُؤَدِّي منها حقها، إلا إذا كان يوم القيامة، بُطِح لها بِقَاعٍ قَرْقَرٍ، لا يَفْقِد منها شيئا، ليس فيها عَقْصَاء، ولا جَلْحَاء، ولا عَضْبَاءُ، تَنْطَحُهُ بِقُرُونِها، وتَطَؤُهُ بِأظْلاَفِهَا، كلَّمَا مَرَّ عليه أُولاَها، رَدَّ عليه أُخْرَاها، في يوم كان مِقداره خمسين ألف سنة حتى يُقضى بين العِباد، فَيَرَى سَبيلَه، إما إلى الجنة، وإما إلى النار». قيل: يا رسول الله فالخيل؟ قال: «الخَيل ثلاثة: هي لرَجُلٍ وِزْرٌ، وهي لرَجُل سِتْر، وهي لِرَجُلٍ أجْرٌ. فأمَّا التي هي له وِزْرٌ فَرَجُلٌ ربَطَهَا رِيَاءً وَفَخْرًا وَنِوَاءً على أهل الإسلام، فهي له وِزْرٌ، وأما التي هي له سِتْرٌ، فرَجُل ربَطَها في سبيل الله، ثم لم يَنْس حَقَّ الله في ظُهورها، ولا رقَابِها، فهي له سِتْرٌ، وأما التي هي له أَجْرٌ، فرَجُل ربَطَها في سبيل الله لأهل الإسلام في مَرْج، أو رَوْضَةٍ فما أكلت من ذلك المَرْجِ أو الرَّوْضَةِ من شيء إلا كُتِبَ له عَدَدَ ما أكَلَتْ حسنات وكتب له عَدَد أرْوَاثِهَا وَأبْوَالِهَا حسنات، ولا تَقْطَعُ طِوَلَهَا فَاسْتَنَّتْ شَرَفا أو شَرَفَيْنِ إلا كَتَب الله له عَدَد آثَارِهَا، وَأرْوَاثِهَا حسنات، ولا مَرَّ بها صَاحِبُها على نَهْر، فشَربَت منه، ولا يُريد أن يَسْقِيهَا إلا كَتَب الله له عَدَد ما شَرَبت حسنات» قيل: يا رسول الله فالحُمُرُ؟ قال: «ما أُنْزِل عليَّ في الحُمُر شيء إلا هذه الآية الفَاذَّة الجَامعة: ?فمن يعمل مثقال ذرة خيرا يره ومن يعمل مثقال ذرة شرا يره? [الزلزلة: 7 - 8]».

Abu Hurayrah (qu'Allah l'agrée) relate que le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) a dit : « Il n'est pas de détenteur d'or ou d'argent qui ne s'acquitte pas de son droit sans qu'on en fasse, au Jour de la Résurrection, des plaques de feu à son intention que l'on chauffera à blanc dans le feu de l'Enfer. Son flanc, son front et son dos en seront cautérisés. Chaque fois que les plaques refroidiront, on les replongera dans le feu pour les réappliquer sur lui. Le châtiment durera une journée équivalente à cinquante mille ans, jusqu'à ce que le jugement soit rendu à l'encontre des gens, et il verra alors sa destinée soit au Paradis, soit en Enfer. - On demanda : Ô Messager d'Allah ! Et les chameaux ? - Il répondit : Il en va de même pour le propriétaire de chameaux qui ne s'acquitte pas de leur droit. Celui-ci consiste à les traire le jour de leur abreuvement. Sinon, au Jour de la Résurrection, on l'allongera dans une vaste plaine, étendu en présence de ses bêtes, aussi magnifiques (nombreuses, grasses et fortes) qu'elles étaient, pas un seul chamelon ne manquera. Elles le piétineront de leurs pattes et le mordront de leurs bouches. Toutes les fois que les dernières passeront, on ramènera les premières, en un jour dont la durée équivaut à cinquante mille ans, jusqu'à ce que le jugement soit rendu entre les serviteurs. Alors, on lui montrera sa destinée : soit au Paradis, soit en Enfer. - On demanda : Ô Messager d'Allah ! Et les vaches et les moutons ? - Il répliqua : Il en est de même pour le propriétaire de vaches et de moutons qui ne s'acquitte pas de leur droit. Au Jour de la Résurrection, on l'allongera dans une vaste plaine, étendu en présence de ses bêtes, dont aucune ne manquera. Pas une seule n'aura les cornes arquées, manquantes ou brisées. Elles l'encorneront et le piétineront. Toutes les fois que les dernières passeront, on ramènera les premières, en un jour dont la durée équivaut à cinquante mille ans, jusqu'à ce que le jugement soit rendu entre les serviteurs. Alors, on lui montrera sa destinée : soit au Paradis, soit en Enfer. - On demanda : Ô Messager d'Allah ! Et les chevaux ? - Il répondit : Les chevaux sont de trois types : ils sont pour l'homme source de péché, de sauvegarde ou de récompense. Quant à ceux qui lui procurent le péché, ce sont ceux qu'il destine à l'ostentation, la vanité et l'hostilité envers les partisans de l'Islam. Ils seront donc pour lui source de péché. Quant à ceux qui sont pour lui une sauvegarde (de sa dignité), ce sont ceux qu'il destine à la voie d'Allah, mais n'oublie pas le dû d'Allah qui les lui a donnés comme montures et possessions. Ainsi, ils seront pour lui une sauvegarde. Quant à ceux qui le gratifient d'une récompense, ce sont ceux qui sont dans un pré ou une prairie et qu'il destine à l'usage des partisans de l'Islam dans la voie d'Allah. Ils ne mangeront rien de ce pré ou de cette prairie sans qu'il ne lui soit inscrit autant de bonnes actions au nombre de leurs crottins et de leurs urines. Ils ne rompront pas leurs entraves pour une ou deux galopades sans qu'Allah ne lui inscrive autant de bonnes actions que leurs foulées et leurs crottins. Leur maître ne les emmènera pas en passant par une rivière où ils s'abreuveront, bien qu'il ne désirait pas le faire, sans qu'Allah ne lui compte autant de bonnes actions que d'eau avalée. - On demanda : Ô Messager d'Allah! Et les ânes ? - Il répondit : Rien ne m'a été révélé au sujet des ânes, si ce n'est ce verset unique et général : {( Quiconque aura accompli un bien, fût-ce du poids d’une minuscule fourmi, le verra ; Et quiconque aura commis un mal, fût-ce du poids d’une minuscule fourmi, le verra. )} [Coran : 99/7 et 8]. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
لا يوجد صاحب ذهب ولا فضة لا يؤدي منها زكاتها إلا إذا كان يوم القيامة صفحت له صفائح من نار فأُحمي عليها في نار جهنم فيكوى بتلك الصفائح جَنْبُه وجَبِينه وظهره، كلما بردت أعيدت في يوم كان مقداره خمسين ألف سنة حتى يقضى بين العباد، ثم يرى سبيله إما إلى الجنة وإما إلى النار، فالذهب والفضة تجب الزكاة في أعيانهما في كل حال، فإن لم يفعل فجزاؤه ما ذكره النبي -صلى الله عليه وسلم-.
قال: "ولا صاحب إبل لا يؤدي منها حقها" فإذا امتنع صاحب الإبل مما أوجب الله عليه فيها من زكاتها وحلبها يوم ورودها على الماء؛ بأن تُحْلب ويسقى من ألبانها المارة والواردين للماء "إلا إذا كان يوم القيامة بُطِح لها بِقَاعٍ قَرْقَرٍ أوْفَرَ ما كانت.." ، وفي رواية لمسلم : "أعظم ما كانت" أي في الدنيا، زيادة في عقوبته بكثرتها وقوتها وكمال خَلْقِها فتكون أثقل في وطْئِها " كلما مَرَّ عليه أُولاَها، رُدَّ عليه أُخْرَاها"، وفي رواية مسلم: "كلما مَرَّ عليه أُخْراها رُدَّ عليه أولاها" والمعنى أنه سيظل يعذب بها خمسين ألف سنة، حتى يقضى بين العباد، ثم يرى سبيله، إما إلى الجنة وإما إلى النار.   
قيل: يا رسول الله، فالبقر والغنم؟ قال: «ولا صاحب بقر ولا غَنَم لاَ يُؤَدِّي منها حقها، إلا إذا كان يوم القيامة، بُطِح لها بِقَاعٍ قَرْقَرٍ.." يقال فيمن امتنع من زكاة البقر والغنم ما قيل فيمن امتنع من إخراج زكاة الإبل، كما أن ذوات القرون تكون بقرونها ليكون أنكى وأصوب لطعنها ونطحها.
"قيل: يا رسول الله فالخيل؟ قال: «الخَيل ثلاثة: هي لرَجُلٍ وِزْرٌ، وهي لرَجُل سِتْر، وهي لِرَجُلٍ أجْرٌ" يعنى أن الخيل ثلاثة أصناف ، الصنف الأول بينه بقوله : "فأمَّا التي هي له وِزْرٌ فَرَجُلٌ ربَطَهَا رِيَاءً وَفَخْرًا وَنِوَاءً على أهل الإسلام، فهي له وِزْرٌ" فهذا الرجل الذي أعَدَّ خيله رياء وسمعة وتفاخرا ومعاداة لأهل الإسلام، فهذه تكون عليه وزر يوم القيامة.
وأما الصنف الثاني بَيَّنه -عليه الصلاة والسلام- بقوله: "وأما التي هي له سِتْرٌ، فرَجُل ربَطَها في سَبِيل الله، ثم لم يَنْس حَقَّ الله في ظُهورها، ولا رقَابِها، فهي له سِتْرٌ" والمعنى: أن الخيل التي أعَدَّها صاحبها لحاجته، ينتفع بِنَتَاجها ولبنها والحَمل عليها وتأجيرها؛ ليَّكُف بها وجهه عن سؤال الناس كان عمله ذلك في طاعة الله -تعالى- وابتغاء مرضاته، فهي له سِتْر؛ لأنَّ    سؤال الناس أموالهم    وعند الإنسان كفاية مُحَرَّم "ثم لم يَنْس حق الله في ظُهُورها ولا رقابها" بأن يَرَكبها في سبيل الله -تعالى- أو عند الحاجات ولا يَحْمِل عليها ما لا تُطِيقه، ويتعهدها بما يصلحها ويدفع ضررها عنها فهذه سِتْر لصاحبها من الفَقْر.
الصنف الثالث: ذكرها بقوله -صلى الله عليه وسلم-: "وأما التي هي له أَجْرٌ، فرَجُل ربَطَها في سبيل الله لأهل الإسلام في مَرْج، أو رَوْضَةٍ فما أكلت من ذلك المَرْجِ أو الرَّوْضَةِ من شيء إلا كُتِبَ له عَدَدَ ما أكَلَتْ حسنات وكتب له عَدَد أرْوَاثِهَا وَأبْوَالِهَا حسنات، ولا تَقْطَعُ طِوَلَهَا فَاسْتَنَّتْ شَرَفا أو شَرَفَيْنِ إلا كَتَب الله له عَدَد آثَارِهَا، وَأرْوَاثِهَا حسنات، ولا مَرَّ بها صَاحِبُها على نَهْر، فشَربَت منه، ولا يُريد أن يَسْقِيهَا إلا كَتَب الله له عَدَد ما شَرَبت حسنات" أي: جهزها للجهاد في سبيل الله، سواء كان يجاهد بنفسه عليها أو أوقفها في سبيل الله -تعالى- ليجاهد بها الكفار، وقد قال -صلى الله عليه وسلم-: (من جهز غازيًا فقد غزا)، فهذا الرجل الذي أعَدَّ خَيْله في سبيل الله -تعالى- لإعلاء كلمة الله، كان له بكل ما تأكله من نَبَات الأرض حسنات، حتى بولها وروثها يُكتب له حسنات، (ولا يظلم ربك أحدًا).
"ولا تَقْطَعُ طِوَلَهَا فَاسْتَنَّتْ شَرَفا أو شَرَفَيْنِ إلا كَتَب الله له عَدَد آثَارِهَا، وَأرْوَاثِهَا حسنات"، حتى لو قطعت طولها، أي: الحبل التي تُربط به لأجل أن تَرْعى في مكانها، فإذا قطعت الحبل وذهبت ترعى في غير مكانها، كان لصاحبها أجر عَدد آثارها، التي قطعتها، وكذا بولها وأرواثها.
"ولا مَرَّ بها صَاحِبُها على نَهْر، فشَربَت منه، ولا يُريد أن يَسْقِيهَا إلا كَتَب الله له عَدَد ما شَرَبت حسنات"
والمعنى: أن صاحب الخيل يؤجر على شربها من النهر أو الساقية ولو لم يَنوِ سَقْيها، وله بكل ما شربته حسنات، مع أنه لم يرد سقيها؛ وذلك اكتفاء بالنية السابقة، وهي: نية إعدادها في سبيل الله -تعالى-، فلا يشترط أن تكون النية مصاحبة لجميع العمل من أوله إلى آخره، ما لم يَنْقض نيته بالخروج من ذلك العمل.
" قيل: يا رسول الله فالحُمُرُ؟ "
أي: ما هو حكمها، هل تأخذ حكم بهيمة الأنعام في وجوب الزكاة فيها ، أو كالخيل؟
" قال: "ما أُنْزِل عليَّ في الحُمُر شيء " أي لم يُنْزِل عليَّ فيها نَصٌ بعينها، لكن نزلت هذه الآية الفَاذَّة الجَامعة" أي العامة المتناولة لكل خير ومعروف.
(فمن يعمل مثقال ذرة خيرا يره ومن يعمل مثقال ذرة شرا يره). متفق عليه، وهذه الآية عامة للخير والشر كله؛ لأنه إذا رأى مثقال الذرة، التي هي أحقر الأشياء، وجوزي عليها، فما فوق ذلك من باب أولى وأحرى، كما قال -تعالى-: (يوم تجد كل نفس ما عملت من خير محضرًا وما عملت من سوء تَوَدُّ لو أن بينها وبينه أمدا بعيدا).
« Il n'est pas de détenteur d'or ou d'argent qui ne s'acquitte pas de son droit sans qu'au Jour de la Résurrection on en fasse des plaques de feu à son intention que l'on chauffera à blanc dans le feu de l'Enfer. Son flanc, son front et son dos en seront cautérisés. Chaque fois que les plaques refroidiront, on les replongera dans le feu pour les réappliquer sur lui. Le châtiment durera une journée équivalente à cinquante mille ans, jusqu'à ce que le jugement soit rendu à l'encontre des gens, et il verra alors sa destinée soit au Paradis, soit en Enfer. » Par conséquent, la zakat est obligatoire pour l'or et l'argent, et celui qui ne la paie pas aura comme châtiment ce que le Prophète (sur lui la paix et le salut) a annoncé. Il a dit : « Il en va de même pour le propriétaire de chameaux qui ne s'acquitte pas de leur droit. » Donc, si le propriétaire de chameaux ne s'acquitte pas du droit prescrit par Allah en ce qui concerne leur Zakat et de les traire le jour de leur abreuvement puis de distribuer le lait à ceux qui croisent le troupeau au niveau du point d'eau où ils s'abreuvent, « au Jour de la Résurrection, on l'allongera dans une vaste plaine, étendu en présence de ses bêtes, aussi magnifiques (nombreuses, grasses et fortes) qu'elles étaient » et dans une version Muslim « aussi opulentes qu'elles étaient » c'est à dire dans la vie d'ici-bas afin qu'on lui accroit son châtiment par le nombre des bêtes, de leur force et de leur parfait physique qui seront de cette sorte plus lourdes lorsqu'elles le piétineront de la même manière que les bêtes qui auront des cornes lorsqu'elles aussi les encorneront et les transperceront de manière plus ciblée. « Toutes les fois que les premières passeront, on ramènera les dernières » et dans une version de Muslim « Toutes les fois que les dernières passeront, on ramènera les premières » et le sens est que leur châtiment perdurera pendant cinquante mille ans, jusqu'à ce que le jugement soit rendu entre les serviteurs. Alors, on lui montrera sa destinée: soit au Paradis, soit en Enfer. » On demanda : « Ô Messager d'Allah ! Et les vaches et les moutons ? - Il répliqua : Il en est de même pour le propriétaire de vaches et de moutons qui ne s'acquitte pas de leur droit. Au Jour de la Résurrection, on l'allongera dans une vaste plaine, étendu en présence de ses bêtes, dont aucune ne manquera. Pas une seule n'aura les cornes arquées, manquantes ou brisées. Elles l'encorneront et le piétineront. » Et celui qui n'aura pas versé la Zakat des vaches et des moutons aura le même sort que celui qui ne l'a pas versée pour les chameaux. « On demanda : Ô Messager d'Allah ! Et les chevaux ? - Il répondit : Les chevaux sont de trois types : ils sont pour l'homme source de péché, de sauvegarde ou de récompense. » En somme, les chevaux sont de trois catégories. La première catégorie a été clairement décrite par la parole du Prophète (sur lui la paix et le salut), qui dit : « Quant à ceux qui lui procurent le péché, ce sont ceux qu'il destine à l'ostentation, la vanité et l'hostilité envers les partisans de l'Islam. Ils seront donc pour lui source de péché. » En effet, celui qui a préparé son cheval par ostentation, pour être vu et entendu, ainsi que par vanité et hostilité envers les partisans de l'Islam, cela sera certes pour lui un péché le Jour de la Résurrection. Pour la deuxième catégorie, le Prophète (sur lui la paix et le salut) a dit : « Quant à ceux qui sont pour lui une sauvegarde (de sa dignité), ce sont ceux qu'il destine à la voie d'Allah, mais n'oublie pas le dû d'Allah qui les lui a donnés comme montures et possessions. Ainsi, ils seront pour lui une sauvegarde. » Certes, le cheval qu'il aura préparé pour son besoin en profitant ainsi de sa production, de son lait [si c’est une jument], des marchandises qu'il porte sur son dos et de sa location afin de préserver sa personne de demander la charité aux gens, fera de son œuvre une obéissance pour Allah, Exalté soit-Il, ainsi qu’une recherche de Sa Satisfaction. Ce sera pour lui une sauvegarde (de sa dignité), car le fait de mendier auprès des gens leurs biens en ayant de quoi subsister est illicite. « Mais il n'oublie pas le dû d'Allah qui les lui a donnés comme montures et possessions. » c'est à dire qu'il monte sa monture dans la voie d'Allah ou pour ses besoins, qu’il ne la charge pas de ce qu'elle ne peut supporter et qu’il n'oublie pas de s'assurer de son bon état [de santé] en la traitant convenablement, lui donnant ce qu'elle nécessite et repoussant tout mal qui pourrait la toucher. Ainsi, elle sera [aussi] pour son propriétaire une sauvegarde contre la pauvreté. Concernant la troisième catégorie, le Prophète (sur lui la paix et le salut) a dit : « Quant à ceux qui le gratifient d'une récompense, ce sont ceux qui sont dans un pré ou une prairie et qu'il destine à l'usage des partisans de l'Islam dans la voie d'Allah. Ils ne mangeront rien de ce pré ou de cette prairie sans qu'il ne lui soit inscrit autant de bonnes actions au nombre de leurs crottins et de leurs urines. Ils ne rompront pas leurs entraves pour une ou deux galopades sans qu'Allah ne lui inscrive autant de bonnes actions que leurs foulées et leurs crottins. Leur maître ne les emmènera pas en passant par une rivière où ils s'abreuveront, bien qu'il ne désirait pas le faire, sans qu'Allah ne lui compte autant de bonnes actions que d'eau avalée. », c'est à dire qu'il l'a préparé pour le combat dans la voie d'Allah, que ce soit lui qui y participe personnellement en le montant ou par le fait qu'il l'ait concédé comme un don pieux inaliénable (« waqf ») pour la voie d'Allah, Exalté soit-Il, afin de combattre les mécréants. En effet, le Prophète (sur lui la paix et le salut) a dit : « Celui qui équipe un combattant a certes participé au combat ! » Par conséquent, celui qui aura préparé son cheval dans la voie d'Allah et pour que la parole d'Allah, Exalté soit-Il, soit la plus haute, aura une bonne action pour chaque brin d’herbe mangé dans ce pré, de même qu'on lui inscrira autant de bonnes actions pour l’urine et les crottins [de son animal]. Et ton Seigneur n'opprime personne. « Ils ne rompront pas leurs entraves pour une ou deux galopades sans qu'Allah ne lui inscrive autant de bonnes actions que leurs foulées et leurs crottins. » Dans : « Ils ne rompront pas leurs entraves », il faut comprendre par « entrave » la corde avec laquelle on attache le cheval lorsqu'il pait dans son endroit. Même si la corde rompt et qu'il aille paitre dans un autre endroit, son propriétaire aura en récompense autant de bonnes actions que leurs foulées et leurs crottins. « Leur maître ne les emmènera pas en passant par une rivière où ils s'abreuveront, bien qu'il ne désirait pas le faire, sans qu'Allah ne lui compte autant de bonnes actions que d'eau avalée. », c'est à dire que son propriétaire sera récompensé pour l'eau que son cheval a bu de la rivière ou celle dont on l'a abreuvé. Même s'il n'a pas eu l'intention de l'abreuver, il aura autant de bonnes actions que d'eau avalée par son cheval, car cela repose sur son intention préalable qui consiste à ce que sa monture soit destinée à servir dans la voie d'Allah, Exalté soit-Il. Donc, l'intention n'a pas besoin d'accompagner à tout moment les œuvres du début jusqu'à la fin tant que celle-ci ne quitte pas l'œuvre accomplie. On demanda : « Ô Messager d'Allah ! Et les ânes ? », c'est à dire qu'en est-il du jugement à leur sujet ? Ont-ils le même jugement que les bovins et les ovins ou les chevaux en ce qui concerne l'obligation de verser pour eux la Zakat ? Il répondit : « Rien ne m'a été révélé au sujet des ânes, si ce n'est ce verset unique et général », ce verset qui englobe tout bien et convenance : {( Quiconque aura accompli un bien, fût-ce du poids d’une minuscule fourmi, le verra ; et quiconque aura commis un mal, fût-ce du poids d’une minuscule fourmi, le verra. )} [Coran : 99/7 et 8]. Rapporté par Al-Bukharî et Muslim dont nous avons évoqué la version. En effet, ce verset est général pour tout le bien et tout le mal, car celui qui fait le poids d’une minuscule fourmi, qui est une chose extrêmement dérisoire, en sera certes récompensé, donc à plus forte raison si cette chose est plus grande. Comme Allah l'a dit : « Le Jour où chaque âme se trouvera confrontée avec ce qu’elle aura fait de bien et ce qu’elle aura fait de mal ; elle souhaitera qu’il y ait entre elle et ce mal une longue distance ! » [Coran : 3/30].

 

Grade And Record التعديل والتخريج
 

[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6611

 
Hadith   1345   الحديث
الأهمية: كان ابن لأبي طلحة -رضي الله عنه- يشتكي، فخرج أبو طلحة، فقبض الصبي
Thème: Un des fils d'Abû Ṭalḥah tomba malade. Abû Ṭalḥah sortit et son enfant rendit l'âme.

عن أنس -رضي الله عنه- قال: كان ابن لأبي طلحة -رضي الله عنه- يشتكي، فخرج أبو طلحة، فَقُبِضَ الصَّبي، فلما رجع أبو طلحة، قال: ما فعل ابني؟ قالت أم سليم وهي أم الصَّبي: هو أسْكَن ما كان، فَقَرَّبَت إليه العشاء فتَعَشَّى، ثم أصاب منها، فلما فَرَغ،َ قالت: وارُوا الصَّبي فلما أصبح أبو طلحة أتى رسول الله -صلى الله عليه وسلم- فأخبره، فقال:«أعَرَّسْتُمُ اللَّيلَةَ؟» قال: نعم، قال: «اللَّهُمَّ بارِك لهما»، فولدت غلامًا، فقال لي أبو طلحة: احْمِلْهُ حتى تأتي به النبي -صلى الله عليه وسلم- وبعث معه بتمرات، فقال: «أمَعَه شيء؟» قال: نعم، تَمَرات، فأخذها النبي -صلى الله عليه وسلم- فمَضَغَها، ثم أخذها من فِيه فجعلها في فِيِّ الصَّبي، ثم حَنَّكَهُ وسماه عبد الله.
وفي رواية: قال ابن عيينة: فقال رجل من الأنصار: فرأيت تِسْعَة أولاد كلهم قد قرؤوا القرآن، يعني: من أولاد عبد الله المولود.
وفي رواية: مات ابن لأبي طلحة من أم سليم، فقالت لأهلها: لا تُحَدِّثوا أبا طلحة بابْنِهِ حتى أكون أنا أُحدِّثه، فجاء فَقَرَّبَتْ إليه عشاء فأكَل وشرب، ثم تَصَنَّعَتْ له أحْسَن ما كانت تصنع قبل ذلك، فَوَقَع بها. فلمَّا أن رأت أنه قد شَبِع وأصاب منها، قالت: يا أبا طلحة، أرأيت لو أن قومًا أعَارُوا عَارِيَتَهُم أهل بيت فطَلَبوا عَارِيَتَهُم، ألهم أن يَمْنَعُوهُم؟ قال: لا، فقالت: فَاحْتَسِبْ ابنك، قال: فغضِب، ثم قال: تَرَكْتِني حتى إذا تَلطَّخْتُ، ثم أخبرتني بابني؟! فانطلق حتى أتى رسول الله -صلى    الله عليه وسلم- فأخبره بما كان فقال رسول الله -صلى الله عليه وسلم-: «بارك الله في لَيْلَتِكُمَا»، قال: فَحَمَلَتْ. قال: وكان رسول الله -صلى الله عليه وسلم- في سَفَر وهي معه، وكان رسول الله -صلى الله عليه وسلم- إذا أتى المدينة من سَفر لا يَطْرُقُهَا طُرُوقًا فَدَنَوا من المدينة، فضَرَبَها المَخَاض، فَاحْتَبَسَ عليها أبو طلحة، وانطلق رسول الله -صلى الله عليه وسلم- قال: يقول أبو طلحة: إنك لَتَعْلَمُ يَا رَبِّ أنه يُعْجِبُنِي أن أخرج مع رسول الله -صلى الله عليه وسلم- إذا خرج وأدخل معه إذا دخل وقد احْتَبَسْتُ بما ترى، تقول أم سليم: يا أبا طلحة، ما أجِدُ الذي كنت أجِدُ، انطلق، فانطلقنا وضربها المَخَاض حين قَدِما، فولدت غلامًا. فقالت لي أمي: يا أنس، لا يُرْضِعْهُ أحدٌ حتى تَغْدُو به على رسول الله -صلى الله عليه وسلم- فلمَّا أصبح احتَمَلْتُه فانْطَلَقتُ به إلى رسول الله -صلى الله عليه وسلم- ... وذكر تمام الحديث.

Anas ibn Mâlik (qu'Allah l'agrée) a dit : « L'un des fils d'Abû Ṭalḥah (qu'Allah l'agrée) tomba malade. Abû Ṭalḥah sortit et son enfant rendit l'âme. À son retour, il demanda : « Comment va mon fils ? » Umm Sulaym, qui était la mère de l’enfant, répondit : « Il est plus calme qu'il ne l'était. » Elle lui apporta le dîner et il mangea, puis il eut des rapports intimes avec elle. Quand il eut terminé, elle dit : « Ils ont inhumé le petit ! » Au matin, Abû Ṭalḥah se rendit chez le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) et l'en informa. Le Prophète (sur lui la paix et le salut) demanda : « Avez-vous eu des rapports intimes la nuit dernière ? - Oui ! », répondit Abû Ṭalḥah. Le Prophète (sur lui la paix et le salut) a alors dit : « Ô Allah ! Accorde-leur la bénédiction ! » Elle donna alors naissance à un petit garçon et Abû Ṭalḥah m'enjoignit : « Prends-le et emmène-le chez le Prophète (sur lui la paix et le salut) ! » Umm Sulaym envoya également quelques dattes avec lui. Le Prophète (sur lui la paix et le salut) prit l'enfant et demanda : « Y a-t-il quelque chose avec lui ? - Oui, des dattes ! », répondirent-ils. Le Prophète (sur lui la paix et le salut) les prit, les mâcha, puis les enleva de sa bouche et les mit dans celle du bébé, puis il lui frotta les gencives (« Taḥnîk »). Enfin, il le nomma 'Abdullah. » Et dans une [autre] version, Ibn 'Uyaynah a dit : « Un homme des Anṣâr a dit : " J'ai vu neuf de ses enfants - c'est-à-dire : de 'Abdullah, le nouveau-né - ils connaissaient tout le Coran [par cœur] ! " » Et dans une [autre] version : « Un fils qu'Abû Ṭalḥah avait eu avec Umm Sulaym vint à mourir. Elle enjoignit à sa famille : « Ne dites rien à Abû Ṭalḥah au sujet de son fils jusqu'à ce que ce soit moi qui lui en parle ! » Lorsqu'il arriva, elle lui apporta de quoi dîner. Il mangea et but. Ensuite, elle se fit belle pour lui, plus belle que d'habitude. Il eut des rapports intimes avec elle. Quand elle vit qu'il avait satisfait son désir, elle dit : « Ô Abâ Ṭalḥah ! Vois-tu si des gens prêtent leurs ustensiles à une famille, puis les leur réclament, ces derniers peuvent-ils refuser ? - Non ! dit-il. - Elle a alors dit : Escompte une récompense pour ton fils ! - Il se mit en colère et dit : Tu m'as laissé jusqu'à ce que je me souille pour ensuite m'informer de la mort de mon fils ! » Il s'en alla voir le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) pour l’informer de ce qui s’était passé. Le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) dit alors : « Qu'Allah bénisse la nuit que vous avez passée ! » Elle tomba enceinte. Le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) était dans un voyage auquel participait Umm Sulaym. Or, lorsque le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) revenait de voyage, il n'entrait jamais à Médine de nuit. Ils se rapprochèrent, par conséquent, de la ville. Elle fut alors prise de douleurs de l'enfantement, retenant ainsi Abû Ṭalḥah auprès d'elle. Le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) se mit en route. Abû Ṭalḥah déclara : « Ô Seigneur ! Tu sais bien qu'il me plaît de sortir avec le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) quand il effectue une sortie et de rentrer avec lui quand il rentre. Or, j'ai été retenu par ce que Tu vois ! » Umm Sulaym intervint : « Ô Abâ Ṭalḥah ! Je ne ressens plus les douleurs, mets-toi en route ! » Nous partîmes donc. Lorsqu'ils arrivèrent à Médine, les douleurs revinrent et elle mit au monde un garçon. Ma mère m’a alors dit : « Ô Anas ! Que personne ne l'allaite jusqu'à ce que tu l'emmènes chez le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut). » Et au matin, je le pris et l’emmenais chez le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut). » Puis, il mentionna le hadith en entier.

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
حديث أنس بن مالك عن أبي طلحة أنه كان له ابن يشتكي، يعني مريضا، وأبو طلحة كان زوج أم أنس بن مالك رضي الله عنهم، تزوج بها بعد والد أنس، فخرج أبو طلحة لبعض حاجاته،    فمات الصبي، فلما رجع سأل أمه عنه فقال: كيف ابني؟ قالت: هو أسكن ما يكون. وصدقت في قولها، هو أسكن ما يكون؛ لأنه مات، وأبو طلحة ـرضي الله عنهـ فهم أنه أسكن ما يكون من المرض، وأنه في عافية، فقدمت له العشاء فتعشى على أن أبنه برئ. ثم أصاب منها، يعني جامعها، فلما انتهى قالت: واروا الصبي. أي: ادفنوا الصبي؛ فإنه قد مات، -على الرواية الأولى- فلما أصبح أبو طلحة -رضي الله عنه- وارى الصبي وعلم بذلك النبي صلي الله عليه وسلم، وسأل: (هل أعرستم الليلة؟) قال: "نعم"، فدعا لهما -عليه الصلاة والسلام- بالبركة فولدت -رضي الله عنها- غلاما مباركًا. قال أنس: فقال لي أبو طلحة: احمله حتى تأتي به النبيّ -صلى الله عليه وسلم- وبعث معه بتمرات ليحنكه بها، ليكون أو ل ما ينزل في جوف الصبي ريق النبي -صلى الله عليه وسلم-، فتحل عليه البركة.
فلما أتى به النبي -صلى الله عليه وسلم- قال: (أمعه شيء؟) أي: مما يحنك به ، فأجابه أنس -رضي الله عنه- بأن معه تمرات فأخذها النبي -صلى الله عليه وسلم- فمضغها؛ لتختلط بريقه الشريف ويقدر الصبي على إساغتها، فيكون أول ما يدخل جوفه الممتضغ بريق المصطفى -صلى الله عليه وسلم- فيسعد ويبارك فيه، ثم أخرج النبي -صلى الله عليه وسلم- التمرات الممضوغات من فيه فجعلها في فم الصبي، ثم دلكها بحنكه وسماه عبد الله، وكان لهذا الغلام تسعة من الولد كلهم يقرأون القرآن ببركة دعاء النبي ـصلى الله عليه وسلم-
وأما على رواية مسلم : فقالت لأهلها: "لا تُحَدِّثُوا أبا طلحة بابنه حتى أكون أنا من أخبره الخبر" ، فلما دخل جاء أبو طلحة ، قربت له العشاء فأكل وشرب، ثُم تجملت له وتطيبت وتصنعت، فوقع عليها ولما فرغ من جماعها ضربت له مثلا لابنه بالعارية التي تُرد إلى أصحابها فقالت له : يا أبا طلحة، أرأيت لو أن قوما أعاروا عاريتهم أهل بيت، ثم طلبوا عاريتهم ألهم أن يمنعوهم؟ قال : لا. فقالت: فاحتسب ابنك، فلما سمع منها ما سمع غضب -رضي الله عنه-، ثم قال: تَرَكْتِنِي حتى إذا تَلَطَّخْتُ ثم أخبرتني بابني؟! فانطلق إلى النبي -صلى الله عليه سلم- شاكيا زوجته وما كان منها ، فقال رسول الله -صلى الله عليه وسلم- داعياً لهما بما يعود نفعه عليهما الجميل فعلهما: (بارك الله لكما في ليلتكما) أي فيما فعلتماه فيها؛ بأن يجعله نتاجاً طيباً وثمرة حسنة.
ثم حملت -رضي الله    عنها- بعد ذلك وكانت هي وزوجها مع النبي -صلى الله عليه وسلم- في بعض أسفاره، فلما أرادوا دخول المدينة ضربها المخاض، أي : شعرت رضي الله عنها بآلام الولادة، وكان من عادته -صلى الله عليه وسلم- لا يدخل المدينة ، حتى يُرسل رسولا يخبرهم بقدوم القافلة، فَاحْتُبِسَ عَلَيْهَا أبو طلحة -رضي الله عنه- عند ذلك لاشتغاله بشأنها، وانطلق رسول الله -صلى الله عليه وسلم-.
ثم دعا أبو طلحة ربه بقوله: إنك لَتَعْلَمُ يا رب أنه يعجبني أن أخرج مع رسول الله -صلى الله عليه وسلم- إذا خرج وأدخل معه إذا دخل وَقَدِ احْتَبَسْتُ بِمَا تَرَى، فقالت له أم سليم -رضي الله عنها-: يا أبا طلحة، ما أجد الذي كنت أجد. أي: ما أجد ألم الوضع الذي كنت أجده من قبل، ثم قالت له: انطلق.
فلما قدموا المدينة ضربها المخاض، فولدت غلامًا ، ثم أمرت أنسًا -رضي الله عنه- أن يذهب به إلى النبي -صلى الله عليه وسلم- وأن لا يرضعه أحد من المرضعات ؛ ليكون أول ما ينزل في جوفه ريق النبي -صلى الله عليه وسلم- فيعود عليه بخير الدارين، وقد ظهر أثره في هذا الغلام بتكثير بنيه الصالحين الأتقياء الفالحين.   
ومما يختم به هذا الشرح أن التبرك بما انفصل من الجسد من خصائص النبي -صلى الله عليه وسلم-، التي لا يشركه أحد من هذه الأمة، وأكبر دليل على ذلك أن الصحابة -رضي الله عنهم- الذين شاهدوا التنزيل ووقفوا على حقائق الدين، لم يتبركوا بالخلفاء الراشدين، ولا بغيرهم من أهل العشرة.
Le hadith d'Anas ibn Mâlik (qu'Allah l'agrée) relate que l'un des fils d'Abû Ṭalḥah se plaignit de douleurs, c’est-à-dire qu’il était malade, et Abû Ṭalḥah était marié à la mère d'Anas ibn Mâlik (qu'Allah les agrée). Il l'épousa après que le père d'Anas décéda. Abû Ṭalḥah sortit pour accomplir certaines tâches et, entre temps, son enfant rendit l'âme. Lorsqu’il revint, il demanda après lui à sa mère en disant : « Comment va mon fils ? - Elle répondit : Il est plus calme qu'il ne l'était. » Elle était véridique dans ses propos car, maintenant que l'enfant était mort, il était plus calme qu’il ne le fut. Abû Ṭalḥah (qu’Allah l’agrée) comprit de sa réponse que la maladie de l'enfant s'était apaisée et qu'il était en train de guérir. Puis, elle lui apporta le dîner et il mangea en pensant que son fils était guéri. Ensuite, il eut des rapports intimes avec elle. Quand il eut terminé, elle dit : « Ils ont inhumé le petit ! », c’est-à-dire : ils ont enterré l’enfant car il est mort - selon la première version - Au matin, Abû Ṭalḥah se rendit chez le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) et l'en informa. Le Prophète (sur lui la paix et le salut) demanda : « Avez-vous eu des rapports intimes la nuit dernière ? – Oui ! » répondit Abû Ṭalḥah. Le Prophète (sur lui la paix et le salut) invoqua alors la bénédiction [d’Allah] en leur faveur. Elle (qu’Allah l’agrée) donna alors naissance à un petit garçon béni et Anas a dit qu'Abû Ṭalḥah l'enjoignit : « Prends l'enfant et emmène-le chez le Prophète (sur lui la paix et le salut) ! » Il envoya également quelques dattes avec lui afin que la première chose qui descende dans son estomac soit la salive du Prophète (sur lui la paix et le salut) et qu’ainsi la bénédiction se répande en lui. À son arrivée, le Prophète (sur lui la paix et le salut) prit l'enfant et demanda : « Y a-t-il quelque chose avec lui ? », c’est-à-dire : avec quoi on puisse lui frotter [les gencives] - « Oui, des dattes ! » répondit Anas (qu’Allah l’agrée). Alors, le Prophète (sur lui la paix et le salut) les prit, les mâcha pour qu'elles soient imprégnées de sa noble salive et que l'enfant puisse les avaler plus facilement. Ainsi, la première chose qui pénétra son ventre furent les dattes mâchées avec la salive de l'Élu (sur lui la paix et le salut) afin qu'il soit joyeux et béni. Ensuite, le Prophète (sur lui la paix et le salut) enleva les dattes de sa bouche et les mit dans celle du bébé, puis il lui frotta les gencives du nouveau-né avec (« At-Taḥnîk »). Enfin, il le nomma 'Abdallah. Plus tard, il eut neuf enfants qui connaissaient tout le Coran [par cœur] grâce à l'invocation bénie du Prophète (sur lui la paix et le salut). Quant à l’autre version, celle de Muslim, Umm Sulaym y dit aux personnes de sa famille : « Ne dites rien à Abû Ṭalḥah au sujet de son fils jusqu'à ce que ce soit moi qui lui en parle ! » Lorsqu'il arriva, elle lui apporta de quoi dîner. Il mangea et but. Ensuite, elle se fit belle pour lui et se parfuma, plus belle que d'habitude. Il eut des rapports intimes avec elle et quand il eut satisfait son désir, elle compara son enfant à un prêt qu'on se devait de rendre à son propriétaire et lui a dit : « Ô Abâ Ṭalḥah ! Vois-tu si des gens prêtent leurs ustensiles à une famille, puis les leur réclament, ces derniers peuvent-ils refuser ? - Non ! dit-il. - Alors, elle dit : Escompte une récompense pour ton fils ! » Lorsqu'il entendit ses propos, il (qu’Allah l’agrée) se mit en colère et dit : « Tu m'as laissé jusqu'à ce que je me souille pour ensuite m'informer de la mort de mon fils ! » Il s'en alla voir le Prophète (sur lui la paix et le salut) pour se plaindre de son épouse et de son agissement. Le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) a alors dit en invoquant pour eux pleins de choses profitables suite à leur acte : « Qu'Allah bénisse la nuit que vous avez passée ! », c'est-à-dire : ce que vous avez accompli lors de cette nuit afin qu'il en résulte une bonne chose et un magnifique résultat. Puis, après cela, elle (qu’Allah l’agrée) tomba enceinte. Et, alors qu'elle participait avec son mari Abû Ṭalḥah à un voyage en compagnie du Prophète (sur lui la paix et le salut), elle (qu’Allah l’agrée) fut prise des douleurs de l'enfantement juste avant d'entrer à Médine. Et quand il rentrait de voyage, le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) n'entrait jamais à Médine directement. En effet, il avait l'habitude d'envoyer un Messager prévenir les habitants de son arrivée proche ainsi que celle de la caravane. Elle retint ainsi Abû Ṭalḥah (qu’Allah l’agrée) auprès d'elle afin qu'il s'occupe de son cas. Quant au Prophète (sur lui la paix et le salut), il partit et s’en alla. Alors, Abû Ṭalḥah invoqua son Seigneur en disant : « Ô Seigneur ! Tu sais bien qu'il me plaît de sortir avec le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) lorsqu’il effectue une sortie et de rentrer avec lui quand il rentre. Or, j'ai été retenu par ce que Tu vois. » Umm Sulaym (qu’Allah l’agrée) intervint et lui dit : « Ô Abû Ṭalḥah ! Je ne ressens plus ce que je ressentais ! » C’est-à-dire : je ne ressens plus les douleurs de la grossesse que je ressentais auparavant. Puis, elle lui a dit : « Mets-toi en route ! » Lorsqu'ils arrivèrent à Médine, les douleurs revinrent et elle mit au monde un garçon. Ensuite, elle ordonna à Anas (qu’Allah l’agrée) d'apporter l'enfant au Prophète (sur lui la paix et le salut) et de ne laisser personne l'allaiter afin que la première chose qui descende dans son estomac soit la salive bénie du Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) et qu’ainsi il bénéficie du bien dans les deux demeures, ici-bas et dans l’au-delà. Et les traces de cela se manifestèrent sur cet enfant qui eut un grand nombre de descendants pieux, vertueux et heureux. Et pour conclure l'explication de ce hadith, il faut souligner que la bénédiction de ce qui se détache du corps est l’une des spécificités du Prophète (sur lui la paix et le salut) personne d’autre de cette communauté ne la partage avec lui. Et la plus grande preuve de cela est que les Compagnons (qu'Allah les agrée), ceux qui ont assisté à la Révélation et vécu les réalités de cette religion, n'ont pas recherché la bénédiction auprès des Califes bien-guidés ou de quiconque d’autre, notamment auprès des dix personnes promises au Paradis.

 

Grade And Record التعديل والتخريج
 

[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6612

 
Hadith   1346   الحديث
الأهمية: قد سمعت صوت رسول الله -صلى الله عليه وسلم- ضعيفًا أعرف فيه الجُوع، فهل عندك من شيء؟ فقالت: نعم
Thème: " J'ai entendu la voix affaiblie du Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) et j'en ai déduit qu'il était affamé, as-tu donc quelque provision ? - Oui ! " dit-elle.

عن أنس قال: قال أبو طَلحَة لأم سليم: قد سمعت صوت رسول الله -صلى الله عليه وسلم- ضعيفًا أعرف فيه الجُوع، فهل عندك من شيء؟ فقالت: نعم، فَأَخْرَجَت أَقْرَاصًا من شَعير، ثم أَخَذْتْ خِمَارًا لها، فَلفَّت الخُبْزَ    بِبَعْضِه، ثم دسَّتْهُ تحت ثوبي ورَدَّتني ببعضِه، ثم أرسَلَتني إلى رسول الله -صلى الله عليه وسلم- فَذَهَبَتُ به، فوجدت رسول الله -صلى الله عليه وسلم- جالسًا في المسجد، ومعه الناس، فَقُمتُ عليهم، فقال لي رسول الله -صلى الله عليه وسلم-: «أرسلك أبو طلحة؟» فقلت: نعم، فقال: « أَلِطَعَام؟» فقلت: نعم، فقال رسول الله -صلى الله عليه وسلم-: «قوموا» فانْطَلَقُوا وانطَلَقتُ بين أيديهم حتى جئت أبا طَلَحة فَأَخْبَرتُهُ، فقال أبو طلحة: يا أم سليم، قد جاء رسول الله -صلى الله عليه وسلم- بالناس وليس عندنا ما نُطعِمُهُم؟ فقالت: الله ورسوله أعلم. فانطلق أبو طلحة حتى لقي رسول الله -صلى الله عليه وسلم- فأقبل رسول الله -صلى الله عليه وسلم- معه حتى دخلا، فقال رسول الله -صلى الله عليه وسلم-: « هَلُمِّي ما عندك يا أم سليم» فأتت بذلك الخبز، فأمر به رسول الله -صلى الله عليه وسلم- فَفُتَّ، وَعَصَرَتْ عليه أم سليم عُكَّةً فَآدَمَتْهُ ، ثم قال فيه رسول الله -صلى الله عليه وسلم- ما شاء الله أن يقول، ثم قال: «ائْذن لعشرة» فَأَذِنَ لَهُم فأكلوا حتى شَبِعُوا ثم خرجوا، ثم قال: «ائْذَن لعشرة» فأذن لهم حتى أكل القُوم كلُّهم وشَبِعُوا والقوم سبعون رجلا أو ثمانون. متفق عليه. وفي رواية: فما زال يَدخُل عشرة، ويخرج عشرة حتى لم يبق منهم أحد إلا دخل، فأكل حتى شَبِع، ثم هَيَّأهَا فإذا هي مِثْلُهَا حين أكلوا منها. وفي رواية: فأكلوا عشرة عشرة، حتى فعل ذلك بثمانين رجلا، ثم أكل النبي -صلى الله عليه وسلم- بعد ذلك وأهل البيت، وتركوا سُؤْرَا. وفي رواية: ثم أفْضَلُوا ما بَلَغُوا جِيرانهم. وفي رواية عن أنس، قال: جئت رسول الله -صلى الله عليه وسلم- يوما، فوجدته جالسا مع أصحابه، وقد عَصَبَ بَطنه، بِعُصَابة، فقلت لبعض أصحابه: لِم عَصَبَ رسول الله -صلى الله عليه وسلم- بطنه؟ فقالوا: من الجُوع، فذهبت إلى أبي طلحة، وهو زوج أم سليم بنت مِلْحَان، فقلت: يا أبَتَاه، قد رأيت رسول الله -صلى الله عليه وسلم- عَصَبَ بطنه بِعِصَابَة، فسألت بعض أصحابه، فقالوا: من الجُوع. فدخل أبو طلَحَة على أمي، فقال: هل من شيء؟ قالت: نعم، عندي كِسَرٌ من خُبزٍ وتمرات، فإن جاءنا رسول الله -صلى الله عليه وسلم- وحده أشْبَعنَاه، وإن جاء آخر معه قَلَّ عنهم... وذكر تمام الحديث.

Anas (qu'Allah l'agrée) relate : « Abû Ṭalḥah dit à Umm Sulaym : " J'ai entendu la voix affaiblie du Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) et j'en ai déduit qu'il était affamé, as-tu donc quelque provision ? - Oui ! " dit-elle. Elle sortit quelques morceaux de pains d'orge, prit l'un de ses foulards et utilisa un morceau pour y emballer le pain, elle le mit sous mon vêtement et me recouvrit avec le reste afin de m'envoyer vers le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut). Je l'emportai donc et trouvai le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) assis dans la mosquée, au milieu des gens. Je me dressai devant eux et le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) me dit : " Est-ce Abû Ṭalḥah qui t'a envoyé ? - Oui, dis-je. - Il dit : Pour de la nourriture ? - Oui ! " dis-je. Le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) dit alors : " Levez-vous ! " Ils partirent et je les devançai, jusqu'à me rendre auprès d'Abû Ṭalḥah pour l'en informer. Ce dernier dit : " Ô, Umm Sulaym ! Le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) arrive avec des gens, alors que nous n'avons rien à leur servir ! - Elle dit : Allah et Son Messager savent mieux ! " Abû Ṭalḥah s'en alla à la rencontre du Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut), qui vint avec lui, jusqu'à ce qu'ils entrèrent tous les deux. Le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) dit alors : " Amène ce que tu as, ô, Umm Sulaym ! " Elle amena donc ce pain. Le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) ordonna qu'on en fasse des petits morceaux et Umm Sulaym pressa par-dessus un récipient de beurre clarifié pour l'assaisonner. Puis, le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) prononça les paroles qu'Allah voulut qu'il prononça, et dit : " Fais entrer dix personnes ! " Il les fit entrer, ils mangèrent jusqu'à se rassasier et sortirent. Il dit alors : " Fais entrer dix personnes ! " Il les fit entrer, jusqu'à ce que tous les gens présents aient mangé et se soient rassasiés, alors qu'ils étaient soixante-dix ou quatre-vingt hommes. " » Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim. Dans une autre version : « Ainsi, les gens entraient et sortaient par dix, jusqu'à ce que chacun d'entre eux soit entré et ait mangé à sa faim. Ensuite, il le remit en état et c'est alors que le plat était tel qu'il était avant qu'ils n'en mangent. » Dans une autre version : « Ils mangèrent par groupes de dix, jusqu'à ce que quatre-vingt personnes mangèrent. Ensuite, le Prophète (sur lui la paix et le salut) et les occupants de la maison mangèrent et laissèrent quelques restes. » Dans une autre version : « Ils laissèrent de quoi donner aux voisins. » Dans une version, Anas dit : « Un jour, j'allai à la rencontre du Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut), que je trouvai au milieu de ses Compagnons et qui avait attaché un bandage sur son ventre. Je dis à l'un de ses Compagnons : " Pourquoi le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) a attaché un bandage à son ventre ? - Il dit : A cause de la faim ! " J'allai donc chez Abû Ṭalḥah, qui était l'époux de Um Sulaym bint Milḥân, et dis : " Ô, père ! J'ai vu le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut), un bandage attaché autour du ventre. Quand j'en ai demandé la raison à certains de ses Compagnons, ils me dirent que c'était à cause de la faim ! " Abû Ṭalḥah entra alors chez ma mère et dit : " Y'a-t-il quelques provisions ? - Oui, dit-elle, j'ai un pain et quelques dattes ! Si le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) vient seul, nous le rassasierons, mais si quelqu'un vient avec lui, ce ne sera pas assez..." », puis il évoqua le reste du récit de la tradition prophétique.

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
معنى هذا الحديث: أنه عليه الصلاة والسلام قد اشتد به الجوع، فَعَلِم أبو طلحة رضي الله عنه بحال النبي صلى الله عليه وسلم من خلال ضعف صوته فأخبر زوجته    أم سليم رضي الله عنها، بحال النبي صلى الله عليه وسلم وسألها: هل عندكم شيء؟ فقالت : نعم، أي عندنا ما نَسُدُّ به جوع النبي صلى الله عليه وسلم فأخرجت أقْرَاصًا من شعِير، ثم أخذت خِمَارا لها فَلَفَت الخبز ببعضه، وجعلته تحت ثوب أنس رضي الله عنه وأخذت باقي الخِمار وجعلته رداء عليه لتستره. فلما قدم أنس على النبي صلى الله عليه وسلم وجده بين أصحابه ، فقام عليهم، فقال لي رسول الله صلى الله عليه وسلم: "أرسلك أبو طلحة؟" فقلت: نعم، فقال: "ألِطعام؟" أي: هل أرسلك لأجل طعام تدعونا له؟ فقلت: نعم. لم يستطع أنس رضي الله عنه أن يَدفع الطعام إلى النبي صلى الله عليه وسلم؛ لكثرة من عنده من الصحابة ولعلمه أن النبي صلى الله عليه وسلم من عادته ألا يُؤثِر نفسه على أصحابه، فما كان منه إلا أن قال له: نعم. فأظهر له الدعوة ليقوم معه وحده إلى بيت أبي طلحة، فيحصل المقصود من إطعامه. فعند ذلك: قال النبي صلى الله عليه وسلم لأصحابه: "قوموا". فانْطَلَقُوا قال أنس: فانْطَلَقْتُ بين أيديهم، وفي رواية: وأنا حَزِين لكثرة من جاء معه. قال: حتى جئتُ أبا طلحة وأخبرته، فقال أبو طلحة: يا أم سليم، قد جاء رسول الله صلى الله عليه وسلم بالناس وليس عندنا ما نُطعِمُهُم؟ فقالت: الله ورسوله أعلم. فأم سليم رضي الله عنها أرجَعت الأمر إلى الله وإلى رسوله، كأنها عرفت أنه عليه الصلاة والسلام فعل ذلك عمداً لتظهر له الكرامة في تكثير الطعام وهذا من فطنتها ورجحان عقلها، فانطلق أبو طلحة حتى لقي رسول الله صلى الله عليه وسلم فأقبل رسول الله صلى الله عليه وسلم معه حتى دخلا فقال رسول الله صلى الله عليه وسلم: "هَلُمِّي"
وفي رواية: فاستقبله أبو طلحة فقال يا رسول الله ما عندنا إلا قُرْصٌ عملته أم سليم .وفي رواية: فقال أبو طلحة: إنما هو قُرْصٌ فقال: "إن الله سَيُبَارك فيه" وفي رواية فقال أبو طلحة: يا رسول الله إنما أرسلت أنسا يدعوك وحدك ولم يكن عندنا ما يُشْبِعُ من أرى فقال: "ادخل فإن الله سَيُبَارك فيما عندك"
فلما دخل رسول الله صلى الله عليه وسلم بيت أبي طلحة قال: "هَلُمِّي ما عندك يا أم سليم" فأتت بذلك الخبز، فأمر به رسول الله -صلى الله عليه وسلم- فَفُتَّ، وَعَصَرَتْ عليه أم سليم ما خرج من العُكَّة من سَمْنٍ إدَامَا للمَفْتُوت،    ثم قال فيه رسول الله صلى الله عليه وسلم ما شاء الله أن يقول    يعني : دعا بأن الله تعالى يبارك في هذا الطعام القليل، وفي رواية: " فجئت بها ففتح رِبَاطَها ثم قال: "بسم الله اللهم أعْظِمْ فيها البركة" ثم قال: "ائْذَنْ لعشرة" فأذن لهم فأكلوا حتى شَبِعُوا ثم خرجوا، ثم قال: "ائْذَن لعشرة" فأذن لهم حتى أكل القوم كلُّهم وشَبِعُوا والقوم سبعون رجلا أو ثمانون. متفق عليه.
وفي رواية: فما زال يَدخُل عشرة، ويخرج عشرة حتى لم يبق منهم أحد إلا دخل، فأكل حتى شَبِع، ثم هَيَّأهَا فإذا هي مِثْلَهَا حين أكلوا منها. وفي رواية: فأكلوا عشرة عشرة، حتى فعل ذلك بثمانين رجلا، ثم أكل النبي صلى الله عليه وسلم بعد ذلك وأهل البيت، وتركوا سُؤْرَاً. وفي رواية: ثم أفْضَلُوا    ما بَلَغُوا جيرانهم.
Alors que le Prophète (sur lui la paix et le salut) était affamé, Abû Ṭalḥah (qu’Allah l’agrée) reconnut cela à la faiblesse de sa voix, il en informa son épouse, Umm Sulaym (qu’Allah l’agrée), et lui demanda : « As-tu quelques provisions ? – Oui ! » répondit-elle. C'est-à-dire : nous avons de quoi remédier à la faim du Prophète (sur lui la paix et le salut). Elle sortit quelques morceaux de pains d'orge et prit l'un de ses foulards pour emballer le pain avec une partie de celui-ci, avant de le mettre sous le vêtement de Anas (qu’Allah l’agrée). Puis, elle prit le reste du foulard et le mit sur Anas en guise de cape, afin de le couvrir. Lorsque Anas s'en alla vers le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut), il le trouva au milieu de ses Compagnons. Il se dressa donc devant eux et le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) lui dit : « Abû Ṭalḥah t'a envoyé ? – Oui ! répondit-il. – « Pour de la nourriture ? », c’est à dire : afin de nous inviter à manger ? « Oui ! », répondit Anas (qu’Allah l’agrée). Il ne put donner la nourriture au Prophète (sur lui la paix et le salut), car ses Compagnons étaient trop nombreux et parce qu'il savait que le Prophète (sur lui la paix et le salut) avait l'habitude de préférer les autres à sa propre personne. Il se contenta donc de dire : « Oui ! » Il l'invita donc pour qu'il vienne seul chez Abû Ṭalḥah, de sorte à ce qu'il mange et que l'objectif soit rempli. Le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) dit alors à ses Compagnons : « Levez-vous ! » Ils partirent et Anas dit : « Je les devançai (dans une version : « J'étais triste à cause du grand nombre de ceux qui l'accompagnaient »), jusqu'à me rendre auprès d'Abû Ṭalḥah pour l'en informer - Ce dernier dit : Ô, Umm Sulaym ! Le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) arrive avec des gens, alors que nous n'avons rien à leur servir ! - Elle dit : Allah et Son Messager savent mieux ! » Umm Sulaym a donc renvoyé la question à Allah et Son Messager (sur lui la paix et le salut), comme si elle savait que le Prophète (sur lui la paix et le salut) agissait volontairement, afin qu'un miracle lui soit accordé à travers la profusion de nourriture. Ceci relève de sa perspicacité et de son intelligence. « Abû Ṭalḥah s'en alla à la rencontre du Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut), qui vint avec lui, jusqu'à ce qu'ils entrèrent tous les deux. » Dans une version : « Abû Ṭalḥah se tourna vers lui et dit : " Ô, Messager d'Allah ! Nous n'avions rien qu'un pain que Umm Sulaym a fait ! " » Dans une version : « Abû Ṭalḥah dit : " Ce n'est qu'un pain ! - Il dit : Allah va le bénir. " » Dans une version : « Abû Ṭalḥah dit : " Ô, Messager d'Allah ! J'ai envoyé Anas pour t'inviter seul et nous n'avons pas de quoi nourrir tous ces gens que je vois. - Il dit : Entre donc, Allah va bénir ce que tu as ! " Le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) dit ensuite : " Amène ce que tu as, ô, Umm Sulaym ! " Elle amena donc ce pain. Le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) ordonna qu'on en fasse des petits morceaux et Umm Sulaym pressa par-dessus un récipient de beurre clarifié pour l'assaisonner. Sur ce, le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) prononça les paroles qu'Allah voulut qu'il prononce." », c'est-à-dire qu'il pria pour qu'Allah bénisse ce peu de nourriture. Dans une version : « Je l'amenai et il en défit le lien, avant de dire : " Au nom d'Allah, ô, Allah ! Places-y une grande bénédiction ! " et il dit : " fais entrer dix personnes ! " Il les fit entrer, ils mangèrent jusqu'à se rassasier et sortirent. Il dit alors : " Fais entrer dix personnes ! ". Il les fit entrer, jusqu'à ce que tous les gens présents aient mangé et se soient rassasiés, alors qu'ils étaient soixante-dix ou quatre-vingt hommes ! » Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim. Dans une version : « Les gens entraient et sortaient par dix, jusqu'à ce que chacun d'entre eux soit entré et ait mangé à sa faim. Ensuite, il le remit en état et c'est alors que le plat était tel qu'il était avant qu'ils n'en mangent. » Dans une autre version : « Ils mangèrent par groupes de dix, jusqu'à ce que quatre-vingt personnes mangèrent. Ensuite, le Prophète (sur lui la paix et le salut) et les gens de la maison mangèrent et laissèrent quelques restes. » Dans une autre version : " Ils laissèrent de quoi donner aux voisins." »

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6613

 
Hadith   1347   الحديث
الأهمية: التحذير من الانشغال بالدنيا عن أمور الآخرة
Thème: La mise en garde contre le fait d'être préoccupé par la vie d'ici-bas au détriment des affaires de l’au-delà.

عن عبد الله بن مسعود -رضي الله عنه- مرفوعاً: «لا تَتخِذوا الضَّيْعَةَ فترغَبُوا في الدنيا».

Abdullah ibn Mas'ud (qu'Allah l'agrée) relate que le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) a dit : « Ne cherchez pas trop à vous préoccuper des moyens de subsistance car ils susciteraient en vous le désir de la vie d'ici-bas. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
حذر النبي -صلى الله عليه وسلم- من الانشغال بالدنيا، والسعي ورائها وجمع الأموال بأنواع التجارات والصناعات والعقارات؛ فيؤدي ذلك إلى الانصراف التام عن أمور الآخرة، التي من أجلها خلقوا.
Le Prophète (sur lui la paix et le salut) a mis en garde contre le fait d'être préoccupé par cette vie d'ici-bas, de courir derrière elle et chercher à réunir tout type de biens commerciaux, industriels ou fonciers ; une telle attitude provoque l’éloignement le plus total vis à vis des affaires de l'au-delà pour lesquelles ils ont [pourtant] été créés.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par At-Tirmidhî - Rapporté par Aḥmad]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6614

 
Hadith   1348   الحديث
الأهمية: اتَّقُوا النَّار ولو بِشِقِّ تمرة
Thème: Craignez l'Enfer, ne serait-ce qu'avec une demi-datte !

عن عَدِي بن حاتم -رضي الله عنه- قال: سمعت النبي -صلى الله عليه وسلم- يقول: «اتَّقُوا النَّار ولو بِشِقِّ تمرة». وفي رواية لهما عنه، قال: قال رسول الله -صلى الله عليه وسلم-: «ما منكم من أحد إلا سَيكَلِّمُه رَبُّه ليس بينه وبينه تُرْجُمان، فينظر أيْمَن منه فلا يرى إلا ما قَدَّم، وينظر أَشْأَمَ منه فلا يَرى إلا ما قَدَّم، وينظر بين يديه فلا يرى إلا النار تَلقاء وجهه، فاتقوا النار ولو بِشقِّ تمرة، فمن لم يجد فبِكَلمة طيِّبة».

Adî ibn Ḥâtim (qu'Allah l'agrée) relate que le Prophète (sur lui la paix et le salut) a dit : « Craignez l'Enfer, ne serait-ce qu'avec une demi-datte ! » Dans une autre version de Al-Bukhârî et Muslim, 'Adî ibn Ḥâtim (qu'Allah l'agrée) relate que le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) a dit : « Il n'en est pas un d'entre vous à qui Allah ne s'adressera pas, et il n'y aura alors aucun intermédiaire entre son Seigneur et lui. L'homme regardera à sa droite et ne verra que ce qu'il a accompli. Il regardera à sa gauche et ne verra que ce qu'il a accompli. Il regardera devant lui et ne verra que l'Enfer face à son visage. Craignez donc l’Enfer, ne serait-ce qu'avec une demi-datte ! Et celui qui ne trouve rien, que ce soit avec une bonne parole ! »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
إن الله -سبحانه وتعالى- سيكلم كل إنسان على حدة يوم القيامة، بدون مترجم، فينظر عن يمينه فلا يرى إلا ما قدم من العمل، وينظر عن يساره فلا يرى إلا ما قدم من العمل، وينظر بين يديه فلا يرى إلا النار تلقاء وجهه، فقال النبي -عليه الصلاة والسلام-: فاتقوا النار ولو أن تصدقوا بنصف تمرة أو أقل، فإن لم يجد نصف تمرة يتصدق بها ويتقي بها النار، فليتق النار بكلمة طيبة؛ لأن العمل الصالح يقي صاحبه النار.
Allah, Gloire et Pureté à Lui et qu'Il soit Exalté, s'adressera à chaque individu en privé au Jour de la Résurrection et sans le moindre intermédiaire. L'homme regardera à sa droite et ne verra que ce qu'il a accompli. Il regardera à sa gauche et ne verra que ce qu'il a accompli. Il regardera devant lui et ne verra que l'Enfer face à son visage. Puis, le Prophète (sur lui la paix et le salut) a dit : « Craignez donc l'Enfer, ne serait-ce qu'avec une demi-datte en aumône ou moins encore ! Et celui qui ne trouve pas de demi-datte en aumône pour se protéger de l'Enfer, qu'il le craigne alors avec une bonne parole car, certes, l'œuvre pieuse protège celui qui l'accomplit de l'Enfer ! »

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6615

 
Hadith   1349   الحديث
الأهمية: إذا أرسلتَ كَلْبَكَ الْمُعَلَّمَ وذكرتَ اسْمَ الله، فَكُلْ ما أمسك عليك
Thème: Quand tu lâches ton chien de chasse et mentionnes le nom d'Allah, tu peux manger de ce qu'il saisit pour toi.

عن عديّ بن حاتم -رضي الله عنه- قال: قلتُ: يا رسول الله، إني أُرسلُ الكلاب المعلَّمة، فيُمسِكنَ عليّ، وأذكرُ اسم الله؟ فقال: "إذا أرسلتَ كلبَكَ المعلَّمَ، وذكرتَ اسمَ الله، فكُلْ ما أمسكَ عليك"، قلت: وإن قتلنَ؟ قال: "وإن قَتلْنَ، ما لم يَشْرَكْها كلبٌ ليس منها"، قلتُ له: فإني أرمي بالمِعْراض الصيدَ فأُصُيبُ؟ فقال: "إذا رميتَ بالمعراضِ فخزَقَ فكلْهُ، وإن أصابَه بعَرْضٍ    فلا تأكلْهُ".
وحديث الشعبي، عن عدي نحوه، وفيه: "إلا أن يأكل الكلب، فإن أكل فلا تأكل؛ فإني أخاف أن يكون إنما أمسك على نفسه، وإن خالطها كلاب من غيرها فلا تأكل؛ فإنما سميت على كلبك، ولم تسم على غيره".
وفيه: "إذا أرسلت كلبك المكلب فاذكر اسم الله، فإن أمسك عليك فأدركته حيا فاذبحه، وإن أدركته قد قتل ولم يأكل منه فكله، فإنَّ أخْذَ الكلبِ ذَكَاته".
وفيه أيضا: "إذا رميت بسهمك فاذكر اسم الله".
وفيه: "فإن غاب عنك يوما أو يومين -وفي رواية: اليومين والثلاثة- فلم تجد فيه إلا أثر سهمك، فكل إن شئت، فإن وجدته غريقا في الماء فلا تأكل؛ فإنك لا تدري الماء قتله، أو سهمك؟

Adî ibn Ḥâtim (qu’Allah l’agrée) relate : « Je dis : « Ô, Messager d'Allah ! Je lâche les chiens de chasse, qui saisissent une bête pour moi et je mentionne le nom d'Allah ? - Il dit : Quand tu lâches ton chien de chasse et mentionnes le Nom d'Allah, tu peux manger de ce qu'il saisit pour toi. - Je dis : Même s'ils tuent la bête ? - Il dit : Même s'ils tuent la bête ! À condition qu'un chien qui leur est étranger ne participe pas avec eux. - Je dis : Il m'arrive de jeter ma lance sur le gibier et de l'atteindre. - Il dit : Si tu jettes ta lance et que celle-ci la transperce, tu peux en manger, mais si c'est le côté qui n'est pas tranchant qui l'a tuée, tu ne peux pas en manger. » Dans la version d'ash-Sha'bî : « Sauf si ton chien mange ! S'il mange, tu ne dois pas en manger, car je crains qu'il n'ait saisi la bête pour lui-même. Si des chiens qui leur sont étrangers se mêlent à eux, n'en mange rien ! Car tu as prononcé le Nom d'Allah pour ton chien, pas pour un autre ! » Il s'y trouve aussi : « Quand tu lâches ton chien de chasse, prononce le Nom d'Allah, s'il saisit une bête pour toi et que tu la trouves encore vivante, égorge-la. Si tu la trouves morte et qu'il n'en a rien mangé, tu peux en manger, car le fait que le chien s'en saisisse est comme le fait de l'égorger. » Il s'y trouve aussi : « Quand tu tires une flèche, prononce le Nom d'Allah. » Il s'y trouve aussi : « Même si tu ne la retrouves qu'au bout d'un ou deux jours - dans une version : deux ou trois jours - si tu ne trouves que la trace de ta flèche, mange si tu veux. Par contre, si tu la trouves noyée dans l'eau, n'en mange pas ! Car tu ne sais pas si c'est ta flèche ou l'eau qui l'a tuée. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
سأل عدي بن حاتم رسول الله -صلى الله عليه وسلم- عن الاصطياد بالكلاب المعلَّمة، التي علمها صاحبها الصيد، فقال له: كل مما أمسكن عليك إذا ذكرت اسم الله عليها عند الإرسال ما لم تجد معها كلباً آخر، فإن وجدت معها كلباً آخر فلا تأكل فإنك إنما سميت على كلبك ولم تسم على كلب غيرك، وكذلك إذا رميت بالمعراض وهو الرمح وخزق أي دخل في الصيد وأسال منه الدم فكله بشرط التسمية، وإن أصابه بعرضه فقتله بذلك فلا تأكل، فإنه مات بالصدم فأصبح كالمتردية والنطيحة، وإذا أرسل كلبه ووجد الصيد حيًّا لم تقتله الكلاب فإنه يجب عليه أن يذكيه حينئذ ويكون حلالًا ولو شاركه كلب آخر، وسأله عن الرمي بالسهم إذا ذكر اسم الله عليه فأمره أن يأكل مما أصاب فإن غاب عنه يوم أو يومان ولم يجد فيه إلا أثر سهمه فإنه يجوز له الأكل منه فإن وجده غريقاً في الماء فلا يأكل فإنه لا يدري الماء قتله أم سهمه.
Adî ibn Ḥâtim (qu’Allah l’agrée) a interrogé le Prophète (sur lui la paix et le salut) au sujet du fait de chasser à l'aide des chiens de chasse, ceux qui ont été dressés par leur propriétaire pour chasser. Il lui dit : « Tu peux manger de ce qu'ils saisissent pour toi si, au moment de les lâcher, tu as prononcé le Nom d'Allah, à moins que tu ne trouves un autre chien avec eux. Dans ce cas, tu ne peux pas en manger, car tu as prononcé le Nom d'Allah pour tes chiens et non pour ceux des autres. Également, quand tu jettes ta lance et que celle-ci pénètre la bête et la fait saigner, tu peux en manger, si tu as prononcé le Nom d'Allah. Par contre, si c'est la partie non tranchante qui tue la bête, tu ne dois pas en manger », car la bête est morte à cause de l'impact et entre donc dans la même catégorie que les bêtes qui meurent d'une chute ou d'un coup de corne. Celui qui lâche son chien et trouve la bête encore vivante, c'est-à-dire que les chiens ne l'ont pas tuée, il lui incombe de l’égorger ; après cela, elle sera licite, même si un chien étranger y a participé. Il l'a aussi interrogé au sujet du fait de tirer une flèche en prononçant le Nom d'Allah. Il lui a alors ordonné de manger de ce qu'il tuait de cette façon. S'il ne trouve la bête qu'au bout d'un ou deux jours et qu'il ne trouve sur elle que la trace de la flèche, il lui est permis d'en manger. Par contre, s'il la trouve morte dans l'eau, il ne doit pas en manger, car il ne sait pas si elle est morte tuée par sa flèche ou morte noyée.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6636

 
Hadith   1350   الحديث
الأهمية: إنَّ الله -عَزَّ وَجَلَّ- قد حَبَسَ عن مكَّةَ الْفِيلَ، وسَلَّطَ عليها رسولَهُ والمؤمنين، وَإِنَّهَا لَمْ تَحِلَّ لأَحَدٍ كَانَ قَبْلِي، وَلا تَحِلُّ لأَحَدٍ بَعْدِي، وإنما أُحِلَّتْ لي ساعة من نهارٍ، وإِنَّها ساعتي هذهِ حرام
Thème: Allah, à Lui la Puissance et la Grandeur, a empêché les éléphants d'atteindre la Mecque mais a donné autorité sur elle à Son Messager et aux croyants. Aussi, elle n'a été autorisée à personne avant moi et ne le sera plus pour personne après moi. Elle ne m'a été autorisée que pour un moment de la journée et, au moment où je vous parle, elle est sacrée.

عن أبي هُريرة -رضي الله عنه- قال: «لَمَّا فَتَحَ الله -تَعَالَى- عَلَى رَسُولِهِ مَكَّةَ قَتَلَتْ خزاعةُ رَجُلاً مِنْ بَنِي لَيْثٍ بِقَتِيلٍ كَانَ لَهُمْ فِي الْجَاهِلِيَّةِ، فَقَامَ النبي -صلى الله عليه وسلم- فَقَالَ: إنَّ الله عَزَّ وَجَلَّ قَدْ حَبَسَ عَنْ مَكَّةَ الْفِيلَ، وَسَلَّطَ عَلَيْهَا رَسُولَهُ وَالْمُؤْمِنِينَ، وَإِنَّهَا لَمْ تَحِلَّ لأَحَدٍ كَانَ قَبْلِي، وَلا تَحِلُّ لأَحَدٍ بَعْدِي، وَإِنَّمَا أُحِلَّتْ لِي سَاعَةً مِنْ نَهَارٍ، وَإِنَّهَا سَاعَتِي هَذِهِ: حَرَامٌ، لا يُعْضَدُ شَجَرُهَا، وَلا يُخْتَلَى خَلاهَا، وَلا يُعْضَدُ شَوْكُهَا، وَلا تُلْتَقَطُ سَاقِطَتُهَا إلاَّ لِمُنْشِدٍ، وَمَنْ قُتِلَ لَهُ قَتِيلٌ: فَهُوَ بِخَيْرِ النَّظَرَيْنِ: إمَّا أَنْ يَقْتُلَ، وَإِمَّا أَنْ يُودِيَ، فَقَامَ رَجُلٌ مِنْ أَهْلِ الْيَمَنِ- يُقَالُ لَهُ: أَبُو شَاهٍ فَقَالَ: يَا رَسُولَ الله، اُكْتُبُوا لِي فَقَالَ رَسُولُ الله: اُكْتُبُوا لأَبِي شَاهٍ، ثُمَّ قَامَ الْعَبَّاسُ فَقَالَ: يَا رَسُولَ الله، إلاَّ الإذْخِرَ، فَإِنَّا نَجْعَلُهُ فِي بُيُوتِنَا وَقُبُورِنَا، فَقَالَ رَسُولُ الله: إلاَّ الإِذْخِرَ».

Abû Hurayrah (qu’Allah l’agrée) relate : « Lorsqu'Allah donna à son Messager (sur lui la paix et le salut) la victoire sur la Mecque, les gens de Khuzâ'a tuèrent un homme des Banî Layth, pour venger un des leurs qui avait été tué avant l'Islam. Le Prophète (sur lui la paix et le salut) tint alors ce discours : " Allah, à Lui la Puissance et la Grandeur, a empêché les éléphants d'atteindre la Mecque mais a donné autorité sur elle à Son Messager et aux croyants. Aussi, elle n'a été autorisée à personne avant moi et ne le sera plus pour personne après moi. Elle ne m'a été autorisée que pour un moment de la journée et, au moment où je vous parle, elle est sacrée. On ne peut en abattre les arbres, ni en arracher l'herbe, ni en couper les plantes épineuses, ni en ramasser les objets trouvés, sauf pour celui qui veut en faire l'annonce. Celui dont un proche a été tué a le choix entre deux choses : soit on tue l'assassin, soit celui-ci paye le prix du sang. " Un homme du Yémen, appelé Abû Shâh, se leva et dit : " Ô, Messager d'Allah ! Écrivez-le pour moi ! - Le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) dit : écrivez-le pour Abî Shâh ! - Al-'Abbâs se leva à son tour et dit : Ô, Messager d'Allah ! Pas le jonc ! Car nous nous en servons dans les maisons et les tombes ! - Le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) dit : Sauf le jonc ! " »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
يخبر أبو هريرة -رضي الله عنه- أنه لما فُتحت مكة قتل رجلٌ من خُزاعة رجلاً من بني هُذيل بقتيلٍ لهم كان في الجاهلية وأن النبي -صلى الله عليه وسلم- قام فخطب بما ذكر في الحديث حيث بيَّن حرمة مكة وأن الله حبس عنها أهلَ الفيل وأباحَها لنبيه ساعة من نهار، وليس المراد بالساعة هي الساعة المحدودة، ولكن المراد وقتاً من نهارِ يوم الفتح إذ إنها أبيحت لرسول الله -صلى الله عليه وسلم- من صبيحة ذلك اليوم إلى العصر، وأخبر أن حرمتها عادت بعد ذلك كما هي لا يعضد شوكها ولايختلى خلاها، أي لا يقطع شجرها ولا يجز حشيشها النابت في حدود الحرم إلا الإذخر، ولاتحل ساقطتها إلا لمنشد.
Abû Hurayrah (qu'Allah l'agrée) relate que lorsque le Prophète (sur lui la paix et le salut) a conquis la Mecque, un homme de Khuzâ'a tua un homme de Hudhayl afin de venger l'un des leurs, lui-même tué avant l'avènement de l'Islam. Le Prophète (sur lui la paix et le salut) se dressa alors pour prononcer le discours rapporté dans le hadith. Il a parlé de la sacralité de la Mecque, du fait qu'Allah avait empêché les éléphants de l'atteindre et qu'Il l’avait autorisée à Son Messager un moment de la journée, c'est-à-dire de l'aube jusqu'au milieu de l'après-midi du jour de la victoire. Il a expliqué qu'elle était ensuite redevenue sacrée comme elle l'était avant ce jour, qu'on ne pouvait abattre les arbres qui s'y trouvaient, ni couper l'herbe qui poussait à l'intérieur des limites de la zone sacrée, à l'exception du jonc, et qu'on ne pouvait s'accaparer des objets que l'on y trouvait, sauf pour les ramasser afin d’en faire l'annonce et chercher leurs propriétaires.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6637

 
Hadith   1351   الحديث
الأهمية: وَاَلَّذِي نَفْسِي بِيَدِهِ لأَقْضِيَنَّ بَيْنَكُمَا بِكِتَابِ الله، الْوَلِيدَةُ وَالْغَنَمُ رَدٌّ عَلَيْك وَعَلَى ابْنِك جَلْدُ مِائَةٍ وَتَغْرِيبُ عَامٍ. وَاغْدُ يَا أُنَيْسُ- لِرَجُلٍ مِنْ أَسْلَمَ- عَلَى امْرَأَةِ هَذَا، فَإِنْ اعْتَرَفَتْ فَارْجُمْهَا
Thème: Par Celui qui détient mon âme dans Sa Main ! Je vais certes juger entre vous deux selon le Livre d'Allah ! L'esclave et les moutons te seront restitués, quant à ton fils, il devra recevoir cent coups de fouet et subira un exil d'un an. Ô Unays ! Vas vers tel homme d'Aslam et trouve la femme de celui-ci ! Si elle reconnaît [son péché], lapide-la !

عن أبي هريرة، وزيد بن خالد الجهني -رضي الله عنهما-، أنهما قالا: «إن رجلا من الأعراب أتى رسول -صلى الله عليه وسلم- فقال: يا رسول الله, أَنْشُدُكَ اللهَ إلا قضيتَ بيننا بكتاب الله. فقال الخَصْمُ الآخر -وهو أفْقه منه-: نعم, فاقْضِ بيننا بكتاب الله, وأْذَنْ لي. فقال النبي -صلى الله عليه وسلم-: قل. فقال: إنَّ ابني كان عَسِيفًا على هذا فزنى بامرأته, وإني أُخبرتُ أن على ابني الرَّجْمَ, فافْتَدَيْتُ منه بمائة شاة ووَلِيدَةٍ, فسألتُ أهل العلم فأخبروني أنما على ابني جَلْدُ مائة وتَغْرِيبُ عام, وأنَّ على امرأة هذا الرَّجْمَ. فقال رسول الله -صلى الله عليه وسلم-: والذي نفسي بيده لأَقْضِيَنَّ بينكما بكتاب الله, الوَلِيدَةُ والغنم رَدٌّ عليك، وعلى ابنك جَلْدُ مائة وتَغْرِيبُ عام. واغْدُ يا أُنَيْسُ -لرجل مِن أَسْلَم- على امرأة هذا, فإن اعترفتْ فارْجُمْهَا, فَغَدَا عليها فاعترفتْ, فأَمَرَ بها رسول الله -صلى الله عليه وسلم- فرُجِمَتْ».

Abû Hurayrah et Zayd ibn Khâlid Al-Juhanî (qu'Allah les agrée) relatent qu'un homme parmi les bédouins vint trouver le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) et lui dit : « Ô Messager d'Allah ! Je t'implore au Nom d'Allah de juger entre nous selon le Livre d'Allah. » L’autre opposant, plus sage, dit alors : « Oui, juge entre nous par le Livre d'Allah, et permets-moi de parler ! » Le Prophète (sur lui la paix et le salut) dit alors : « Parle ! - L'homme déclara : Mon fils était l'employé de cet homme et il a forniqué avec sa femme. J'ai été informé que mon fils devait être lapidé. J'ai alors donné une compensation de cent moutons et une esclave. Mais, lorsque j'ai interrogé des hommes de science, ils m'ont informé que mon fils devait encourir cent coups de fouet et être exilé pour une année, tandis que la femme devait être lapidée. Le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) dit alors : « Par Celui qui détient mon âme dans Sa Main ! Je vais certes juger entre vous deux selon le Livre d'Allah ! L'esclave et les moutons te seront restitués, quant à ton fils, il devra recevoir cent coups de fouet et subira un exil d'un an. Ô Unays ! Vas vers tel homme d'Aslam et trouve la femme de celui-ci ! Si elle reconnaît [son péché], lapide-la ! » Unays se rendit donc chez elle et elle reconnut [son péché]. Le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) ordonna alors la peine à son encontre et elle fut lapidée. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
أفاد الحديث أن رجلًا كان أجيرًا عند آخر فزنى بامرأته, وسمع والد الزاني أن كل من زنى فعليه الرجم, فافتدى من زوج المرأة بمائة شاة وأمة, ثم سأل بعض أهل العلم فأخبروه أنه ليس على ابنه الرجم, بل الرجم على المرأة، وعلى ابنه جلد مائة وتغريب عام، فلذلك ذهب زوج الزانية ووالد الزاني    إلى رسول الله -صلى الله عليه وسلم- ليقضي بينهم بكتاب الله، فرد رسول الله -صلى الله عليه وسلم- المائة شاة والأمة على والد الزاني, وأخبره أن على ابنه جلد مائة وتغريب عام؛ لأنه بكر لم يتزوج، وأمر بالتأكد من الزانية, فاعترفت بالجريمة فرجمها؛ لأنها محصنة أي متزوجة.
Ce hadith relate qu'un homme, employé chez un autre, a forniqué avec la femme de ce dernier. Le père de celui qui a commis la fornication entendit que toute personne qui forniquait devait subir la lapidation. Il offrit donc au mari de la femme concernée une compensation de cent moutons et une esclave. Mais lorsqu'il interrogea des hommes de science, ces derniers l'informèrent que son fils n'encourrait pas la lapidation contrairement à la femme. Plutôt, il encourrait cent coups de fouet et l'exil pendant une année. Par conséquent, l'époux de la femme adultère et le père du fornicateur se rendirent auprès du Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) afin qu'il pût juger entre eux selon le Livre d'Allah. Le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) restitua alors au père du fornicateur les cent moutons et l'esclave, puis il l'informa que son fils devait recevoir cent coups de fouet et subir l'exil pendant un an, car il était vierge et n'avait jamais été marié (ou n’avait jamais connu le mariage). Par ailleurs, il ordonna que les faits soient confirmés par la femme adultère ; celle-ci reconnut son crime et fut lapidée. Ceci, car elle était : « Muḥṣanah », c'est-à-dire qu’elle était mariée (ou avait connu le mariage).

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6760

 
Hadith   1352   الحديث
الأهمية: أنه كان مع رسول الله -صلى الله عليه وسلم- في بعض أسفاره، فأرسل رسولا أن لا يبقين في رقبة بعير قلادة من وتر -أو قلادة- إلا قطعت
Thème: Alors qu’il était en compagnie du Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) lors de l’un de ses voyages, celui-ci envoya un émissaire avec comme message de couper tout collier fait de corde - ou tout collier - accroché autour des cous des chameaux.

عن أبي بشير الأنصاري -رضي الله عنه- "أنه كان مع رسول الله -صلى الله عليه وسلم- في بعض أسفاره، فأرسل رسولا أن لا يَبْقَيَنَّ في رقبة بَعِيرٍ قِلادَةٌ من وَتَرٍ (أو قلادة) إلا قطعت".

Abû Bashîr Al-Anṣârî (qu'Allah l'agrée) relate qu'alors qu’il était en compagnie du Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut), lors de l’un de ses voyages, celui-ci envoya un émissaire ayant comme message de couper tout collier fait de corde - ou tout collier - accroché autour des cous des chameaux.

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
أن النبي -صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ- بعث في بعض أسفاره من ينادي في الناس بإزالة القلائد التي في رقاب الإبل التي يُراد بها دفع العين ودفع الآفات، لأن ذلك من الشرك الذي تجب إزالته.
Lors de l’un de ses voyages, le Prophète (sur lui la paix et le salut) envoya un émissaire annoncer aux gens qu’il fallait qu'ils se débarrassent des colliers placés autour des cous des chameaux. En effet, ils étaient utilisés pour repousser le mauvais œil et les malheurs et c'était un acte de polythéisme qu’il fallait éradiquer.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6761

 
Hadith   1353   الحديث
الأهمية: من تعلق تميمة فلا أتم الله له، ومن تعلق ودعة فلا ودع الله له
Thème: Celui qui porte un talisman, qu'Allah ne lui complète rien ! Et celui qui porte un coquillage, qu'Allah ne lui laisse rien !

عن عقبة بن عامر -رضي الله عنه- مرفوعاً: "من تَعَلَّقَ تَمِيمَةً فلا أَتَمَّ الله له، ومن تَعَلَّقَ وَدَعَةً فلا وَدَعَ الله له"
وفي رواية: "من تَعَلَّقَ تَمِيمَةً فقد أَشْرَكَ".

Uqbah ibn 'Âmir (qu'Allah l'agrée) relate que le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) a dit : « Celui qui porte un talisman, qu'Allah ne lui complète rien ! Et celui qui porte un coquillage, qu'Allah ne lui laisse rien ! » Dans une version : « Celui qui porte un talisman a donné un associé à Allah ! ».

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
دل الحديث على أن من استعمل التمائم يعتقد فيها دفع الضرر فإنه داخل في دعاء النبي -صلى الله عليه وسلم- عليه بأن يعكس الله قصده ولا يتم له أموره، كما أنه -صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ- يدعو على من استعمل الودع لنفس القصد السابق أن لا يتركه الله في راحة واطمئنان، بل يحرك عليه كل مؤذٍ -وهذا الدعاء يقصد منه التحذير من الفعل- كما أنه يخبر -صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ- في الحديث الثاني أن هذا العمل شرك بالله.
Ce hadith montre que celui qui utilise des talismans en pensant qu'ils protègent du mal est concerné par l'invocation du Prophète (sur lui la paix et le salut) dans laquelle il demande à Allah de lui donner le contraire de ce qu'il veut en faisant en sorte que ses affaires soient toujours incomplètes et inachevées. Il a également invoqué à l'encontre de celui qui utilise les coquillages dans le même but, en demandant à Allah de ne lui laisser aucun repos ni aucune tranquillité et de mouvoir contre lui toute chose nuisible. Cette invocation vise à prévenir contre ces agissements. Dans le deuxième hadith, il nous a appris que cet acte relève du polythéisme.
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6762

 
Hadith   1354   الحديث
الأهمية: من تعلق شيئا وُكل إليه
Thème: Celui qui s'attache à quelque chose, se verra confié à cette même chose.

عن عبد الله بن عكيم -رضي الله عنه- مرفوعاً: «مَنْ تَعَلَّقَ شيئا وُكِلَ إليه».

ʽAbdullah ibn ʽUkaym (qu'Allah l'agrée) relate que le Prophète (sur lui la paix et le salut) a dit : « Celui qui s'attache à quelque chose, se verra confié à cette même chose. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
من التفت بقلبه أو فعله أو بهما جميعا إلى شيء يرجو منه النفع أو دفع الضر وكله الله إلى ذلك الشيء الذي تعلَّقه، فمن تعلَّق بالله كفاه ويسَّر له كل عسير، ومن تعلق بغيره وكله الله إلى ذلك الشيء وخذله.
Celui qui penche avec le cœur, les actes ou les deux, vers une chose dont il espère bénéfice et protection contre le mal, Allah le confiera à cette chose à laquelle il s’est attaché. Ainsi, celui qui s'attache à Allah, Il lui suffira et aplanira pour lui toutes ses difficultés, et celui qui s’attache à autre qu’Allah, Allah le livrera à cette chose et l’y abandonnera.

 

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[Bon]    ← →    Rapporté par At-Tirmidhî - Rapporté par Aḥmad]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6763

 
Hadith   1355   الحديث
الأهمية: يا رويفع، لعل الحياة ستطول بك فأخبر الناس أن من عقد لحيته، أو تقلد وترا، أو استنجى برجيع دابة أو عظم، فإن محمدا بريء منه
Thème: Ô Rouwayfi’ ! Tu auras sûrement une longue vie ! Informe donc les gens que celui qui noue sa barbe, qui s’accroche une amulette autour du cou,qui se nettoie avec des excréments d’animaux ou leurs os, Muḥammad se désavoue de lui !

عن رويفع قال: قال لي رسول الله -صلى الله عليه وسلم-: "يا رُوَيْفِعُ، لعل الحياة ستطول بك فأخبر الناس أن من عَقَدَ لِحْيَتَهُ، أو تَقَلَّدَ وَتَرًا، أو اسْتَنْجَى برَجِيعِ دابة أو عَظْمٍ، فإن محمدًا بريءٌ منه".

Rouwayfi’ relate : « Le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) m’a dit : " Ô Rouwayfi’ ! Tu auras sûrement une longue vie ! Informe donc les gens que celui qui noue sa barbe, qui s’accroche une amulette autour du cou, qui se nettoie avec des excréments d’animaux ou leurs os, Muḥammad se désavoue de lui ! " »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
يخبر -صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ- أن هذا الصحابي سيطول عمرُه حتى يدرك أناساً يخالفون هديه -صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ- في اللحى الذي هو توفيرُها وإكرامُها إلى العبث بها على وجهٍ يتشبهون فيه بالأعاجم أو بأهل الترف والميوعة.
أو يُخلُّون بعقيدة التوحيد باستعمال الوسائل الشركية فيلبسون القلائد أو يُلبسونها دوابَّهم يستدفعون بها المحذور.
أو يرتكبون ما نهى عنه نبيهم من الاستجمار بروث الدواب والعظام.
فأوصى النبي -صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ- صاحبه أن يبلغ الأمة أن نبيها يتبرأ ممن يفعل شيئًا من ذلك.
Le Prophète (sur lui la paix et le salut) apprit à ce Compagnon que sa vie serait assez longue pour qu’il rencontre des gens qui allaient contredire la voie de Muḥammad (sur lui la paix et le salut). Ainsi, au lieu de laisser pousser la barbe abondamment et d'en prendre soin, ils agiront de façon futile à tel point qu’elle ressemblera à celle des hommes riches et dépravés ou des non-arabes. D’autres vont manquer au devoir d’Unicité, cherchant protection en utilisant des moyens polythéistes, comme le fait de mettre des amulettes autour de leurs cous, ou de ceux de leurs animaux. Enfin, certains vont désobéir à l’interdiction de leur Prophète (sur lui la paix et le salut) de se nettoyer avec les déchets et les os d’animaux. Le Prophète (sur lui la paix et le salut) ordonna donc à son Compagnon de transmettre à la communauté que leur Prophète se désavouait de ceux qui commettaient de tels actes.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par An-Nassâ'î - Rapporté par Abû Dâwud - Rapporté par Aḥmad]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6764

 
Hadith   1356   الحديث
الأهمية: مَنْ قَالَ: لَا إِلَهَ إِلَّا اللهُ، وَكَفَرَ بِمَا يُعْبَدُ مَنْ دُونِ اللهِ، حَرُمَ مَالُهُ، وَدَمُهُ، وَحِسَابُهُ عَلَى اللهِ
Thème: Quiconque dit : " Il n'est de divinité [digne d’adoration], excepté Allah " et renie tout ce qui est adoré en dehors d’Allah, verra ses biens et son sang protégés. Quant à son jugement, c'est à Allah qu'il revient.

عن طارق بن أشيم الأشجعي مرفوعاً: "من قال لا إله إلا الله، وكَفَرَ بما يُعْبَدُ من دون الله حَرُمَ مالُه ودمُه وحِسابُه على الله".

Târiq ibn Ushaym Al-Ashja’î (qu’Allah l'agrée, lui et son père) relate que le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) a dit : « Quiconque dit : " Il n'est de divinité [digne d’adoration], excepté Allah " et renie tout ce qui est adoré en dehors d’Allah, verra ses biens et son sang protégés. Quant à son jugement, c'est à Allah qu'il revient. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
يبين -صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ- في هذا الحديث أنه لا يحرُم قتلُ الإنسان وأخذُ ماله إلا بمجموع أمرين:
الأول: قول لا إله إلا الله -تعالى-.
الثاني: الكفر بما يُعبد من دون الله -تعالى-، فإذا وُجد هذان الأمران وجب الكفُّ عنه ظاهرًا وتفويضُ باطنه إلى الله -تعالى-، ما لم يأت بما يستحل دمه كالردة أو ماله كمنع الزكاة أو عرضه كالمماطلة في دفع الدين.
Dans ce hadith, le Prophète (sur lui la paix et le salut) explique qu’il n’est interdit de tuer un homme et de s’accaparer ses biens que si deux choses sont réunies. La première : Prononcer la phrase : « Il n'est de divinité [digne d’adoration], excepté Allah. » La seconde : Renier tout ce qui est adoré en dehors d’Allah. Une fois ces deux choses présentes, et se basant sur l’apparence extérieure, il devient alors interdit de lui faire du mal. Quant à son for intérieur, il convient de le confier à Allah [qui le jugera selon sa sincérité]. Cependant, tout ceci est valable tant que la personne ne commet pas [de méfait ou de crime] rendant son sang licite, comme l’apostasie ou qu’elle accomplisse ce qui autorise à s’emparer de ses biens, comme le refus de verser l’aumône légale, ou encore ce qui porte atteinte légitimement à son honneur, comme ses atermoiements pour honorer ses dettes.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6765

 
Hadith   1357   الحديث
الأهمية: نضر الله امرأ سمع منا شيئا فبلغه كما سمعه
Thème: Qu'Allah fasse resplendir de beauté la personne qui aura entendu quelque chose venant de nous et qui l'aura transmis tel qu'il l'a entendu.

عن ابن مسعود -رضي الله عنه- قال: سمعت رسول الله -صلى الله عليه وسلم- يقول: «نَضَّرَ اللهُ امْرَأً سَمِع مِنَّا شيئا، فَبَلَّغَهُ كما سَمِعَهُ، فَرُبَّ مُبَلَّغٍ أوْعَى مِن سَامِعٍ».

Abdullah ibn Mas'ûd (qu'Allah l'agrée) relate qu'il a entendu le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) dire : « Qu'Allah fasse resplendir de beauté la personne qui aura entendu quelque chose venant de nous et qui l'aura transmis tel qu'il l'a entendu. En effet, il se peut que celui à qui parviendront mes propos soit plus attentif et plus perspicace que celui qui les a entendus. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
دعا النبي -صلى الله عليه وسلم- في هذا الحديث للإنسان الذي يسمع حديثاً عنه -صلى الله عليه وسلم- فيبلغه كما سمعه من غير زيادة ولا نقص أن يحسن الله -تعالى- وجهه يوم القيامة، ثم علل ذلك بأنه "رب مبلغ أوعى من سامع"؛ لأن الإنسان ربما يسمع الحديث ويبلغه فيكون المبلَّغ أفقه وأفهم وأشد عملاً من الإنسان الذي سمعه وأداه، وهذا كما قال النبي -صلى الله عليه وسلم- معلوم تجد مثلاً من العلماء من هو راوية يروي الحديث يحفظه ويؤديه، لكنه لا يعرف معناه فيبلغه إلى شخص آخر من العلماء يعرف المعنى ويفهمه ويستنتج من أحاديث الرسول -صلى الله عليه وسلم- أحكاماً كثيرة فينفع الناس.
Dans ce hadith, le Prophète (sur lui la paix et le salut) a invoqué Allah en faveur de la personne qui entend ses paroles (sur lui la paix et le salut) puis les transmet telles qu'il les a entendues, sans ajout et sans omission. Il a invoqué Allah, Exalté soit-Il, afin qu’Il lui embellisse son visage au Jour de la Résurrection. Puis, il justifia cela en disant : « En effet, il se peut que celui à qui parviendront mes propos soit plus attentif et plus perspicace que celui qui les a entendus. » Cela parce qu’une personne peut entendre un hadith et le transmettre à une [autre] personne qui est plus savante, qui comprend mieux et qui pratique plus que la personne qui a entendu le hadith et l'a transmis exactement comme il se doit. Et c'est comme l'a stipulé le Prophète (sur lui la paix et le salut). Il est bien connu, par exemple, qu'il y a certains savants qui, malgré le fait d'avoir rapporté eux-mêmes un hadith qu'ils ont mémorisé puis transmis de manière exacte, ne connaissent pas sa signification. Alors, ils le transmettent à une autre personne de science parmi les savants qui, elle, connaît parfaitement sa signification, le comprend clairement et parvient à extraire à partir des paroles du Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) de nombreux jugements dont les gens profiteront.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Ibn Mâjah - Rapporté par At-Tirmidhî - Rapporté par Aḥmad]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6820

 
Hadith   1358   الحديث
الأهمية: خطَّ النبيُّ -صلى الله عليه وسلم- خُطُوطاً، فقال: هذا الإنسان وهذا أجله فبينما هو كذلك إذ جاء الخط الأقرب
Thème: Le Prophète (sur lui la paix et le salut) traça des traits, puis il dit : « Ceci est l’être humain et ceci est le délai de vie qui lui est accordé. Et pendant qu’il est dans cette situation, voilà que lui vient le trait le plus proche.

عن أنس -رضي الله عنه- قال: خطَّ النبيُّ -صلى الله عليه وسلم- خُطُوطاً، فقال: "هذا الإنسان، وهذا أجَلُهُ، فبينَما هو كذلكَ إذ جاءَ الخَطُّ الأقْرَبُ".
عن ابن مسعود -رضي الله عنه- قال: خطَّ النبيُّ -صلى الله عليه وسلم- خطاً مربعاً، وخطَّ خطاً في الوسطِ خارجاً منه، وخطَّ خططاً صغاراً إلى هذا الذي في الوسطِ من جانبِه الذي في الوسطِ، فقال: «هذا الإنسانُ، وهذا أجلُهُ محيطاً بِه -أو قد أحاطَ بِه- وهذا الذي هو خارجٌ أملُهُ، وهذه الخُطَطُ الصِّغَارُ الأعْرَاضُ، فإن أخطَأهُ هذا، نَهَشَهُ هذا، وإن أخطَأهُ هذا، نَهَشَهُ هذا».

Anas (qu’Allah l’agrée) relate : « Le Prophète (sur lui la paix et le salut) traça des traits, puis il dit : " Ceci est l’être humain et ceci le délai de vie qui lui est accordé. Et pendant qu’il est dans cette situation, voilà que lui vient le trait le plus proche." » Ibn Mas’ûd (qu’Allah l’agrée) relate : « Le Prophète dessina un carré, puis, au milieu du carré, il traça un trait qui sortait du carré et des petits traits dirigés vers le trait du milieu, du côté de l’intérieur du carré. Ensuite, il dit : « Ceci est l’être humain et ceci est son délai qui le cerne. Ce qui à l’extérieur est son espérance et ces petits traits-là sont les difficultés. Si cette difficulté-là le rate, alors celle-là le touchera et si celle-ci le rate, alors celle-là le touchera ! »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
في الحديثين مثال أمل الإنسان وأجله والأعراض التي تعرض عليه، وموته عند واحد منها، فإن سلم منها فيأتيه الموت عند انقضاء أجله، وهذه الخطوط الآفات العارضة له فإن سلم من هذا لم يسلم من هذا، وإن سلم من الجميع ولم تصبه آفة من مرض أو فقد مال أو غير ذلك بغته الأجل، والحاصل إن من لم يمت بالسبب مات بالأجل، فبينما الإنسان كذلك في هذه الآفات "إذ جاءه الخط الأقرب" وهو الأجل.
وفيه إشارة إلى الحض على قصر الأمل والاستعداد لبغتة الأجل، وعبر بالنهش وهو لدغ ذات السم مبالغة في الإصابة والإهلاك.
Ces deux hadiths donnent l’exemple de l’espérance de l’être humain, du délai de vie qui lui est accordé et des difficultés qui parsèment son chemin et dont l’une d'entre elles causera sa mort. Et s’il survit à toutes ces difficultés, il mourra quand même lorsque son délai expirera. Les traits représentent les désagréments qui l’atteignent. S’il échappe à l’un d’entre eux, c’est un autre qui l’atteindra. Et quand bien même aucune difficulté ne l’atteindrait, ni la maladie, ni la perte de ses biens, c’est le délai de vie qui lui est accordé qui le surprendrait. Cela nous encourage à minimiser notre espérance et à nous préparer au délai qui arrive par surprise. Pour parler des difficultés qui atteignent l’être humain, le Prophète (sur lui la paix et le salut) a employé le terme : « Nahasha », qui désigne la façon dont un animal venimeux mord ou pique sa victime. C’est une façon d’exprimer le danger et les dégâts encourus.
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6821

 
Hadith   1359   الحديث
الأهمية: يؤتى يوم القيامة بالقرآن وأهله الذين كانوا يعملون به في الدنيا
Thème: Au Jour de la Résurrection, on fera venir le Coran et les siens, ceux qui le mettaient en application dans ce bas monde.

عن النواس بن سمعان -رضي الله عنه- قال: سمعتُ رسولَ اللهِ -صلى الله عليه وسلم- يقولُ:    «يُؤتى يوم القيامة بالقرآن وأهلِه الذين كانوا يعملون به في الدنيا، تَقْدُمُه سورةُ البقرة وآلِ عمران، تُحاجَّانِ عن صاحِبِهِما».

An-Nawwâs ibn Sam’ân (qu’Allah l’agrée) a dit : « J’ai entendu le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) dire : " Au Jour de la Résurrection, on fera venir le Coran et les siens, ceux qui le mettaient en application dans ce bas monde. Il sera devancé par les sourates " La Vache " et " La famille de ‘Imrân ", qui plaideront en faveur de leurs compagnons. " »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
حديث النواس بن سمعان -رضي الله عنه- أن النبي -صلى الله عليه وسلم- قال: "يؤتي يوم القيامة بالقرآن، وأهله الذين كانوا يعملون به في الدنيا تقدمه سورة البقرة وآل عمران تحاجان عن صاحبهما"، ولكن الرسول -صلى الله عليه وسلم- قيد في هذا الحديث قراءة القرآن بالعمل به؛ لأن الذين يقرءون القرآن ينقسمون إلى قسمين؛ قسم: لا يعمل به، فلا يؤمنون بأخباره، ولا يعملون بأحكامه هؤلاء يكون القرآن حجة عليهم، وقسم آخر: يؤمنون بأخباره ويصدقون بها، ويعملون بأحكامه، فهؤلاء يكون القرآن حجة لهم يحاج عنهم يوم القيامة، وفي هذا دليل على أن أهم شيء في القرآن العمل به، ويؤيد هذا قوله تعالى: "كتاب أنزلناه إليك مبارك ليدبروا آياته، وليذكر أولوا الألباب"، "ليدبروا آياته"، أي: يتفهمون معانيها، "وليذكر أولوا الألباب"، يعني: ويعملون بها، وإنما أخر العمل عن التدبر؛ لأنه لا يمكن العمل بلا تدبر إذا إن التدبر يحصل به العلم والعمل فرع عن العلم، فالمهم أن هذا هو الفائدة من إنزال القرآن أن يتلى ويعمل به يؤمن بأخباره يعمل بأحكامه يمتثل أمره يجتنب نهيه، فإذا كان يوم القيامة فإنه يحاج عن أصحابه.
Dans le hadith d’an-Nawwâs ibn Sam’ân (qu’Allah l’agrée), celui-ci a dit : « J’ai entendu le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) dire : " Au Jour de la Résurrection, on fera venir le Coran et les siens, ceux qui le mettaient en application dans ce bas monde. Il sera devancé par les sourates " La Vache " et " La famille de ‘Imrân ", qui plaideront en faveur de leurs compagnons. " » Ici, le Prophète (sur lui la paix et le salut) a bien précisé qu’en plus de réciter le Coran, il faut le mettre en application. En effet, ceux qui récitent le Coran se divisent en deux catégories. Premièrement : Ceux qui ne le mettent pas en pratique, qui ne croient pas en ses informations et ne suivent pas ses commandements. Le Coran sera donc un argument contre eux. Deuxièmement : Ceux qui croient en ses informations et appliquent ses commandements. Le Coran sera un argument en leur faveur et il plaidera pour eux au Jour de la Résurrection. Cela nous montre que la chose la plus importante en ce qui concerne le Coran est sa mise en application, comme Allah le dit : {(C’est un livre que nous avons fait descendre, béni, afin que ses versets soient médités et que les gens doués de raison se rappellent.)} [Coran : 38/29]. {(Que ses versets soient médités…)} signifie : que les gens cherchent à en comprendre le sens. {(Et que les gens doués de raison se rappellent.)} en le mettant en pratique. Ici, Allah a cité l’action après la réflexion, parce que l’application nécessite la réflexion. La réflexion a pour résultat le savoir, or, l’action est une branche du savoir. En conclusion, l’objectif pour lequel le Coran a été révélé est qu’on le récite et qu’on le mette en pratique ; que l’on croie en ses informations et que l’on applique ses commandements ; que l’on fasse ce qu’il nous enjoint et que l’on délaisse ce qu’il nous interdit. C’est ainsi qu’au Jour de la Résurrection, le Coran plaidera en faveur des siens.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6828

 
Hadith   1360   الحديث
الأهمية: يوشك أن يكون خير مال المسلم غنم يتبع بها شعف الجبال
Thème: Bientôt, les meilleurs biens pour un musulman seront des moutons qu’il fera pâturer au sommet des montagnes

عن أبي سعيد الخدري -رضي الله عنه- قالَ: قالَ رسولُ اللهِ -صلى الله عليه وسلم-: "يُوشَكُ أنْ يكونَ خيرَ مالِ المسلمِ غَنَمٌ يَتَّبعُ بها شَعَفَ الجبالِ، ومواقعَ القطرِ يَفِرُّ بدينِهِ من الفتنِ".

Abû Sa’îd al-Khudrî (qu’Allah l’agrée) relate que le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) a dit : « Bientôt, les meilleurs biens pour un musulman seront des moutons qu’il fera pâturer au sommet des montagnes, là où la pluie tombe, fuyant les tentations et les troubles en emportant, avec lui, sa religion. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
في الحديث فضل العزلة في أيام الفتن إلا أن يكون الإنسان ممن له قدرة على إزالة الفتنة، فإنه يجب عليه السعي في إزالتها إما فرض عين وإما فرض كفاية بحسب الحال والإمكان، وأما في غير أيام الفتنة فاختلف العلماء في العزلة والاختلاط أيهما أفضل؟، والمختار: تفضيل الخلطة لمن لا يغلب على ظنه الوقوع في المعاصي.
"يفر بدينه من الفتن" يعني: يهرب خشية على دينه من الوقوع في الفتن، ولهذا أمر الإنسان أن يهاجر من بلد الشرك إلى بلد الإسلام، ومن بلد الفسوق إلى بلد الاستقامة، فكذلك إذا تغير الناس والزمان.
Ce hadith indique le mérite du fait de s’isoler en période de troubles. Toutefois, cela n’est pas valable pour celui qui a la capacité de faire disparaître ces troubles, car pour lui c’est une obligation : soit individuelle, soit communautaire. En fait, tout dépend de la situation et de la possibilité. Néanmoins, en dehors des périodes de troubles, quelle est la meilleure chose à faire : s’isoler ou fréquenter les gens ? Les savants ont divergé autour de cette question mais l’avis le plus pertinent consiste à dire qu’il est préférable de se mêler aux gens, pour celui qui pense qu’il résistera au péché. « Fuyant les tentations et les troubles en emportant, avec lui, sa religion. » : Il fuit pour préserver sa religion, par crainte de succomber aux tentations et d’être mêlé aux conflits. C’est d’ailleurs pour cela qu’il est demandé à l’individu d’émigrer d’un pays où règne le polythéisme vers un pays où règne l’Islam et d’un pays où règne le péché vers un pays où règne la vertu. Il en est de même lorsque la situation change et que les gens changent.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bûkhârî]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6829

 
Hadith   1361   الحديث
الأهمية: إن هذا اخْتَرَطَ عليَّ سَيفِي وأنا نائم فاستيقظت وهو في يده صَلتًا، قال: من يَمْنَعُكَ مِنِّي؟ قلت: الله -ثلاثا-
Thème: Cet homme vint me trouver pendant que je dormais et s'empara de mon sabre, je me suis réveillé subitement alors qu'il avait le sabre dégainé en main. Il me dit par trois fois : " Qui te protège de moi ? "

عن جابر -رضي الله عنه-: أنه غزا مع النبي -صلى الله عليه وسلم- قِبَل نَجْد، فلما قَفل رسول الله -صلى الله عليه وسلم- قفل معهم، فأدركتهم القَائِلَةُ في وَادٍ كثير العِضَاه، فنزل رسول الله -صلى الله عليه وسلم- وتفرق الناس يَسْتَظِلُّونَ بالشجر، ونَزل رسول الله -صلى الله عليه وسلم- تحت سَمُرَة فعلق بها سيفه وَنِمْنَا نومةً، فإذا رسول الله -صلى الله عليه وسلم- يدْعونا وإذا عنده أعرابي، فقال: «إن هذا اخْتَرَطَ عليَّ سَيفِي وأنا نائم فاستيقظت وهو في يده صَلتًا، قال: من يَمْنَعُكَ مِنِّي؟ قلت: الله -ثلاثا-» ولم يُعاقِبْهُ وجلس، متفق عليه.
وفي رواية قال جابر: كنَّا مع رسول الله -صلى الله عليه وسلم- بذَاتِ الرِّقَاعِ، فإذا أَتَيْنَا على شجرة ظَلِيلَةٍ تَرَكْنَاهَا لرسول الله -صلى الله عليه وسلم- فجاء رجُل من المشركين وسيف رسول الله -صلى الله عليه وسلم- معَلَّقٌ بالشجرة فَاخْتَرطَهُ، فقال: تَخَافُنِي؟ قال: «لا»، فقال: فمن يَمْنَعُكَ مِنِّي ؟ قال: «الله».
وفي رواية أبي بكر الإسماعيلي في «صحيحه»، قال: من يَمْنَعُكَ مِنِّي؟ قال: «الله»، قال: فسقط السيف مِن يَدهِ، فأخذ رسول الله - صلى الله عليه وسلم - السيف، فقال: « من يَمْنَعُكَ مِنِّي ؟»، فقال: كُنْ خَيرَ آخِذٍ، فقال: «تَشهد أن لا إله إلا الله وَأَنِّي رسول الله؟» قال: لا، ولكني أُعَاهِدُكَ أن لا أُقَاتِلَكَ، ولا أكُون مع قوم يُقَاتِلُونَكَ، فَخَلَّى سَبيلَهُ، فأتى أصحابه، فقال: جئتُكُمْ من عندِ خير الناسِ.

Jâbir (qu'Allah l'agrée) relate qu'il a pris part avec le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) à une expédition militaire du côté du Najd. Durant le retour, ils se trouvèrent à l'heure de la sieste dans une vallée couverte d'arbres épineux. Les Compagnons se dispersèrent cherchant l'ombre des arbres. Le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) campa aussi sous un arbre Samurah, où il accrocha son épée. Nous fîmes un somme et voilà que le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) nous appelle ! Nous allâmes le voir ; auprès de lui se trouvait un bédouin assis. Le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) dit : « Cet homme vint me trouver pendant que je dormais et s'empara de mon sabre, je me suis réveillé subitement alors qu'il avait le sabre dégainé en main. Il me dit par trois fois : " Qui te protège de moi ? " et je répondis à trois reprises : « Allah ! » Le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) n'en voulut pas à l'homme et s'assit. Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim. Dans une autre version, Jâbir (qu'Allah l'agrée) a dit : « Nous étions avec le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) jusqu'à atteindre « Dhât Ar-Riqâ' ». Quand nous trouvions un arbre ombrageux, nous le laissions pour le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut). Un homme parmi les polythéistes arriva. Le sabre du Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) était accroché à un arbre. L'homme s'en saisit, le dégaina et dit au Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) : « Me crains-tu ? - Non ! Répondit-il. - L'homme reprit : Qui te protège de moi ? - Le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) répliqua : Allah ! » Et dans la version de Abu Bakr al-Ismâ'îly, dans son ouvrage authentique, l'homme dit : « Qui te protège de moi ? - Le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) répliqua : Allah ! » Alors, l'épée tomba de sa main et le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) la récupéra puis lui dit : « Qui donc te protège de moi ? - L'homme répliqua : Sois meilleur preneur et indulgent ! - Le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) reprit : Veux-tu témoigner qu'il n'y a de divinité [digne d'adoration] qu'Allah et que je suis le Messager d'Allah ? - L'homme répondit : Non ! Mais je te promets que je ne te combattrai pas et ne collaborerai en aucun cas avec un groupe qui te combattrait ! » Le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) le laissa poursuivre son chemin, l’homme alla trouver ses compagnons et leur dit : « Je reviens de chez un homme parmi les meilleurs personnes ! »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
في هذا الحديث: يخبر جابر بن عبد الله -رضي الله عنهما- أنه غزا مع النبي -صلى الله عليه وسلم- وكانت هذه الغزوة معروفة عند أهل السير بعزوة ذات الرقاع، وفي أثناء رجوعهم من غزوتهم نزل النبي -صلى الله عليه وسلم- في وقت الظهيرة في موضع تكثر فيه أشجار الشوك، وتفرق الناس عن النبي -صلى الله عليه وسلم- يبحثون عن أماكن يستظلون بها من حر الشمس، ونزل -عليه الصلاة والسلام- تحت شجرة ظليلة يقال لها: السمرة، فعلَّق بها سيفه، ثم نام ونام الناس، ثم تسلل إليهم أعرابي، ممن قاتلهم النبي -صلى الله عليه وسلم- في هذه الغزوة ولم يشعروا به، فأخذ سيف النبي -صلى الله عليه وسلم- على وجه الخفية، فاستيقظ -عليه الصلاة والسلام-، فأخذ الأعرابي السيف وصار يتقوى به على النبي -صلى الله عليه وسلم-، وهو يقول: "من يمنعك مني إذا أردت قتلك؟ فرد عليه النبي -صلى الله عليه وسلم- "الله"، فكررها ثلاث مرات، والمعنى: أن الله تعالى سيحمينا منك، فقالها -عليه الصلاة والسلام-، وهو الواثق بالله، المتوكل عليه، المتيقن لوعده، فسقط السيف من يد الكافر، فأخذه رسول الله -صلى الله عليه وسلم-، فقال له -عليه الصلاة والسلام-: "من يمنعك مني؟" أي: إذا أردت قتلك، فرد الكافر بقوله: (كنْ خير آخذ)، والمراد به العفو والصفح ومقابل السيئة بالحسنة.
فقال له النبي -صلى الله عليه وسلم-: (تشهد أن لا إله إلا الله وأني رسول الله) فقال: لا، لكنه عاهد النبي -صلى الله عليه وسلم- بعدم مقاتلته ولا يكون مع قوم يقاتلونه، فخلى -عليه الصلاة والسلام- سبيله، فعاد هذا الرجل إلى أصحابه، فقال: (جئتكم من عند خير الناس)، والأمر على ما قاله هذا الكافر، فإن النبي -صلى الله عليه وسلم- أفضل الناس خلقًا، ويكفي ذلك تزكية الله له بقوله: (وإنك لعلى خلق عظيم).
Jâbir ibn 'Abdillah (qu'Allah l'agrée) relate qu'il prit part avec le Prophète (sur lui la paix et le salut) à une expédition militaire connue par les historiens sous le nom de la bataille de « Dhât Ar-Riqâ' ». Durant le retour, le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) s'arrêta dans un endroit entouré d'arbres épineux à l'heure de la sieste. Les Compagnons (qu'Allah les agrée) se dispersèrent cherchant l'ombre des arbres contre la chaleur intense du soleil ; puis, le Prophète (sur lui la paix et le salut) campa sous un arbre nommé Samurah où il accrocha son épée et s'endormit ainsi que ses Compagnons. Et voilà qu'un bédouin, que le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) avait combattu, se faufila sans que personne ne le remarque. Il s'empara du sabre du Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) de manière discrète, puis ce dernier se réveilla subitement et dit : « Cet homme vint me trouver pendant que je dormais et s'empara de mon sabre lorsque je dormais, alors je me suis réveillé subitement » lorsque ce bédouin eut le sabre dégainé en main, il prit le dessus contre le Prophète (sur lui la paix et le salut) en criant : « Qui te protège de moi si je veux te tuer ? » Le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) répliqua : « C'est Allah qui me protègera de toi ! » Il le répéta par trois fois. Cela signifie que c'est Allah, Exalté soit-Il, qui nous protègera de toi. En effet, le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) prononça cette parole avec une grande confiance en Allah, Celui à qui l'on s'en remet et en qui l'on place sa confiance avec la certitude de [la vérité de] Sa promesse. L'épée tomba de sa main, le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) la récupéra puis dit : « Qui donc te protège de moi ? », si je veux te tuer. Le mécréant répliqua : « Sois meilleur preneur ! », c'est à dire en étant indulgent et clément en répondant ainsi à la faute par une bonne action. Le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) reprit : « Veux-tu témoigner qu'il n'est de divinité [digne d'adoration] qu'Allah et que je suis le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) ? » L'homme répondit : « Non ! Mais je te promets que je ne te combattrai pas et que je ne collaborerai en aucun cas avec un groupe qui te combattrait. » Le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) le laissa poursuivre son chemin, puis [le bédouin] alla trouver ses compagnons et leur dit : « Je reviens de chez un homme parmi les meilleurs personnes. » Ce qu'a dit ce mécréant est vrai ; en effet, le Prophète (sur lui la paix et le salut) est la meilleure personne en matière de bon comportement. Pour prouver cela, il suffit de l'attestation d'honorabilité qu'Allah, Exalté soit-Il, a émise à son sujet lorsqu'Il dit : {(Et tu es certes d'une moralité imminente ! )} [Coran : 68/8].
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6967

 
Hadith   1362   الحديث
الأهمية: أن رسول الله -صلى الله عليه وسلم- بَلَغَهُ أن بني عمرو بن عوف كان بينهم شَرٌّ، فخرج رسول الله -صلى الله عليه وسلم- يصلح بينهم في أناس معه
Thème: Le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) apprit qu'un conflit divisait les Banî `Amr ibn `Awf et sortit pour les réconcilier, accompagné de quelques personnes.

عن سهل بن سعد الساعدي -رضي الله عنهما- أن رسول الله -صلى الله عليه وسلم- بَلَغَهُ أن بني عمرو بن عوف كان بينهم شَرٌّ، فخرج رسول الله -صلى الله عليه وسلم- يصلح بينهم في أناس معه، فحُبِس رسول الله -صلى الله عليه وسلم- وحَانتِ الصلاة، فجاء بلال إلى أبي بكر -رضي الله عنهما-، فقال: يا أبا بكر، إن رسول الله -صلى الله عليه وسلم- قد حُبِس وحَانت الصلاة فهل لك أن تَؤُمَّ الناس؟ قال: نعم، إن شِئت، فأقام بلال الصلاة، وتقدم أبو بكر فكبَّر وكبَّر الناس، وجاء رسول الله -صلى الله عليه وسلم- يمشي في الصفوف حتى قام في الصفِّ، فأخذ الناس في التَّصْفيقِ، وكان أبو بكر -رضي الله عنه- لا يَلْتَفِتُ في الصلاة، فلما أكثر الناس في التَّصْفيقِ الْتَفَتَ، فإذا رسول الله -صلى الله عليه وسلم- فأشار إليه رسول الله -صلى الله عليه وسلم- فرفع أبو بكر -رضي الله عنه- يَدَهُ فحمد الله، ورجع القَهْقَرَى وراءه حتى قام في الصف، فتقدم رسول الله -صلى الله عليه وسلم- فصلى للناس، فلما فرغ أقبل على الناس، فقال: «أيها الناس، ما لكم حين نَابكم شيء في الصلاة أخذتم في التصفيق؟! إنما التصفيق للنساء. من نَابه شيء في صلاته فليَقُل: سبحان الله، فإنه لا يسمعه أحد حين يقول: سبحان الله، إلا التَفَتَ، يا أبا بكر: ما مَنَعَك أن تصلي بالناس حين أشَرْتُ إليك؟»، فقال أبو بكر: ما كان ينبغي لابن أبي قُحافة أن يصلي بالناس بين يدي رسول الله -صلى الله عليه وسلم-.

Sahl ibn Sa`d as-Sâ`idî (qu'Allah l'agrée) relate que le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) apprit qu'un conflit divisait les Banî `Amr ibn `Awf et sortit pour les réconcilier, accompagné de quelques personnes. Le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) fut retenu et le temps de la prière advint. Bilâl (qu'Allah l'agrée) alla donc dire à Abu Bakr (qu'Allah l'agrée) : « Ô, Abû Bakr ! Le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) a été retenu et le temps de la prière est advenu ; peux-tu diriger la prière ? - Oui, si tu veux ! », répondit-il. Bilâl fit l’appel indiquant que la prière est imminente (« Al-Iqâmah »), Abû Bakr s'avança et prononça le takbîr, suivi par les gens. Le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) arriva alors en marchant entre les rangs, jusqu'à se tenir debout dans un rang. Les gens se mirent à taper des mains, mais Abû Bakr ne tournait jamais la tête dans la prière. Quand ils eurent beaucoup tapé des mains, il tourna la tête et aperçut le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut), qui lui fit signe de continuer. Abû Bakr leva la main, loua Allah et marcha à reculons, jusqu'à se tenir dans le rang. Le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) s'avança et dirigea la prière. Quand il termina, il se tourna vers les gens et dit : « Ô, gens ! Pourquoi, lorsque quelque chose vous est arrivé dans la prière, avez-vous tapé des mains ?! Taper des mains est réservé aux femmes ! Celui à qui il arrive quelque chose dans la prière doit dire : « SubḥânaLlâh ! » (Gloire et Pureté à Allah !), car si quelqu'un l'entend dire : « SubḥânaLlâh ! », il y prêtera attention. Ô, Abâ Bakr ! Qu'est-ce qui t'a empêché de diriger la prière, quand je t'ai fait signe ?! - Abû Bakr dit : Il ne convient pas à ibn Abi Quḥâfah de diriger la prière devant le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) ! »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
بلغ رسول الله -صلى الله عليه وسلم- أن بني عمرو بن عوف كان بينهم خلاف، حتى وصل إلى الاقتتال، فخرج رسول الله -صلى الله عليه وسلم- ومعه بعض أصحابه، فتأخر عندهم ودخل وقت الصلاة: وهي صلاة العصر، كما صرح به البخاري في روايته ولفظه "فلما حضرت صلاة العصر أذن وأقام وأمر أبا بكر فتقدم" ثم جاء بلال إلى أبي بكر -رضي الله عنه- فقال: يا أبا بكر إن رسول الله -صلى الله عليه وسلم- قد حُبِسَ وحانت الصلاة فهل لك أن تؤم الناس؟ قال: "نعم إن شئت"، فأقام بلال وتقدم أبو بكر فكبر وكبر الناس، ثم جاء رسول الله -صلى الله عليه وسلم- يمشي في الصفوف، زاد البخاري في رواية: "يشقها شقاً" حتى قام في الصف الأول، كما في رواية مسلم: "فخرق الصفوف حتى قام عند الصفّ المقدم"، ولما علم الناس بوجود النبي -صلى الله عليه وسلم- معهم أخذوا في التصفيق؛ لمحبتهم الصلاة خلف رسول الله -صلى الله عليه وسلم- فأبو بكر رضي عنه سمع تصفيقهم لكن لم يدر ما السبب، وكان -رضي الله عنه- لا يلتفت لعلمه بالنهي عن الالتفات في الصلاة وأنه خلسة من الشيطان يختلسها من صلاة العبد كما جاء ذلك عند الترمذي وغيره، لكن لما أكثر الناس في التصفيق التفت -رضي الله عنه- فرأى رسول الله -صلى الله عليه وسلم- قد حضر إلى الصلاة فأشار إليه -عليه الصلاة والسلام- بالبقاء على ما هو عليه من إمامة الناس    كما في رواية للبخاري: "فأشار إليه أن امكث مكانك" فرفع أبو بكر يده وحمد الله تعالى، على ما رآه من تعامل النبي -صلى الله عليه وسلم- معه، ثم رجع يمشي خطوات إلى الخلف حتى قام في صف المأمومين فتقدم رسول الله -صلى الله عليه وسلم- فصلى بالناس إمامًا، فلما فرغ -عليه الصلاة والسلام- من صلاته أقبل على الناس بوجهه، وقال: "يا أيها الناس، ما لكم حين نَابكم شيء في الصلاة أخذتم في التصفيق؟ إنما التصفيق للنساء" ثم بين لهم ما يسن لهم فعله فيما إذا نابهم شيء في الصلاة، فقال: (من نابه شيء في صلاته فليَقُل: سبحان الله، فإنه لا يسمعه أحد حين يقول: سبحان الله، إلا التَفت).
ثم قال: (يا أبا بكر: ما منعك أن تصلي بالناس حين أشرت إليك؟)، فقال أبو بكر: ما كان ينبغي لابن أبي قحافة أن يصلي بالناس بين يدي رسول الله -صلى الله عليه وسلم-، وهذا من حبه وتعظيمه وإجلاله -رضي الله عنه- لرسول الله -صلى الله عليه وسلم-.
Le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) a appris qu'un conflit divisait les enfants de `Amr ibn `Awf, au point où ils se battaient les uns contre les autres. Il est donc sorti, accompagné de quelques-uns de ses Compagnons (qu'Allah les agrée) et s'est attardé chez eux, jusqu'à ce qu'arrive le temps de la prière, la prière du milieu de l'après-midi (« ṣalâtu-l-‘aṣr »), comme stipulé dans la version d'Al-Bukhârî. Cette version dit : « Lorsque vint la prière du milieu de l'après-midi, il appela à la prière, fit l’appel indiquant que la prière était imminente et dit à Abû Bakr de s'avancer ». Bilâl est ensuite venu voir Abû Bakr et lui a dit : « Ô, Abâ Bakr ! Le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) a été retenu et le temps de la prière est venu, veux-tu donc diriger la prière ? - Oui, si tu veux ! », a répondu Abû Bakr. Bilâl a donc annoncé l'accomplissement de la prière, Abû Bakr s'est avancé et a prononcé le takbîr, suivi par les gens. Ensuite, le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) est arrivé en marchant entre les rangs, la version d'Al-Bukhârî ajoute qu'il : « les fendait littéralement », jusqu'à ce qu'il se tienne au premier rang (comme précisé dans la version de Muslim qui dit : « Il fendit les rangs jusqu'à se tenir debout au premier rang »). Quand les gens ont constaté que le Prophète (sur lui la paix et le salut) était présent, ils se sont mis à taper des mains, car ils aimaient prier derrière lui. Abû Bakr, qui avait entendu leur bruit mais n'en connaissait pas la cause, s'est abstenu de tourner la tête. Il avait pour habitude de ne jamais tourner la tête dans la prière, car il savait que le fait de tourner la tête est un vol que le diable commet sur une partie de celle-ci, comme stipulé dans un hadith rapporté par at-Tirmidhi et d'autres que lui. Quand les gens ont tapé des mains davantage encore, il a finalement tourné la tête et vu le Prophète (sur lui la paix et le salut), qui lui fit signe de rester à sa place et de continuer à diriger la prière. Dans la version d'Al-Bukhârî, il est dit : « Il lui fit signe de rester à sa place ». Abu Bakr a alors levé la main et loué Allah, pour la façon dont le Prophète (sur lui la paix et le salut) agissait à son égard, puis il a fait quelques pas à reculons, jusqu'à se tenir dans le rang des prieurs. Le Prophète (sur lui la paix et le salut) s'est donc avancé et a dirigé la prière. Quand il a terminé de prier, il a fait face aux gens et a dit : « Ô, gens ! Pourquoi avez-vous tapé des mains quand quelque chose est arrivé dans la prière ?! Le fait de taper des mains est réservé aux femmes ! » Ensuite, il leur a appris ce qu'il fallait faire quand quelque chose arrive dans la prière, en disant : « Celui à qui il arrive quelque chose dans la prière doit dire : « SubḥânaLlâh ! » (Gloire et Pureté à Allah !), car si quelqu'un l'entend dire « SubḥânaLlâh ! », il y prêtera attention. » Il a dit ensuite : « Ô, Abâ Bakr ! Qu'est-ce qui t'a empêché de diriger la prière, quand je t'ai fait signe ?! » Abû Bakr (qu'Allah l'agrée) a dit : « Il ne convient pas à ibn Abî Quḥâfah de diriger la prière devant le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) ! » Et cela relève de l'amour et du profond respect qu'il avait pour le Prophète (sur lui la paix et le salut).

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6973

 
Hadith   1363   الحديث
الأهمية: أَفْرَى الفِرَى أن يُرِيَ الرجل عينيه ما لم تَرَيَا
Thème: Le plus mensonger de mensonges est qu'un homme prétende avoir vu ce que ses yeux n'ont pas vu.

عن ابن عمر -رضي الله عنهما- قال: قال النبي -صلى الله عليه وسلم-: «أَفْرَى الفِرَى أن يُرِيَ الرجل عينيه ما لم تَرَيَا».

Ibn ʽUmar (qu'Allah l'agrée, lui et son père) relate que le Prophète (sur lui la paix et le salut) a dit : « Le plus mensonger de mensonges est qu'un homme prétende avoir vu ce que ses yeux n'ont pas vu. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
يبين النبي -صلى الله عليه وسلم- أن من أكذب الكذب أن يدّعي الإنسان أنه رأى شيئًا في منامه أو يقظته وهو في الحقيقة كاذب في دعواه هذه؛ لأنه لم ير شيئًا، والكذب في رؤيا المنام أعظم من الكذب في رؤيا اليقظة؛ لأن ما يراه الإنسان في منامه من الرؤى إنما هو من الله -تعالى- إذا كانت رؤيا، وذلك بواسطة الملك، فالكذب في هذه الحالة كذب على الله -تعالى-، أما الأحلام فتكون من الشيطان، وحديث النفس من النفس، فما يراه النائم على هذه الأنواع الثلاثة.
Le Prophète (sur lui la paix et le salut) montre clairement que parmi les plus graves mensonges, il y a le fait qu'un homme prétende avoir vu quelque chose en rêve ou éveillé alors qu'en vérité, il ment à ce sujet et n'a rien vu. Le mensonge au sujet de la vision d'un rêve est plus grave que le mensonge au sujet d'une vision réelle, car ce que l'individu observe dans son rêve provient d'Allah, [par l'intermédiaire de l'Ange]. Par conséquent, le fait de mentir à ce sujet est similaire au fait de mentir sur Allah, Exalté soit-Il. Quant aux rêves, ils proviennent soit du diable, soit des inspirations de l'âme. De là, ce que voit celui qui dort se répartit entre ces trois catégories.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bûkhârî]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6979

 
Hadith   1364   الحديث
الأهمية: إنا ندخل على سلاطيننا فنقول لهم بخلاف ما نتكلم إذا خرجنا من عندهم، قال: كنا نعد هذا نفاقاً على عهد رسول الله -صلى الله عليه وسلم-
Thème: Il nous arrive certes d'entrer chez nos gouverneurs et de leur dire le contraire de ce que nous disons une fois sortis de chez eux. - Il répondit : Nous considérions cela comme de l'hypocrisie à l'époque du Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) !

عن محمد بن زيد: أن نَاسًا قالوا لجده عبد الله بن عمر -رضي الله عنهما-: إنا ندخل على سَلاطِينِنَا فنقول لهم بخلاف ما نتكلم إذا خرجنا من عندهم، قال: كنا نَعُدُّ هذا نفاقا على عهد رسول الله -صلى الله عليه وسلم-.

Muḥammad ibn Zayd relate que des gens dirent à son grand-père `Abdullah ibn 'Umar (qu'Allah l'agrée, lui et son père) : « Il nous arrive certes d'entrer chez nos gouverneurs et de leur dire le contraire de ce que nous disons une fois sortis de chez eux. - Il répondit : Nous considérions cela comme de l'hypocrisie à l'époque du Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) ! »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
عن عبد الله بن عمر -رضي الله عنهما- أن أناسًا جاءوا إليه وقالوا: إننا ندخل على سلاطيننا فنقول لهم قولاً ولكن إذا خرجنا من عندهم قلنا بخلافه، فقال: كنا نعد ذلك نفاقاً على عهد النبي -صلى الله عليه وسلم-، وذلك لأنهم حدثوا فكذبوا وخانوا ما نصحوا، فالواجب على من دخل على السلاطين من الأمراء والوزراء والرؤساء والملوك الواجب عليه أن يتكلم بالأمر على حقيقته.
Des gens sont venus voir `Abdullah ibn `Umar (qu'Allah l'agrée, lui et son père) et lui ont dit : « Nous allons chez nos gouverneurs et leur tenons certains propos, puis, une fois sortis, nous disons le contraire ». Il dit : « A l'époque du Prophète (sur lui la paix et le salut), nous considérions cela comme de l'hypocrisie ». En effet, [ceux qui agissaient de la sorte] tenaient des propos mensongers et se comportaient comme des traîtres au lieu d'être de bon conseil. Il incombe plutôt à celui qui entre chez les gouverneurs, qu'il s'agisse d'émirs, de ministres, de présidents ou de rois, de leur parler en toute honnêteté.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bûkhârî]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6980

 
Hadith   1365   الحديث
الأهمية: من حدَّث عني بحديث يُرَى أنه كذب فهو أحد الكاذِبَين
Thème: Quiconque rapporte de moi une parole jugée mensongère est l'un des menteurs.

عن سَمُرة -رضي الله عنه- مرفوعاً: «من حدَّث عني بحديث يُرَى أنه كَذِبٌ فهو أحد الكاذِبَين».

Samurah (qu'Allah l'agrée) relate que le Prophète (sur lui la paix et le salut) a dit : « Quiconque rapporte de moi une parole jugée mensongère est l'un des menteurs. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
يحذر هذا الحديث الشريف من رواية شيء عن النبي- صلى الله عليه وسلم- وهو يعلم أو يظن أن هذا الحديث الذي يرويه وينقله عن النبي- صلى الله عليه وسلم- أنه كذب عليه، يحذره أنه إذا فعل ذلك فهو بمنزلة من تعمد الكذب على النبي- صلى الله عليه وسلم-.
Ce noble hadith met en garde contre le fait de rapporter des propos que l’on sait ou que l’on pense être faux à propos du Prophète (sur lui la paix et le salut). Il avertit que celui qui agit de la sorte sera considéré comme ayant menti volontairement sur le Prophète (sur lui la paix et le salut).

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6982

 
Hadith   1366   الحديث
الأهمية: المتشبع بما لم يعط كلابس ثوبي زور
Thème: Celui qui se vante de ce qu’il n’a pas reçu est comme celui qui porte deux vêtements mensongers.

عن أسماء -رضي الله عنها-: أن امرأة قالت: يا رسول الله، إن لي ضَرَّةً فهل علي جُناح إن تشبَّعْتُ من زوجي غير الذي يعطيني؟ فقال النبي -صلى الله عليه وسلم-: «المُتَشَبِّعُ بما لم يُعطَ كلابس ثَوْبَي زُورٍ».

Asmâ’ (qu’Allah l’agrée) relate qu’une femme a dit : « Ô Messager d’Allah ! J’ai une coépouse, serais-je en tort si je me vante de ce que mon mari ne me donne pas ? » Le Prophète (sur lui la paix et le salut) a alors dit : « Celui qui se vante de ce qu’il n’a pas reçu est comme celui qui porte deux vêtements mensongers. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
قالت امرأة للنبي -صلى الله عليه وسلم-: إن لها زوجة أخرى مع زوجها، وتحب أن تقول: إن زوجي أعطاني كذا وأعطاني كذا وهي كاذبة، لكن تريد أن تغيظ ضرتها، فهل عليها في ذلك إثم؟ فأخبر النبي -صلى الله عليه وسلم- أن المتزين بما ليس عنده يتكثر بذلك، فهو صاحب زور وكذب.
Une femme a dit au Prophète (sur lui la paix et le salut) que son mari avait une autre épouse et qu’elle aimait dire : « Mon mari m’a donné ceci et il m’a donné cela. » Elle mentait sciemment, uniquement, pour irriter sa coépouse. Elle demanda donc si elle commettait là un péché. Le Prophète (sur lui la paix et le salut) l’a alors informé que celui qui se pare et se vante de ce qu’il n’a pas est coupable de faux-témoignage et de mensonge.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6983

 
Hadith   1367   الحديث
الأهمية: لا ينبغي لصِدِّيق أن يكون لعّانًا
Thème: Il n'est pas convenable, pour un véridique, d'être imprécateur.

عن أبي هريرة -رضي الله عنه- أن رسول الله -صلى الله عليه وسلم- قال: «لا ينبغي لصِدِّيق أن يكون لعَّانًا».

Abû Hurayrah (qu'Allah l'agrée) relate que le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) a dit : « Il n'est pas convenable, pour un véridique, d'être imprécateur. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
إن الإكثار من اللعن ينافي كمال درجة الصديقية، وهي مرتبة تلي النبوة، فهي من أعلى المراتب التي يمكن أن يصل إليها المؤمن عند الله -تعالى-، ومن وسائل تحقيقها اجتناب اللعن.
Le fait d'être imprécateur - en maudissant très souvent - infirme le degré de la véracité, qui est l'un des rangs les plus hauts que puisse atteindre un croyant auprès d'Allah, Exalté soit-il. Et parmi ce qui aide à accéder à ce rang : s'éloigner du fait de maudire [autrui].

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Muslim]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6984

 
Hadith   1368   الحديث
الأهمية: لا تلاعنوا بلعنة الله، ولا بغضبه، ولا بالنار
Thème: N’invoquez pas les uns contre les autres la malédiction d’Allah, ni Sa colère, ni l’Enfer !

عن سمرة بن جندب -رضي الله عنه- مرفوعاً: «لا تَلاعَنُوا بلعنة الله، ولا بغضبه، ولا بالنار»
Thème: Samurah ibn Jundub (qu’Allah l’agrée) relate que le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) a dit : « N’invoquez pas les uns contre les autres la malédiction d’Allah, ni Sa colère, ni l’Enfer ! »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
ينهى الحديث الشريف المؤمنين على أن يدعو بعضهم على بعض بأنواع من الدعاء، وهي لعنة الله وغضب الله وبالنار، ذلك لعظم شأن هذه الأدعية عند الله -تعالى-.
Ce noble hadith interdit aux croyants d’utiliser les uns contre les autres certaines catégories d'invocations. Celles par le biais desquelles on invoque la malédiction d’Allah, Sa colère ou l’Enfer, car ce sont des choses très graves auprès d’Allah, Exalté soit-Il.

 

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[Bon]    ← →    Rapporté par At-Tirmidhî - Rapporté par Abû Dâwud - Rapporté par Aḥmad]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6985

 
Hadith   1369   الحديث
الأهمية: إن العبد إذا لعن شيئا، صعدت اللعنة إلى السماء، فتغلق أبواب السماء دونها، ثم تهبط إلى الأرض، فتغلق أبوابها دونها، ثم تأخذ يمينا وشمالا، فإذا لم تجد مساغا رجعت إلى الذي لعن، فإن كان أهلا لذلك، وإلا رجعت إلى قائلها
Thème: Lorsque le serviteur maudit quelque chose, sa malédiction monte au ciel et les portes du ciel se ferment devant elle. Elle retourne alors sur Terre mais y trouve aussi les portes fermées. Elle se cherche donc un passage à droite et à gauche. Si elle n’en trouve aucun, elle revient sur celui qui a été maudit. Et s'il n'a pas mérité cela, elle retombe sur celui qui a proféré la malédiction.

عن أبي الدرداء -رضي الله عنه- مرفوعاً: «إن العبد إذا لعن شيئًا، صَعَدَتِ اللعنةُ إلى السماء، فَتُغْلَقُ أبوابُ السماء دونها، ثم تَهْبِطُ إلى الأرض، فَتُغْلَقُ أبوابُها دونها، ثم تأخذ يمينًا وشمالاً، فإذا لم تجد مَسَاغًا رجعت إلى الذي لُعِنَ، فإن كان أهلا لذلك، وإلا رجعت إلى قائِلها»

Abû ad-Dardâ’ (qu’Allah l’agrée) relate que le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) a dit : « Lorsque le serviteur maudit quelque chose, sa malédiction monte au ciel et les portes du ciel se ferment devant elle. Elle retourne alors sur Terre mais y trouve aussi les portes fermées. Elle se cherche donc un passage à droite et à gauche. Si elle n’en trouve aucun, elle revient sur celui qui a été maudit. Et s'il n'a pas mérité cela, elle retombe sur celui qui a proféré la malédiction. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
العبد إذا لعن شيئا بلسانه فإن لعنته هذه تصعد إلى السماء، لكن أبواب السماء تغلق عندها،فترجع إلى الأرض، وتغلق أبواب الأرض أيضا عندها فلا تدخلها، ثم تذهب يمينًا وشمالاً، فإن لم تجد طريقًا أو مستقرًا، رجعت للشيء الملعون، فإن كان يستحق اللعنة استقرت عنده، وإلا رجعت لصاحبها اللاعن فأصابته.
Lorsque le serviteur maudit verbalement quelque chose, sa malédiction monte au ciel mais les portes du ciel se ferment devant elle. Elle retourne alors sur Terre où elle trouve aussi les portes fermées, sans pouvoir y entrer. Elle se cherche donc un passage à droite et à gauche mais n’en trouve aucun, ni d’endroit où se fixer. Elle revient alors à celui qui a été maudit s’il la mérite, sinon, elle retombe sur celui qui l’a proférée.

 

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[Authentique]    ← →    Rapporté par Abû Dâwud]
 
তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6986

 
Hadith   1370   الحديث
الأهمية: خذوا ما عليها ودعوها؛ فإنها ملعونة
Thème: Prenez ce qu'il y a sur elle et laissez-la, car elle est maudite !

عن عمران بن الحصين -رضي الله عنهما-، قال: بينما رسولُ الله -صلى الله عليه وسلم- في بعض أَسْفَارِه، وامرأة من الأنصار على ناقة، فضَجِرَتْ فلَعَنَتْهَا، فسمع ذلك رسول الله -صلى الله عليه وسلم- فقال: «خُذُوا ما عليها ودَعُوهَا؛ فإنها مَلْعُونَةٌ»، قال عمران: فكَأَنِّي أراها الآن تمشي في الناس ما يَعْرِضُ لها أحد".

Imrân ibn al-Ḥuṣayn (qu'Allah l'agrée, lui et son père) relate : « Alors que le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) était dans l'un de ses voyages, une femme des Anṣâr se trouvait sur une chamelle. Celle-ci devint récalcitrante et la femme la maudit. Le Messager d'Allah (sur lui la paix et le salut) l'entendit et dit : " Prenez ce qu'il y a sur elle et laissez-la, car elle est maudite ! " » 'Imrân (qu'Allah l'agrée) a dit : « C'est comme si je voyais encore la chamelle marcher parmi les gens sans que personne ne lui prête attention. »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
عن عمران بن حصين -رضي الله عنهما- أن: امرأة من الأنصار كانت على بعير لها فتعبت منها وسأمت فقالت: لعنك الله، فسمع ذلك النبي -صلى الله عليه وسلم- فأمر أن يؤخذ ما عليها من الرحل والمتاع، ثم تصرف، فإنها قد لعنت.
   قال عمران -رضي الله عنه-: فلقد رأيتها أي الناقة تمشي في الناس لا يتعرض لها أحد؛ لأن النبي -صلى الله عليه وسلم- أمر أن تصرف.
Imrân ibn al-Ḥuṣayn (qu'Allah l'agrée, lui et son père) relate qu'une femme des Anṣâr était sur une chamelle qui la fatigua et lui fit perdre patience. Elle dit alors : « Qu'Allah te maudisse ! » Le Prophète (sur lui la paix et le salut) l'entendit et ordonna que l'on prenne ce qu'il y avait sur la chamelle, comme selle et marchandises, puis qu'on la laisse car elle avait été maudite. 'Imrân (qu'Allah l'agrée) dit : « C'est comme si je voyais encore la chamelle marcher parmi les gens sans que personne ne lui prête attention. » car le Prophète (sur lui la paix et le salut) avait ordonné qu'on la laisse.

 

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তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6987

 
Hadith   1371   الحديث
الأهمية: لا تصاحبنا ناقة عليها لعنة
Thème: Une chamelle maudite ne doit pas nous accompagner !

عن أبي بَرْزَةَ نَضْلَةَ بن عبيد الأَسلمي -رضي الله عنه- قال: بينما جاريةٌ على ناقة عليها بعض مَتَاعِ القوم، إذ بَصُرَتْ بالنبي -صلى الله عليه وسلم- وتَضَايَقَ بهم الجبل فقالت: حَلْ، اللهم الْعَنْهَا، فقال النبي -صلى الله عليه وسلم-: «لا تُصَاحِبْنَا ناقةٌ عليها لَعْنَةٌ».

Abû Barzah Naḍlah ibn 'Ubayd al-Aslamî (qu'Allah l'agrée) relate : « Alors qu'une jeune fille montait une chamelle portant les bagages des gens, elle aperçut le Prophète (sur lui la paix et le salut) tandis que le chemin qu’ils empruntaient dans la montagne devint étroit. Elle dit : " Avance ! Ô Allah, maudis-la ! " Le Prophète (sur lui la paix et le salut) dit alors : " Une chamelle maudite ne doit pas nous accompagner ! " »

 
Hadith Explanation بيان الحديث
 
كانت فتاة صغيرة السن على ناقة عليها بعض الأمتعة والأغراض، فرأت النبي -صلى الله عليه وسلم-، وقد تضايق بالقوم الذين فيهم النبي -صلى الله عليه وسلم- الجبل، فأرادت أن تسرع الناقة، فقالت لها: حل -وهي كلمة زجر للإبل- لتسرع في السير، ثم لعنتها، فقال النبي -صلى الله عليه وسلم-: لا تسير معنا ناقة عليها لعنة.
Une jeune fille était sur le dos d'une chamelle, qui portait des bagages, quand elle aperçut le Prophète (sur lui la paix et le salut). Le chemin que le Prophète (sur lui la paix et le salut) et ceux qui l'accompagnaient empruntaient dans la montagne était étroit. Elle voulut faire accélérer la chamelle, en disant le mot utilisé à cet effet : « Avance ! » Puis elle appela la malédiction sur elle, ce qui fit dire au Prophète (sur lui la paix et le salut) : « Une chamelle maudite ne doit pas nous accompagner ! »

 

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তথ্যসূত্র: হাদিস বিশ্বকোষ @ 6988






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